A chaque jour qui passe, une connerie, un couac, une bévue...

J'avoue que je ne sais plus par quel bout prendre ces guignols qui nous gouvernent; peut-être bien en prendre un pour taper sur l'autre ? Parce qu'il y a un moment où il faut savoir dire stop, halte au feu, les couacs et les conneries, ça suffit !

Tenez, aujourd'hui, le festival commence avec Michèle Delaunay, la ministre des z'agés, comme elle le dit elle-même. A propos de l'ex-docteur Bonnemaison qui avait euthanasié de son plein gré 8 patients, à l'insu d'eux-mêmes et de leurs familles. Celui-ci a reconnu les faits et devrait donc, selon le parquet, être envoyé aux Assises. Et que pense Delaunay de cette histoire ? Qu'elle est "convaincue que les intentions du Dr Bonnemaison n'étaient pas celles d'un meurtrier ou d'un empoisonneur mais celles d'un médecin qui a pris des responsabilités qu'il conviendra de juger. " Ben, tiens... Comment peut-elle oser dire cela ? Le gars, violant la loi en vigueur et le serment d'Hyppocrate, en pleine connaissance de cause, décide d'exécuter 8 patients; mais non, pour la ministre, les intentions de cet ange de la mort relèvent de l'altruisme ! On croit rêver ! Ce disant, Delaunay prend une position qui non seulement pourrait influencer la Cour d'Assises mais elle agit en parfaite violation de la sacro-sainte séparation des pouvoirs Justice / exécutif. A défaut d'une mise d'office en EHPAD, Delaunay mériterait d'être démissionné .

Seconde salve avec la décision du gouvernement de filer 450 euros aux jeunes de 18 à 25 ans en "situation d'isolement et de grande précarité". La Clique appelle cela la " Garantie Jeunes ". Alors, le jeune, on va voir avec lui à mettre sur pied un contrat d'engagement (à quoi? On ne sait pas trop, sans doute à trouver du boulot) en échange de quoi, l'Etat, qui comme chacun le sait, est gras comme un goret, va lui filer 450 euros. Un RSA jeune en quelque sorte. L'expérience commencera avec 10 000 jeunes de 10 "territoires", territoires dont on nous précise bien qu'ils sont de tendances politiques diverses. Puis, 30 000 jeunes de 10 autres territoires en 2014 (municipales) et si tout va bien, ce seront à terme 100 000 jeunes par an. Tout va bien!  Faisons le calcul, à terme, à la louche: 450 euros x 12 mois x 100 000 = 540 millions d'euros ! Avec les socialos, l'assistanat dès le plus jeune âge, 18 ans et... 16 ans dans certains cas. 450 euros, je me souviens que c'est à peu près, en francs, à l'époque, la solde que touchaient chaque mois les appelés du contingent; au moins y apprenions-nous des tas de choses...

La troisième bourrasque du jour est à ranger dans la catégorie "méga couac". On savait qu'ils ne pouvaient pas se piffer, on en a la confirmation, la guerre est déclarée entre Valls et Taubira. Un nouveau couac, cela devrait me réjouir si cela ne prouvait, une nouvelle fois, le désordre et les divergences d'opinions qui règnent dans ce gouvernement. Valls se fend d'une lettre à Présiflan (et non à Ayrault) pour lui faire part des inquiétudes que lui inspire la projet de loi pénale voulue par sa collègue Taubira. Réforme qui, en dehors de promouvoir le laxisme judiciaire, "aurait un socle de légitimité trop fragile " pour être acceptée par tous les intervenants de la chaîne pénale; truands, racailles et délinquants mis à part. Aussitôt, Matignon, squeezé de facto, tente de minimiser l'affaire: " juste une phase normale d'échanges préalables aux arbitrages " et Taubira, avec sa morgue habituelle, de se déclarer " surprise " par ce courrier. L'un, Valls, à coups de mentons répétés, s'évertue à embastiller tous les hors-la-loi, l'autre, Taubira, se propose de vider les prisons à coups de périodes de probation. En toute logique, Valls devrait être punaisé sur le Mur des Cons et Taubira prier de mettre de l'eau dans son vin. En toute logique... Ce qui est sûr, c'est qu'en admettant, rien n'est moins sûr, que l'un comme l'autre aient le courage de leurs opinions, l'un ou l'autre devra s'effacer. Ayrault et hollande vont avoir un choix à faire. Qui sera désavoué ? Réponse au prochain remaniement ministériel.

Si seulement, tous ces branques pouvaient prendre réellement des vacances qu'on puisse souffler deux minutes. A chaque jour qui passe, une connerie, un couac, une bévue... Nous aussi on a besoin de repos.

Folie passagère 1851.

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