A bon entendeur

lundi 29 septembre 2014

Abrogation de la loi Taubira : Attention danger !


C'est assez curieux, alors que le pays est dans une merde noire (désolé, je ne vois pas quelle autre expression employer) avec ses millions de chômeurs et ses déficits abyssaux, des petits malins de tous bords, profitant du retour en politique de Sarkozy, veulent faire d'une éventuelle abrogation de la loi Taubira le sujet central des combats à venir à droite: élections à la présidence de l'UMP et élection présidentielle. Il faut abroger la loi Taubira ! semble être le cri de ralliement de personnes comme Boutin, Wauquiez, Mariton et quelques ultras de la Manif Pour Tous, voire du FN. Les mêmes accusent Sarkozy d'avoir été plutôt flou sur le sujet lors de son passage chez Delahousse, d'autres prédisent la défaite électorale à celui qui ne s'engagera pas fermement sur l'abrogation de cette loi.

Ces gens-là font selon moi fausse route, prennent les gens pour des idiots et jouent avec le feu.

Fausse route et prendre les gens pour des idiots, cela commence avec ce qui semble devenir un slogan: "Il faut abroger la loi Taubira". La chose n'est pas aussi simple qu'il y paraît. D'abord parce que cette loi a été votée à la majorité des représentants élus, ensuite parce que son abrogation totale ferait apparaître une discrimination évidente entre les couples homos mariés sous le régime de la dite-loi et ceux qui souhaiteraient se marier mais qui de fait ne le pourraient plus. Et que ferait-on des "mariés" ? Les démarieraient-on ? Le problème de revenir sur cette loi famillicide ne peut donc se poser avec ce simple slogan que l'on voudrait nous faire adopter comme cri de guerre. Revenir sur cette loi implique d'avoir au préalable l'assurance que c'est bien ce que veulent aujourd'hui, ou voudront dans deux ans, une large majorité des Français.

Rappelons que la loi Taubira comporte plusieurs échelons: l'union de deux hommes ou de deux femmes qui obtiennent ainsi les mêmes droits (héritage, pension de réversion, etc...) que les couples traditionnels. Vient ensuite le niveau "adoption", celui qui menace la filiation classique: avoir le droit pour l'un des deux conjoints homos d'adopter l'enfant que l'autre conjoint aurait eu dans une autre vie et l'adoption "plénière", le couple homo qui n'a pas d'enfant en adopte un. Enfin un troisième niveau non prévu par la loi mais qui s'invite dans le débat: la PMA et la GPA ou comment au nom du droit à l'enfant, on s'apprêterait, malgré les hypocrites dénégations de Président et de sa clique, à "légaliser " la marchandisation des corps, celui des femmes mais aussi celui des enfants.

Si les deux premiers niveaux sont acquis, peut-on demain revenir dessus, les abroger ? Rien n'est moins sûr ne serait-ce qu'à cause du sacro-saint principe d'égalité. Pourquoi certains y auraient eu droit et pas d'autres ? Gageons que les défenseurs de cette "avancée sociale" auront tous les moyens nécessaires pour s'opposer à son abrogation par le biais de multiples actions juridiques que nos frontières ne sauraient hélas arrêter. Abroger cette loi devra nous amener à nous poser (et à nous positionner) une question fondamentale, celle de l'égalité de tous devant la loi ? Puisque c'est bien l'argument de l'égalité qui a prévalu à l'élaboration de cette loi, son abrogation sera combattue avec le même argument et je ne gagerais pas qu'il soit perdant...

Ce n'est donc pas l'abrogation de la loi qu'il faut viser mais bien plutôt sa réécriture, tout est dans les termes, avec pourquoi pas la création d'un contrat d'union civile. La réécrire pour autant que faire se peut interdire l'adoption aux couples homosexuels, quelque soit le type d'adoption envisagée. Parallèlement, il faudra trouver le moyen d'interdire pour de bon, définitivement, la PMA/droit à l'enfant pour les couples de lesbiennes (les dernières décisions de justice montrant que son actuelle interdiction peut être contournée) et se prémunir tout aussi définitivement contre la GPA, quitte à faire inscrire, pourquoi pas, dans la Constitution l'interdiction de la marchandisation du corps humain.


Tout ça pour dire que l'abrogation de la loi Taubira ne sera pas une mince affaire, affaire qui ne saurait être traitée de la même manière que celle utilisée par les gauchistes - j'ai particulièrement apprécié la sortie de Sarkozy sur le sujet: "Je n'utiliserai pas les familles contre les homosexuels, comme on a utilisé les homosexuels contre les familles." - ; sa réécriture devra être validée par un référendum puisque c'est ce que nous réclamions à l'époque pour la validation de la loi Taubira, référendum qui nous a été refusé.

Tout ça pour dire que pour un opposant de la (presque) première heure au mariage zinzin comme moi, si réécrire la loi Taubira me paraît indispensable et incontournable, en particulier sur le triptyque adoption-PMA-GPA, dans le programme du futur candidat de droite à l'élection présidentielle de 2017, je ne suis pas sûr de mesurer toutes les difficultés du chantier; il serait totalement illusoire de (faire) croire que cela sera simple. Une certitude cependant, le débat à venir ne devra en aucun cas donner lieu à des affrontements électoralistes à droite, affrontements qui pourraient nous être fatals face à une gauche qui sur le sujet ne se privera pas d'envoyer l'artillerie lourde.

Réécrire la loi Taubira ? Oui, trois fois oui. Que cela soit une occasion de diviser à nouveau les Français (et la droite) sur ce sujet et offrir ainsi une opportunité pour la gauche de rester au pouvoir, voilà bien tout le péril du projet. Méfi ! Attention danger !

Que tout cela ne nous empêche pas en attendant d'aller manifester en masse dimanche à Paris ou à Bordeaux, On ne lâche Rien... mais on réfléchit...

Folie passagère 2478.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

72 commentaires:

  1. Il y a le Pacs qui n'était pas mal , tous mes copains et copines homos aucun ne pensent au mariage , dommage j'aime bien les mariages , aucun ne songent à avoir des enfants , les seuls que je connaissent à avoir un enfants ce sont ceux qui étaient déjà marié avant de trouver l’âme soeur .
    A savoir que le mariage à du bon comme du mauvais , j'ai oeuvré et cela m'a coûté un max.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Claude Henri: le pacs était La solution, il a fallu passer a autre chose parce que la Socialie en a décidé aussi et que dès qu on met le mot " égalité " sur une banderole, les moutons s'agglutinent. Idem, je ne connais pas un homo qui, avant que la Socialie lance le débat, exigeait en fait plus que le Pacs.

      Supprimer
    2. @ Claude-Henri
      Oui, le PACS c'était pas mal. Mais il aurait fallu l'améliorer. Et les demandes me semblaient légitimes. Pour les principales : les successions et les pensions de réversion. Facile à accepter. Et aussi, pour le psychisme se pacser à la Mairie plutôt qu'au Tribunal. Cela me paraissait simple.
      Maintenant que le mal est fait, il faut absolument parvenir à limiter les dégâts. Pour protéger les enfants.
      Et, contrairement à certains jugements, aussi stupides qu'on pouvait le redouter, l'intérêt suprême des enfants n'est pas d'être achetés comme un vulgaire paquet de pâtes...
      La démonstration de l'ami Corto est parfaite et frappée au coin du bon sens. Y compris pour ce qui concerne la difficulté : une fois que le ver est dans le fruit, il est dur de l'en déloger !

      Et méfions-nous de ne pas pas tomber dans le piège tendu par les socialauds ; et par les droitistes à la denture proéminente...
      Tout en ne lâchant rien sur l'essentiel. Les enfants.

      Supprimer
    3. @ Corto
      Si, moi j'en connais. Pour les points évoqués dans ma réponse à Claude-Henri, ci-dessus.
      Mais aucun pour l'adoption. Et à plus forte raison en ce qui concerne la marchandisation des corps.
      Excepté l'abominable Pierre Bergé, évidemment !...

      Supprimer
    4. @Franzi : Sans vouloir jouer le troll de service, les successions et les pensions de réversion, se pacser à la Mairie plutôt qu'au Tribunal, cela existe, cela s'appelle le mariage. Faire glisser le Pacs vers quelque chose de plus évolué se rapprochant du mariage, personne d'un peu sérieux n'y a jamais cru.

      Supprimer
    5. @ Tambour Major
      Pardonnez-moi, mais il y a une différence essentielle Et énorme : le sort des enfants.

      Supprimer
    6. Je vous rassure, le Code Civil traite de l'autorité parentale dans un chapitre bien distinct de celui consacré au mariage. Cela fait quelques temps en effet que conjugalité et reproduction sont dissociées, dans les textes.

      Supprimer
  2. Je sais que c'est un gros problème, et c'est pour cela que nous ne voulions pas qu'elle soit édictée. Mais quoi? Faut-il se résigner au nom de l'égalité à faire disparaître les mots père et mère pour ne faire référence qu' à parent "n"?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @GKC: c'est pour cela que nous ne voulions pas... Oui , absolument, mais elle a été édictée alors on fait quoi maintenant ? Il ne s agit pas de se résigner, il faut bien réfléchir au sujet et surtout enquiller ds nos petites têtes que ce ne sera pas facile de la réécrire, les leaders de droite sont attendus sur le sujet et la gauche brandira à la moindre tentative de réécriture l'égalité avec tout le talent dont elle sait faire preuve sur le sujet.

      Supprimer
    2. @ Corto
      Pour sûr, ce sera difficile. C'est le moins que l'on puisse dire.
      Mais il faut savoir ce qu'on veut. Et avoir le courage de la faire savoir.
      si un jour, le peuple retrouve la parole... Par exemple, grâce à un référendum.
      Rapidement et rondement mené, avant que trop d'injustices (et non pas d'égalité) ne soient créées.

      Supprimer
    3. Les électeurs de gauches sont bien souvent de braves gens qui croient davantage au Père Noël qu'aux idéologies de leurs leaders. Ils ne seront pas forcément contre des amendements à la loi Taubira (qui, rien que par le nom qu'elle porte, n'emporte pas tous leurs suffrages).
      En revanche, de droite comme de gauche, beaucoup s'accordaient à trouver inique que les droits de succession et la fiscalité en général soit différents entre homos et hétéros.
      La droite n'ayant pas résolu le problème en temps et heure, la gauche en a profité pour faire "un coup médiatique"
      Si d'aventure, le pays se vaccinait des gouvernants actuels, je pense que l'union nationale se ferait facilement sur une Union Républicaine en Mairie qui reconnaîtrait les mêmes avantages financiers et fiscaux (et inconvénients) à tout type de couple. Bref, un PACS amélioré.
      Dans le même temps, ladite République pourrait aussi reconnaître ses limites et accepter l'idée que des millions d'années pendant lesquelles seuls les hétéros pas trop vieux pouvaient procréer, elle ne peut valider l'adoption ou les PMA, voire GPA (ça s'est toujours fait) que pour les couples empêchés pour cause médicale. L'homosexualité n'étant plus une "maladie", ne serait pas concernée. Les super motivés pourront toujours se débrouiller, et rien n'empêchera le parent non biologique d'abonder aux PEL, LEP LDD et LA des enfants à naître, et plus si affinité. CCLM

      Supprimer
  3. Il est bien évident qu'à l'heure actuelle l'abrogation ou même la réécriture de cette loi à la flanc
    ne saurait être que le cadet de nos soucis. Vu la gravité de la situation, je me fous de savoir si
    oui ou non les homos vont continuer à se marier devant M. le Maire. Maintenant l'heure n'est
    plus à ce genre de rigolade, le Pays dégringole de plus en plus vite, il est de plus en plus envahi
    et il risque de se trouver confronté à une vague de terrorisme sans précédent. Alors, le "mariage
    zin-zin"...
    Amitiés.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pas d'accord avec vous. Il faut une base morale solide pour qu'une société soit saine et fonctionne correctement.

      Supprimer
    2. @koltchak91120

      Entièrement d'accord avec vous.
      En 2017 (ou avant?), si Dieu me prête vie, l'engagement des candidats concernant le mariage Taubira conditionnera prioritairement mon vote.

      JPB

      Supprimer
    3. @Nouratin: Bien sur que nous avons d autres préoccupations mais attention, ton commentaire laisse supposer que la loi Taubira se réduit au mariage des homos ce qui est très loin d etre le cas, il y a bien plus derrière et en aval, à venir, avec cette loi. C'est pour cela qu il ne faut rien lacher, sans non plus que cela devienne le truc qui permette de faire exploser la droite.

      @Koltchack: sur ton commentaire, tel qu écrit, je suis d accord. maintenant je sais aussi que ce que tu entends par morale n a rien a voir avec ce que modernoeud entend par morale. C'est donc deux visions de la morale qui s affrontent. La tienne que globalement je partage, prévaut-elle sur l autre ?

      Supprimer
    4. @JPB: Il conditionnera en partie aussi mon vote mais je ne voudrais pas que l on considère comme acquise l abrogation de cette loi, ce ne sera pas facile, loin d être gagné. ne serait-ce que par l immixtion inévitable, un jour ou autre de l Europe sur le sujet.

      Supprimer
    5. @ Nouratin
      Perso, ce qui m'importe, c'est qu'on ne touche pas aux enfants. A leur intérêt et à LEURS droits.
      Je rappelle que, dans le préambule de notre Constitution, il est inscrit que les droits DES enfants sont inaliénables et imprescriptibles.
      Il n'est nulle part fait mention du droit A l 'enfant pour des "parents", homos ou pas. Contrairement à ce que la vieille taupe indigne et ses complices voudraient nous faire croire.
      Avoir des enfants n'est pas un droit et donne des devoirs. A MÉDITER.

      Par ailleurs, tenter d'empêcher la dégringolade, ou, plus vraisemblablement tenter d'en réparer les conséquences, n'est pas incompatible. Je dirais même que les deux sont aussi urgents et complémentaires.
      A quoi servirait de redresser le pays si on a préalablement détruit (au moins moralement) les générations futures (adoption, PMA, GPA, mais aussi la redoutable idéologie du genre) ?
      Et inversement, à quoi servirait de protéger nos enfants pour leur laisser un pays détruit, ruiné et sans avenir ?

      @JPB
      Dans un premier temps, j'avais dit comme vous.
      Mais il faut être réaliste et, tout comme Corto, je redoute un piège pour la Droite ; et tout particulièrement pour Sarkozy.
      Il me suffira donc d'être sûre que nous serons consultés. Et entendus. Faute de quoi la Res Publica ne sera plus qu'une pourriture.
      Sans moi...

      Supprimer
    6. @Franzi: tout le problème est là: que la droite, y compris en interne (cf Boutin, Wauqiez, etc...) ne se fasse pas piéger en voulant abroger purement et simplement la loi. Ma priorité, et je ne transige pas là dessus, c'est le droit des enfants a avoir un papa et une maman et non un papa 1 et un papa 2. maintenant, je pense que l on peut mettre sur pied une union civile donnant aux couples homos les mêmes droits civils que les hétéros ( réversion héritage, etc... ) sans toucher à la filiation, ce qui suppose l annulation de toute la partie de la loi sur l adoption. Et c'est par exemple de là que viendront aussi les difficultés: que dire a ceux qui voudront adopter et qui ne pourrons plus le faire quand leurs amis auront eu la possibilité de la faire grace à Mam'Taubira. je crains que cela soit beaucoup plus compliqué qu un simple " ce qui était valable hier ne l est plus aujourd'hui". Ne serait-ce qu a cause du principe d égalité ( égalitarisme ), principe qui a de tous temps fait les beaux jours de la gauche. Donc je maintiens: réécriture de la loi et attention danger ! :)

      Supprimer
    7. @ Corto
      Complètement d'accord avec vous sur l'analyse et sur le risque.
      Pour autant, je n'ai pas l'intention de me transformer en serpillère et c'est pourquoi, même si je n'en fait pas un préalable, je ne cèderai rien pour ce qui concerne les enfants.
      C'est primordial. Et gare à celui qui les trahira. Quand bien même il s'appellerait Sarkozy. Malgré l'admiration et la reconnaissance que je lui dois...
      J'en ai plus que marre du terrorisme des degôôôche. Et je pense que nous sommes nombreux dans ce cas.

      Supprimer
  4. Ce qui a été fait par la main de l'homme peut être défait par les mêmes mains.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Surtout quand on se souvient de la manière utilisée pour faire adopter la loi Taubira par le Sénat !
      "Un changement de civilisation" voté à mains levées, cela est une honte.

      JPB

      Supprimer
    2. @Koltcack: si tout était aussi simple ...

      @JPB: là ns sommes parfaitement en phase ! Pas une raison selon lmoi pour employer les mêmes méthodes ou alors, on le dit carrément: oeil pour oeil, on va vous rendre la pareil en l abrogeant, pas sur que cela marche.

      Supprimer
    3. Ben oui, c'est simple. Ils ne se sont pas fait de noeuds au cerveau pour changer la civilisation en saloperie. Il suffit de faire comme eux, se passer de leur avis comme ils l'ont fait. Et franchement on irait leur cogner la gueule aussi fort qu'ils l'ont fait que ce serait du pur plaisir.

      Supprimer
    4. @Koltchack: ton discours est terriblement séduisant, j en voudrais, mais est-il réaliste ?

      Supprimer
    5. @ Koltchak
      Ah oui ! Quel plaisir !..
      Mais est-ce bien raisonnable ? Et digeste ? ;-)

      Supprimer
    6. Ben oui ton discours n'est pas réaliste koltchak car il implique de comprendre que Sarkozy n'est clairement pas l'homme de la situation. Lui le hollande de droite qui fera dans le compromis mou pour tenter de satisfaire la manif pour tous et NKM et morano à la fois.

      Soyons raisonnable ce blog milite pour la réélection de Sarkozy, alors on va pas tout gâcher pour des conneries de mariage homo hein, non mais !

      Supprimer
    7. Corto,

      Juste un truc.

      Si tu te demandes comment des jeunes français d'origine étrangère peuvent faire le djihad et revenir en France coller le tube d'un canon de 45 sur la tempe d'un soldat français en perm ou d'un enfant juif,et presser la queue de détente, t'as la réponse:

      Proposition:

      "Ils ne se sont pas fait de noeuds au cerveau pour changer la civilisation en saloperie. Il suffit de faire comme eux, se passer de leur avis comme ils l'ont fait. Et franchement on irait leur cogner la gueule aussi fort qu'ils l'ont fait que ce serait du pur plaisir."

      Réponse:

      " ton discours est terriblement séduisant, j en voudrais, mais est-il réaliste ?"

      Élément de réflexion: donc, finalement, t'as ta part de fascination pour la violence. T'es tenté de faire le truc. Bon, pas pour les mêmes raisons, mais exactement pour le même résultat. Il est clair que tu es de l'autre côté, par rapport à un loup solitaire qui va dézinguer des touristes dans un musée juif .

      Qu'est ce qui fait la différence?

      Le réalisme.

      C'est ça que tu racontes dans cet échange. Dans le fond, nous dis tu, je suis tenté par la violence, mais je ne vais pas le faire parce que je pense que c'est pas réaliste.

      Je trouve cet échange extra. Peu importe les cibles.

      On pourrait dire: heureusement.

      Mais tu conviendras qu'il faut en dire un peu plus.

      Supprimer
  5. bonsoir corto
    billet presque surprenant ...

    Ne pas abroger , mais reécrire ???
    Encore une fois le "cliquet à gauche" marche parfaitement :
    Les socialos n'hésitent pas à voter une ISF, c'est à dire un impôt explicitement injuste
    et inégalitaire entre contribuables (avec l'excuse que c'est contre le "riche", hein !)
    A droite on chipote donc sur ce qu'est l'égalité (mon dieu, est-ce que je ne vais pas léser ces gentilles gens qui
    vivent à mes crochets et qui me traitent de facho)

    Vous le remarquez vous même, avec vos "plusieurs échelons"
    Si le mot mariage appartient à un couple homo (une paire !)
    c'est avec la notion d'égalité que vous aurez forcément la pma et la gpa pour tous;
    vos "réécritures" ne tiendront pas

    d'accord avec vous par contre sur : "la question fondamentale, celle de l'égalité de tous devant la loi"
    Primo: le gros problème c'est qu'il n'y a plus de différence entre l'égalité et l'égalitarisme.
    Secundo: c'est tout le problème de faire des lois sans tradition, religion ou morale: vos lois seront dégénérescentes :
    que des droits et pas de devoir (qui va voter pour des devoirs, hein ?)

    Votre conclusion est donc étonnante
    "on ne lâche" rien : eh ben si vous commencez; le cliquet à gauche vous tenaille

    cordialement

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @jmespe: tu n as rien compris de mon billet à moins que je ne me sois pas bien exprimé. Je dis réécrire pour souligner la difficulté que minimise le terme " d'abrogation ". Comme si on pourra du jour au lendemain l'abroger, ça c'est illusoire. je parle d égalité parce que je sais très bien que le jour où l on voudra la réécrire, les opposant d alors, les promoteurs de la loi hier, feront de l égalité le principal argument pour qu elle ne soit pas abrogée et qu'avec cet argument de l égalité ( égalitarisme pour moi aussi ) ils auront l 'oreille attentive de toutes les instances ( Conseil constitutionnel, cour de cassation diverses et variées, Cour européenne etc...)

      Tiens donc, explique moi comment on pourra justifier que certains homos auront eu le droit de se marier et d autres demain pourraient ne plus l avoir? ma main à couper que la question remontera aux plus hautes instances juridico-politiques nationales ou internationales.
      Aujourd'hui, je me pose juste des questions, je sens que la question du mariage pour tous a "abroger " est typiquement le genre de sujet qui peut a nouveau, bien monté en sauce par les médis et la gauche, faire exploser a nouveau la droite. Alors je dis juste méfi, si cette " abrogation " n'est pas faite avec finesse et doigté ( et referendum), on court droit à la cata.
      Quant a ton histoire de cliquet, j ai pas compris.

      Supprimer
    2. @ jmespe
      Je suis assez d'accord avec votre raisonnement.
      Toutefois, entre deux périls, il faut choisir le moindre.
      C'est pourquoi je ne peux que partager l'avis de Corto qui fait preuve de beaucoup de pragmatisme : l'urgence absolue est de nous débarrasser de ces nullissimes gauchiasses.
      Il ne faut pas tomber dans leur piège visant à faire exploser la Droite.

      Si on ne peut pas changer le mot "mariage" pour l'union d'une "paire", changeons le mot pour l'union d'un "couple", et attachons-lui les facultés d'adoption et tout ce qui est relatif aux enfants.
      La nature est bien faite, et nous devons respecter son mode de fonctionnement ; et plus encore celui de reproduction.

      @ Corto
      Pardon pour le raccourci des termes : c'était pour faire simple. ;-)

      Supprimer
    3. si si nous nous sommes compris !
      je comprends bien que le terme "abrogation" est plus dur que "réécriture" (+ dur en terme politique ce qui réduit les chances électorales de la droite)
      Là où nous divergeons (me semble t il ) c'est que pour moi, si vous laissez le MOT mariage, vous verrez que les gauchistes auront beau jeu de vous répéter "égalité" pour avoir forcément pma et gpa
      Pourquoi des couples MARIES peuvent avoir pma et gpa et pas les autres ?
      ensuite il faut bien comprendre que l'égalité n'est en aucun cas mesurable au pied à coulisse
      Les gauchistes sont parfaitement injustes en LEUR faveur (cas de l'isf que j'ai cité)
      mais aussi par exemple pour la "solidarité" le travailleur paye celui qui ne travaille pas
      est-ce équitable ? Les droits de succession entre oncle et neveu sont de 55% entre homo marié ce sera donc 10% ; équitable ?

      La cliquet à gauche c'est très simple: le mariage va rejoindre l'ouverture des frontières (l'espace schengen qui est trop compliqué à défaire juridiquement ....), l'euro (si on revient au franc ce sera la catastrophe) etc ...

      Supprimer
    4. Jmespe, il suffit de préciser ailleurs que PMA et consorts ne peuvent être autorisés que pour pallier à des pathologies médicalement reconnues. L'homosexualité n'en n'étant pas une, serait ,de fait, exclu tout bénéficiaire de mariage zinzin. Vu les comptes de la sécu, il faudrait être fou-ou-ou, comme dirait Dali, ou Eram pour aller vers des dépenses supérieures.

      Supprimer
    5. @anonyme: mais c'est déjà le cas, la PMA est interdite en France hors en cas de stérilité mais cette interdiction est battue en brèche par les couples de lesbiennes qui vont se faire engrosser a l étranger, une fois de retour, elles font demande de régularisation et d adoption par la mere non porteuse, et hop la justice comme dernièrement leur donne l'accord. La GPA idem mais la circulaire Taubira permet de contourner la loi.
      Il faudrait donc à mon sens sanctionner réellement et durement celles et ceux ( un célèbre animateur radio a eu recours a la GPA aux USA) qui sciemment enfreignent la loi en espérant bien, au nom du droit de l enfant a etre protégé, faire pression par la suite sur la justice.

      Supprimer
  6. Il est aussi important (et à mon avis beaucoup plus) d'abroger l'autre rloi Taubira: la réforme pénale avant que notre système s'écroule..

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @pangloss: la droite revient, la réforme pénale de la mere Taubira sera totalement abrogée pour une raison toute simple, si il ne devait y en avoir qu une, c'est qu une majorité du monde judiciaire, n 'en veut pas.
      Le cas est différent avec le mariage zinzin dont on ne retient trop souvent ( a dessein ?) que son aspect "mariage et pas suffisamment tout ce qui en découle.

      Supprimer
  7. Entièrement d'accord avec toi, Corto. Il faut réécrire la loi et non pas l'abroger sèchement.
    Il faut que les homosexuels aient les mêmes droits patrimoniaux qu'un couple marié - et pour beaucoup d'entre eux vivant en couple, c'était leur seule revendication - mais il faut supprimer le droit à l'adoption sous toutes ses formes et sanctionner plus sévèrement ceux qui contournent la loi sur la PMA et la GPA avec la bénédiction de la justice.

    Je ne pense pas que les Français soient dans les mois à venir obnubilés par cette loi au point de conditionner leur vote à son abrogation. Quand on est au chômage, quand on est retraité ou salarié des classes moyennes, il y a d'autres priorités.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Assez d'accord . Il est nécessaire de recourir au référendum ne serait-ce que pour montrer à ces gauchos fanatiques ce qu'est la démocratie. Ne surtout pas tomber dans le piège de la revanche ou de la vengeance.
      Ensuite tenir compte des faits et de la raison. Donc pour tous une union civile avec contrat ou non. Le mariage disparaît du vocabulaire de la République et reste du domaine du religieux. A chaque religion de définir qui elle veut bien marier.
      Quant aux enfants, la loi naturelle l'emporte sur tous les bidouillages cellulaires. Un père, une mère, un enfant. Même l'adoption devrait suivre cette règle. Toute marchandisation d'être humain est condamnée au même titre que l'esclavage, problème pourtant cher à mam Taubira pour qui la traite des noirs est un crime mais la vente de bébés ne semble pas la gêner outre mesure puisqu'elle n'a pas fait appel de jugement inique découlant de cette horreur. Mais on n'est pas à une incohérence près chez les progressistes.

      Le Page.

      Supprimer
    2. bonjour
      vous me faites hésiter ...
      - sur le référendum : le mal est fait ! ainsi donc on fait passer SANS référendum, mais pour "enlever" alors là il en faut un : c'est une règle du jeu truquée contre les droitiers (ce que j'appelle plus haut le "cliquet à gauche" )
      - revanche / vengeance : je suis d'accord sur le principe, mais sur la mise en application je vois encore un problème ; le pardon chrétien exige la repentance, où voyez-vous que les gauchistes fassent un pas vers nous ?
      Quand vous dites :"Le mariage disparaît du vocabulaire de la République et reste du domaine du religieux."
      Je vous réponds que c'est justement impossible : la république consomme et profite, mais elle ne crée rien par elle même : et le passage du PACS au mariage home en est une preuve éclatante: Si la république était créatrice, elle aurait fait exactement ce que vous dites.En fait, c'est tout le contraire : la république vole les mots pour voler l'objet de ces mots

      cordialement

      Supprimer
    3. Bonjour aussi,
      Montrons que la cohérence est dans notre camp. Nous revendiquions le référendum sur ce sujet de société, nous ne pouvons faire moins avant de revenir sur cette mesure que de solliciter l'avis des citoyens.
      A noter que le mariage des homos, la grande majorité s'en moquait, on n'est plus à une mascarade près à notre époque! Ce qui posait problème, c'était les enfants et tous les trucs affreusement mercantiles qui tournaient autour et qui éclosent aujourd'hui. D'ailleurs les gauchos sentant le vent tourner on vite dissocié les choses.
      Donc proposons quelque chose de novateur et égalitaire qui ne mange pas de pain et qui est incontestable (l'union pour tous) et verrouillons sur nos valeurs à savoir la protection de l'enfant.

      Le Page.

      Supprimer
    4. @Gilly: J en demande finalement pas plus: suppression de l'adoption quelque soit sa forme pr les couples homos, inscrire dans le marbre l interdiction de la PMA te de la GPA pour les couples homos. Et comme toi, je pense que hélas les Français ont d autres préoccupations, il ne faudrait pas, là aussi y a danger, que le débat sur l’abrogation du mariage zinzin et ses conséquences, remis sur le tapis les saoule au point de les désintéresser totalement.

      @Le Page: parfaitement en phase !

      Supprimer
    5. @ Le Page
      100% d'accord avec vos arguments.
      Soyons cohérents avec nous-mêmes.
      Et je suis fanatiquement opposée aux méfaits taubiresques.

      Supprimer
    6. Sauf que votre interdiction de la PMA et GPA pour les homos ce sera considéré comme illégal par la CEDH et/ou la CJUE. Et comme vous ne souhaitez pas remettre en cause ce système vous parlez dans le vent. Vous ne pouvez pas accorder des droits différents à des gens qui bénéficient du même statut (ici le mariage).

      Cessez de nous vendre votre soupe et nous prendre pour des imbéciles. Vous étiez contre le mariage homo, maintenant il est voté, vous nous expliquez (ce que fait la droite molle depuis 40 ans) que c'est comme ça, qu'on a pas le choix, que c'est trop compliqué, blablabla.

      Ayez au moins la décence d'arrêter de prendre les gens pour des cons en leur faisant croire qu'il est encore possible avec ce type de raisonnement d'interdire la GPA PMA et adoption aux couples homos.

      Supprimer
  8. Ce qu'une loi a fait, une autre peut le défaire

    «C'est la question fondamentale que pose l'abrogation, souligne le professeur de droit public Guillaume Drago, spécialiste du contentieux constitutionnel. D'un point de vue constitutionnel, l'abrogation est tout à fait possible. Ce qu'une loi a fait, une autre peut le défaire même si certains politiques jugent l'exercice périlleux du point de vue sociologique. Le conseil constitutionnel n'a pas inscrit le mariage pour tous dans le marbre».

    La question de l'inégalité des droits se pose fréquemment quand la législation évolue et que les régimes «s'empilent». «La polygamie a été abolie à Mayotte lors de sa transformation en département en 2011, donne en exemple Guillaume Drago. Mais les polygames n'ont pas été démariés et les deux régimes de mariage coexistent».

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/09/24/01016-20140924ARTFIG00214-des-juristes-font-le-scenario-de-l-abrogation-de-la-loi-taubira.php



    JPB

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @JPB: j aimerais avoir la certitude que cela sera aussi simple ! j en doute sur ce sujet précis ne serait-ce que par le fait que nous ne sommes plus totalement libre, en France, de faire les lois que l on veut => union européenne.

      Supprimer
  9. Abrogée ou réécrite, mon cher Corto, de toutes les façons cette loi doit être changée. Il ne s'agit évidemment pas de démarier qui que ce soit, mais simplement de retourner à l'ordre naturel auquel nos progressistes se sont le droit de tourner le dos.
    Ce soir Soirée FN sur la chaine nationale. La France n'a pas peur !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @marianne: bien d accord avec vous mais j aimerais etre sur que cela puisse etre aussi simple. Sans compter que sa réécriture donnera du grain à moudre pour diviser la droite (suffit d écouter Boutin ouJuppé sur le sujet ), division qui sera alimentée par la gauche.
      Je regarde ne même temps l émission et suis assez surpris de voir comment leFN a accepté de se laisser filmer.

      Supprimer
  10. Corto vous étes trop fin pour la masse populaire à manipuler allés donc expliquer la subtilité au 20h de TF1

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @balerofr: je le prends comme un compliment et ai fini depuis longtemps de croire aux vertus pédagogiques du 20h de TF1 ou de France 2 ou des autres...

      Supprimer
  11. J’approuve l’intégralité de ton billet frappé au coin du bon sens et de la finesse.
    Tiens ! Odoxa est à l’œuvre dans ce nouveau sondage. Comme de bien entendu, la question posée ne porte QUE sur l’abrogation pure et simple de cette loi, au lieu de sa modification ou de sa réécriture. Cépapareil .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @mireille: et oui, on retrouve encore sur ce coup Odoxa !
      merci a toi !

      Supprimer
  12. Lu sur le site de LMPT :
    63 000 pétitions ont été recueillies par LMPT pour rappeler à F.Hollande qu’il ne lui reste que très peu de temps pour faire appel de la décision de la CEDH sur la GPA. Car, comme le rappelle Tugdual Derville, il convient d’interdire la GPA et de « promouvoir la naissance avec un père et une mère » !

    François Hollande ne bronchera pas !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ Mireille
      J'ai signé cette pétition. La date limite pour faire appel était, de mémoire, le 26 septembre. Au mieux le 29.
      Pour sûr que MoiJe n'aura pas bougé :-((

      Supprimer
    2. @ Mireille
      Confirmation de Sa Nullitude :
      http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/09/26/01016-20140926ARTFIG00446-la-france-s-apprete-a-reconnaitre-les-enfants-nes-de-mere-porteuse.php

      Supprimer
    3. @Franzi
      MERCI.
      J'ai loupé la pétition. J'en suis marrie !
      Suite à une looooogue panne "mécanique"... je remets très/trop lentement, mes " logiciels" à jour ;-)) la tâche est ardue...
      En gros, derrière les déclarations de Laurence Rossignol et l'arrêt de la CEDH, je vois se profiler un simple encadrement pour la "production" mondialisée d'enfants , par des lois subterfuges annulées par les évolutions de jurisprudence qui s'imposeront à nous.

      Supprimer
    4. @ Mireille
      Oui, c'est ça exactement.

      Bon courage et meilleure santé. Je compatis.
      C'est ça quand on rajeunit... ;-)
      Pour moi aussi : rénovation partielle en début d'année, suite en janvier, et fin pas encore programée... ;o))
      Prenez bien soin de vous et n'allez pas trop vite : la nature n'aime pas qu'on la bouscule. Même si nous trouvons le temps long. Patience fait mieux que rage...
      Et aussi : che va piano, va sano. ;-)
      Courage et patience. L'important est que cela commence à aller mieux. :-)

      Supprimer
  13. Totalement hors sujet mais à partager sans modération :
    C'est avec plaisir que j'ai appris que le fisc ne renonce pas et persiste à réclamer 4.2 millions d'euros - dont 1 million pour mauvaise foi (mouarf !) - à cet ordure de Plenel pour ses petits arrangements avec les taux de TVA qu'il s'est appliqué de 2008 à janvier 2014.
    Grâce à son indélicatesse avec le fisc, comme on on dit à l'Assemblée, Médiapart a quand même fait 1 million d'euros de bénéfices en 2013.

    RépondreSupprimer
  14. Je pense déjà que si on avait écouté la "poignée" de manifestants l'année dernière, on n'en serait pas là. A présent, comme la loi est passée, il faut voir ce qu'il y a lieu de faire pour préserver les enfants....à venir, ceux qui sont venus de nulle part pour favoriser une demande qui n'est en rien naturelle. C'est ma seule opposition à la loi Taubira car celle-ci contourne le droit des enfants pour permettre le caprice ( ou pas) des couples en mal de légitimité.
    Quand notre code civil parlera autant des "droits"que des "devoirs", je serai à l'écoute.
    Pour l'instant, Nicolas Sarkozy s'en sort pas trop mal en laissant la parole aux citoyens mais un jour, il devra prendre une décision claire et je l'attends..au tournant.






    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @IDEL : mais tout le onde attend désormais Sarkozy sur le sujet, n'est-ce pas pour cela que cette polémique et ce cri de guerre ont été créés ?

      Supprimer
    2. @ corto
      oh que oui !

      Supprimer
    3. @mireille: une evidence, par le biais de cette question , tenter de gener Sarkozy. Simple et efficace.

      Supprimer
  15. Beaucoup de commentaires. Tout a été dit me semble-t-il.
    Mais je tiens néanmoins à vous féliciter, et plus encore à vous remercier pour ce billet courageux, très pragmatique et plein de bons sens. Et de prudence.

    N'en faisons pas un préalable, mais restons vigilants pour que cette loi infâme soit "revisitée".
    Dans l'intérêt des enfants. Et d’eux seuls.
    Nicolas Sarkozy est un homme courageux. Il nous l'a maintes fois prouvé.
    Il est aussi très intelligent, et je suis convaincue de son attachement à la famille. Je lui fais confiance.
    Mais qu'il ne nous trahisse pas et protège nos enfants. Il en est capable, pourvu qu'il le veuille. Malgré les gauchiasses.
    Il faudra simplement qu'il aille vite. Avant que les Français ne justifient, une fois de plus, que leur mémoire est très courte. Comme celle des poissons rouges !...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Franzi: l opération " abrogation " a été bien montée, regarde quelques commentaires, dont le tien: on a mis Sarkozy au centre du problème alors qu il ne devrait au moins pour le moment ne s agir que d un problème de société, voire de civilisation, à régler en dehors des clivages partisans.

      Supprimer
    2. @ Corto
      Ne vous méprenez pas : je suis tout à fait d'accord avec votre billet, ET sur le fait qu'il s'agit là d'un piège.
      Peut-être n'ai-je pas été assez précise dans mes propos : je me plaçais dans l'hypothèse où Sarkozy était réélu Président.
      Et c'est ce que j'attends de lui (même si je loin de savoir si je serais encore là pour le voir, et même pour voter ; ce qui le priverait d'une voix... ;-( ; c'est aussi une des raisons pour lesquelles j'espère que MoiJe va dégager avant 2017...)
      Je crois avoir dit dans un autre commentaire que je n'en faisais pas un préalable.
      Je n'attends pas non plus qu'il l'annonce. Mais qu'il le fasse une fois élu. Si tel est bien le cas, par chance pour la France.

      Supprimer
    3. Oups !
      "même si je SUIS loin de savoir"

      Supprimer
  16. L' humain n'est pas une marchandise , certes mais face à l’égoïsme de certaines minorités ayant de puissants appuis, la dignité humaine ne pèse rien surtout chez les adeptes du modernisme qui vont chercher dans les égouts de l’histoire toutes les raisons pour prouver qu'ils ont raison.

    Sur le fait de revenir sur cette loin oui mais comment, là est la question qui pour l'instant reste sans réponse. On peut défaire ce que les hommes ont fait mais à quelle prix et puis je sens que les progressistes vont hurler comme des chacals
    .
    Par contre,il est possible d'interdire la G.P.A et la P.M.A mais les associations LGTB porteront plainte devant la cour européenne de justice, la France sera condamné puisque d'autres pays ont autorisé ces actes, il y aura donc discrimination même si cela est pitoyable.

    Hollande et consorts n'ont pas écouté une grande partie des français mais la faute en revient en prime abord au premier pays d' Europe qui a autorisé ces actes, des socialistes certainement.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Grandpas: Mais la PMA (pour les couples de lesbiennes) et la GPA sont déjà interdites en France mais ces interdictions sont contournées pas les moyens que tu évoques: décision de justice, CEDH , etc...

      Supprimer
    2. Corto,

      Tu veux dire que les magistrats de la cour de cassation et ceux de la cour européenne des droits de l'homme sont complices du détournement de la loi?

      Il faut les mettre en prison, alors?

      Si des magistrats participent activement à un détournement de la loi, il me semble clair qu'ils doivent être virés et punis, surtout quand la loi en question porte sur la famille et le statut de l'être vivant, non?


      Supprimer
    3. Tschok: je ne dis pas qu ils sont complices, je constate juste que si la PMA est interdite en France pour des couples d'homosexuelles, la cour de cassation a donné son feu fert, sous prétexte de protéger l enfant à l adoption par deux nanas de l enfant qu une d elle avait réussi a avoir par une PMA pratiquée à l étranger. je constate que la CEDH a fait a peu près de même avec le couple Massoneau qui a eu recours à une GPA aux USA. Donc complice, je ne sais pas, facilitateurs de contournements de la loi, assurément. ce qui du même coup, prouve que certaines des lois françaises peuvent être contredites/contournées par une decision de justice extra-nationale dans le cas d une saisine de la CDEH

      Supprimer
    4. Corto: je ne pense pas que la cour de cassation se soit saisie d'un "prétexte": elle a pesé le pour et le contre et elle a dégagé une solution juridique en accord avec les mœurs et l'état des mentalités du temps présent, et compatible avec le système juridique existant. Il fallait arbitrer une question particulièrement difficile, elle l'a fait.

      Je ne pense pas non plus que la CEDH soit une juridiction intrusive qui nous impose une volonté étrangère depuis un extérieur qui nous voudrait du mal: la CEDH, c'est nous qui l'avons créée. La CEDH est une œuvre française qui date d'une époque où notre pays donnait le "la"dans la vie juridique internationale.

      Depuis le sabordage de la flotte à Toulon, les Français sont plus pressés de saborder leurs propres navires que de se battre avec. Dommage.

      Sur le fond, le problème est simple: nous avons mis en place un système de sanction par ricochet. Dans le but de décourager ceux de nos compatriotes qui pourraient avoir recours à ces techniques à l'étranger (PMA et GPA) nous avons créé des chicaneries administratives et juridiques portant sur la régularisation de la situation de leurs enfants.

      L'idée est simple: punir les gosses pour dissuader les parents.

      Ce système de sanction, délirant et conçu par des tordus, se casse la gueule sous nos yeux, simplement parce qu'il n'est pas tenable: dans ce pays, les gens vous diront simplement "punissez donc les parents si vous y tenez tant que cela, mais ne touchez pas aux gosses".

      C'est pour ça que ça se casse la gueule. Pas parce que les magistrats de la cour de cassation seraient soudainement devenus de dangereux gauchistes (des vieux types en hermine, à la mentalité conservatrice, franchement, c'est ridicule).

      Mais j'ai compris ce que tu tentes, du moins il me semble: la recherche d'une solution alternative et transactionnelle à droite.

      La droite joue gros dans cette affaire, même si le sujet est secondaire. Si elle approuve, pour des raisons somme toute assez dogmatiques, une solution qui consiste à punir les gosses pour dissuader les parents, elle ne va pas se faire que des amis parmi ses propres électeurs.

      Et en plus, elle ressasse de vieux sujets qui reviennent en boucle, ce qui montre qu'elle n'évolue pas et qu'elle ne s'adapte finalement pas aux évolutions de son temps.

      Ca peut lui faire très mal. Ce sont des sujets très touchy, en fait.

      Supprimer
    5. @Tsok: "punir les gosses pour dissuader les parents"... puis "Mais j'ai compris ce que tu tentes, du moins il me semble: la recherche d'une solution alternative et transactionnelle à droite" et enfin ce superbe " touchy "

      je crois qu'il est temps que tu arrêtes de t'écouter, que tu cesse de te prendre pour un psy de compétition et que tu ailles enfin consulter. je dis cela pour ton bien, et ne nous en cachons pas, ça me fera des vacances

      Supprimer
  17. Psy?

    Euh...

    La question de la compatibilité du système de sanction avec l'intérêt de l'enfant était à la base du problème. Certes, il n'était pas formulé de façon aussi brutale que "punir les gosses pour dissuader des parents", mais c'est bien cette question qui affleurait. Je ne vois pas trop où on peut discerner de la psychologie là-dedans.

    (l'existence du système de sanction n'est pas discutée par les juristes, y-compris quelqu'un comme Mirkovic, très hostile à toute libéralisation du régime de sanction, c'est le fait qu'il impacte les enfants qui pose problème)

    Pour ce qui est de ce que je peux comprendre ou pas, cela concerne plus l'intelligibilité que la psychologique. Quand tu dis qu'il ne faut pas abroger la loi Taubira, mais la réécrire, il me semble bien que tu es dans la recherche d'une solution transactionnelle à droite qui serait une alternative à une abrogation pure et simple. Mais j'ai peut être mal compris.

    Dont acte.

    Pfiou! c'est compliqué de discuter de ces sujets, faut vraiment prendre des gants pour ménager les susceptibilités, c'est quelque chose quand même.

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires étant activée, leur parution peut prendre quelques temps.

TOUT COMMENTAIRE ANONYME SERA SUPPRIME