A bon entendeur

mercredi 16 novembre 2016

La vengeance des petits blancs...

Colère

De l’Amérique de Donald Trump à la France périphérique...

Christophe Guilluy, auteur de Le Crépuscule de la France d'en haut, dans Le Point:

" Étant donné l'état de fragilisation sociale de la classe moyenne majoritaire française, tout est possible. Sur les plans géographique, culturel et social, il existe bien des points communs entre les situations françaises et américaines, à commencer par le déclassement de la classe moyenne. C'est « l'Amérique périphérique » qui a voté Trump, celle des territoires désindustrialisés et ruraux qui est aussi celle des ouvriers, employés, travailleurs indépendants ou paysans. Ceux qui étaient hier au cœur de la machine économique en sont aujourd'hui bannis. Le parallèle avec la situation américaine existe aussi sur le plan culturel, nous avons adopté un modèle économique mondialisé. Fort logiquement, nous devons affronter les conséquences de ce modèle économique mondialisé : l'ouvrier – hier à gauche –, le paysan – hier à droite –, l'employé – à gauche et à droite – ont aujourd'hui une perception commune des effets de la mondialisation et rompent avec ceux qui n'ont pas su les protéger. La France est en train de devenir une société américaine, il n'y a aucune raison pour que l'on échappe aux effets indésirables du modèle.

Dans l'ensemble des pays développés, le modèle mondialisé produit la même contestation. Elle émane des mêmes territoires (Amérique périphérique, France périphérique, Angleterre périphérique… ) et de catégories qui constituaient hier la classe moyenne, largement perdue de vue par le monde d'en haut. Oui, la perception que des catégories dominantes – journalistes en tête – ont des classes populaires se réduit à leur champ de vision immédiat. Je m'explique : ce qui reste aujourd'hui de classes populaires dans les grandes métropoles sont les classes populaires immigrées qui vivent dans les banlieues c'est-à-dire les minorités : en France elles sont issues de l'immigration maghrébine et africaine, aux États-Unis plutôt blacks et latinos. Les classes supérieures, qui sont les seules à pouvoir vivre au cœur des grandes métropoles, là où se concentrent aussi les minorités, n'ont comme perception du pauvre que ces quartiers ethnicisés, les ghettos et banlieues... Tout le reste a disparu des représentations. Aujourd'hui, 59 % des ménages pauvres, 60 % des chômeurs et 66 % des classes populaires vivent dans la « France périphérique », celle des petites villes, des villes moyennes et des espaces ruraux.

L'élection de Trump, " la vengeance des petits blancs " ? Possible en France ?

Faire passer les classes moyennes et populaires pour « réactionnaires », « fascisées », « pétinisées » est très pratique. Cela permet d'éviter de se poser des questions cruciales. Lorsque l'on diagnostique quelqu'un comme fasciste, la priorité devient de le rééduquer, pas de s'interroger sur l'organisation économique du territoire où il vit. L'antifascisme est une arme de classe. Pasolini expliquait déjà dans ses Écrits corsaires que depuis que la gauche a adopté l'économie de marché, il ne lui reste qu'une chose à faire pour garder sa posture de gauche : lutter contre un fascisme qui n'existe pas. C'est exactement ce qui est en train de se passer.

Il y a un mépris de classe presque inconscient véhiculé par les médias, le cinéma, les politiques, c'est énorme. On l'a vu pour l'élection de Trump comme pour le Brexit, seule une opinion est présentée comme bonne ou souhaitable. On disait que gagner une élection sans relais politique ou médiatique était impossible, Trump nous a prouvé qu'au contraire, c'était faux. Ce qui compte, c'est la réalité des gens depuis leur point de vue à eux. Nous sommes à un moment très particulier de désaffiliation politique et culturel des classes populaires, c'est vrai dans la France périphérique, mais aussi dans les banlieues où les milieux populaires cherchent à préserver ce qui leur reste : un capital social et culturel protecteur qui permet l'entraide et le lien social. Cette volonté explique les logiques séparatistes au sein même des milieux modestes. Une dynamique, qui n'interdit pas la cohabitation, et qui répond à la volonté de ne pas devenir minoritaire.


Les élites essaieraient de « rééduquer le peuple » plutôt que de lui régler ses problèmes ?

La bourgeoisie d'aujourd'hui a bien compris qu'il était inutile de s'opposer frontalement au peuple. C'est là qu'intervient le « brouillage de classe », un phénomène, qui permet de ne pas avoir à assumer sa position. Entretenue du bobo à Steve Jobs, l'idéologie du cool encourage l'ouverture et la diversité, en apparence. Le discours de l'ouverture à l'autre permet de maintenir la bourgeoisie dans une posture de supériorité morale sans remettre en cause sa position de classe (ce qui permet au bobo qui contourne la carte scolaire, et qui a donc la même demande de mise à distance de l'autre que le prolétaire qui vote FN, de condamner le rejet de l'autre). Le discours de bienveillance avec les minorités offre ainsi une caution sociale à la nouvelle bourgeoisie qui n'est en réalité ni diverse ni ouverte : les milieux sociaux qui prônent le plus d'ouverture à l'autre font parallèlement preuve d'un grégarisme social et d'un entre-soi inégalé. (...) "


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D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr

29 commentaires:

  1. Bonsoir Corto,

    «Que l'on prenne garde à la colère des légions !» a écrit Jean Lartéguy dans son roman "les Centurions", attribuant abusivement cet aphorisme à Suétone (ce serait Roger Frey le véritable auteur (http://www.empereurs-romains.net/empret62a.htm)
    La phrase sonne juste et est facile à détourner avec «Que l'on prenne garde à la colère du peuple!». Je trouve extrêmement curieux les réactions de notre oligarchie depuis l'élection de Donald Trump. A croire que les leçons ne portent pas. L'extrait du livre que tu cites sonne juste mais j'ai bien peur que les suppliques émanant du peuple, du vrai, pas celui fabriqué et idolâtré, ne soient pas entendues correctement et surtout comprises. La gueule de bois pourrait être très sévère et ce, dès le soir du premier tour.

    Bonne soirée

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    1. @H: pas d'accord avec toi: je crois que la colère du peuple est parfaitement comprise Mais qu'ils ne veulent pas l'entendre. Souviens toi, aux régionales avec un FN à 35%, ils nous ont tous entonné le couplet " nous avons compris " , " il faut entendre le peuple " etc>.. mais rien n a changé; Alors il faudra l élection de MLP ou un gros cataclysme, genre guerre civile, pour qu ils comprennent. A moins, je ne vois pas.

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  2. J'ai beaucoup apprécié ses ouvrages, et son analyse me paraît fort pertinente. C'est un des rares à avoir expliquer ce qui se passe à l'heure actuelle, et qui a été honni par les bonnes âmes.

    Le Nain

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    1. @Le Nain: t en connais toi des écrivains qui démontant le bordel ambiant soient encensés par les belles âmes ? Moi pas.

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  3. Corto:
    ton présent billet est le complément logique du précédent.

    Le "système" en place , tel que décrit par Guilluy,enfante de purs politiques tels que les Macron,les Didier et que sais je...
    Point commun: sortis des hautes écoles d'administration ou de commerce.Peu,ou pas, de responsabilités d'élu de terrain(
    maire de commune moyenne,par exemple)
    Vautrés dans des postes de cabinets ministériels, où l'on apprend plus l'utilisation des carnets d'adresses et le machiavélisme politique que la prise en compte du bien être du peuple et la satisfaction de ses aspirations essentielles...

    Tu te désolais de la traîtrise de
    Didier...Je te rappelle que ce futur "dirigeant des droites dures" a un temps prôné ,en tant que Sarkosiste "de gauche", le vote des immigrés et le mariage pour tous...Tu étais pour?

    J'applaudis à ta citation de Guilluy.
    Et essaie d'aller jusqu'au bout.

    Quel est l'intérêt d'aller voter à cette primaire?
    Participer à une pantalonnade où de petits nobliaux se rallient à tel ou tel en fonction de leurs intérêts bien sentis?
    Soutenir des candidats qui savent pertinemment que leurs promesses,s' ils les tiennent,en matière d'immigration notamment, passent par un bras de fer avec l'UE,dont ils se gardent bien de nous parler?

    Alors non,vois tu...J'espère simplement qu'un sursaut d'orgueil et de volonté de liberté nous conduira prochainement à renvoyer ces politiques à leurs chères magouilles...

    Tout comme les américains ont su le faire.

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    1. @Gridou: j espère aussi mais je doute quand même. trump, élu, tout montre qu il va rentrer dans le rang cornaqué et bridé qu il sera pas le Congrès et la Chambre. Bref, pas grand chose ne changera

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    2. Géo

      @Corto

      "Pas grand chose ne changera"

      Clair qu une personne qui accède au pouvoir doit se ménager des alliances parmi les acteurs déjà présents dans le théâtre,mais même des changements modestes au début peuvent modifier les choses en profondeur,sur la durée,un peu comme un peintre qui modifie son tableau en création par petites touches successives.
      D ailleurs,cette canaille de Soros ne s y trompe pas,qui organise dans les grandes villes des USA des troubles violents contestant l élection de monsieur Trump.

      Sinon,si rien ne change,ce sont les USA qui pourraient bien imploser par la force des colères et sous la faillite,comme l UE éclatera trés certainement,avec l euro.

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  4. marianne ARNAUD16 nov. 2016, 19:17:00

    Christophe Guilluy, celui qui a arraché leur masque à la gauche et à la droite bien pensantes, mon cher Corto ! Après l'avoir lu tout paraît lumineux ! Dommage que la plupart des journalistes ne l'aient pas lu, cela leur aurait évité d'écrire toutes les conneries dont ils nous ont abreuvés - et continuent à nous abreuver - depuis le Brexit et l'élection de Donald Trump !

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    1. @marianne:le jour où vous entendrez un journaliste accepter les leçons qui lui sont données, vous me faites signe et Champagne !
      Guilluy résume dans son bouquin parfaitement le pb d aujourd'hui qui en soi s'est éloigné du simple clivage gauche/droite.

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    2. Corto:"et s' est éloigné du simple clivage gauche /droite"
      Je plussoie!
      La mondialisation,les pouvoirs exorbitants des grandes multinationales et de la haute finance rencoie ce débat aux oubliettes.
      Seule demeure,et encore,une différence dans le traitement du cas des laissés pour compte...

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  5. Pour un amateur de chablis et de riesling comme votre serviteur, le titre "la revanche des petits blancs" sonne un peu comme une menace de cirrhose…

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    1. @Didier Goux: désolé que mon titre vous ait chagriné. Connaissez-vous le Vouvray ? C'est mon vin du moment.

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  6. Géo

    Je ne suis pas surpris des réactions des soi-disant "élites" à l élection de Donald Trump ou au brexit.

    Christophe Guilluy le dévoile avec son style.
    Les "élites" restent entre elles,ne se reproduisent pas hors de leur Disneyland.
    Elles sont dégénérées,leur consanguinité,dont idéologique qui résulte de cette vie en vase clos,les rend incapables d adaptation et leur "nouvel ordre mondial"n est que l image de la rétrogradation,des privilèges propres à de grands féodaux qui rêvent d avoir à leurs pieds des populations soumises,pour le plus grand profit de la minorité qu ils constituent et de ses larbins associatifs et médiatiques dont le rôle est de cacher la dégénérescence morale et intellectuelle,la dépravation de leurs maîtres par une hypnose permanente où la manipulation du langage et la culpabilisation des masses sont reines.

    Ce ne sera pas seulement,à mon sens,la revanche du petit Blanc,mais celle de toutes les autres sphères sociales et raciales,car de plus en plus de gens sont conscients de la valeur réelle de ces "élites" dont le radotage bien-pensant est du domaine de l autisme avec une belle dose de malhonnêteté intellectuelle,celle de ceux qui,sentant que leur conception du monde est obsolète,inadaptée au futur,font tout pour essayer de sauver leurs privilèges et leur autorité,
    Notamment en projetant sur autrui le reflet de leurs propres tares.

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  7. Je e sais plus dans quel livre,j'avais lu ceci:"mieux vaut être noir que petit blanc".

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    1. Bleu, bleu le ciel de Provence
      Blanc, blanc, le grand goéland
      Blanc, le grand bateau blanc
      Blond,blond, le soleil de plomb.
      Des couleurs bientôt forbidden.

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    2. Citation erronée, mon cher, de cette chanson qui a rythmé mon enfance et qui dit ceci :

      Bleu, bleu, le ciel de Provence
      Blanc, blanc, blanc, le goéland
      Le bateau blanc qui danse
      Blond, blond, le soleil de plomb
      Et dans tes yeux
      Mon rêve en bleu
      Bleu, bleu.

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    3. Ma mémoire n'est plus ce qu'elle était.

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  8. La campagne TRUMP / HILLARY me laisse perplexe.
    Toutes les fins justifient les moyens employés.
    Trump est un chef d'entreprise qui a réussi et nous savons qu'un entrepreneur a plus d'ennemis que d'amis et que les amis sont toujours prêts à rejoindre le camp d'en face.
    A ma connaissance on n'a pas trouvé un pleurnichard pour mettre sur la sellette un méchant Trump assis sur sa chaise curule et prononçant des arrêts de mort envers ses concurrents.
    Je pense qu'Hillary a du fouiller mais nada
    Homo Orcus
    Corto, je te réponds dans la journée, j'ai une piste

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  9. Ce qu'il faudrait arriver à comprendre c'est la raison profonde
    pour laquelle une forte proportion de ces petits blancs, longtemps
    majoritaires en nombre(maintenant c'est moins sûr) ont été assez
    cons pour obéir à ceux qui leur ordonnaient de bien voter.
    Amitiés.

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    1. @Nouratin: lavage de cerveau, bourrage de crâne et emprise du politiquement correct depuis des décennies, sans doute

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    2. Géo

      L art de culpabiliser les gens parce qu ils sont Blancs alors que la très grande majorité d entre eux n a jamais fait le moindre mal à ces minorités si plaintes que c'en est suspect aux yeux mêmes des plus éveillés de ces dernières de se voir caresser avec tant de flagornerie dans le sens du poil par des gens qui,en fait,ne leur veulent aucun bien,vu l état actuel de leurs contrées d origine.
      Diviser les peuples pour mieux régner.

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  10. La révolte des petits blancs a connu un certain succès vers 1987 , au commencement du nivelage de la classe moyenne vers le bas et la mauvaise surprise a été la réélection du sphinx . A suivre pour 2017 .
    J'avoue , je n'ai pas lu "Le Crépuscule de la France d'en haut" je suis resté au chaud depuis une dizaine de jours au coin du feu dans mon marais , mais à lire les coms je pense être dans le thème .

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    1. @Claude Henri: un excellent bouquin et oui, tu es dans le thème :)

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  11. Ce Mr explique parfaitement la situation dans laquelle nous sommes. Mais, il ne faut pas être grand clerc pour se rendre compte de cette situation. Ce n'est même plus une question d'intelligence mais une simple question de bon sens.
    Que nos élites soient aveugles, depuis le temps qu'elles grenouillent dans le même marigot, soit, mais que le pékin moyen, dont je suis, ne s'en rende pas compte je trouve ça hallucinant.
    Il est grand temps de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière ou plutôt de nous débarrasser de la fourmilière...
    Et qu'effectivement on prenne garde à la colère des Légions!

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    1. @GfB: il est grand temps en effet... amis de quelle manière ?

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    2. La voie des urnes est la plus sage et la plus "civilisée" sinon pourquoi pas un "printemps" français (et je ne parle pas du magasin parisien)...

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    3. Géo

      Gfb

      "Printemps français..."

      Un peu plus tard?
      La Révolution des iris?

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  12. " Les milieux populaires cherchent à préserver ce qui leur reste ".

    Cette remarque est bien illustrée par l'élection de Donald Trump, du Brexit et de la ferveur dite "populiste" dans les pays occidentaux, Europe comprise.
    Les élites veulent voir dans ce désir de préservation, une insulte à leur idées larges,
    leur aristocratie méritocratique. Ils n'envisagent pas un instant que les populations qu'ils accueillent à bras ouverts les détruiront eux aussi, et toute la civilisation occidentale avec eux. Ils sont aveugles volontaires et cette fuite en avant leur sera fatale. Car ceux qu'ils accueillent sont porteurs de destruction par le nombre, et l'islam. Ils n'ont rien à perdre, et nous tout à perdre.
    Se mettre à leur place en nous annulant, en nous anhilant, en leur sacrifiant notre héritage est une hérésie, un suicide, un grand pas de plus vers l'abîme ou nous descendons depuis longtemps.
    Y aurat-il enfin parmi ces élites un homme lucide qui aura le courage de dire :
    Nous sommes des blancs occidentaux et nous allons agir et trouver la force de ne pas nous laisser mourir sans rien faire car nous voulons transmettre un héritage à notre descendance, un héritage de vie et non pas de mort et de disparition.
    Je ne vois actuellement qu'une femme qui tienne ce discours. Une femme et j'en ai peur pas un de ces beaux messieurs qui vont s'affronter ce soir à la télévision.

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