Un texte d'Aristide Renou:
" Donald Trump est décidément un homme précieux.
Nous en avons encore la preuve en ce moment avec la polémique – déclenchée à son initiative – qui l’oppose à un groupe de Représentantes Démocrates d’extrême-gauche.
Le président des Etats-Unis est un homme précieux car, jour après jour, tweet après tweet, il ose dire tout haut ce que le politiquement correct défend de dire. Il est pratiquement le seul homme politique de premier plan à oser le faire en Occident (Orban et Salvini sont peut-être ceux qui s’en approchent le plus actuellement).
Il le fait sans jamais s’excuser ni reculer. Et lorsque ses adversaires politiques, la presse quasiment unanime, son propre camp même, essayent de le discréditer en le taxant de « racisme » ou autres gentillesses du même genre, il rajoute encore une couche de propos offensants. Trump n’est jamais sur la défensive. Il attaque, toujours, partout. Jamais de pause, jamais de compromis, jamais d’armistice dans la guerre qu’il livre au politiquement correct.
Le politiquement correct est le bras armé du multiculturalisme, ou de l’idéologie diversitaire, pour reprendre le terme forgé par Mathieu Bock-Coté. Or, poussé au bout de sa logique, le multiculturalisme signifie la mort de l’Occident, purement et simplement. La mort de la raison, la mort de la nation, la mort de la liberté politique, la mort de tout ce qui a fait notre richesse intellectuelle et spirituelle.
Donald Trump est donc pratiquement le seul homme politique occidental de premier plan qui défende l’Occident, non pas du bout des lèvres, non pas en entourant cette défense de réserves et de nuances, mais entièrement, sans hésitation ni doute apparent, comme si cette défense allait de soi.
Mais cette manière de présenter les choses est encore inférieure à la réalité. Je l’ai dit, Trump ne connait pas la défensive. Sa défense de l’Occident est donc à proprement parler une offensive, une attaque directe, brutale : elle est l’affirmation non pas d’une innocence mais d’une supériorité. Trump ne se contente pas de dire que l’Occident est innocent des crimes qui lui sont imputés, il affirme sans aucun ambages la supériorité de la civilisation occidentale sur toutes les autres.
De manière appropriée, cette défense de l’Occident se présente sous la forme de l’apologie d’un pays en particulier, son pays, les Etats-Unis, car la vitalité de l’Occident et le génie de la liberté politique qui lui est propre sont inséparables de sa division en nations jalouses de leur indépendance, et parfois rivales.
Donald Trump apparait d’abord et avant tout comme un patriote. Et un patriote, au plein sens du terme, n’est pas seulement quelqu’un qui aime le pays dans lequel il est né, c’est aussi quelqu’un qui est convaincu au fond de lui-même que l’on vit mieux en cet endroit de la terre que n’importe où ailleurs. Trump affirme donc à chaque fois qu’il en a l’occasion que les Etats-Unis sont un grand pays, en fait le plus grand pays que la terre ait jamais porté. Les Etats-Unis peuvent perdre temporairement cette grandeur, sous l’effet notamment de mauvais gouvernements, mais elle leur appartient pour ainsi dire de droit. Ce pourquoi son slogan de campagne proposait de « rendre » sa grandeur à l’Amérique. L’Amérique, selon Trump, est essentiellement grande, même si elle peut être accidentellement petite.
Mais cette apologie tonitruante d’une nation particulière revient à une apologie de l’Occident, car ce qui rend l’Amérique plus grande que toutes les autres nations, c’est qu’elle applique mieux que les autres les « découvertes » qui caractérisent la civilisation occidentale. Et en faisant l’éloge de son pays, Trump défend inévitablement l’idée même de nation. Par son patriotisme flamboyant, il légitime implicitement le patriotisme de tous les autres peuples.
Nous pouvons être en total désaccord avec Donald Trump sur le fait que l’Amérique soit la plus grande nation que la terre ait jamais porté, mais nous lui sommes tous redevables d’oser exprimer ce sentiment alors que tout concours à rendre le patriotisme anathème.
Comme l’a dit fort justement un observateur américain : « Les qualités de Trump sont son courage, son bon sens, et sa rhétorique. Il va à l’essentiel, à ce dont personne d’autre ne parlera de peur d’être traité de « raciste » ou de « fasciste », ou d’une autre de ces injures qui excitent la foule des lyncheurs vertueux. »
Ces qualités sont cruciales, indispensables, dans le contexte politique actuel. Toutefois elles ont aussi leurs limites. Trump a les défauts de ses qualités. Parce qu’ils sont ceux d’un guerrier, qui considère que l’attaque est la meilleure défense, ses propos sont souvent brutaux. Parce qu’ils sont ceux d’un homme qui, à juste titre, méprise la classe des intellectuels et plus généralement la classe jacassante, ses propos sont souvent mal dégrossis. Ils contiennent souvent des vérités précieuses, mêlées à beaucoup d’impureté qui parfois peuvent les cacher. Trump ne s’embarrasse pas de nuances ni d’explications, et peut-être d’ailleurs n’est-il pas vraiment capable de fournir des explications approfondies. On peut difficilement être à la fois le roi du tweet et le roi de la dialectique.
Pourtant les explications sont aussi nécessaires pour gagner durablement les esprits et transformer des victoires rhétoriques temporaires en gains politiques plus durables. Et le tempérament bagarreur qui peut séduire une partie de l’opinion publique risque aussi, à la longue d’en rebuter d’autres segments, tout aussi considérables, et pour des raisons qui sont loin d’être entièrement mauvaises. Bref, il ne suffit pas de se battre. Pour gagner ce genre de combat il faut aussi être capable d’expliquer pourquoi sa cause est juste.
Autrement dit, Trump aurait besoin de gens qui soient capables d’assurer régulièrement son service après-vente.
Pour nous en persuader, il suffit d’examiner la polémique en cours.
Celle-ci a commencé lorsque le président des Etats-Unis a tweeté la chose suivante : « « Il est tellement intéressant de voir des élues “progressistes” démocrates du Congrès, qui à l’origine venaient de pays dont les gouvernements sont des catastrophes sans mélange, qui sont les pires, les plus corrompus et les plus ineptes au monde (à supposer même qu’ils aient seulement un gouvernement qui fonctionne) venir maintenant expliquer bruyamment et perfidement au peuple des Etats-Unis, la plus grande et la plus puissante nation du monde, comment son gouvernement devrait fonctionner. Pourquoi ne retournent-elles pas dans ces endroits totalement défaillants et infestés par la criminalité dont elles viennent pour aider à les remettre en état ? Elles pourraient ensuite revenir et nous montrer comment il faut faire. Ces endroits ont vraiment besoin de votre aide, il faut y aller au plus vite. Je suis sûr que Nancy Pelosi sera très contente d’organiser sans délai des voyages gratuits. »
Les élues auxquelles Trump fait allusion sont essentiellement quatre : Alexandria Ocasio-Cortez (New York), Ilhan Omar (Minnesota), Ayanna Pressley (Massachusetts) et Rashida Tlaib (Michigan). Ces quatre femmes sont rentrées au Congrès à l’occasion des dernières élections, en 2018. Ce qui les rapproche est, d’une part, leurs positions politiques, très à gauche au sein d’un parti Démocrate qui s’est lui-même continuellement déporté vers la gauche depuis les années 1960. Et d’autre part qu’elles sont des femmes « de couleur » dont la famille est arrivée récemment aux Etats-Unis pour trois d’entre elles. Rashida Tlaib est fille d’émigrés palestiniens. Ilhan Abdullahi Omar est originaire de Mogadiscio et a obtenu le statut de réfugié politique aux Etats-Unis en 1995. Alexandria Ocasio-Cortez, la plus connue des trois, a une mère porto-ricaine et un père dont les parents étaient porto-ricains. Par leur statut revendiqué de « porte-parole des minorités visibles » et par leur opinions politiques d’extrême-gauche, ces quatre nouvelles élues sont très représentatives de la frange la plus dure du parti Démocrate, la grande question étant de savoir si cette frange dure, c’est-à-dire ouvertement multiculturaliste et socialiste, ne va pas devenir purement et simplement le parti Démocrate. Leur proximité idéologique est d’ailleurs attestée par le fait qu’elles ont constitué un groupe informel, nommé « The squad », dont le but non avoué, mais très clair, est de prendre à terme la tête de leur parti.
A travers elle, Trump a donc ciblé précisément la pointe avancée du multiculturalisme. Sans les nommer expressément, il s’en est pris aux gardiennes les plus féroces du dogme diversitaire.
Comme souvent, la saillie trumpienne a provoqué une consternation mal déguisée dans son propre camp, pour des raisons essentiellement mauvaises.
Tout le monde s’est empressé de faire remarquer que ces quatre femmes ne viennent pas « d’ailleurs » puisque trois d’entre elles sont nées aux Etats-Unis. Qu’elles n’ont donc pas « d’autre pays » dans lequel elles pourraient aller. Et que par ailleurs il était inadmissible de dire à une réfugiée politique qu’elle devrait « retourner chez elle ».
Mais ce genre de réaction revient à regarder obstinément le doigt qui montre la lune. Ce qu’a dit Donald Trump n’est sans doute pas d’une exquise précision linguistique, mais la pensée, ou plutôt les pensées qu’il voulait exprimer, sont parfaitement claires pour n’importe qui ayant un peu d’intelligence et de bonne foi.
En ces quelques lignes de tweet, Donald Trump a rappelé trois choses simples et très importantes.
D’abord, il existe bien des pays « merdiques » (shithole), pour reprendre une autre expression trumpienne. Ces pays sont merdiques non pas à cause de la couleur de peau des gens qui y vivent, mais parce que ces peuples ont à leur tête des gouvernements corrompus, inefficaces, despotiques, parce que la criminalité y fait rage et que le niveau de vie y reste désespérément bas. Porto-Rico, la Somalie et la Palestine sont en effet de très bon exemples de pays particulièrement merdiques. Les pays merdiques sont ceux dont les gens émigrent s’ils le peuvent, pour se diriger vers des pays où il fait bien meilleur vivre. Il existe donc d’un côté les pays merdiques et de l’autre les pays qui font rêver ceux qui vivent dans des pays merdiques. Au premier rang de ces pays qui font rêver se trouvent les Etats-Unis. Les gens viennent du monde entier pour s’installer aux Etats-Unis, alors que personne ne se bouscule pour s’installer en Somalie, à Porto-Rico ou en Palestine.
Autrement dit, Trump a rappelé à « The squad » qu’il existe une hiérarchie objective des régimes politiques, par conséquent aussi une hiérarchie objective des civilisations, et que les Etats-Unis sont en haut de cette hiérarchie, comme le prouve incontestablement le parcours familial de trois des membres du « squad ». D’où le rappel, parfaitement approprié, de l’origine étrangère de ces trois femmes.
Première leçon de philosophie politique élémentaire.
D’autre part les Etats-Unis sont un pays libre (à la différence des pays merdiques), ce qui signifie notamment qu’il est toujours possible de quitter les Etats-Unis, en emportant ses biens, pour s’installer ailleurs si l’on estime que l’herbe y est plus verte. Dans les pays gouvernés tyranniquement cette liberté n’existe pas. On ne peut donc pas présumer que ceux qui y vivent ont envie d’y vivre. En revanche, celui qui vit aux Etats-Unis est présumé être raisonnablement satisfait du régime dans lequel il vit. Celui qui ne cesse de dénoncer les Etats-Unis comme un pays essentiellement raciste, oppressif, criminel, etc. mais qui persiste à y vivre, est nécessairement un hypocrite ou un lâche. Tout particulièrement s’il profite dans le même temps des possibilités offertes par ce régime pour s’élever aux plus hauts postes d’honneur et de responsabilité.
Deuxième leçon de philosophie politique élémentaire.
Il découle du deuxième point qu’être Américain ne signifie pas seulement avoir une carte d’identité américaine mais implique d’être loyal envers les Etats-Unis. Être loyal envers un pays signifie considérer que son sort personnel est indissolublement lié à celui de la nation tout entière, c’est faire allégeance de manière exclusive à cette communauté politique particulière et considérer que celle-ci est essentiellement bonne. La loyauté est donc compatible avec la critique, y compris la critique sans concession, du gouvernement de son pays, avec la reconnaissance des fautes passées de sa nation, elle n’est pas compatible avec la conviction que cette nation est irrémédiablement mauvaise, que son histoire n’est qu’une longue suite de crimes, que ses principes fondamentaux de gouvernement sont injustes, et que le monde se porterait mieux sans elle. Autrement dit, l’Amérique, tu l’aimes ou tu la quittes. Ce qu’a résumé Trump en répondant aux accusations de « racisme » suite à son tweet : « Ce groupe de quatre personnes (...), elles se plaignent constamment (…) Ce sont des gens qui haïssent notre pays. Elles lui vouent une haine viscérale. Elles peuvent partir si elles veulent. »
Troisième leçon de philosophie politique élémentaire.
A quoi on pourrait ajouter une quatrième leçon, qui est une leçon de bon sens : la critique est aisée, l’art est difficile, surtout l’art politique. Vous, mesdames, qui n’arrêtez pas de critiquer l’Amérique, qui êtes perpétuellement indignée de ce que sont les Etats-Unis, qui par conséquent critiquez perpétuellement le gouvernement américain, pourquoi ne nous montrez-vous pas vos talents en matière de gouvernement ? Vos critiques présupposent qu’il serait possible de faire beaucoup mieux et que vous savez comment faire beaucoup mieux. Montrez-nous ce qu’il en est. Prouvez-nous que vos critiques sont le fruit d’un vrai savoir et d’une vraie compétence, et non pas la conséquence de votre totale ignorance de ce que signifie gouverner un pays et de vos conceptions politiques chimériques.
Voilà, en substance, ce que contenait la charge de Trump contre « The squad ». Une charge, on le voit, parfaitement justifiée et hautement nécessaire.
En les attaquant Trump a, une nouvelle fois, allègrement piétiné nombre d’interdits édictés par le politiquement correct : 1) Il a attaqué des femmes 2) Il a attaqué des femmes « de couleur » 3) Il a affirmé que la vérité existe 4) Il a affirmé qu’il est possible d’établir une hiérarchie objective des régimes politiques 5) Il a affirmé que les Américains sont fondés à attendre des nouveaux-venus qu’ils ne contentent pas de respecter les lois du pays mais qu’ils en adoptent aussi les mœurs, à commencer par un patriotisme sourcilleux.
C’est beaucoup pour un tweet, et c’est même assez remarquable.
On pourrait bien sûr regretter que Trump, plutôt que de produire des tweets rageurs, ne fasse pas de grands discours à la Lincoln dans lesquels il rappellerait aux Américains les principes fondamentaux de leur gouvernement, dans lesquels, en somme, il expliquerait posément ce qu’il se contente de sous-entendre dans ses saillies verbales ou sur les réseaux sociaux.
On peut regretter bien des choses au sujet de Donald Trump. Seulement voilà, presque au même moment, en France une vidéo circulait sur Twitter dans laquelle un supporter de l’équipe de foot algérienne affirmait : « Regarde, regarde, filme tout autour de toi. Il y a des Algériens, il y a des Tunisiens, il y a des Marocains, il y a des Sénégalais. Il n’y pas une bagarre, il n’y a pas une embrouille, il n’y a rien qui brûle. On n’est pas des Gilets jaunes, on n’est pas les black blocs. On n’est là, et on restera là. On est Français, on est nés en France. Mais on reste Africains, et on va rester.» Et il ajoutait : « On a pris Paris en trois heures, plus vite que les Allemands. »
Ce genre de sentiments, on le sait, est très répandu au sein d’une certaine jeunesse nominalement française mais dont le cœur et la loyauté sont manifestement ailleurs.
Y-a-t-il eu un seul homme politique français de premier plan pour réagir comme Donald Trump l’aurait fait ? Y-a-t-il eu un seul homme politique français de premier plan pour répondre à cette attaque contre la France ? Y-a-t-il eu un seul homme politique français de premier plan pour se saisir de l’occasion de ces émeutes de supporter afin de rappeler les points fondamentaux que j’ai énuméré précédemment, dans un tweet ou dans un discours, peu importe ? A ma connaissance, même Marine Le Pen s’est contentée de protester contre les dégradations matérielles.
Personne. Rien. Nada.
Alors oui, certes, on peut regretter bien des choses au sujet de Donald Trump, à commencer par le fait qu’un tel homme soit devenu nécessaire, mais moi, mon plus grand regret, c’est que nous n’ayons pas un Donald Trump."
Aristide Renou
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr
Tout est dit sur la couardise de nos dirigeants. Trump peut être un gros con d'Américain parfois mais il est plein de bon sens et fier de son pays et il le dit. Sans ambages. IL n'y a pas et il n'y aura JAMAIS de Trump en Fronce. Ou alors il sera musulman et sera un ennemi de l'intérieur une fois que nous serons (sous peu) minoritaires dans ce pays d'hétéros blancs chrétiens bouffeurs de porc.
RépondreSupprimerJ'essaye de résumer cette ode à Trump !
RépondreSupprimerRoi du tweet ou roi de la dialectique ? Il a choisi : roi du tweet.
Ce que dit Trump n'est pas "d'une exquise précision linguistique" mais les pensées qu'il exprime "sont parfaitement claires.
Il existe des pays "shithole", merdiques donc, non à cause de la couleur de peau des gens qui y habitent mais parce qu'l y a à leur tête les gouvernements corrompus, et parce que la criminalité y fait rage, et que le niveau de vie est "désespérément bas". Exemples : Porto-Rico, Somalie, Palestine.
On aime les États-Unis ou on les quitte. Sinon on est un hypocrite ou un lâche.
Etre américain ne signifie pas seulement avoir un passeport américain, mais implique d'être loyal envers les États-Unis.
Que ceux qui critiquent le gouvernement démontrent qu'ils ont une vraie compétence pour gouverner le pays.
Et pendant que Trump piétine les interdits du politiquement correct chez lui, le politiquement correct de chez nous, se rappelle à notre bon souvenir par une vidéo par laquelle u supporter de l'équipe d'Algérie, bien de chez nous, Français qui reste Africain, se vante d'avoir pris Paris "en trois heures, plus vite que les Allemands" !
Quel homme politique de premier plan a réagi comme l'aurait fait Trump ? "Personne. Rien. Nada."
Mais dites-moi, mon cher Corto, c'est une rentrée en fanfare, après un mois d'absence ou je ne m'y connais pas ?
A charge pour vous, maintenant de nous mettre cet Aristide Renou dans votre blog-roll !
Au collège, lors du délicat exercice d'analyse de texte, on appelait cela de la paraphrase. ;-)
Supprimer« A charge pour vous, maintenant de nous mettre cet Aristide Renou dans votre blog-roll ! »
SupprimerIl faut vous réveiller, ma chère : il est dans la mienne depuis des années ! (Ostracisme, ça s'appelle…)
Welcome back, dear Corto! Je ne sais pas qui est Aristide Renou, mais son texte est très bien torché!
RépondreSupprimerLa question n'est pas de s'offusquer de ce qui s'est passé suite au match de foot. La question est d'attaquer de front tous ceux qui participent de près ou de loin à la déconstruction de la Nation. La question m'a déjà traversé l'esprit: N'y a-t-il en France aucun homme (femme) politique qui veuille mettre en cause SYSTEMATIQUEMENT ET DE MANIERE DURABLE les autorités administratives à chaque écart de conduite manifeste? L'administration detient des pouvoirs regaliens, le citoyen paye des fonctionnaires pour faire en sorte que la justice règne, pourquoi ces gens-là ne sont jamais pointés du doigt et mis durablement en cuae en cas de disfonctionnement ou de manquement majeur? Je sais bien que pour cette engeance, un clou chasse l'autre mais quand on met en balance le discours (sans parler du comportement...) des "élites" et l'état du pays, c'est plutot consternant.
RépondreSupprimerJe ne ferai pas l'apologie de DT qui à mon avis est un idiot mais il faute reconnaitre qu'il secoue le cocotier de la bien-pensance. Beaucoup chez nous feraient bien de s'en inspirer si on espère un jour se débarasser des parasites qui nous "gouvernent".
Le Donald n'est pas un idiot, c'est un beauf inculte. Je connais des gens très cultivés qui sont bêtes à bouffer du foin. Il mène sa barque comme il menait ses affaires : sans état d'âme. Comme vous le dites, il secoue le cocotier sans se poser de question pour en faire tomber les parasites qui s'y accrochent depuis des lustres. Et bon, on ne peut pas demander à tout commis-voyageur d'avoir la finesse et l'élégance d'un Jean Rochefort.
SupprimerOn a les hommes et femmes politiques qu'on mérite , ceux qui pleurent n'avaient qu'a aller voter (cf les taux d'abstention aux dernières élections)
RépondreSupprimerMerci à "ostracisme" qui est dans la blogroll de Corto donc pas de merci Corto
RépondreSupprimerImplacable. Parfait. Cruel.
RépondreSupprimer@ BEBOPER
SupprimerMais tellement vrai.
Et la vérité, ça fait souvent du bien. Surtout quand on en est aussi cruellement privé que nous.
Bonsoir Corto,
RépondreSupprimerBeau billet que celui-ci. Nos zélites persistent à prendre le président américain pour un imbécile dénué d'intelligence. Pour paraphraser ce cher Desproges qui déclarait que l'ennemi est bête car il croit que l'ennemi c'est nous alors que c'est bien lui qui est l'ennemi, c'est une bonne partie de nos sémites qui est imbécile. Depuis son élection, Donald joue avec les blancs et c'est bien lui qui mène le jeu. Le reste du monde, et en particulier l'Europe avec la France en tête, lui court désespérément après. Plus le temps passe et plus il prend de l'avance ou plutôt, plus on décroche. J'ai bien peur que ça ne devienne irratrapable. L'Europe politique est morte, il n'y a qu'à constater son inexistence au plan international si ce n'est autour du grave problème des migrants, et notre classe politique en rajoute tous les jours dans la veulerie et la démagogie.
Le président américain fait ce pourquoi il a été élu et ce pourquoi sa fonction existe: défendre les intérêts des américains. Rien à voir avec le nôtre qui, enfermé dans sa tour d'ivoire, illégitime quoique légalement élu, est prisonnier de ses chimères et du politiquement correct, est entouré d'une cour où la flagornerie le dispute à l'incompétence et à un arrivisme éhonté (on vient d'en avoir un exemple) est incapable d'appréhender ce pays correctement. Ce pays va mal et l'horizon est bien noire. La lecture de ce billet est salutaire et je crois que le américain a bien fait de rappeler quelques évidences. De l'autre coté de la Méditerranée, deux pays, dont l'un n'est qu'un naufrage, souhaitent incriminer une nouvelle fois la France pour se dédouaner des responsabilités qui sont les leurs et de leurs échecs devant leur population. Je doute que nos jean-foutres trouvent à y redire.
Bonne soirée
@ H.
SupprimerBeau commentaire que je plussoie ardemment.
Nous n'avons plus de politique ayant des coucougnettes( pardon pour la gente féminine qui sans en avoir les attributs en ont plus que certains ) , nous n'avons que des guignolos imbus d'eux-mêmes qui vivent dans leur monde .
RépondreSupprimerEn général, l'intelligence et le courage se situent dans le cerveau.
SupprimerPas chez vous ?
Madame Chocolat
Annie
RépondreSupprimerComme tout cela est est bien.
On pourrait dire aussi beaucoup de bien de Viktor Orban - qui accomplit très bien une tâche rendue difficile par la situation du grand -petit pays qu'est la Hongrie.
RépondreSupprimerDes messieurs solides - j'ose dire : virils.
Madame Chocolat
Trump a raison d'utiliser les tweets. C'est le langage d'aujourd'hui, compris par tout le monde. Le temps des grands discours politiques qui marquent les gens est terminé. Citez-moi un seul "grand" discours qui ait marqué son temps depuis disons, les années 80? Qu'on le veuille ou pas, la communication politique à la Jaurès est finie: autre conséquence de l'inculture érigée en système éducatif, de l'idiocratie en marche.
RépondreSupprimerIl a bien raison, Aristide, ce qui découille nos politicard c'est la
RépondreSupprimercrainte du politiquement correct! Cependant, hélas, nous n'aurons jamais
un Trump, ce n'est pas le genre de la Maison France.
Amitiés.
Effectivement. A la limite un Bilal Hassani :-)
SupprimerDe tous les présidents américains depuis 1789, Trump est le plus âgé. Élire un vieillard correspond bien à l'idéalisation du passé de son électorat. Mais sa politique est biologiquement forcément sans avenir. L'URSS qui a été dirigée par un bureau politique sénile à la fin s'est ainsi condamnée elle-même. Olivier
RépondreSupprimer"Mais sa politique est biologiquement forcément sans avenir." : y en a des, qui appellent ça le "sens de l'Histoire" - merci de nous avoir permis de décrypter ! Parce que "Y a bon, sens de l'Histoire !"
SupprimerAh bon, 57 ans en 1789 c'est moins vieux 👴 que 73 ans Aujourd'hui ?
SupprimerHomo Orcus
Notre myrmidon ne soutient pas la comparaison.
RépondreSupprimerDonald attire les créateurs d'entreprise : société à zéro ℅ d'impots sur les bénéfices.
N'ayant pas de projet, je n'ai pas approfondi. Il doit être possible de greffer une succursale au CFE
HOMO ORCUS
Géo
RépondreSupprimerLe président Trump n est certes pas parfait mais il est aussi un homme précieux car il a entrepris une action contre les réseaux pédosatanistes aux USA,réseaux où les Clinton seraient impliqués,et qui s étendent au delà des USA.(Devinez où en particulier?)
Ainsi l arrestation le 6 juillet du multimilliardaire Epstein,accusé de fournir des réseaux pédocriminels satanistes...et lui même pédocriminel.Bizarrement on tente de le suicider dans sa cellule.
Témoignages de gens auprés du fbi qui affirment que des enfants de 12 ans,de familles pauvres francaises,furent amenés par lui aux USA pour des soirées particuliéres.
(Important de faire en sorte que les enfants de France ne sachent pas trop lire l anglais...dés fois qu'il leur viendrait idée de s informer ailleurs que dans la poubelle qu' est devenu certain hexagone.)
Epstein vivait aussi à Paris et se rendait au Maroc.Tiens donc,comme Bergé et compagnie,Bergé qui fut trés proche du pestilent actuel.
Surveillant depuis le 6 juillet,jour d arrestation de Epstein,ce qui se passe en France,surtout depuis les prétendus droits sexuels de l enfant et le consentement de l enfant abaissé à seize ans, sauf erreur, par la pornocrate Schiappa,
on découvre bizarrement que dés le 7 juillet,la Belloubet,prompte à faire revenir les djihadistes de Syrie,discourt sur la nécessité de réviser l ordonnance de 1945 sur l âge de discernement des enfants,qui devrait être abaissé à onze ans selon elle.
Pourquoi tant de hâte...ou de panique?
Oui,le président Trump est un homme précieux en ce sens que lorsqu'il remue la m....,ou plutôt...les charniers en la circonstance,c est jusqu'en France que les égouts risquent de recracher la fange putride.La Presse française parle t elle de tout cela?
Donc saluons le si gênant président Donald Trump,qui,forcément,ne saurait être en état de grâce auprès des merdias français et pas toujours pour les raisons affichées.
Rappelons nous du tableau du sabbat de sorcières de Goya,dont une photo ornait le site de Juan Branco sur le Net.
Et rappelons nous du dernier film de Stanley Kubrik,qui néanmoins,par prudence,ne dévoilait pas tout.
Au lieu de toujours rabaisser messieurs Trump ou Poutine par exemple,on ferait mieux en France de s occuper d abord de nos fesses à nettoyer toute la pourriture qui déborde maintenant sous les yeux effarés de ceux qui commencent seulement à se réveiller, pour entrevoir l évidence,ce qui est devant nous gros comme une montagne mais que l'on s obstine à nier,sur la vraie nature de ces "dirigeants" et celle de leurs maîtres affiliés au grand bouc pour avoir pouvoir,sexe effréné,richesses infinies et rang social élevé.
@ Géo
SupprimerBRAVO !!!
Géo
RépondreSupprimer"Youtube suite à l affaire Epstein ordonnance de 1945 modifiée?"
Propos de Belloubet datés du 7 juillet 2019 cités à 8 minutes du début de vidéo.Ce projet de modification de l'ordonnance en cause était déjà dans ses cartons,mais ne soyons pas surpris de son accélération prochaine.Qui peut sérieusement croire que la modification de l'ordonnance viserait à criminaliser les délinquants mineurs d origine étrangère quand on voit la mansuétude extrême à leur égard et la douceur des CRS lors d émeutes de racailles et de pillages?
Le président Trump,de par l action entreprise contre les réseaux pédosatanistes est un vrai défenseur de son pays,il a pleine conscience que l avenir d un pays ce sont d abord ses enfants.
Il a lui même par exemple publiquement mis en garde contre les effets nocifs des vaccins bourrés de toxiques sur les enfants et les adultes,s opposant de la sorte au cartel pharmaceutique qui a financé lui aussi l'élection truquée de l actuel pestilent de l Élysée.
En France aussi les "dirigeants" sont conscients de l importance de l enfance pour l avenir d un pays et c est pour cela qu'ils font tout pour détruire l esprit des enfants dés leur plus jeune âge,pour détruire la France et la civilisation occidentale.Le président Poutine l a exprimé:
"l occident est dirigé par une (soi-disant)élite...sataniste et pédocriminelle".
L auteur de la vidéo est une dame qui se bat pour informer les gens de tout ce qui est entrepris pour détruire l enfant dés la maternelle en France.
@ Géo
SupprimerExactement.
Merci de le dire aussi clairement.
Géo
SupprimerÀ Franzi
Et comme prévu Epstein a été suicidé dans sa cellule!
Gageons qu'en France aussi des gens respirent(n est ce pas Jack?),du fait que,provisoirement,des noms très connus en divers pays ne seront pas révélés au public.
Mais voyons déjà l usage que pourrait faire le président Trump avec les noms déjà dévoilés qui concerneraient aussi les loges du pouvoir en France,
noms utilisés comme moyens de pression supplémentaires,du fait de preuves supplémentaires,sur la politique française,
si il se trouve que certains d entre eux nagent dans les cercles "mondialistes" (politiques,show-business,grosse finance,Presse...) pédocriminels satanistes sacrificiels!
Monsieur Trump est un habile tacticien,il ne manquera(it)pas d utiliser cette arme de destruction massive à l avantage de son pays,même si il se trouvait que certains bénéficiaires de telle politique aux USA soient aussi participants de rituels.
À l Élysée,certain imposteur doit actuellement faire une tronche pas possible!
Oui,le président Trump pense à son pays,même si c est au détriment d une certaine justice,car il en tient fortement par les génitaux,de ces "élites",peut-être même au point de choisir de laisser faire suicider Epstein par ses ennemis,cela pour favoriser les intérêts des USA.
Ah!Si nous avions des dirigeants si fins stratèges pour défendre notre France...de nos jours très mal Occupée.
Géo
SupprimerNote:
Lorsque je parle de "Jack", je ne fais que demander l avis de notre Jack,par ailleurs chacun aura compris que je parlais de Jack et le haricot magique merci de ne pas être mauvaises lang ues ceux qui me liraient.
Géo
RépondreSupprimer"La Maison Blanche incite les internautes à dénoncer la censure sur les réseaux sociaux".
Censure à sens unique,comme en France.
Il n est pas mal quand même ce président Trump.
Cela après avoir déchainé un quator de harpies de la cinquième colonne contre lui...
Magnifique article où tout est dit, et très bien dit.
RépondreSupprimerEt je partage, avec vigueur, le même regret !
S'il est agréable d'écouter un beau discours, il faut bien reconnaître que, quand on s'adresse à des bas du front, ou à des envahisseurs qui "causent pas la belle langue de Molière", c'est un peu comme donner de la confiture aux cochons. Oui, j'ose... (Seule viande dont on est sûr qu'elle ne soit pas halal ; donc de bonne qualité, morale ET gustative). ;o)
Et, dans ces cas-là, les tweets sont infiniment plus efficaces. :o)))