mercredi 30 avril 2014

Bayrou aurait vu la vierge et autres brèves...


- Il paraîtrait que Alstom aurait choisi GE plutôt que Siemens. Montebourg se prend donc encore un camouflet. Si tous les patrons qu'il a insulté se mettaient à lui renvoyer l’ascenseur, ce pauvre ministre du redressement improductif serait noyé sous un tombereau d'ordures. Et voilà qui ne serait pas pour me déplaire.

- Selon Wikistrike, au Brésil, des gens en colère ont attaché à un poteau, à la vue de tous, un politicien corrompu dénommé Mendes da Costa. Personnellement, je préfère la fessée déculottée en place publique, nettement plus humiliant, mais l'idée est bonne.

- Anne Roumanoff a fait un sketch dans lequel elle se moquait de la Taubira dont elle singeait imitait l'accent. Le plus grand des hasards a fait que je voie ce sketch qui m'a fait bien rire. Mais cela n'a pas eu l'heur de plaire aux antiwouacistes qui se déchaînent contre elle. Les cons.

- J'ai lu qu'au Canada un couple gay intentait un procès à la sécurité sociale locale. Le couple voulait avoir un enfant via GPA et espérait que la sécu prendrait en charge le processus. Celle-ci refusant, les deux hommes portent plainte et pour leur défense arguent ne posséder ni l'un, ni l'autre, d'utérus et considèrent donc être défavorisés par la nature et discriminés par la sécu. J'attends avec impatience le jugement final.

- Pour faire peur à Vladimir Poutine, Président envoie quatre avions Rafale en Pologne. Poutine a ri.

- Une loi a été votée qui permettra aux personnes ayant des RTT en stock de les céder à un collègue ayant besoin de temps pour être auprès de son fils ou de sa fille malade. Une sorte de don du temps en quelque sorte. C'est bien. Mais pourquoi avoir fait une loi, le geste ne serait-il pas "naturel "? Faut une loi maintenant pour donner une partie de son temps libre ?

- C'est chouette les ponts du mois de mai, surtout quand c'est une année "salariés". il suffit cette année à un salarié de poser trois vendredis pour profiter au total de douze jours de repos. Cela représenterait, selon une étude menée par Europe 1, près de 0,19 point de PIB soit une perte de création de richesse de 4 milliards d'euros. Même pas mal.

- Je crois que Bayrou a enfin vu la Vierge. Alors qu'il était en meeting pour la campagne des européennes, il a déclaré; "Nous avons la foi !". A mon avis, il n'a pas du consulter les sondages qui sortent en ce moment. Si lui a foi en l'Europe, cela ne semble pas être le cas des Français. Dans la même allocution, il a déclaré: " Nous ne sommes pas des flageolants, nous sommes des solidaires !". Yo, brother, free cannabis ! J'admire Marielle de Sarnez qui n'a pas démérité et qui se bat aux côtés d'un tel looser depuis tant d'années dans un engagement désintéressé...

- Une exécution capitale s'est mal passée aux USA. Les substances injectées au condamné n'ont pas été vraiment efficace. Il a fallu plus de 43 minutes pour qu'il meurt enfin... d'une crise cardiaque. Itélé a commenté ainsi en bas d'écran,: "Peine capitale inhumaine". Je n'ai pas pu m'empêcher; j'ai ri.

- Les articles les plus lus sur Libération aujourd'hui: "Le prince Harry est à nouveau célibataire", " Micheline Dax, le sifflet coupé", "La banane de Dani Alves", "Pour protéger les abeilles, les épandages de pesticides bientôt interdits le jour, mais pas la nuit"," Pénuries de profs au Capes de maths"... Bien, il était tant que Demorand démissionne, cela aurait pu être pire.

- Je viens de lire le billet d'un blogueur de gouvernement. Dans celui-ci, il écrit 9 fois " ce pays est foutu"... et cela ne fait que deux ans que Président est "en responsabilité". Foutu au bout de deux ans? Imaginez dans quel état on va le ramasser notre blogueur de gouvernement dans trois ans...

- Demain, c'est le 1er mai (et mon muguet est en retard). Les syndicats défileront à Paris et dans toute la France. Les syndicats ? 7% de la population active; c'est ce que l'on appelle les " partenaires sociaux" sans qui rien ne peut se faire.

Voilà, c'est tout pour le moment. C'était le dernier billet du mois d'avril, le mois au 119 568 pages vues sur ce blog à l'heure ou j'appuie sur la touche" publier". Merci à tous.

Folie passagère 2258.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

Vote du programme de stabilité: Une tôle pour monsieur Valls !


A l'issu de ce vote qui fera date dans l'histoire du Parti Socialiste, Eduardo Rihan-Cypel, député et porte-parole du PS, a déclaré que  les résultats de ce vote, "C'était la France qui gagne !". J'ai eu très envie de rire mais me suis ravisé: ce type est visiblement frappadingue.

Quant au PS et à François Hollande qui, rappelons-le, sont au pouvoir depuis moins de deux ans, les chiffres ci-dessus devrait les inciter à beaucoup plus d'humilité.

Sur un projet - le pacte de responsabilité et son corollaire le programme de stabilité - présenté comme le truc génial qui va nous permettre de renouer avec la croissance, de créer des emplois, de satisfaire Bruxelles et de nous serrer un peu plus la ceinture, le premier ministre et président n'ont pas à jouer les fiers à bras: 

265 voix "Pour" , 232 voix "Contre" et 67 "Abstentions", exprimé autrement, ça fait 265 voix "Pour" et 299 voix "qui n'en veulent pas de ce programme". Sur ce projet précis, le gouvernement de monsieur Valls - plébiscité 15 jours avant lors de son discours de politique générale - se prend une tôle magistrale ! Donc pas de quoi pavoiser.

Il fallait que cela soit dit !

Folie passagère 2257.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr


Le 30 avril 2007, Grégory Lemarchal disparaissait

Pause musicale, ce matin. Comprenne qui pourra...

Il y a sept ans, pile-poil, Grégory Lemarchal disparaissait à l'âge de 24 ans.





 C., si tu me lis...

Folie passagère 2256.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

mardi 29 avril 2014

Pourquoi ne pas envoyer François Hollande faire son apprentissage en Hongrie ?


Je faisais état hier de la nouvelle trouvaille de Président: le statut d'apprenti pour les chômeurs de longue durée. Bien évidemment, il fallait que Marianne, fidèle lectrice de ce blog, ramène sa fraise. Ce qu'elle fait très bien; laissons lui donc la place:

Après y avoir réfléchi, je me dis que cette mesure sur le "statut d'apprentissage quel que soit l'âge" de l'apprenti, n'est pas aussi bête qu'il en a l'air. En tous les cas il devrait concerner notre Président dont tout le monde reconnaît qu'il n'a pas été à la hauteur de la fonction pour laquelle il a été élu. C'est en lisant Valeurs Actuelles que j'ai trouvé le chef de gouvernement idéal auprès duquel il pourrait aller faire son apprentissage. 

Jugez-en plutôt : c'est à 35 ans, en 1998, que Viktor Orban est nommé premier ministre de la Hongrie. "J'ai eu droit à tous les compliments, dit-il, la politique à suivre était alors simple, il suffisait de dire qu'on allait copier tout ce que faisait l'Europe de l'Ouest." Mais il perd les élections en 2002 et lorsqu'il revient au pouvoir en 2010 tout a changé, la crise est passée par là : "Désormais la fainéantise intellectuelle qui consiste à imiter l'Europe occidentale n'apporte plus de réponses à nos problèmes : il faut trouver des solutions novatrices." 

Plus question pour lui d'obéir aux diktats de Bruxelles et du FMI. A la tête d'un pays au bord du dépôt de bilan sous le précédent gouvernement socialiste, Orban va relancer la consommation intérieure, il taxe les secteurs dominés par les entreprises étrangères, baisse le prix de l'énergie de 20%. Il modifie la loi pour s'assurer le contrôle de la Banque centrale, celle-ci baisse ses taux et lance un plan de soutien massif aux PME. Il engage une vaste réforme fiscale. Réduction du nombre des fonctionnaires de 5%, de la moitié du nombre des députés et des ministères, l'interdiction des primes dans la fonction publique tant que le pays est en déficit et un taux d'imposition unique à 15% gravé dans le marbre de la Constitution. Les chômeurs sont contraints d'accepter des travaux d'intérêt général, sous peine de perdre leurs allocations. 

Résultat : "un bilan économique à faire rougir... plus d'un donneur de leçons européen" comme l'écrit le site internet économique de La Tribune. 

La note hongroise est réévaluée par les agences de notation. Démentant tous les analystes prédisant la faillite du pays, les comptes courants deviennent excédentaires (+ 3% contre - 8% lors du retour au pouvoir d'Orban). Le chômage décroît d'un tiers. Le niveau de vie progresse. En août 2013, Orban rembourse la totalité de la dette hongroise au FMI, avec plus d'un an d'avance ! Au dernier trimestre de l'an passé, le PIB hongrois était supérieur de 2,7 % à celui du dernier trimestre de 2012. Pour 2014, les prévisions de croissance atteignent 2%, près du double de la zone euro. 

La rupture sociétale est tout aussi spectaculaire : il affiche des convictions conservatrices. Les "piliers" :"travail, foyer, famille, santé et ordre". Rappel des "racines chrétiennes" de la Hongrie dans la nouvelle Constitution. La famille définie comme "le lien basé sur le mariage ou sur la relation parents-enfants". Priorité de la "fierté retrouvée de la patrie". La sécurité devient un "droit essentiel". 

Pas étonnant qu'avec un bilan pareil Viktor Orban ait été mis au ban de la société internationale - la Russie exceptée - qui l'accuse de "dérive autoritaire", voire de "fascisme". 

Mais qu'importe puisque, lui, vient d'être triomphalement réélu ! 

Merci à Arnauld Floch et Louis de Raguenel dont j'ai honteusement pillé l'article, "Viktor Orban, l'inflexible".

(note: La Hongrie a rejoint l'Union Européenne le 1er mai 2004 mais n'a pas prévu d'intégrer la zone euro avant 2020)

Folie passagère 2255.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

Bruno Le Roux est bizarre


Le patron des députés socialistes à l'Assemblée Nationale, Bruno Le Roux, est un type extraordinaire quand il parle. Il est apparemment content d'avoir jugulé la fronde de certains députés qui s'apprêtaient à voter contre le plan de rigueur de Président et de Manuel Valls. Il reste néanmoins sur ses gardes des fois que quelques frondeurs persistent et il le fait savoir avec quelques formules aussi creuses ou curieuses que rigolotes.

" Mon problème ça a été la sincérité de nombreux députés. Après le travail que nous avons fait avec le gouvernement, j'espère le moins possible." Notez donc amis lecteurs, qu'au PS, la sincérité n'est pas de mise, elle pose problème. Mieux vaut l'hypocrisie ou dire oui-oui. Députés godillots,  en avant ! Bon la deuxième partie de la phrase, je n'ai pas compris, ce n'est pas grave, c'est du Le Roux. Du Le Roux qui se félicite d'avoir été le bon animateur du débat: "J'ai donné des preuves de compréhension, certains diront des preuves d'amour (…) Le devoir de la majorité c'est maintenant de se rassembler. Je veux une majorité majoritaire et pas une majorité de rechange." Des preuves d'amour... Perso, ce type et ses postures de roquet me semble être plutôt un remède contre l'amour, mais bon... Du moment qu'il a, estime-t-il, obtenu une majorité majoritaire, la logique est respectée, la minorité sera minoritaire. C'est bien, on avance.

Enfin, quand on lui demande ce qu'il pense des députés de l'opposition qui voteront en faveur du plan, il répond: "La majorité doit se suffire". Moi à sa place, semant peut-être ainsi la zizanie dans le camp d'en face, je les aurais félicité avec une envolée du type: " voyez, notre plan de rigueur est bon puisqu'une partie de l'opposition le votera, quelle preuve d'amour, non ?" 

Et de conclure sa tirade ainsi: "La division ne rassure pas les Français. Après deux ou trois désaccords, il faut prendre ses responsabilités.Quand on a plus envie de vivre ensemble on tire des conclusions comme le font chaque année des milliers de Français." Dois-je comprendre qu'il sous-entend que les députés frondeurs qui persisteraient devrait quitter le navire socialiste... comme des milliers de Français l'ont fait aux municipales en sanctionnant Président, son gouvernement et les socialistes ? 

Bruno Le Roux... Ce type est étrange, bizarre, je crois qu'il ne s'écoute pas parler et ne se rend absolument pas compte des conneries qu'il débite au kilomètre. 

Folie passagère 2254.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

lundi 28 avril 2014

Je ne supporte plus François Hollande


J'ai écouté président; il parlait d'emploi aux préfets réunis pour l'occasion à Paris. C'était insupportable. Je ne le comprends plus, je n'arrive plus à le suivre. Avec ses incantations: l'emploi, c'est maintenant, l'emploi, c'est fondamental, l'emploi doit nous monopoliser, l'emploi, l'emploi, l'emploi... J'ai l'impression d'entendre le gars de la pub MAAF qui se désespère de coincer son agent d'assurance: Je l'aurai un jour, je l'aurai !

On ne sait si c'est lui-même qu'il veut convaincre: tout ce que j'ai mis en place pour sauver l'emploi, ça va donner, un jour. Ou si ce sont les acteurs économiques qu'il cherche à séduire. La logique voudrait que si ses propositions en matière de lutte contre le chômage sont bonnes et efficientes, nul n'aurait besoin d'être séduit, la machine serait relancée et nous verrions tous les chefs d entreprise embaucher à tour de bras. Et pourtant, c'est loin d'être le cas: le nombre de chômeurs a augmenté de plus de 4% sur un an.

Et le voilà qui nous rejoue le coup des emplois d'avenir, des emplois de génération, du CICE, du pacte de responsabilité et de solidarité à la sauce confiance retrouvée entre les entrepreneurs, l'Etat et les partenaires sociaux. "Le pacte de responsabilité et de solidarité c'est notre stratégie. C'est un pari: faire confiance aux chefs d'entreprises et aux partenaires sociaux qui souhaitent tous la diminution du chômage." Non, déconne, François, il y aurait des chefs d'entreprise qui souhaiteraient le contraire ? Les chefs d'entreprise, tous ceux que je connais, n'ont qu'une envie: se développer, créer de la richesse, croître et donc forcément embaucher. Encore faut-il qu'on leur en donne les moyens. baisse des charges, allègements administratifs, crédit d'impôts, Hollande a tout prévu et pourtant... ça ne marche pas, pas encore. Quand ? Il aura fallu deux ans aux socialistes pour enfin prendre des mesures qui devraient logiquement, à terme, relancer la machine. Cela fait plus de 4 mois que le pacte de responsabilité a été annoncé et nous sommes toujours au point mort. Quand ?

Et tout cela n'a toujours pas démarré qu'il nous annonce de nouvelles mesures: les chômeurs de longue durée devront pouvoir bénéficier... du statut d'apprenti quelque soit l'âge ! Là, j'ai cru m'étouffer ! Admettons, tu as 52 ans, t 'es chomdu depuis trois ans malgré tes 30 années d'expérience professionnelle et voilà t-y pas camarade qu'on va te ranger dans une nouvelle case: apprenti ! Apprenti, va ! Et les contrats de génération destinés à l'origine à faire en sorte qu'un junior profite de l'expérience d'un senior au bord de la retraite pour se former, le voilà Président faire évoluer le truc avec des contrats de génération... entre seniors !  Tu le vois le truc: un chef d'entreprise embaucher un vieux (on est professionnellement vieux à 50 ans aujourd'hui) pour le faire former par un autre vieux. Mais qui peut croire en cela. Qui n'a pas envie de rire ou de pleurer en entendant ça ?

Quel préfet n'aura pas souri quand il aura entendu Président dire cet après-midi, je cite de mémoire: "avec le pacte de responsabilité, les yeux dans les yeux, l'emploi va devenir une réalité, la confiance retrouvée. Il y a une reprise qui se dessine." 

Les yeux dans les yeux ! Je rêve, je décroche, je ne le suis plus.

Mais qui peut avoir confiance en ce genre de discours ? Qui, à part lui-même et ceux qui vivent à ses crochets ?

Et cette impression qu'il parle dans le vide, qu'il est néant, qu'il ne peut strictement rien faire pour résoudre le merdier dans lequel nous sommes. Deux ans de perdus. Deux ans de discours bidons. Deux ans qu'il est "en responsabilité".

Deux ans pour nous convaincre, si tant est qu'il est besoin de nous convaincre sur ce point, qu'il vaut mieux compter sur nous-mêmes que d'attendre. Il n'y a rien à attendre d'un gars comme lui. La reprise économique ne se fera pas par lui.

Je ne supporte plus son phrasé. Je ne supporte plus sa main gauche, gauche. Je ne supporte plus ses poignets de chemises qui dépassent. Je ne supporte plus ses cravates. Je ne supporte plus sa façon qu'il a de dire qu'il est "en responsabilité". Je ne supporte plus ses pactes et ses chocs. Je ne supporte plus ses vessies qu'il voudrait nous faire prendre pour des lanternes. Je ne le supporte plus.

Folie passagère 2253.
D'accord, pas d'accord: atoillhonneur@voila.fr

Souvent Montebourg varie...


Depuis que l'on sait que le groupe américain Général Electric veut se payer la branche énergie d'Alstom, Montebourg a revêtu à nouveau sa tunique de croisé: Ne laissons pas partir ce fleuron de l'industrie française dans le giron du Grand Satan.

Sauf que Alstom est une boîte à capitaux privés, comme GE, autant dire qu'ils feront ce que bon leur semble. Mais bon, patriotisme économique obligeant et marinière pour étendard, il fallait que Montebourg s'en mêle; histoire de donner l'impression que l'Etat français et lui-même-personnellement ne laisseront pas la mondialisation nous piquer un de nos fleurons. Histoire, peut-être aussi de prendre sa revanche sur Bouygues qui ne lui avait rien dit de ses intentions de fourguer ses parts d'Alstom (29%) à l'américain; ce même Bouygues que Montebourg a tant soutenu dans sa bataille contre Numéricable pour la prise de contrôle de SFR. Vous suivez ?

Alors, pas content Montebourg, il va tout faire pour empêcher ce deal même si convenons-en, il n'a aucun moyen légal de mettre des batons dans les roues de Martin Bouygues et de Jeffrey H. Immelt, le PDG de GE.

Et la seule façon d'éviter cet accord, c'est de faire appel au seul groupe européen qui en ait les capacités: Siemens. Sauf que Siemens et Alstom ne sont pas aussi complémentaires que ne le sont Alstom et GE, une prise de contrôle d'Alstom par Siemens présente un gros risque pour l'emploi en France, en particulier pour l'activité trains à grande vitesse, l'Allemand étant le premier concurrent d'Alstom sur ce secteur. Vous suivez toujours ?

Bref, pour sauver Alstom, Montebourg et ses collègues Hollande et Valls miseraient volontiers sur l'Allemand Siemens. Et là, vous freinez des quatre fers, rewind et flashback, vous explose en pleine figure ce que Montebourg disait et pensait de l'Allemagne et de ses entreprises il y a encore si peu de temps... 

Petit florilège des saillies anti-allemandes de Montebourg, entre 2011 et 2014 (Sacré Google, rien ne t'échappe): 

- "La question du nationalisme allemand est en train de resurgir à travers la politique à la Bismarck employée par Mme Merkel".

- "Mme Merkel a décidé d'imposer à la zone euro un ordre allemand (…) C'est l'importation des exigences, des diktats allemands sur ce qui restera de la zone euro après avoir expulsé les pays qui ne peuvent pas s'en sortir"

- "La France doit assumer la confrontation politique face à l’Allemagne."

- "C’est sur notre ruine que l’Allemagne fait sa fortune."

- "L'Allemagne veut dominer l'Europe."

- "Le modèle économique allemand est dangereux pour la France et suicidaire pour l'Europe."

-"L'Allemagne tire à la baisse les droits des salariés européens."

Visiblement, l'ogre allemand d'hier et d'avant-hier ne semble plus effrayer aujourd'hui notre ministre de l'économie et du redressement improductif puisque toujours selon notre Montebourg national: "Seule la position allemande dans ce dossier peut préserver les intérêts industriels de la France.(...) L'Etat est prêt à y participer financièrement." Avec quels sous, ça, c'est une autre histoire...

Vous verrez que si c'est GE qui l'emporte, notre Montebourg n'hésitera pas à accuser le PDG d'Alstom de mondialiste, Bouygues de collaboration avec l'ennemi américain et Siemens de dégonflé !

Folie passagère 2252.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

dimanche 27 avril 2014

Canonisation: 4 Papes pour relever la tête


Je me rappelle que lors des pseudos débats sur le mariage zinzin, il ne faisait pas bon être catho ou assimilé. Parce que si vous étiez de ceux-là, vous étiez forcément contre la loi Taubira et tant qu'à faire, vous étiez, shame on you, homophobe, intolérant, voire, un comble, sectaire. Encore aujourd'hui, sur twitter, je vois fréquemment des messages anti-cathos dont la teneur, s'ils étaient adressés aux musulmans, vaudrait à leurs auteurs les pires ennuis. En ce temps-là, les médias, largement acquis à la cause modernœuse, ne se privaient pas de relayer le "message". Aussi ais-je trouvé savoureux ce matin de constater que ces mêmes médias, tous acquis à Saint Audimat, n'ont pas ménagé leurs efforts pour diffuser la retransmission de la double canonisation des Papes Jean XXIII et Jean-Paul II. Non stop sur BFM, Itélé et France 2 et couverture maximum par les radios et la presse écrite.

J'ai donc suivi cette retransmission, l’événement étant pour le moins historique: Deux Papes de notre époque canonisés le même jour par le Pape François en présence du Pape émérite Benoit XVI. Quelle merveilleuse image pour les catholiques du monde entier. 1 million de pèlerins (selon la police) avaient fait le déplacement  Les 5 enfants de mes voisins (9, 11, 13, 16 et 18 ans) y sont allés dès vendredi, volontairement sans leurs parents mais avec leur bénédiction. 70 chefs d'Etats ou de gouvernement avaient fait eux aussi le voyage à Rome; hélas Valls aussi. Deux milliards de téléspectateurs dans le monde, autant que pour une finale de coupe du monde de football ou une cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques. Tout de même !

Le bon Jean XXIII, initiateur du Concile Vatican II, a fait entrer l'Eglise dans l'ère moderne, Jean-Paul II a poursuivi l'oeuvre tout en y ramenant en son sein, et de quelle façon, la jeunesse. N'y avait-il pas là un premier motif de canonisation ? Alors cette foule immense, venue aujourd'hui à Rome, ou de l'autre côté de l'écran, ne pouvait que rendre avec ferveur hommage à ces deux hommes exceptionnels.

A voir tout ce monde, cette ferveur toute empreinte de retenue, je me disais que tous les bouffe-curés et autres "cathophobes" patentés dotés d'un minimum d'intelligence devraient tout de même se poser quelques questions et s'interroger. Quel autre mystère peut aujourd'hui emporter dans la prière, la communion ou la sympathie bienveillante autant de monde ? Aucun.

Une journaliste disait que tant de monde à Rome aujourd'hui "c'était tout simplement extraordinaire". En fait et à la réflexion, elle se trompait, cela n'avait en soit rien d’extraordinaire car si la foi, dit-on, peut déplacer les montagnes, elle peut bien mobiliser une foule immense. Et à ce titre, je me dis que l'Eglise et les catholiques méritent un peu plus de respect que celui qui est permis par la "sacro-sainte" laïcité.

Quant aux catholiques de France (et sympathisants), la manifestation d'aujourd'hui devrait les convaincre que leur foi et nos racines chrétiennes ne sont pas solubles dans cette même laïcité républicaine dont la vertu première, me semble-t-il, est justement "d'étouffer" la foi un peu à la manière d'un éteignoir dont on se sert pour éteindre LA flamme.

Depuis un long moment, le mécréant que je suis constate que les chrétiens de France ont appris à baisser la tête; malgré quelques signes encourageants et cet espèce de réveil qu'a provoqué l'opposition au mariage pour tous, n'est-il pas temps pour eux de la relever ? Bien des dérapages sociétaux ou "moraux" pourraient être ainsi évités.

"N'ayez pas peur" qu'il disait...

Folie passagère 2251.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

samedi 26 avril 2014

Ceci est un gros machin...

En fait, je pose cette infographie ici pour ne pas la perdre et si, ainsi, je peux participer à l'éducation des électeurs du 25 mai...




Mais nom d'une pipe en bois, et ce sera la question du jour, ça nous coûte combien tout ce truc là ?

Questions subsidiaire: Au total, combien de gens bossent dans ces 6 institutions européennes ?

Bonne soirée à tous, même en Socialie

Folie passagère 2250.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

Fromage corse


Imaginez que la Bretagne toute entière, reconstituée en région unique grâce à qui vous savez, décide un beau jour d'interdire à toute personne ne résidant pas localement depuis 5 ans de devenir propriétaire d'une petite ou grande maison... hein, imaginez ça un peu pour voir. Cela vous ferait sourire, non ?

Et bien c'est pourtant ce que vient de décider l'assemblée corse: Interdire à tout individu de devenir propriétaire d'un terrain ou d'une maison si il n'est pas résident corse depuis au moins 5 ans. L'objectif de cette loi serait d'une part de faciliter l'accession à la propriété des locaux et d'autre part de limiter la pression sur les prix de l'immobilier en empêchant les métropolitains de s’implanter en acquérant des résidences secondaires. Quatre résidences sur dix en Corse sont en fait des résidences secondaires appartenant à des continentaux. (sce: Le Figaro)

De fait, cette loi adoptée à une courte majorité faite de gauchistes et de nationalistes (29 voix pour sur 51 votants) revient à déchoir une partie des Français de leur droit à la propriété pourtant inscrit dans la Constitution tout en instaurant, cas aggravant, un statut particulier de résident et une discrimination puisque les Corses seraient privilégiés.

Le fromage immobilier local serait donc réservé quasi exclusivement aux Corses. Sauf que la Corse est encore, qu'on le veuille ou non, un territoire français faisant partie de notre patrimoine commun. Chacun est donc libre d'y devenir propriétaire, locataire, résident ou simple vacancier.

Bon ceci dit, cette loi a peu de chance d'entrer en vigueur puisque pour l'être elle doit être aussi adoptée par l'Assemblée Nationale et le Sénat, sans compter son inconstitutionnalité évidente. Mais cela en dit long sur l'état d'esprit des Corses  vis à vis de la nation et du respect de la Constitution.

On imagine aisément ce qui se passera si, comme on peut le prévoir, cette loi locale est retoquée par les "instances" continentales... Le fromage corse va (re)devenir explosif, comme son odeur.

Folie passagère 2249.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

vendredi 25 avril 2014

Européennes: Voter PS ? Non merci. UMP ? A voir.


Bien les p'tits loups, les élections européennes approchent, vous avez donc 2 possibilités:

- Aller à la pêche le 25 mai, jour du vote parce que tout cela (la politique, l'Europe, Schengen, l'Euromillion, les technocrates, les normes...) vous gonfle mais faudra pas vous plaindre après et puis ce n'est pas parce que l'on vous rabâche que l'abstention sera record qu'il faut contribuer à l'augmenter.
- Aller voter parce que merde, tout de même, l'Europe, c'est important. Voter gauche, voter droite, voter FN, voter EELV, voter Boutin, voter UDI, vous avez le choix, vous pouvez même voter blanc ou nul. Moi je vote. Comme à toutes les élections.

Ceci dit, il serait profondément stupide d'aller voter sans avoir lu au préalable les programmes des différents partis. Sauf à voter à droite, parce que vous êtes de droite ou à gauche parce que vous n'êtes pas tout à fait fini. Sachez pour qui ou pour quoi vous allez voter.

Et c'est là que ça se complique. Parce que cela demande du temps et de la réflexion. Je me suis attaqué aujourd'hui aux programmes du PS et de l'UMP, pas simple.  Pour le PS, vous avez le choix entre une indigestion avec le document du PS Français, 74 questions pour 74 réponses en 170 pages ou le manifeste du PS Européen emmené par Martin Schultz, plus léger, plus digeste, en 10 points et 5 pages. Pour l'UMP, 12 pages de programme, une synthèse en 10 points et 4 pages ou un mémo simplifié: 10 raisons de voter UMP.

Pour le programme PS, je me suis contenté des 10 points de Schultz. Une qualité, je n'ai pas eu à aller jusqu'au bout; dès qu'on me parle d'Union de la Diversité, d'intégration, de mobilité, voire de nomadisme, je décroche. Je dis stop au multicul ! Voilà. Le reste, du classique: justice sociale, emploi pour tous, bonheur pour tous, santé pour tous, des banques au service de tous, l'égalité pour tous, démocratie pour tous ! Viendez voter, votez PS, y en aura pour tout le monde et bien peu pour la France.

Pour l'UMP, le doc en 12 pages, le tract en 4 et les 10 raisons de voter UMP:  Sans aucun doute un brin plus réaliste que le PS. Notons tout de même qu'en poles positions dans chaque document, on retrouve:  battre le PS et lutter contre le FN. Sur l'ensemble, on aimerait y croire, faire confiance, et se dire, vaut mieux certainement cela qu'une France représentée par plus de socialistes à Bruxelles. A retenir donc: stop au socialisme, freiner l'immigration, non à la Turquie dans l'Europe. Pour le reste...

Au final des deux programmes, des idées, des projets, des promesses mais pas de réelles remises en question du Projet Européen. Pas de réelle position affirmée, écrite noire sur blanc sur: quid de la préservation de la souveraineté nationale demain.

Parce que voyez-vous, en ce qui me concerne la seule véritable chose qui m intéresse dans ces élections, c'est de savoir de quoi demain la France sera faite et à quelle sauce elle sera mangé par l'Europe car:


" Sans nier les responsabilités des gouvernements nationaux, à commencer par les nôtres, force est de constater que trente années de dérives ont condamné l'Europe à devenir une machine bureaucratique qui réduit, jour après jour, l'espace des libertés et de la démocratie. Trente années d'aveuglements ont installé durablement sur notre continent le chômage de masse, l'exclusion, la stagnation économique. Trente années de renoncements ont provoqué une profonde crise identitaire, mis à mal la cohésion des sociétés, creusé un fossé d'incompréhension entre les peuples et les responsables politiques, nourri la montée des populismes et des extrémismes. Si nous ne voulons pas que le rêve tourne au cauchemar et que reviennent les vieux démons qui ont été à l'origine de tant de malheurs, il faut changer d'Europe... " (la suite à lire en intégralité ICI ou quand des députés Français UMP se remettent en question sur l'avenir de la France et de l'Europe).

Alors au global,  PS , UMP ? UMP, PS ? Pour qui voterais-je le 25 mai ? Certainement pas pour le PS; la farce, on se la tape en France, pas la peine de la reproduire à Bruxelles. Pour l'UMP ? Pour le savoir, vous aurez à attendre que je dépiaute les programmes du FN et de l'UDI ou de EELV.

Voilà, c'est tout pour le moment, bonne soirée à tous, même en Socialie !

Folie passagère 2248.
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Canonisation des deux Papes: Manuel Valls, persona non grata à Rome ?


Notre premier ministre a décidé, au frais de la République, d'aller assister à la cérémonie de canonisation de Jean-Paul II et de Jean XXIII et personne pour trouver cela choquant ? Je n'ose y croire. Parce que moi, oui, je trouve cela choquant.

Que peut-il bien aller faire là-bas ?

Se rabibocher avec les cathos de France, c'est peine perdue. On ne peut faire gazer impunément les opposants au mariage pour tous, femmes et enfants compris, et aller parader chez Saint Pierre. On ne peut snober comme lui  et Président l'ont fait les fêtes catholiques tout en saluant Kippour et l'Aïd et aller se pousser du col au Vatican. On ne peut défendre des réformes sociétales allant à l'encontre des idéaux catholiques et aller embrasser l'héritage de Jean-Paul II et de Jean XXIII. On ne peut se prétendre héraut de la laïcité et aller se montrer en terre "sainte". On ne peut se dire "viscéralement" lié à la religion juive et aller à la canonisation de deux Papes.

A la différence d'une cérémonie d'intronisation (ou de funérailles) d'un nouveau Pape qui de par son statut est aussi chef d'Etat, la cérémonie de dimanche de canonisation des deux Papes est une cérémonie éminemment religieuse, ne peuvent donc y assister, selon moi, que ceux qui partagent de près ou d'un peu plus loin les idéaux catholiques que ce soit par éducation, par foi ou par tradition. Or, Manuel Valls n'a jamais, à aucun moment de sa privée ou vie publique, montré ou laisser entendre qu'il avait quelques accointances avec l'église catholique ou la foi chrétienne (à la différence de certains de ses prédécesseurs). Il n'a donc strictement rien à faire à Rome dimanche.

Sauf à vouloir essayer de caresser les catholiques dans le sens du poil, ce qui ne fonctionnera pas, Manuel Valls ne sera pas à sa place dimanche au Vatican. Sauf à y chercher la rédemption et le pardon et qui sait se prendre un coup d'Esprit Saint sur la tête... Un miracle ?

Folie passagère 2247.
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jeudi 24 avril 2014

Enarchie et consanguinité


Il m'a pris l'envie ce matin de jeter un œil sur le nombre d'énarques entourant de près ou de loin François Hollande. Le travail est fastidieux tellement ils sont nombreux, connus ou inconnus. Dans le cabinet de la Présidence de la République, j'en ai identifié au moins 13 sur la quarantaine de personnes composant le dit cabinet qui depuis le début du mandat de Président a relativement peu évolué.

Après avoir démissionné Aquilino Morelle (ENA), François Hollande vient de nommer son remplaçant. Il s'agit d'un inconnu du grand public, Gaspard Gantzer, ancien conseiller de Fabius et... énarque. Enarques comme Emmanuel Macron et Nicolas Revel, les secrétaires généraux adjoints de l'Elysée, comme David Kessler, le conseiller médias et culture de la présidence, comme Fabien Pénone le conseiller Russie, comme  Hervé Naerhuysen le conseiller G8-G20, comme Arnaud Oseredczuk le conseiller euro, comme Patrick Vieu le conseiller environnement et territoires, comme Constance Rivière la conseillère " société et libertés publiques", comme Gilles Clavreul le conseiller pour les affaires intérieures,

Sur la cinquantaine de personnes composant la fameuse promotion Voltaire de l'ENA, une trentaine demeure dans l'entourage proche de François Hollande.

Loïc Armand, Pdg de l'Oréal France,
Raymond-Max Aubert, de droite, battu par Hollande en Corrèze pour la mairie de Tulle et la députation
Jean-Jacques Augier, éditeur et homme d'affaires, trésorier de la campagne présidentielle, lobbyiste LGBT, propriétaire du magazine Tétu racheté à Pierre Bergé
Claire Bazy-Malaurie, membre du Conseil constitutionnel nommée par Sarkozy, reconduite par Bartolone en 2013.
Marie-Françoise Bechtel, ancienne directrice de ENA (2000-2002), député MRC-PS de l'Aisne, elle est conseillère politique de Hollande pendant la campagne présidentielle
Frédérique Bredin, ancienne ministre de Mitterrand, ancienne fidèle de Fabius puis soutien de Montebourg lors de la Primaire Socialiste, elle est nommée présidente du Centre national du cinéma et de l'image animée en 2013.
Jean-Marie Cambacérès, ancien député socialiste (1981-1986), spécialiste Asie de Hollande, Franc-maçon GODF, membre de la fondation Robert Schumann.
Henri de Castries, président-directeur général d'Axa, un des personnages les plus influents au monde selon le magazine Vanity Fair, président du comité de direction du groupe Bildelberg.
Renaud Donnedieu de Vabres, ancien ministre de la Culture et de la Communication, UMP, lobbyiste (discret) LGBT, la caution " droite" de François Hollande.
Philippe Étienne, ambassadeur, ancien directeur du cabinet de Bernard Kouchner au ministère des Affaires étrangères et européennes, représentant permanent de la France à Bruxelles.
Henri Fissore, homme politique et diplomate monégasque
Michel Gagneux, ancien directeur de cabinet au ministère des Affaires sociales, ancien président de la Sonacotra, président du conseil d'administration du GIP DMP, président de l’Agence pour les systèmes d’information partagés de santé (ASIP Santé) depuis 2009.
Sylvie Hubac, directrice du cabinet du président de la République française depuis le 15 mai 2012, représentante de Hollande comme co-prince d'Andorre.
Jean-Pierre Jouyet, ancien directeur du Trésor, ancien secrétaire d'État aux Affaires européennes, président de l'Autorité des marchés financiers, puis directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, puis secrétaire général de l’Élysée depuis avril 2014..
Stanislas Lefebvre de Laboulaye, conseiller diplomatique
Pierre-René Lemas, préfet, Secrétaire général de l’Élysée (mai 2012-avril 2014). Depuis avril 2014, président de la Caisse des Dépôts et Consignation en remplacement de Jean-Pierre Jouyet
Éliane Loquet, Contrôleur général des Armées, 1re femme Général, et 1re femme à intégrer le corps. Elle a pour missions l'audit et l'organisation des forces armées françaises. Administrateur et Directeur du CEA, Commissariat à L'Énergie Atomique (1991-2000), PDG de Sovaklé et DG du groupe Foncière des Régions.
Sophie Caroline de Margerie, conseillère d'Etat, cousine du PDG de Total,
Pierre Mongin, président de la RATP
Claude Revel, essayiste, chef d'entreprise, spécialiste et professeure d'intelligence stratégique internationale, déléguée interministérielle à l'intelligence économique (D2IE) depuis le 29 mai 2013
Jean-Maurice Ripert, ambassadeur de France à Moscou, ancien conseiller de Rocard et Jospin.
Yvon Robert, maire PS de Rouen, ancien Premier Vice-Président du Conseil Général de Seine-Maritime, Inspecteur général de l'Administration de l'Éducation Nationale
Ségolène Royal, présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, candidate du Parti socialiste pour l'élection présidentielle de 2007, ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie depuis le 2 avril 2014
Michel Sapin, député de l'Indre, ancien président PS du conseil régional du Centre, ancien ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, ministre des Finances et des Comptes Publics depuis le 2 avril 2014
Jean-Ludovic Silicani, major de promotion (voie administration économique), conseiller d'État, président de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) depuis 2009
Jérôme Turot, major de promotion (voie administration générale), conseiller d'État, avocat.
Dominique Villemot, avocat fiscaliste, conseiller de François Hollande.
Dov Zerah, directeur général de l'Agence française de développement.

Alors, vous me direz qu'il est après tout normal qu'il y ait autant d'énarques au plus haut niveau de l'Etat puisque après tout cette école particulière a vocation à former les hauts fonctionnaires, ceux qui feront "tourner" la boutique. Certes, mais à ce niveau de représentation, ça devient de la consanguinité. Et l'on sait depuis longtemps que la consanguinité entraîne à terme la dégénérescence. Non ?

Folie passagère 2246.
File:Détail porche ENA Paris.JPG
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France, 2019.