vendredi 31 mai 2013

Ça suffit ! Les arrestations arbitraires doivent cesser en Socialie !

La vidéo est à voir ICI


En tout bien, tout honneur, qu'ils me le permettent, je vais rebondir sur Lady Watterloo et mon copain Vlad

Ça suffit ! Assez !

Chaque jour en France, en ce moment, des jeunes et des moins jeunes se font arrêter arbitrairement par la police politique de messieurs Valls, Hollande et de madame Taubira. Par fournée de 5, de 10, de 50 ou de cent, ils sont embarqués de force par la police. De ces arrestations, rien ou presque, ne filtre dans les médias télévisés. L'omerta solidaire des médias avec le gouvernement: Ils ne voient rien, n'entendent rien, ne filment rien et ne diffusent rien. Il faut s’intéresser au problème, aller sur quelques sites internet comme Le Salon Beige  et LinePress ou bien éplucher quelques journaux et visionner des dizaines de vidéos d'autant d'arrestations pour avoir une idée de ce qui se passe.

Qu'ont fait ces jeunes et moins jeunes que l'on embarque de force, que l'on met en garde à vue sans respecter les règles de droits, qu'on libère  au bout de 24, 36, 48 heures ou plus en totale infraction avec les lois, sans prévenir d'avocats, sans leur lire leurs droits, sans les autoriser à téléphoner ? Qu'ont-ils fait à Paris, Lyon, Marseille, Rouen, Bordeaux, Toulouse, Reims, Caen mais aussi dans des villes de moindre importance comme Rodez ou Angers ? Rien si ce n'est de manifester pacifiquement contre la loi Taubira, de crier quelques slogans, de siffler ou d'agiter des drapeaux. Rien de bien grave si ce n'est de manifester, parfois de manière impromptue, lorsqu'une personnalité favorable au mariage homo ou un ministre du gouvernement apparaît quelque part.

Ceux-ci, ceux dont je parle ici, n'ont rien volé, rien cassé, rien brûlé, rien pillé. Ils n'ont pas brisé de vitrines ni le moindre pare-brise de voiture. Ils n'ont pas salopé la voie publique, n'ont renversé aucune poubelle ni dégradé le mobilier urbain. Ils portent juste un t-shirt ou un sweat estampillé " La manif Pour Tous ", ils agitent quelques drapeaux roses ou bleus, souvent aussi, des drapeaux bleu-blanc-rouge. Et ils crient: " Hollande ta loi, on en veut pas ". C'est tout. 

D'autres se contentent de se rassembler, pacifiquement, le soir. On les appelle les Veilleurs. A la lumière de quelques bougies, d'aucuns trouveront cela ridicule, peu importe, ils chantent et lisent des textes de Victor Hugo ou de Luther King; parfois, ils prient. Comme les autres, ils sont embarqués par dizaine, souvent sans ménagement, souvent violemment.

C'est une nouvelle génération: la génération Garde à Vue ! Et si vous n'avez pas la chance d'avoir dans vos relations un avocat disponible et couillu (voir video ci-dessus), vous êtes embarqué, en violation avec toutes les lois en vigueur, dans le panier à salade, direction le commissariat du coin ou celle d'un hangar disponible.

Et rien n'y fait, la répression continue chaque jour. La commission européenne a été saisie à propos de ces violences policières et de ces arrestations arbitraires. Le Défenseur des Droits, en France, a été saisi. Des avocats vont porter plainte contre l'Etat. Mais cette répression continue dans la plus grande indifférence des médias. Aucun risque que Pujadas, Elise Lucet ou Claire Chazal ne vous emmerdent avec cela pendant leurs JT.

Renseignez-vous, parlez-en autour de vous, faîtes-le savoir, il faut que cela cesse. Nous sommes en démocratie, paraît-il, rien ne peut empêcher quiconque de manifester dès lors qu'il ne perturbe pas l'ordre public. Valls, hollande et Taubira, faux-prêcheurs d'une liberté pour tous qu'ils bafouent chaque jour un peu plus.

Que n'aurait-on pas dit si le gouvernement précédent avait utilisé les mêmes moyens pour réprimer les mouvements qui lui étaient défavorables...

Nous sommes en Socialie, hollande et la gauche ont tous les pouvoirs et chaque jour les arrestations d'opposants pacifiques à la loi Taubira se poursuivent de manière parfois violente, à chaque fois arbitraire.

Assez !

Folie passagère 1733.


D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

Pédophilie réenchantée...


Mon attention a été retenue par un curieux article d'un journaliste quasiment inconnu du grand public paru le 22 mai dans le Nouvel Observateur. Caviglioli nous raconte l'histoire d'une prof d'anglais, Mme Amadéo, 30 ans, qui après être tombée amoureuse d'une de ses élèves, Yasmine (12 ans), va vivre avec elle, une passion que l'on devine charnelle. Jusque là, rien d'extraordinaire, un drame aussi banal qu'odieux, celui d'une personne détentrice d'une autorité morale qui va céder à la tentation pédophile. Ce qui est très étrange dans cet article, c'est la façon avec laquelle Caviglioli nous raconte le truc... 

Cette histoire n'est pas arrivée par hasard. Le contexte et l'environnement, le Lille-Sud craignos, y serait pour beaucoup. L'arrivée dans le collège de cette nouvelle prof aux " méthodes pédagogiques innovantes " ne pouvait qu'apporter quelques rayons de soleil dans la vie des jeunes filles en fleur présentées comme défavorisées. Pour un peu, il faudrait lui rendre grâce pour cette lumière. Rendez-vous compte, " Mme Amadéo prend ses fonctions avec enthousiasme, peut-être, qui sait, parce que l'entrée du collège est située rue André-Gide, un parrainage topologique qui n'incite guère à l'orthodoxie sexuelle. " Mme Amadéo benéficierait-elle de circonstances atténuantes: l'influence de Gide?... 

Mme Amadéo apprend l'anglais à ses élèves grâce au rythme et à la musique. Elle se mettait même à danser parfois, en classe. " Au début, c'est une danse pédagogique. Elle s'adresse à l'ensemble de ses classes. " Mais quel était le message caché derrière les sept voiles de cette danse initiatique qui parlait sans doute d'autre chose que de verbes irréguliers, de postpositions et d'accent tonique... Bientôt, Mme Amadéo ne va plus danser que pour l'élève qu'elle a élue entre toutes. C'est une danse nuptiale. Elle est destinée à la jeune Yasmine qui ne le sait pas encore : elle a 12 ans. Mais elle regarde de tous ses yeux cette chorégraphie qui se fait de jour en jour plus sensuelle. " 

Et paf ! Forcément, Yasmine se doit de succomber aux charmes de tant de grâce et de lumière qui viennent égayer son triste quotidien. C'est sûr, Yasmine " n'a pas l'habitude de telles attentions. C'est une vraie gamine de Lille-Sud. Elle n'habite pas loin du Broutet et du camp des Roms. Son horizon, ce sont les vieilles bagnoles cabossées, les cabanons de fortune qui tombent en ruine, les poubelles éventrées. Elle appartient à une famille modeste aux traditions patriarcales. Elle doute d'elle-même. Les SMS de Mme Amadéo lui apportent ce qu'elle n'a jamais connu, une confiance en elle, et la métamorphosent peu à peu. Bientôt ils passent de l'amitié à l'affection." C'est beau, non. Pour un peu, nous aussi cèderions à l'émotion. 

La fin de l'histoire est prévisible. La prof sera arrêtée. Et Caviglioli, nous apparaissant comme saisi, voire émotionné par ces destins brisés, de conclure en nous rassurant sur le sort de madame Amadéo: " La justice sera peut-être clémente, dit un magistrat. Cette histoire est différente de la pédophilie masculine, associée à la violence de la pénétration et qui accable les jeunes garçons abusés. "  

Ainsi donc, il y aurait une pédophilie hard et une pédophilie soft... Oui sans doute puisque Caviglioli nous le dit... Le compassionnel étrange de Caviglioli a soulevé pas mal de colère et de mécontentement au point qu'il a du faire une mise à jour de son article le 28 mai: " Chercher à éclairer ce qui s’est passé entre cette collégienne et cette enseignante, tenter d’expliquer la nature d’une relation, même si la loi la réprime, n’est pas faire l’éloge de la pédophilie. Ceux qui savent encore lire ne me font pas ce reproche. Dans ce quartier de Lille-Sud dont les habitants se plaignent d’être abandonnés, et dans un collège où il est difficile d’accorder à chaque enfant l’attention qu’il mérite, une jeune élève s’est sentie pour la première fois exister sous le regard d’une enseignante qui ne ressemblait pas aux autres. La suite est l’affaire de la justice. Mais je ne suis ni législateur, ni magistrat." 

Mouais possible, ni législateur, ni magistrat, juste attendri par cette histoire...




(source photo: ici)

Folie passagère 1732.

D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

jeudi 30 mai 2013

Manuel Valls en appelle à l'union nationale sur l'insécurité ! Sans rire ?


Valls-la-menace est vraiment un guignol. Depuis un an qu'il est en fonction, il n'a eu de cesse de vilipender, critiquer et d'ironiser sur la politique sécuritaire du gouvernement précédent.  

Il y a 2 ans, presque jour pour jour le 20 avril 2010, il s'en prenait à Sarkozy ainsi: " Les propositions de Sarkozy en matière de sécurité, c'est d'abord le signe d'un échec, le sien. Nicolas Sarkozy est en charge de la lutte contre l'insécurité depuis 2002, comme ministre de l'Intérieur et comme président de la République, et les violences ne cessent d'augmenter sur les personnes. " 

Il y a 4 mois, en février, il clarait: " Je suis de gauche depuis plus de trente ans et républicain, je veux démontrer que la gauche est plus efficace que la droite dans la lutte contre la délinquance ". 

Sauf que maintenant, cela fait plus d'un an qu'il est en fonction Manuel et l'on constate que toutes les statistiques en matière de délinquance sont à la hausse: On compte plus 15% de cambriolages en février 2013 par rapport à février 2012, et même plus 60% à Paris, une augmentation de 6% de la délinquance de proximité et de plus de 4% des violences contre les personnes. Et c'est sans compter la course au record que se livrent Marseille et la Corse en nombre d'assassinats.

Bref, Valls ne semble pas être à la hauteur de ses ambitions, si ce n'est celle de battre tous les records d'incarcérations d'opposants pacifiques, pour la plupart, à la loi Taubira.

Alors que fait-on quand on est à la ramasse ? C'est assez simple. Dans un premier temps,  Valls accuse l'opposition " d'alimenter la crise de confiance " et dans la foulée, il réclame sur l'insécurité l'union nationale: " De la même manière que les forces politiques sont capables de se rassembler pour soutenir nos soldats qui interviennent au Mali ou autour de la lutte contre le terrorisme (...) nous devrions nous rassembler davantage sur cette question de l'insécurité. " 

Ben voyons ! Il a mis ses prédécesseurs plus bas que terre, il a critiqué plus que de raison Sarkozy et sa manière d'agir sur l'insécurité, il a dit qu'il voulait démontrer que la gauche était plus efficace que la droite...

Et il voudrait, sur le sujet, l'union nationale et politique; non, sans déconner...

Et bien qu'il se débrouille ! Demerden sie sich, Kamerad !

Folie passagère 1731.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

François Hollande ou l'indigné hypocrite


J'écoutais distraitement Rachida ce matin, cela aurait pu être n'importe lequel ou presque de nos politocards. Elle était scandalisée que Bruxelles ait pu mettre la France face à ses responsabilités en lui adressant une feuille de route pour qu'elle redresse son économie. Hier, c'était Pépère qui, sur le même sujet, nous a fait un caca nerveux: " La commission européenne n'a pas à dicter ce que nous avons à faire." Puis Z'Ayrault: " Si je pense à la réforme des retraites, ce n'est pas Bruxelles qui nous le demande, c'est parce que nous savons qu'il y a nécessité de sauver notre système par répartition. 

Ben oui, quoi, Bruxelles a donné deux ans de plus à la France pour rentrer dans les clous et tenir ses engagements et Bruxelles ne donne jamais rien gratuitement. Alors si notre Pépère se réjouissait de ce délai supplémentaire la semaine passée, il savait sans doute aussi que le retour de bâton viendrait sous peu. Et c'est 6 coups de bâtons qu'assène Bruxelles:

- Réduction du déficit public  
- Réformer les retraites 
- Réformer le marché du travail et ses coûts  
- La libéralisation des services  
- Travailler sur la compétitivité des entreprises 
- La simplification de la fiscalité 

Et oui, n'en déplaise à nos politiques qui ont tous plus ou moins œuvré dans ce sens, et Pépère n'est pas le dernier, Bruxelles va de plus en plus se mêler de ce qui ne nous regardera plus à savoir: la gestion économique de notre pays. Qu'on le veuille ou non, la France a signé tous les traités européens et hollande, contrairement à sa promesse de campagne, n'a aucunement renégocié le dernier en date, le TSCG. Et comme si toutes ces pertes de souveraineté ne suffisaient pas, lors de sa dernière conférence de presse, ce qui nous sert de président a appelé de ses vœux, sous les hourras, dès le lendemain, des éditocrates et des politiques, à la constitution d'un véritable gouvernement économique européen. Bruxelles a parfaitement reçu le message, cinq sur cinq.

Nous voici donc, chaque jour un peu plus, avec votre permission, sous la coupe des technocrates bruxellois. Alors, s'il vous plait, Pépère, Z'Ayrault, Dati et consorts, pitié, cessez de jouer les offusqués hypocrites, purgez-vous la tripaille , mettez un mouchoir sur vos fausses indignations et  arrêtez de monter sur vos grands chevaux quand Bruxelles vous dit quelque chose. L'Europe, vous l'avez voulu, vous l'avez, alors: La ferme ! Et obéissez !

Compris ?

Folie passagère 1740.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr


mercredi 29 mai 2013

Bruno et Vincent se sont mariés: Le récit de la cérémonie comme si vous y fûtes !



Alors que j'écris ces premiers mots, Belkacem, toute de rouge vêtue, vient de rentrer, escortée de 2 gardes du corps et sous les applaudissements, dans la Salle des Rencontres de la mairie de Montpellier ( Qui paye? On s'en fout, c'est historique ). Le mariage de Bruno et de Vincent va bientôt être célébré. Une très grande photo de Pépère trône sur un chevalet comme pour signifier que ce mariage est placé sous la protection de la République et du premier d'entre nous.

Débauche médiatique. Surmédiatisation.

On parle de 300 invités et de plus de 200 journalistes venus du monde entier. Retransmission audio de la cérémonie sur l'esplanade. Les deux futurs mariés arrivent sous protection et dans la cohue. Ils se sont fait beaux. A l'extérieur, des centaines de personnes; applaudissements mais aussi sifflets et quolibets. " Bruno et Vincent font preuve d'un certain courage " dit sur Itélé Jean-Luc Roméro." Des héros " renchérit-il. Quelques  opposants doivent déguerpir en vitesse. Le nombre de flics au mètre carré est impressionnant (Qui paye? On s'en fout, c'est historique ). Deux flics lâchent leur chien sur un manifestant qui n'a pas couru assez vite et qui est à terre.La République protège ses citoyens. Certains jours.

La mairie a déployé tous les moyens ( Qui paye? On s'en fout...) pour que cette journée soit belle. C'est au tour d'Hélène Mandroux d'arriver et d'être qualifiée d'héroïne. La journée historique va devenir, je le sens, héroïque.

Les témoins remontent l'allée principale de la salle. Les flashes crépitent. Il est 17h48 dit la journaliste. Focus caméra sur les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence qui ont fait le déplacement. Un acte militant. Comme cette cérémonie.

Musique, ils entrent. Bruno et Vincent marchent posément vers l'autel, pardon, la table dressée et drapée de blanc. Musique et bisous. Bruno et Vincent se sont assis sur de beaux fauteuils, entourés de leurs témoins. La statue de marianne veille sur ce joyeux bordel. Mandroux parle, pour un peu, elle mouillerait sa c., elle est émue. Mandroux parle: " Nous allons vivre un moment historique pour notre pays. C'est une société qui progresse. " Eloge de la diversité. Mandroux n'omet pas de rendre hommage au courage de Pépère: engagement tenu; et de le citer: " C'est une étape dans la modernisation de notre pays. ". On a même fait venir un gars pour traduire dans la langue des signes les allocutions (Qui paye ?, peu importe, c'est historique ). Tiens, Mandroux a prononcé le mot race. "Bruno et Vincent, vous êtes des symboles, que s'est-il passé pour que la simple évocation du mariage pour tous provoque ce déchaînement de haine et de violence ? ". 

Blablabla, éloge de l'idéologie socialiste, de l'égalitarisme, du droit à l'Amour (avec un grand A qu'elle a dit), de l'action de Pépère et toussa. Mandroux est très applaudie. les caméras sont partout, rien ne nous échappera.  Les garçons se lèvent. Lecture des droits des époux. Les mêmes que d'habitude.

Echange des consentements. Oui et oui; un gros " Ils se sont dit oui " s'affiche en bas de l'écran. Applauze et musique.  Il n'y a pas eu de contrat de mariage, nous dit-on. Les époux se sont jurés fidélité et toussa. Signatures des actes de mariage. L'employée de mairie y perd son latin. Les photographes se déchaînent " Vincent, Bruno, photos ! ". Quelques larmes d'émotion et reniflements, ci et là. C'est beau. Ça y est. Bisous, bisous. Bruno envoie des bisous à tout le monde. les micros enregistrent tout, une dame a besoin de mouchoirs en papier. Najat a ri, nous l'avons entendu. Chanson jazzy: " Love and Marriage ". Bisous, bisous. Des photographes en veux-tu, en voilà. Jean-Luc Roméro a les larmes aux yeux, il est fier d'être Français, nous dit-il.

Les mariés parlent. Leurs premières pensées, disent-ils, sont pour tous les militants LGBT qui ont œuvré. " Aimez-vous, aimons-nous, c'est important.". Merci à Martin Luther King. Merci aux familles, merci à la maman, merci les sœurettes  " C'est fait Najat, merci ". Emotion. Double bisous sur les lèvres, photogéniqués, inratable pour les caméras. Tout a été pensé. Merci à tous le monde, merci madame le maire. Des merci pour tous, de la part de tous.

Surprise, un email est lu par la mairesse, suspens, de qui, de.... Jack Lang qui nous dit qu'il aurait été agressé hier, comme par hasard, par des homophobes à Marseille. Bisous.

Un dernier mot de Bruno: " Nous sommes mariés et heureux, nous avons triomphé de la haine." Ruée des journalistes. Conférence de presse improvisée.

Et Roméro de continuer à parler de " déferlement de haine et d'homophobie mais aujourd'hui, c'est le triomphe de la liberté ". 

Tiens, interview exclusive du boss de l'InterLGBT. Bof, discours habituel, la victoire de l'altérité (sic) et des bisous pour tous.

Un apéritif citoyen (sic) attend toutes les personnes présentes ( Qui paye? On s'en fout...).

Les nouveaux époux sont allés au balcon. Ils se sont fait un bisou devant la foule.

Voilà, c'est tout. Pas de quoi fouetter un chat. J'aurai juste apprécié un peu plus d'humilité, de simplicité, un peu moins de débauche médiatique et de complaisance, ne serait-ce que par respect pour ceux qui n'approuvent pas. Je sais, je rêve.

Je souhaite tout le bonheur du monde à Bruno et Vincent. Sincèrement. ce qui ne m'empêche pas de penser que cette loi est inique et qu'elle n'est que la porte ouverte à tous les dérapages prévisibles que l'on a si souvent évoqué ici. 

Non, Jean-Luc Roméro, cette cérémonie ne " banalise rien ".

On ne lâchera rien, on ne lâchera pas !

Folie passagère 1739.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

Le retour des grandes oreilles !

Si ce gouvernement n'existait pas, il faudrait l'inventer tant chaque jour les socialistes étalent leurs hypocrisies passées.




On se souvient du scandale que suscita, tant à droite qu'à gauche, la révélation du fait que Mitterrand avait institutionnalisé les écoutes téléphoniques. On se souvient avec quelle ardeur la gauche dénonça l'affaire des fadettes quand le précédent gouvernement, cherchant à savoir qui refilait des tuyaux aux journalistes, éplucha les factures téléphoniques de certaines personnes. On se souvient comment toute la bien-pensance trouva scandaleux que l'équipe de Woerth utilise à des fins de contrôle fiscal un fichier de plus de 5000 noms volé à l'UBS.


Bref, toute intrusion pratiquée par les gouvernements dans la vie privée par des moyens pas très catholiques se devait d'être conspuée. Personnellement, je ne me suis jamais fait d'illusion: Un gouvernement, qu'il soit de droite ou de gauche, sait utiliser tous les moyens, légaux ou pas, qu'il peut avoir à sa disposition lorsque cela, pour diverses raisons, peut lui être utile: Contrôles fiscaux, décaniller un opposant, remettre dans le droit chemin un récalcitrant, etc...

Mais aujourd'hui, nos socialistes jouent la transparence. Sous prétexte qu'il faut faire la chasse aux fraudeurs fiscaux, ce qui nous sert de nouveau ministre du budget propose la rédaction d'une loi visant à légaliser les écoutes téléphoniques et l'infiltration. Rien que ça !  Dès lors, toute personne soupçonnée, à raison ou à dessein, de fraude fiscale pourra être mis sur écoute. Bien sûr, on nous assurera que l'arbitraire n'aura pas sa place dans cette démarche. Dont acte, mais qui pour croire cela ? Personne ! Même Eva Joly se permet d'en douter: " Le problème c'est que les enquêtes fiscales sont maîtrisées politiquement ".

Autre innovation, utiliser à des fins d'enquêtes fiscales ou autres des fichiers informatiques obtenus illégalement ( vol, détournement, corruption,...) était jusqu'ici... illégal. Et bien maintenant, c'est fini, en la matière, nos socialistes décident de rendre légal ce qui était illégal. En langage socialiste, on dit: " L'administration pourra également utiliser des éléments transmis de façon licite mais dont la source ne l'est pas ". 

Alors certes, il serait stupide, n'est-ce pas, de parler d'une amorce de dictature et toussa, toute choses que l'on a jamais entendu, n'est-ce pas (bis), par le passé, mais je trouve tout de même que nos socialistes de gouvernement ne se débrouillent pas si mal: C'est le retour des grandes oreilles ! Mais celles-ci sont aujourd'hui socialistes.

Circulez donc, il n'y a rien à voir.

Folie passagère 1738.

D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

mardi 28 mai 2013

Elle est belle ta France, Pépère !

Elle est belle ta France, Pépère ! 



Avec toute ma colère et tout mon dégoût.

Folie passagère 1737
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

Avec la bénédiction de Stéphane Hessel: Entrez en résistance !




" Les mots ont toujours un sens et il faut leur donner leur signification. Il y a eu hier (dimanche, Ndlr) des débordements qui utilisent les mots de la seconde Guerre mondiale, de la lutte contre le nazisme, à des fins qui n’ont plus rien à voir avec ce que ces mots ont signifié. La Résistance, c'était par rapport au nazisme, à l'Occupation. La collaboration, c'étaient des Français qui étaient avec l'occupant. Et le fascisme, le nazisme, la dictature, c'était une époque qui heureusement est révolue. Donc nul n'a le droit d'utiliser ces mots pour défendre des idées, si on peut appeler ça des idées, d'aujourd'hui. "

Voilà ce qu'a déclaré hier Pépère devant les élèves proprets du lycée Buffon. On passera sur la syntaxe et les gargouillis pour ne retenir que deux choses: En Socialie, le président seul a le droit de donner une signification aux mots que les Français pourront éventuellement utiliser. Les idées qu'une " poignée d'individus " défendaient hier dans la rue ne sont pas à ses yeux des idées d'aujourd'hui...

Hou, les vilains réacs-ringards-conservateurs qui ont l'outrecuidance de ne pas penser comme Pépère...

Pendant ce temps là, à l'extérieur...


Ainsi donc, certains, dont je fais partie, emploieraient le mot résistance à tort et à travers... Laissons donc à Stéphane Hessel, chouchou de la Socialie, celui à qui Pépère rendit hommage en grande pompe dans la cour des Invalides, le soin de nous dire ce qu'est la résistance: " Le moteur de la résistance, c'est l'indignation ".

Dès lors, chers amis, avec la bénédiction de Papy Hessel, si tout ce à quoi vous assistez depuis que Pépère est au pouvoir vous indigne, n'hésitez plus: Entrez en résistance !

Folie passagère 1736.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

lundi 27 mai 2013

Journaleux, j'ai du boulot pour vous !

Elise Lucet, la femme-tronc qui présente le JT de 13 h 00 sur France 2 depuis si longtemps qu'à part être cyanolitée sur son siège, on ne comprend pas comment une telle chose puisse être possible, n'était pas contente aujourd'hui.


De la manif  d'hier, elle n'a retenu que deux choses, les échauffourées qui se sont déroulées après la dispersion de la manif et le fait que quelques journalistes-amis-confrères-bisous-bisous ont été brutalisés. Mais pourquoi ne se pose-t-elle pas la question de savoir pourquoi, justement, quelques journalistes ont été bousculés ?

Voilà qui ferait un bon sujet d'investigation.


De la même façon qu'il serait bien qu'un journaleux, épris de vérité, objectif et amoureux de son métier puisse nous expliquer comment, alors que 4 500 policiers étaient déployés sur Paris, quelques identitaires ont pu dresser une banderole " hollande démission " sur le toit du PS, rue de Solférino. Je n'ai guère d'accointances avec les identitaires mais là, je dis chapeau.

Et puisque sans doute bien peu de journaleux en parleront dans le poste mais, le saviez-vous ... aujourd'hui Pépère est allé faire le guignol dans le 15ème arrondissement de Paris, au lycée Buffon pour évoquer le 70ème anniversaire du Conseil national de la Résistance. Bilan de la sortie de Pépère: 300 CRS mobilisés et 93 interpellations de dangereux terroristes anti-mariage pour tous ( dont un prêtre, 1 femme enceinte, 1 aveugle et 8 mineurs ). J'en connais 5 qui doivent se retourner dans leurs tombes.

Ainsi va la vie en Socialie, le président sort et c'est le bordel !

Et une certitude, si vous voulez être bien informé, ne vous fiez pas aux médias z'institutionnels.

Folie passagère 1735.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

La manif pour tous: Le gouvernement ne pourra pas continuer à mentir impunément

C'est une joyeuse bande de blogueurs, La Mouette Rieuse, Plume à Gratter, Matière de France, Boutfil, ScriptoblogKoltchack, Froufrou, Vlad, Le Plouc émissaire, Grandpas et moi-même qui s'incrusta dans l'un des 3 cortèges de la Manif pour Tous d'hier. Nous quittâmes la place Valhubert à 14h00. Il nous fallu près de 4 heures pour atteindre la proximité des Invalides. 4 heures de piétinements,  de slogans criés, de drapeaux agités, de rigolades et de conversations. 4 heures pendant lesquelles, nous n'aperçûmes quasiment pas un flic. 4 heures dans une joyeuse ambiance, 4 heures de défilé sans le moindre problème, 4 heures à remonter le boulevard Saint Germain, la rue de Rennes, le boulevard des Invalides, tous noir de monde: la cohue des grands jours.


La proximité des Invalides, disais-je car à 18 h 00, il était impossible de pénétrer sur l'esplanade: bondée, saturée. Et derrière nous, encore au moins deux à trois cent mètres de  gens qui n'y parviendront jamais. Même chose, dit-on, pour les deux autres cortèges, celui venant de St Cloud, celui venant de Dauphine.


Alors certes, je ne sais pas combien nous étions, personne ne le saura avec précision, quand bien même nous serions à l'heure où un satellite est capable de relever une plaque d'immatriculation, impossible d'estimer avec justesse le nombre de manifestants présents hier à ce que les médias ont présenté comme étant le baroud d'honneur des antis.

Mais oser, comme l'a fait la préfecture de police, annoncer qu'il y avait 150 000 personnes, oui, là, nous sommes encore une fois dans le mensonge d'Etat, le foutage de gueule et un mépris non dissimulé pour cette opposition. 150 000 quand même la RATP en prévoyait 500 000, quand le matin, cette même préfecture sourde, aveugle et incompétente en prévoyait 300 000. Oui, nous prendre pour des cons, voilà à quoi joue la préfecture quand elle annonce ce genre de chiffre que même l'évidence nie.


Voilà encore une fois, comme depuis le début de cette histoire de loi sur le mariage zinzin, le gouvernement, maniant la désinformation, le mensonge, l'intox et l'intimidation comme nul autre ne saurait faire, nous aura à nouveau pris pour des cons, avec la complicité servile des médias.

Les jours d'avant, les autorités, Valls, en tête, nous prédisaient débordements, risques majeurs, troubles, provocations et présence de groupuscules nauséabonds, je n'ai rien vu de tout cela pendant la manifestation officielle. Il faudra attendre la dispersion pour que les habituels casseurs ou fouteurs de merde débarquent et se manifestent à leur tour. C'est tout. La préfecture fanfaronne ce matin en annonçant l'arrestation de 300 personnes, cette même pref qui fut incapable de maintenir l'ordre au Trocadéro, cette même préfecture qui a été incapable d'empêcher 30 personnes d'aller mettre une banderole sur le toit du Parti Socialiste, la chose étant pourtant prévue ( une carte des objectifs ciblés circulait la veille sur le net ).

Le peuple, celui qui reste lucide, celui qui a compris à quoi se livre ce gouvernement socialiste, arrogant, sûr de lui et dominateur, n'est pas dupe de ces mensonges à répétition.

Qu'il ne vienne pas se plaindre, après, de la radicalisation de certains, de la montée du FN ou que sais-je encore. N'est-ce pas ce qu'il cherche afin de discréditer la droite " républicaine " ? Le gouvernement feint de ne pas comprendre que par delà cette opposition au mariage zinzin, c'est tout autre chose qui se joue.

Jamais la France n'avait été à ce point divisée, jamais toute une partie de la population n'a pu se sentir à ce point méprisée par le pouvoir en place. Cela laissera des traces indélébiles et renforcera indubitablement l'opposition aux gauchiards qui nous gouvernent actuellement.

Ce gouvernement me fait honte, ce gouvernement me met en colère; n'a-t-il pas compris que l'on ne passe jamais en force sur des sujets de ce genre ?

On ne lâchera rien ! On ne le lâchera pas !

Folie passagère 1734.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

France, 2019.