Le député LREM des Français de l'étranger M'Jid El Guerrab ( Mouarf !) a, pour des raisons obscures, frappé par deux fois, avec son casque de moto, Boris Faure, secrétaire fédéral socialiste des Français de l'étranger. La scène s'est passée en plein Paris le 30 août dernier.
Un témoin raconte: "Ils commencent à discuter et au bout de quelques minutes, le député lui assène un coup de casque très violent puis un deuxième. L'autre tombe par terre, en sang".
Boris Faure a été hospitalisé, opéré et demeure en soins intensifs.
Faisant valoir sa qualité de député, M'Jid El Guerrab n'a pas été interpellé par les forces de l'ordre arrivées sur place.
M'Jid El Guerrab va très bien et s'est platement excusé; il a annoncé vouloir porté plainte contre Boris Faure !
La République en Marche s'est fendu d'un simple communiqué: " LREM condamne les actes de violence commis à l'encontre de Boris Faure. Si les circonstances de cette altercation doivent être précisées, aucun comportement ne saurait justifier des actes de violence."
A ce jour, aucune sanction n'a été prononcé à l'encontre du député M'Jid El Guerrab.
Pour un tel comportement, le citoyen lambda aurait été placé, au minimum, en garde à vue et la justice aurait été saisie. A un moment où terrorisme et violences en tous genres rythment notre quotidien, un député de la république se doit d'être irréprochable. Quelques soient les raisons qui ont provoqué cette altercation, rien ne justifie pareille violence. La République En Marche ferait honneur aux promesses de campagne d'Emmanuel Macron - une république irréprochable - en demandant à M'Jid El Guerrab de renoncer à exercer le mandat pour lequel il a été élu.
La mairie de Paris souhaite participer à "une vision ouverte de l'utilisation des espaces publics parisiens". Pour se faire, elle met en place dès jeudi un "espace pour les naturistes" au cœur du bois de Vincennes, dans le 12e arrondissement de Paris.
Jusqu'au 15 octobre, les adeptes de cette pratique pourront bénéficier d'une clairière de 7300m², située près de la réserve ornithologique du bois de Vincennes, entre l'allée Royale et la route Dauphine. L'espace, qui se veut être une expérimentation gratuite, sera encadré par des panneaux de signalisation et ouvert à partir de jeudi en début d'après-midi, puis tous les jours de 8h00 à 19h30.
Cette décision résulte d'une proposition du groupe EELV, votée par le Conseil de Paris en septembre 2016. Elle sera encadrée par certaines règles: la nudité et la tranquillité des usagers de l'espace naturiste et des promeneurs devront être respectées et aucune attitude de voyeurisme ou d'exhibitionnisme ne sera tolérée.
Selon Julien Claudé-Pénégry, chargé du développement des espaces urbains au sein de l'Association des naturistes de Paris (ANP), "Une charte sera affichée autour de l'espace pour que les promeneurs et les joggeurs soient prévenus". Il ne cache pas son contentement: "C'est une véritable joie, c'est une liberté supplémentaire pour les naturistes", se réjouit le naturiste, adepte de la pratique depuis 20 ans.
Selon lui, "des milliers de personnes" sont susceptibles d'être intéressées en Île-de-France. "Cela montre l'ouverture d'esprit de la Ville de Paris et permettra de faire évoluer les mentalités sur la nudité, sur nos valeurs, notre respect à la nature", salue aussi l'intéressé.
En mai dernier, la maire du 12e arrondissement, Catherine Baratti-Elbaz, avait elle aussi donné son accord pour ce dispositif. "J'y suis favorable, j'ai la conviction que le Bois de Vincennes est suffisamment grand pour que personne ne se sente lésé", avait indiqué l'élue au magazine Le Point.
Retour au port, me voici reviendu après quelques jours passés au fin fond de la Manche (le département, pas la mer). La pêche fut bonne, le bateau toujours vaillant et la Manche (la mer, pas le département) égale à elle-même: capricieuse un jour, d'huile le lendemain et surtout, en cette fin août, débarrassée de la plupart des vacanciers qui écument et salopent la côte. Le calme, donc. Marrant de constater comment ces coins de France profonde sont encore épargnés pas les migrants, les chances pour la France et autres divers. C'est même la réflexion que nous nous fîmes au mariage auquel j'étais convié: deux grandes familles, l'une du coin, l'autre du Beauvaisis, réunies par la magie du mariage de leur rejeton respectif. Une église pleine à craquer, peut-être 400 à 500 personnes, deux cent cinquante quatre au dîner: Que du Français de souche ! Du 100% pur beurre ! Ça fait tout drôle, faut dire qu'on n'a plus l'habitude par chez moi ! Se retrouver entre soi, ça change (oh p'tain, en voilà de nauséabonds propos).
Mais revenons dans un premier temps à cette messe. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas assisté à une telle cérémonie de mariage. D'évidence, la chose avait été préparée de longue date avec le plus grand sérieux: deux jeunes mariés qui ne prennent pas cet engagement à la légère. La messe dura plus de deux heures. Beaucoup de ferveur, de prières, des chants superbes, le tout accompagné musicalement par 4 violons, un pianiste, un organiste, une flûtiste, deux guitaristes et une chorale d'une douzaine de personnes. Et un curé pas con: une sorte de bon compromis entre le curé tradi et le curé ouvert sur un monde qui change. Tout cela partagé avec un bonheur évident par l'assemblée qui, dans son ensemble, n'attendait pas avec impatience que la messe s'achève pour aller se mouiller le gosier et enfourner les canapés à pleine bouche. Et quelle émotion, quels frissons, de l'avis général, quand la mère du marié, récemment devenue veuve, conclut cette messe en chantant a cappella et sublimement " Les Bateaux " (à écouter en bas de billet)
Il fallut plus d'une heure et demie pour que, sous un soleil radieux, l'église se vide et que le convoi vers le lieu des agapes se mette enfin en route. Une seule voiture "se perdit" en route; je vous laisse deviner laquelle...
Le cocktail se tint dans la cour d'un magnifique château du XIII° siècle. Une superbe ambiance. Les femmes rivalisaient d'élégance, les hommes aussi.
Quant au dîner et à la soirée qui suivirent, autant vous dire que tout fût aux petits oignons, on nous épargna même les sketchs à la con et autres guignoleries genre jarretière et chaises musicales. Les derniers quittèrent le château vers six heure du matin et tout le monde se retrouva vers douze heure trente pour l'apéritif suivi d'un brunch moules-frites-jambon-à-l'os-saucisses-fromages-gâteaux-café-calva (de contrebande) sous un soleil de plomb comme on en connait rarement à cette époque de l'année dans le Cotentin.
Re-belote le soir en petit comité, une trentaine de convives déjantés et très légèrement avinés, pour le traditionnel dîner de fin de party, dîner durant lequel nous furent servis les restes de la veille. Ne me demandez pas ce qui s'est passé entre approximativement minuit et neuf heure du matin je n'en ai (presque) aucune idée si ce n'est une chambre un brin sens dessus dessous et une note alourdie d'une demi-douzaine d'irish coffee et de deux Lagavullin d'exception ! Nous, les cinq derniers rescapés de ce mariage de très bonne tenue, avions rendez-vous pour reprendre la mer à dix heure sans trop savoir qui, de la mer ou du cap'tain, piloterait le rafiot... Toujours est-il que la pêche fut bonne: 7 homards et une douzaine de beaux tourteaux grillés comme il se doit, mais discrètement, dans une crique des Ecréhous, charmant îlot situé à une vingtaine de milles de Jersey.
Alors pourquoi vous raconter tout cela ? Et bien pour la simple et bonne raison que je n'avais absolument pas envie de vous parler de Macron, de ses deux chiens, Némo et Bruno Roger-Petit, de politique, des inondations dans le Texas qui n'ont fait que dix huit morts quand dans le même temps de terribles inondations en Birmanie ont fait, dans l'indifférence médiatique, près de deux cents morts, des folies balistiques de Kim Jun Un, de la petite Maëlys qu'on ne reverra sans doute jamais, de la rentrée scolaire, de la loi travail, d'impôts et de Dieu sait quoi encore, ça attendra bien demain ! Folie passagère 3423 D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr
C'est à Barcelone que cette scène a été filmée. Sur les lieux mêmes de l'attentat. Un gentil barbu appelle les gens à venir lui faire des câlins. Sur sa pancarte est écrit: "Je suis musulman pas terroriste, fais moi un câlin si tu me fais confiance. "
C'est beau l'amour. Après les bougies, les fleurs et les ballons, la câlinothérapie... La bêtise de certains est sidérante. Folie passagère 3422
Un beau défilé militaire avec la bannière étoilée des Etats-Unis en tête de cortège...
Cette photo a été prise le 23 août dernier, il y a deux jours. Mais où donc a-t-elle été prise ? Et pour les plus doués, sans tricher, à quelle occasion ?
M'en vais voir la mer, retour et réponse lundi ou mardi.
Vite fait, en passant, une petite leçon de mathématique et de sémantique à destination des nuls en math, des journalistes et du gogo lambda...
Le gouvernement a annoncé que le taux de CSG allait passer de 7,5% à 9,2% soit une augmentation d'1,7 point !
Bien et c'est là toute l'astuce de cette communication car une hausse de la CSG de 1,7 point n'est pas une hausse de 1,7%. La CSG, c'est 7,5% des revenus d'activité (pour les salariés). Quand ça passe à 9,2%, c'est une hausse de 1,7 / 7,5 soit + 22,66 % ! Okay ? Compris ?
On dit merci qui ? Merci Macron, Edouard Philippe et Bruno Le Maire (ces deux derniers y étaient formellement opposés il y a encore 4 mois...).
Z'avez vu le JT de France2 - télévision d'Etat, hier à treize heure ? Non ? Ben vous avez loupé.
Voyez-vous, à Barcelone, il y a eu 30 Français blessés sur les Ramblas. Oui, oui, 30 Français. Et bien, parmi ces 30, notre très chère télévision a fait plus fort que BFM et a trouvé LA famille française qui devait témoigner; il fallait que ce soit celle-ci et pas une autre.
Look:
Le premier, parmi vous, qui me déclare être étonné, sera un menteur. Folie passagère 3419
J'ai laissé passer quelques jours. Sciemment, j'ai laissé filer quelques jours pour voir si l'horreur de ce qui s'était passé à Barcelone allait enfin m'émouvoir. Mais non, je n'ai versé aucune larme, ni crié ma haine, ni même laissé exploser ma colère. Pire, je n'ai suivi que d'un œil le déroulé de l'enquête, ses rebondissements et à peine écouté les commentaires tout plein de vide de nos habituels commentateurs-experts.
Oh, je sais bien qu'il y a eu 15 morts, une centaine de blessés, que deux messes ont été dites, l'une à Barcelone, l'autre à Paris. J'ai bien vu les bougies s'allumer, les fleurs par milliers et tous ces gens qui pleuraient sans oublier de nous dire qu'ils n'auront pas notre haine. Oui, oui, j'ai vu tout cela. J'ai vu aussi la photo de cette petite gamine écrasée et le visage poupon du petit Julian.
J'ai bien évidemment entendu parler de toutes ces attaques au couteau ou à la voiture dingo qui a foncé sur des abribus à Marseille. Moins d'une heure après, on nous disait que c'était un déséquilibré. Encore un. C'est fou ce qu'il y a comme déséquilibrés.
J'ai bien compris qu'à Barcelone, c'était encore des putains de terroristes musulmans qui avaient frappé.
Et bien vous voulez que je vous dise. Tout cela ne m'a fait ni chaud, ni froid. Bien sûr, je regrette tous ces morts et exprime ma solidarité aux victimes, aux blessés et à leurs familles - c'est comme cela qu'on dit, je crois - mais que voulez-vous, je me suis habitué. Je m'habitue car après tout, c'est bien ce que l'on nous avait dit: il va falloir vivre avec le terrorisme. Et bien vivons avec cette menace et laissons ceux qui savent mettre tous les moyens en oeuvre pour le combattre. Meuh !
Je suis las de tout cela. Je me demande même si on en fait pas un peu trop. Finalement, n'est-ce pas ce que veulent les terrorislamistes: nous voir pleurer, nous voir nous mettre en colère, nous regarder allumer les bougies mais mieux encore... nous écharper. Doit-on diffuser toutes ces images de souffrance et de peine ? Doit-on, pendant des jours, nous abreuver avec ce que l'on sait de l'enquête en cours ? Faut-il faire témoigner les voisins, la grand-mère, le père de la victime ou la mère du méchant muzz qui l'était charmant, j'tijure ? Doit-on accepter que les chaînes d'info fassent leur beurre - et de quelle cradingue manière - avec tout cela ? Ne leur fait-on pas trop de pub à ces ordures ? Pourquoi ne pas traiter, à force, tout cela comme de simples faits divers, histoire de leur montrer qu'ils peuvent bien continuer à conduire des camions fous ou de folles bagnoles, nous on s'en fout ? Vous me direz: et les victimes ? et les blessés ? et les familles ? et les dégâts ? et blablabla... oui, je sais et alors, quand on fait la guerre, puisque parait-il nous sommes en guerre, tout ça c'est malheureux mais c'est inéluctable. Dégâts collatéraux d'une guerre... Non ? Tout ça pour dire que je crains que l'autre, vous vous souvenez le mec qui donnait en permanence des coups de menton, n'ait eu raison: Peut-être bien qu'il va falloir s'habituer au terrorisme. Je crois même que je m'y suis habitué. Normal, il n'a frappé personne que je connais.
Désolé mais malgré tout le respect qui lui est du et même si je comprends la logique qui l'amène à se prononcer ainsi, il commence sérieusement à me gonfler, le François...
Ci-dessous, le compte-rendu plutôt fidèle fait par le journal La Croix du dernier message du pape concernant les migrants-réfugiés...
" Le Vatican a rendu public, lundi 21 août, le message du pape pour la journée mondiale du migrant et du réfugié, prévue en janvier prochain.
Malgré les peurs liées au terrorisme, François continue de plaider pour un accueil large des migrants et des réfugiés, soulignant que leur « sécurité personnelle » passe « avant la sécurité nationale ».
Dans son message, publié lundi 21 août, pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, qui sera célébrée le 14 janvier 2018 dans l’Église catholique, le pape François appelle une nouvelle fois à un accueil large et généreux des migrants mais aussi à leur protection, leur promotion et leur intégration.
« Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus-Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté », insiste le pape. « Notre réponse commune pourrait s’articuler autour de quatre verbes fondés sur les principes de la doctrine de l’Église : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. »
En ce qui concerne l’accueil, François explique que cela « signifie avant tout offrir aux migrants et aux réfugiés de plus grandes possibilités d’entrée sûre et légale dans les pays de destination ». Il insiste notamment sur l’extension et la simplification de l’octroi de visas humanitaires et pour le regroupement familial qu’il étend jusqu’aux « grands-parents, frères et sœurs et petits-enfants ».
« En même temps, je souhaite qu’un plus grand nombre de pays adopte des programmes de patronage privé et communautaire et ouvre des corridors humanitaires pour les réfugiés les plus vulnérables », dit-il. Il rappelle sa préférence plusieurs fois affichée pour « les programmes d’accueil diffus », qui semblent « faciliter la rencontre personnelle, permettre une meilleure qualité des services et offrir de plus grandes garanties de succès ».
Dans ce message où il appelle à un accueil « approprié et digne » des migrants, François balaye d’un revers de main ces interprétations. Citant son prédécesseur Benoît XVI, il va jusqu’à estimer que « le principe de la centralité de la personne humaine (…) nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale ».
Dans son message, le pape plaide aussi pour une plus grande protection des migrants, mettant en garde contre « les expulsions collectives et arbitraires (qui) ne constituent pas une solution adéquate, surtout lorsqu’elles sont exécutées vers des pays qui ne peuvent pas garantir le respect de la dignité et des droits fondamentaux ». Au contraire, « je souhaite que, dans le respect de leur dignité, leur soient accordés la liberté de mouvement dans le pays d’accueil, la possibilité de travailler et l’accès aux moyens de télécommunication », écrit-il. Pour lui, les États doivent éviter « toute forme de détention » des mineurs migrants.
Par ailleurs, le pape explique que la promotion des migrants passe par leur possibilité « de se réaliser en tant que personnes, dans toutes les dimensions qui composent l’humanité voulue par le Créateur ». Notamment « en garantissant à tous les étrangers présents sur le territoire la liberté de profession et de pratique religieuse ».
Enfin, François réitère son attachement à une intégration qui n’est pas « une assimilation, laquelle conduit à supprimer ou à oublier sa propre identité culturelle ». Il insiste sur « la nécessité de favoriser, dans tous les cas, la culture de la rencontre, en multipliant les opportunités d’échange interculturel, en documentant et en diffusant les “bonnes pratiques” d’intégration et en développant des programmes visant à préparer les communautés locales aux processus d’intégration »."
Attentats islamistes à Barcelone et à Cambrils. 14 morts, une centaine de blessés dont 30 Français.
Une cérémonie avait lieu ce matin à la merveilleuse Sagrada Familia. Le roi et la reine d'Espagne étaient présents, le premier ministre aussi. Le Président portugais et son premier ministre avaient eux aussi fait le déplacement.
30 Français blessés dont cinq dans un état grave et aucune personnalité française n'a fait le déplacement, pas même l'ambassadeur de France en Espagne.
Ainsi depuis le mois de janvier, des terroristes musulmans ont commis une quinzaine d'attentats un peu partout en Europe. On ne doit pas être loin de la centaine de morts rien que pour les 8 premiers mois de l'année... Alors forcément, si bougies, ballons et nounours ressortent des placards, si les autorités et les noeuds-noeuds en appellent à l'unité et à la solidarité, de plus en plus sont nombreux les gens qui sentent la haine monter et qui appellent les autorités à plus de fermeté contre les muzz radicalisés, l'immigration sauvage, etc... Nombreux sommes-nous à dénoncer les impérities de nos autorités et le lèche-babouche de nos z'élites...
Bien, mais avons-nous au pouvoir des gens prêts à réagir et à stopper l'immigration et la musulmanisation de notre société, sources de nos malheurs ? Pouvons-nous compter sur Macron et sa clique pour sévir, expulser tous les fichés S étrangers ainsi que tous les clandos et autres migrants qui n'ont strictement rien à faire chez nous ?
Et bien je dis non. Et j'explique pourquoi sur un simple détail passé totalement inaperçu... ou volontairement tu. Au choix.
Il y a quelques jours le mouvement En Marche ! a adopté ses nouveaux statuts avec un score de république bananière: plus de 90% des votants ont dit oui à ces nouveaux statuts. On notera que sur les 240 000 adhérents (l'adhésion est gratuite) du mouvement qui a submergé la France au dernières législatives, seuls 30% ont voté... ce qui en dit long sur le pseudo militantisme des troupes d'En Marche !
Ces nouveaux statuts, voulus par Macron, entérinent la création d'une direction collégiale: 3 personnes co-dirigeront le mouvement. 3 ex-socialistes: L'ex-député PS Arnaud Leroy, une ancienne conseillère municipale PS de Paris Astrid Panosyan qui rejoindra Macron à Bercy en 2014 et... tadam ! Bariza Khiari ! (Autant dire que le " En Marche n'est ni de droite, ni de gauche " a pris du plomb dans l'aile, nous sommes bien en terre socialiste)
Mais qui est donc Bariza Khiari ? Comme dirait la Méluche, mais oui, " les gens ", il faut s’intéresser de près à ceux qui, à défaut d'avoir le pouvoir, deviennent le bras armé du pouvoir.
Bariza Khiari est une ancienne sénatrice PS de Paris, elle fut même vice-présidente du Sénat. Elle a la double nationalité: française et algérienne. Elle a présidé l'amicale sénatoriale France-Maroc et se revendique ouvertement musulmane et de culture musulmane, titre de gloire qui la fera élire " sénatrice de l'année " en 2004. Ancienne militante du MRAP, de la CFDT et de la FCPE, ancienne membre du Comité national de réflexion sur la laïcité à l'école, elle a donc tout le bagage de la parfaite apparatchik socialiste, mondialiste, "progressiste ", universaliste et vivrensemblesque. Elle s'oppose aux statistiques ethniques, défend, pour faire simple, la théorie du genre et sera très active avec Mam' Taubira pour le mariage zinzin... En clair, Bariza aurait pu être la mère spirituelle de Belkacem ! C'est vous dire si on pourra compter sur elle pour défendre l'identité française. Autres titres de gloire ?
- Selon le journal AgoraVox, les parents de Khiari étaient de fervents militants du FLN en Algérie ce qui serait à l'origine du militantisme pro-Islam de Bariza. - Elle se dit elle-même proche du CCIF et de Marwan Muhammad. - En 2011, alors que Sarkozy et Fillon essayaient de repenser la place de l'Islam en France, elle déclarera que " le problème, ce n'est pas Tariq Ramadan mais le gouvernement ". - En 2016, appuyée par 42 " intellectuels " musulmans, elle lancera un appel en faveur d'une réflexion sur la place de l'Islam en France. Alors que cet appel débute par une énumération des différents attentats ayant ciblé notre territoire, l'épisode Merah et la tuerie de l'école Ozar Atorah de Toulouse seront sciemment omis. Le Crif parlera d'affront à la mémoire des huit victimes de Merah. Cet appel fut, entre autres, co-signé par Rhamene Azzouzi, admirateur de Tariq Ramadan. Rhamene Azzouzi publiera une tribune relayée par Médiapart dans laquelle il critiquera la place de la communauté juive en France. - Elle fera voter une loi permettant aux étrangers certains emplois qui leur étaient auparavant fermés au prétexte que " Les fondements de ces restrictions sont historiquement connotés, économiquement obsolètes et moralement condamnables, restrictions qui rappellent des heures malheureuses de xénophobie et d’intolérance, et à laquelle la République se doit donc de mettre un terme. Toute discrimination, parce qu’elle fait primer la différence, mine le vivre-ensemble. Quand on incite à opérer une distinction entre nationaux et étrangers, on renvoie ces derniers à leur condition première, ils voient ainsi leur situation s’aggraver par une relégation supplémentaire du fait de la loi ". - En octobre 2013, elle inaugure le colloque au Sénat (Paris) sur l'islam des Lumières avec Reza, Tahar Ben Jelloun, Malek Chebel, Olivier Weber, Abdelkader Djemaï, Gilles Kepel et Barmak Akram. Le débat a été ensuite reproduit en novembre de la même année au Maroc lors d'une conférence sur la tolérance. - Bariza Khiari sera, au sénat,l'une des plus farouche opposante à la déchéance de nationalité que voulait instaurer François Hollande. - Pour elle aussi " L'accueil [des migrants], c'est oui ". (voir sa page facebook). - En avril 2016, elle est élue nouvelle présidente de l’Institut des cultures d'Islam (ICI), un établissement culturel de la ville de Paris. - Le 29 août 2016, sur Itélé, elle déclare à Michael Darmon être favorable au burkini " un nom de la liberté des femmes... " - En septembre 2016, elle soutient Libération qui demande le retrait d'Eric Zemmour des plateaux télés. (voir sa page facebook). - A la tête de l'ICI, elle est accusée par Amine El Khatmi ( son livre " Non, je ne me tairai plus " paru en mars 2017) d'avoir, avec l'aide de Anne Hidalgo, organisé des montages financiers complexes afin de subventionner, sous couvert de " culturel ", des lieux de culte musulman dans la capitale. - Bousculée lors d'une interview menée par Bernard de la Villardière, elle reconnaîtra, acculée mais sans que cela fasse la moindre vague, que l'ICI, financée par la mairie de Paris, est " la deuxième mosquée de Paris ". - Le 3 mai 2017, elle déclare au journal Saphir News, et l'on comprend pourquoi: " [Je soutiens Macron] il veut encourager la création d’une fédération nationale regroupant les associations cultuelles locales créées dans le cadre posé par la loi de 1905. Ces associations pourront recevoir des dons et des legs dans des conditions fiscales avantageuses et pourront ainsi contribuer à la rénovation et la construction de lieux de culte, ainsi qu’à une meilleure formation des imams, formation qui devra être validée par un diplôme universitaire. Il veut aussi encourager l’engagement de nouvelles générations de musulmans nés en France dans la gestion du culte musulman ". - Dans le même journal, le 17 avril 2014, elle déclarait: " Avec François Hollande, l'électeur musulman s'est senti trahi. Le PS ne pourra plus gagner sans l'électorat musulman ". Deux ans plus tard elle rejoint Macron et l'électorat musulman votera à plus de 90% pour lui. Voilà donc qui va co-diriger En Marche ! Voilà donc la personne qu'Emmanuel Macron a choisi pour co-diriger son mouvement. Une fervente proselyte musulmane, une bi-nationale, une militante de la culture musulmane (voir sa page facebook), une ancienne du MRAP, une dingo de la laïcité, bref, autant dire une Belkacem puissance 10 qui ferait passer Vincent Peillon pour un gamin. Et il y en aurait, j'en connais, pour penser que Macron pourrait nous protéger des méfaits de l'Islam et de la musulmanisation du pays. Les fous ! Tenez, je suis prêt à parier que sous peu reviendra, sans doute avant les prochaines élections municipales de 2020, le débat sur le droit de vote des étrangers aux élections locales et qui sait, peut-être son adoption... Après tout, encore vice-présidente du Sénat, Bariza Khiari y était favorable... NB: Étonnamment, et alors que Bazira Khiari est l'un des premiers soutiens de Macron, ancienne déléguée nationale d'En Marche et maintenant co-dirigeante du mouvement, je n'ai trouvé aucune photo sur laquelle ils apparaîtraient ensemble.