jeudi 31 mai 2018

Jupiter, reviens sur Terre !

Excellent billet de Marie-Hélène Verdier paru sur Causeur sous le titre "Pour Macron, la France ne suffit pas"


" Il est une fois un roi. Dans son discours à la Sorbonne, le président Macron avait esquissé le tableau d’une super France dans une super Europe dont il serait le super président. Les élites applaudirent ce super discours. Coup d’œil oblique outre-Rhin de la chancelière tandis que les bulletins de mauvaise conduite continuaient de pleuvoir, comme à Gravelotte, sur les mauvais élèves : les populistes, les illibéraux, les anti système. Le roi a poursuivi son rêve : Sorbonne rime avec Lisbonne.

Regarde qui je fréquente et je te dirai qui je suis

Le roi a fait le tour des royaumes étrangers. Comme il se sent bien en tête-à-tête avec les puissants de ce monde ! En face d’eux, il tient le globe terrestre dans ses mains. A Versailles, il avait reçu les princes du royaume des Gafa. Ces tournées impériales le rassurent sur sa puissance politique.

Pendant ce temps, les Français pensent et disent : la start-up France n’est pas notre code. On veut du travail pas sa flexibilité. Ni d’un « enracinement mobile » comme dit Benjamin Griveaux. Marcher, c’est bien mais pour aller où ? Où elle en est, la courbe du chômage ? Où en est la lutte contre le terrorisme ? Le contrôle des flux migratoires ? On veut… on veut… « Tout ça, ce sont des états d’âme », pense le roi qui n’en a cure. Lui, il a foi en la fée Electricité. Il croit dans la révolution numérique, dans le brassage des peuples, des races et des nations. En même temps, il aime la littérature. C’est cela, la modernité : le mélange des genres.

La France, c’est beaucoup mieux que ce qu’on dit

En un an de règne, le président a fait trois fois le tour du monde en avion mais pas de la France. S’il le faisait, il verrait que, les soirs des quatre saisons, les cafés de la rue Soufflot sont vides et que les machines à laver essorent, dans les rues, les rêves dominicaux comme il y a trente ans. S’il le faisait, il aurait senti que, le 1er mai 2018, les coins de rue ne fleuraient pas le muguet. S’il le faisait, il verrait que les vaches ne broutent pas l’herbe de nos prairies et que leurs propriétaires peinent à les nourrir. S’il le faisait, il entendrait Marianne lui dire : « France, que fais-tu d’une de tes plus belles mamelles : l’agriculture ? »

Le 25 mai, le président a accordé, depuis Saint-Pétersbourg, un entretien à Ruth El Krief, à BFM TV. Il a dit combien il était satisfait de lui sur le plan diplomatique : d’avoir remis la France dans le concert des nations, de l’Europe et du monde. La France est, grâce à lui, devenue plus souveraine, plus unie, plus démocratique. On est heureux de l’apprendre d’une bouche si auguste. Le ton est assuré, le visage plus dur. L’aigle a sorti ses serres. Lui, il n’a pas d’états d’âme parce que dire, c’est faire.

Aussi, peu de réponses concrètes tombent-elles de sa bouche sur les sujets sensibles. Il les fait donner par personnes interposées : le lendemain, François Molins, nous a-t-il « rassurés » sur l’avenir du djihadisme. On évite ainsi de prononcer jamais le mot islamisme. En revanche, le président a mis à son actif anticipé « la réforme sans précédent de l’Education nationale entreprise pour casser un système reproductif ».Certes, les bambini pourront entrer à trois ans en Maternelle. Mais supprimer des heures de philosophie, en Terminale, est-ce bien raisonnable ?

En marche impériale

Il est une fois un roi dont le rêve impérial est désormais hors sol. L’empire Europe est en miettes. La Pologne, l’Autriche, la Hongrie, la Slovaquie, la République tchèque ont secoué le joug bruxellois et revendiqué leur identité. Le Royaume-Uni a choisi de sortir de l’U.E. Bruxelles a beau lancer ses anathèmes sur les mauvais sujets, ils restent sans effet. Le jour où le président s’entretenait avec Ruth Elkrief, l’Italie venait de secouer le joug de cette Europe-là. Il est vrai qu’elle était, le lendemain, recadrée pour illibéralisme par le président italien. Le Financial Times a appelé ces mauvais sujets : « les Nouveaux Barbares ». On ne saurait mieux dire.

Le président avance envoûté et envoûtant par son verbe. On dit qu’il est disruptif. Partout où il passe – et il est partout – il fait éclater, perturbe, casse. Son moteur, c’est l’électricité. Macron, c’est Mercure à l’état pur. Il a dit : « On n’a pas fait les choses tant qu’on n’a pas transformé le réel. » Il y a un an qu’il est au pouvoir. C’est peu mais assez pour voir se dessiner quelque chose : l’Europe tout entière qui disjoncte.

Jupiter, reviens sur Terre !

Le président serait comme un Don Quichotte au milieu d’une plaine de moulins à vent. L’Europe c’est feu le Saint empire romain germanique : un regroupement de multiples principautés qui regimbent sous la férule autocratique de Bruxelles. Le projet européen des pères fondateurs est en miettes. Tout comme le rêve technocratique et multiculturaliste de nos élites. L’Europe, c’est, aujourd’hui, Waterloo morne plaine.

Il est temps de retrouver le plancher des vaches. Il est temps de faire la tournée des popotes : fermes, écoles, petites entreprises agricoles. Que le président retrouve le réel et mette de côté ses rêves de grandeur. Il a reçu, il y a peu, le prix Charlemagne. Qu’il soit un nouveau Charlemagne. Et Henri IV tant qu’à faire, avec la poule au pot. Inutile de courir en tout sens sur la planète comme l’inoubliable Podalydès dans Le Révizor criant « Je suis partout ! Je suis partout ! »

Charlemagne et Henri IV : what else ? "


D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr

mercredi 30 mai 2018

Alors moi j'dis: Merci Mamoudou, merci Macron !

 

Non mais imagines un peu la scène... Le gamin prend son envol du cinquième étage - ou du sixième selon les versions - et tel un Bébel au meilleur de sa forme, une pirouette, une galipette, voilà qu'il arrive à s'accrocher à la rambarde du quatrième, les pieds dans le vide ! 4 ans, le môme !  Et à 4 ans, suspendu dans le vide et se retenant à bout de bras, il va attendre près de 30 secondes pour être secouru. Moi, j'dis bravo; mûr pour être pompier dans quelques années ! Rien que là, on doit s'émerveiller, sauf que le meilleur reste à venir... Voilà t'y pas que le voisin s'aperçoit du problème, il se penche à son balcon et voit le môme en fâcheuse posture. Il le calme et lui demande d'avancer un peu vers lui. Le gamin s’exécute et, toujours à bout de bras, arrive à se rapprocher. C'est à ce moment que Mamoudou intervient...

Mamoudou, c'est un malien costaud, plutôt athlétique. Il est si fort et si courageux qu'il a fui son pays en guerre pour venir nous sucer le sang s'installer en France. Empruntant chemins de traverse et coques de noix, il gagne la France et devient ainsi un migrant clandestin. Suffisamment clandestin pour ne même pas demander à bénéficier du droit d'asile, c'est dire... Enfin bref, ce matin là, Mamoudou, il passe dans le coin et quoiqu'il voit ? Un gamin suspendu dans le vide au quatrième étage d'un immeuble. Mamoudou, il n'écoute que son courage et tel un spiderman en pleine forme, il escalade la façade à grande vitesse. Il choppe le gamin que tenait déjà le voisin depuis quelques secondes et zou, il le fait basculer sur le balcon et le met en lieu sûr. La foule en délire applaudit, les flashes crépitent, les smartphones filment avec qualité la scène et Mamoudou remercie le seigneur sans qui un tel miracle n'aurait pu être possible.

Oh p'tain, que d'émotion ! Le soulagement après la peur: L'enfant a été sauvé, Alléluia !  Allah Akbar ! Aussitôt, la machine médiatique se met en branle. Et pas qu'un peu: le monde entier saura en moins de dix minutes - rendons grâce aux réseaux sociaux et à internet - qu'à Paris, un migrant clandestin et donc sans papiers, noir de surcroît, a sauvé un enfant qui pendouillait dans le vide depuis de longues secondes. Ainsi donc, tous les migrants ne sont pas des salauds, des déserteurs ou des profiteurs, il y en a qui savent n'écouter que leur courage... Et puisque si tous les migrants sont comme Mamoudou, peut-être bien qu'on pourrait en faire venir d'autres, ça pourrait être utile et bon pour le pays.

Jupiter, en son palais, comprend qu'il s'est passé quelque chose d'extraordinaire et qu'il y a sans doute moyen d'en tirer quelques profits. En autant de temps que Mamoudou aura mis pour grimper les quatre étages, il convoque à la même heure, médias et Mamoudou, et fait savoir au monde que le Mamoudou, par la grâce de sa majesté, sera régularisé et naturalisé français dans les meilleurs délais; cerise sur le gâteau, il lui file une médaille d'Honneur en or. Mieux, il lui file un job chez les pompiers. Et pas chez n'importe lesquels: Chez les Pompiers de Paris, le truc où normalement la sélection à l'entrée est aussi dure qu'impitoyable ! Hé, tout de même, la République ne saurait mégoter en pareille occasion et le peuple ému se souviendra que Macron aura su faire preuve de réactivité et de générosité.

Quelle belle histoire. Et dire que certains osent raconter que tout cela aurait été monté de toutes pièces, une mise en scène pour améliorer l'image des migrants, une opération de com' comme seul Macron sait les monter. Les cons ! Ceci dit, comme d'habitude, les médias en feront des tonnes, tellement que pour un peu on en oublierait tout le reste. Tenez, que par exemple, en Italie, on assiste à l'un des plus beaux scandales démocratiques de ces cinquante dernières années: Un Président de la République non élu, sous pression bruxelloise évidente, interdit la formation d'un gouvernement élu... démocratiquement ! Fi et peu importe, Mamoudou est là ! On en oublierait presque que nos prisons françaises vont prochainement être délestées d'une trentaine de djihadistes hyper-radicalisés pour cause de fin de peine... Mamoudou est là ! On en oublierait presque que l'Assemblée Nationale a refusé d'interdire le glyphosate et que le gouvernement s'apprête à dérembourser les traitements contre Alzheimer et à raboter les prestations sociales... Mamoudou est là  et c'est tant mieux...  

Un clandestin tout noir qui sauve une enfant tout blanc, c'est pas tous les jours qu'on a un coup pareil pour nous faire oublier la mocheté du monde !

Alors moi j'dis: Merci Mamoudou, merci Macron !


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samedi 26 mai 2018

Message de service

Blog en pause jusque mercredi prochain. Le taulier vous prie de bien vouloir l'excuser pour cette interruption momentanée.




Bon week-end à toutes zé tous !


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mercredi 23 mai 2018

Plan banlieues: Rétablir l'ordre ! Point barre. Quelqu'un pour le dire à Macron ?

à Jean-Michel...



Une nouvelle fois, j'ai écouté le Macron, on n'est jamais déçu: c'est tous les jours le printemps avec lui. 

 "La France, une chance pour chacun".

Il avait promis de faire un discours très court sur son plan banlieues, nous n'avons pas été déçu, pendant plus d'une heure trente, il nous a dit comment il voyait le truc: S'attaquer aux problèmes des banlieues et des quartiers sensibles, il fallait d'abord changer de méthode. A nouveau monde, nouvelle méthode; autrement dit tout ce qui a été fait avant, c'était de la merde (là, il n'a pas tout à fait tort) et que deux mâles blancs (lui et Borloo) n'étaient pas les mieux placés pour s'échanger encore un plan sur les  técis.

Il commence fort le Maître des horloges ! Deux mâles blancs... parce que seuls les racailles et les associatifs sont à même d'évoquer et de résoudre le problème ? Sont-ce les drogués qui seuls seraient habilités à nous dire ce qu'il faut faire pour lutter contre la drogue ? Du grand Macron, capable de nous proposer tout un ensemble de mesurettes non chiffrées en habillant le machin de philosophie et d'un appel à la mobilisation générale !

Mobilisation qu'il a dit ! Mobilisation des 120 plus grosses entreprises françaises qui seront punies si on les surprenaient à faire de la discrimination à l'embauche, mobilisation des associations, des populations, des familles, de la République, blablabla... 

Des mesures: augmenter le nombre de crèches, trouver des stages en entreprises pour les élèves de 3ème, créer une "bourse des stages", créer une agence nationale de cohésion des territoires (en sus de l'ANUR), un peu de rénovation urbaine par ci, par là, lutte contre le racisme et l'antisémitisme (y avait longtemps) qui gangrènent les quartiers, faire appliquer la loi (non, sans déconner !), rejeter la stigmatisation (sic !), lutter contre le terrorisme, création d'un peu plus de mille postes dans la police pour les 60 quartiers les plus chauds d'ici...2020, développer les échanges entre les maires et les préfets(meuh...), voir à créer une instance de recours pour les habitants comme pour les élus...

Vous saupoudrez tout cela de jolies phrases toutes faites qui sentent bon le nouveau monde, du genre: "Les banlieues ne demandent pas d'argent ou d'assistance mais simplement leur place dans la république", "reconquête républicaine", "il y a plus de besoins, plus de jeunesse dans une situation plus complexe, et moins de moyens globaux", "Arrêtons d'opposer les territoires entre eux", "j'en appelle à une société de la mobilisation", " il faudra évaluer l'équité territoriale au parlement chaque année", etc... Et roule ma poule, nous voici partir à la reconquête des territoires perdus de la République !

Ben mazette, j'aurai pu faire Président, moi pour sortir un tel plan !

Non mais sans déconner, il a déjà mis les pieds dans ces fameux quartiers ? Quelqu'un lui a dit que dans les cités, ce n'est pas la police qui fait la loi et les contrôles d'identité mais les dealers, les grands frères ou pis encore l'Islam conquérant des Salafistes ?

Le problème dans les cités, il est simple et tient en deux mots (ou en 3 quand on a la république dans le sang): rétablir l'ordre... républicain. Point barre. Et rétablir l'ordre, c'est tout aussi simple et toujours en deux mots: zéro tolérance ! Tu deales: prison ! Tu choufes pour les dealers: prison ! Tu roules sans permis: prison ! Tu te prends pour un flic alors que tu n'es qu'un fouteur de merde: prison! Tu caaillasses une voiture de police ou un camion de pompiers: prison ! Tu bloques un hall d'immeuble: prison après l'avoir nettoyé!. Tes parents te laissent faire ce que tu veux: suppression des allocs ! Tu ne peux pas justifier d'une recherche active d'emploi: suppression du RSA ou des assedic.  Tu ne peux pas justifier ton train de vie et l'achat en bonne et due forme de ta voiture: confiscation immédiate de la bagnole. Tu portes le voile intégral (si t'es une nana) ou tu commets des actes d'incivilité : amende et si tu payes pas l'amende, saisie automatique sur les comptes. Parce que t'es une association de quartier, tu touches des subventions: et bien chaque année, tu  fais certifier tes comptes et si ils ne sont pas sincères: pan-pan cul-cul. Une mosquée sans statut légal: fermeture immédiate, etc, etc, etc...

Bref, il suffit de faire appliquer la loi et rien que la loi. Encore faut-il le vouloir.

Facho ? Ben non, c'est du bon sens. Du bon sens qui ne demande que du courage politique et de la persévérance, un travail de longue haleine et non plus des opérations coups de poings qui n'ont d'efficacité que leur durée limitée. Du courage politique et du flic motivé en pagaille ! Seulement après on pourra parler de rénovation, de retours des services publics, de réouvertures de commerces et de réinstallations de médecins généralistes, etc... Tout le reste n'est qu'arguties et effets de manche. Point barre.

Quelqu'un pour expliquer tout ça au Macron ?


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dimanche 20 mai 2018

France: palestinisation et musulmanisation du territoire


Les islamistes et autres aficionados de la cause palestinienne commencent à me les brouter sérieusement. Tenez, hier, alors que nous déjeunions dans un restaurant parisien avec quelques blogueurs amis mais néanmoins nauséabonds v'là t'y pas que des gugusses café-crème mais pas uniquement entrent dans la salle et commencent à pavoiser le resto aux couleurs palestiniennes: un grand drapeau et des ballons qu'ils gonflaient sur place. M'enquérant du pourquoi auprès du taulier, celui-ci m'informa que c'était une assoce palestinienne qui avait réservé toute une partie de la salle pour fêter son anniversaire; ils avaient juste oublié de lui dire qu'ils travestiraient l'établissement. Et comme à ces gens-là, M'sieurs dames, on ne saurait rien refuser - faute de quoi, imaginez la suite - ils firent selon leur bon vouloir. Et nous, nous partîmes.

Sont-ce les mêmes, ou la même association, qui prirent la liberté d'investir le centre commercial d'Aulnay sous Bois, hier aussi, pour déployer cette grande banderole ?

Et qui donc sont ceux-là qui, apparemment et visiblement avec la complicité de la municipalité de Clermont-Ferrand, rebaptisent en toute liberté la place de la Victoire en place de la Nakba aux cris "d'Israël assassin" ?



Je ne sais pas et peu importe. En France, la défense de la cause palestinienne, elle, a toute latitude pour s'exprimer et manifester. On peut parier tout son patrimoine que les zozios qui étaient hier à Aulnay ne subiront aucunement les foudres de la justice française.

Et c'est là qu'on ne peut s'empêcher de penser aux Identitaires qui ont pris un maximum pour être monté, sans faire de dégâts, sur le toit d'une mosquée en construction à Poitiers. On ne peut s'empêcher de penser à cette Justice aux ordres qui actuellement se contorsionne dans tous les sens pour trouver l'astuce juridique qui lui permettra d'interdire aux Identitaires qui, dans les Alpes, au col de l'échelle, empêchent, par leur présence et sans violence aucune, l'arrivée de clandestins, palliant ainsi l'abandon par l'Etat de deux de ses tâches régaliennes à savoir la surveillance de ses frontières et le contrôle de l'immigration illégale.

Non mais imaginez un  peu si, hier, dans ce resto ou ailleurs, nous nous amusions à déambuler en criant "Hamas assassin, mort à la Palestine" ?

Toujours cet insupportable deux poids deux mesures, toujours cette justice à géométrie variable, toujours cette complaisance des autorités pour la cause palestinienne et par extension pour la "cause" muzz, toujours cette complicité de cette ribambelle d'islamo-compatibles, gauchistes ça va de soi...

Combien de temps allons-nous laisser faire? Comment pouvons nous acceptez sans broncher que l'Etat autorise pour le ramadan la venue de trois cent imams étrangers ? Comment peut-on accepter sans broncher que Macron nomme au tout nouveau Conseil Présidentiel de la Ville 16 musulmans sur 25 membres ? Pourquoi autorise-t-on, comme hier à Clermont, une manifestation qui appelle au boycott d'Israël ? Pourquoi ne nous insurgeons-nous pas plus quand une journaliste ose déclarer: " en quoi est-ce un problème que les Français deviennent minoritaires en France ?". Comment pouvons-nous accepter que le ministre de l'Intérieur ose déclarer publiquement: "Pour ceux qui veulent devenir imam, il y aura dans nos universités des cours théoriques mais laïques. L'État français assumera leurs financements ! " ?. Comment peut-on accepter qu'un député de la République, Alexis Corbière en l’occurrence, cautionne en y participant des barbecues halal interdits aux femmes (hormis la sienne, Raquel Garrido) ?

Comment pouvons-nous accepter ça ?: 

En Marche !, la musulmanisation de la France; à marche forcée ?

Bon, vous me direz, puisque nous laissons faire en fermant notre gueule et en baissant la tête, tous ces barbus et autres gauchistes auraient bien tort de ne pas en profiter; n'est-il pas ?

Ça va quoi ! Y en a marre. non ?

Vous je ne sais pas mais moi, j'ai l'impression que ce mois de ramadan va être chaud, très chaud...

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vendredi 18 mai 2018

Cannes, montée des marches, tapis rouge: Après Cédric Herrou, Jérôme Cahuzac ?



"Cédric Herrou, l'agriculteur accueillant des migrants, de retour devant la justice." BFM, 8 août 2017.

"Cédric Herrou : derrière l'humanisme, une dangereuse remise en cause de l'Etat." Le Figaro, 9 août 2017.



"Cédric Herrou en garde à vue, accusé de "violences" par un passeur de migrants." L'Express, 13 septembre 2017.


"Cédric Herrou en rétention pour avoir contrevenu à son contrôle judiciaire." Libération, 19 janvier 2018.

"Aide aux migrants. L’agriculteur Cédric Herrou interpellé." Ouest-France, 19 janvier 2018. 


"Cédric Herrou, condamné pour avoir aidé des migrants.", Europe 1, 16 avril 2018.

Etc...


Avril 2018: Assouplissement du délit de solidarité... enfin, pas tout à fait. Emmanuel Macron avait laissé entendre qu'il était favorable à ce que le "délit de solidarité" soit "adapté". "Mais pas supprimé". "Ceux qui sauvent des vies" et font un "geste d’humanité ne doivent pas être condamnés, mais ceux qui aident consciemment ou inconsciemment les passeurs, je ne vais pas les affranchir du délit de solidarité", avait expliqué le Président. L'amendement adopté ce dimanche par les députés va en ce sens. Il assouplit quelques règles du délit de solidarité sans pour autant le supprimer.


Mai 2018:



Cédric Herrou, condamné pour avoir aidé des migrants à passer illégalement en France, devient la vedette d’un documentaire et monte les marches du Festival de Cannes. 

Étrange pays dans lequel un repris de justice endosse le costume de star au lendemain de sa condamnation. 

Au même moment - et comme par un effet miroir - Génération Identitaire fait l’objet de poursuites pour « immixtion dans une fonction publique » parce qu’un groupe de militants a empêché, sans violence aucune, des migrants illégaux de traverser la frontière italienne. 

Voyons ce qu’il en adviendra. Je doute en tout cas que cela se termine au Festival... 

Je vois bien, l'année prochaine, Cahuzac monter les marches parce que l'on aura fait un documentaire sur son auguste personne...


Inversion des valeurs. 2 poids 2 mesures. Justice sélective. Monde de tarés.

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mardi 15 mai 2018

Gaza: des milliers de zombis fanatisés et manipulés par le Hamas


J'espère que comme moi vous avez été très impressionnés par les images des combats qui ont eu lieu hier à Gaza, images qui bien évidemment ont fait le tour du monde. Impressionné non pas par le nombre de morts et de blessés (57 morts et 2 400 blessés au dernier décompte), on s'en fout un petit peu, y a bien plus ailleurs chaque jour mais par, d'une part le fanatisme imbécile de tous ces palestiniens se précipitant sur la frontière israélienne avec la certitude partagée par tous qu'il y aurait des morts et d'autre part, par le calcul criminel du Hamas et des autorités palestiniennes qui n'ont pas hésité à envoyer au casse-pipe des milliers de gens, majoritairement des jeunes et des humbles, pour jouer encore et toujours la victimisation.

Parce que qu'a-t-on vu ? Des kilomètres carrés relativement plats, à découvert, et des milliers de palos en colère armés de lance-pierres, de cocktails Molotov et de cerfs-volant incendiaires courir, sans protection, vers la frontière israélienne où les attendait, sur-armée, Tsahal. Les criminels, qui sont-ils ? Les Israéliens protégeant leur frontière, les villages et colonies de peuplement adjacents, et ce quoique l'on puisse penser de la "colonisation", ou le Hamas qui a envoyé à une mort certaine des milliers de gens peu armés, amenés pour la plupart par bus entiers ? Je vous laisse juge mais j'ai une certitude, le nombre de morts a été bien faible au regard de la capacité de destruction de l'armée israélienne. Tsahal a donc joué la retenue. Qui pour le dire dans nos médias occidentaux ? Personne.

On sait parce que l'on a vu des dizaines de fois les images, le Hamas n'est pas dépourvu d'armes; il a des roquettes en quantité astronomique, des armes modernes, des véhicules blindés et des militaires entraînés. Hier, on a rien vu de tout cela. La seule chose que l'on a vu ce sont des milliers de gens dépenaillés, en survêtements, en djeans, des jeunes se précipitant à l'affrontement aux cris d'Allah Machin.

Une stratégie simple: envoyer à la mort "ses enfants" et jouer la victimisation, victimisation relayée avec quasi outrance par des médias français globalement de gauche et donc acquis à la cause palestinienne depuis des années. La même gauche qui laissa, sans rien faire, défiler à Barbès ou à Sarcelles des milliers de personnes ( palestiniens, extrême-gauche, NPA, FDG, racailles,...) il y a 3 ou 4 ans. Le Hamas le sait bien, en fabriquant ses martyrs, il sait pouvoir conquérir toute une partie de l'opinion publique, y compris, bien sûr, les populations musulmanes du monde entier. La population palestinienne meurtrie, c'est la communauté musulmane mondiale qui l'est aussi. Une consultation internet ce matin sur je ne sais plus quel média ne donnait-elle pas 57% des Français indignés par les morts d'hier.

Un Hamas criminel donc soutenu par les beaux habits du chef de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, le même que la communauté internationale a reconnu. Et réciproquement, Abbas peut défendre la cause devant la communauté internationale sachant qu'il peut compter sur les massacres organisés par le Hamas (et le poids des images de ces mêmes massacres), organisation que la quasi totalité des pays occidentaux a qualifié de terroriste.

Il y a donc du gauchisme, de l'hypocrisie et du clientélisme envers la population musulmane de France, au pire de l'aveuglement, lorsque Emmanuel Macron, par voie de communiqué, déclare: "condamner les violences des forces armées israéliennes contre les manifestants". L'armée israélienne, hier, n'a fait que protéger ce qu'elle estime être son territoire et réagir à l'attaque de milliers de zombis fanatisés et manipulés par une organisation terroriste.


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dimanche 13 mai 2018

"Ne cédons pas un pouce"... offrons le corps de nos concitoyens !



Et allez, encore un ! Pendant que la France était priée de s'esbaudir devant Madame-Monsieur et leur chanson mielleuse pro-migrants, un terroriste musulman poignardait les passants à Paris: 1 mort et 4 blessés !

1 mort et 4 blessés, quand on se nomme Gérard Collomb ou Clémentine Autain, on appelle cela "une agression" et le terroriste est un simple "assaillant" ! Quand on s'appelle Emmanuel Macron, on  qualifie l'assaillant "d'ennemi de la liberté" ! Et quand on s'appelle Anne Hidalgo, on ne dit rien du tout si ce n'est que "notre ville a été meurtrie, pensée aux familles, solidarité, etc...". Quant à la Grande Mosquée de Paris, elle se contentera de condamner "une attaque lâche et barbare qui ne peut se réclamer d'aucune religion"...

Un tweet, un petit mot et une réunion d'Etat Major, aucun doute, nos dirigeants sont dans l'action.

Non mais allo, quoi ! Le mec, il avait  21 ans, il était immigré, musulman, tchétchène d'origine et naturalisé à l'âge de 13 ans parce que sa mère (immigrée elle aussi) l'avait été avant lui, naturellement fiché "S" , encore un, et parce qu'Allah lui a sans doute soufflé à l'oreille, il a pris un poignard et au cri d'Allah Akbar, il a poignardé tout ce qu'il a pu poignarder sur son passage. Voilà le tableau, c'est aussi simple et horrible que cela.

"La France ne cédera pas un pouce aux ennemis de la liberté", t'as raison mon con Président, ce ne sont plus des pouces que nous cédons mais les corps entiers de nos concitoyens que Daech affiche à son compteur. Près de 250 morts en 3 ans. Stop aux conneries et aux phrases aussi creuses que toutes faites ou encore ? Encore plus de morts, encore plus de blessés, encore plus de familles endeuillées et  de victimes traumatisées à vie ?

Il serait peut-être temps de se bouger le popotin et de prendre les bonnes décisions, non ? Ben non, on continue, on ouvre toujours plus en grand les portes à l'immigration, on élargit les conditions du regroupement familial et on continue à ficher des "S", 15 000 pour radicalisation islamiste !

C'était Valls, en son temps il me semble, qui disait qu'il allait falloir s'habituer au terrorisme. Et bien non, je refuse que l'on banalise ses attaques terroristes, nous devons ne pas nous y habituer et à chaque fois que cela est possible, en fonctions de nos moyens, dénoncer ce terrorisme musulman, terrorisme musulman car appeler cela terrorisme islamiste ne suffit pas, ne suffit plus. 100% des terroristes qui ont sévi sur notre territoire ces dernières années était de confession musulmane; musulmans avant d'être islamistes.  Et contrairement à ce que disait Castaner, ce terrorisme a tout à voir avec l'Islam, avec l'Islam de France ou d'ailleurs. Il serait peut-être temps de s'en rendre compte et d'oser le dire.

Ne pas s'habituer au terrorisme, quand je lis ou entends les déclarations de nos dirigeants, j'ai la nette impression qu'ils sont les premiers à s'y être habitués sinon comment expliquer la vacuité de leurs déclarations ou les inepties qu'ils profèrent? N'a-t-on pas entendu aujourd'hui un député LREM, et pas des moindres, Jean-Michel Fauvergue, ancien chef du Raid, oser justifier les prêches en Arabe dans les mosquées par l'utilisation du latin ans les églises ! Un préfet de la République n'a-t-il pas conseillé la semaine dernière à un ministre, en l’occurrence Marlène Schiappa, de ne pas entrer dans un bistrot de Trappes "car cela pourrait créer un incident", croyez-vous qu'elle s'en offusqua ? Pensez-vous, elle obtempéra sans moufter !

Ne pas créer d'incident avec la communauté musulmane, voilà le problème de nos élites et de nos dirigeants. Tiens donc, il y aurait au moins une communauté avec laquelle nous pourrions avoir des incidents (quand ce ne sont pas des attentats ou des émeutes), et oui, et cette communauté, jusqu'à preuve du contraire, c'est la communauté musulmane, celle dont sont issus la quasi totalité de nos terroristes. Et puisqu'un des plus haut représentant de l'Etat le reconnait, on ne veut pas d'incident, alors ils laissent faire - faute peut-être de ne savoir que faire - et s'habituent. Pas nous.

Hier soir un musulman radicalisé a tué. Ce n'était pas "un incident", c'était un acte barbare et certainement, hélas, pas le dernier. Surveillez vos arrières, nul n'est à l'abri. C'est aussi cela la guerre.

Au fait, tant que j'y suis et sans aucun rapport avec le billet (humour), je vous présente la présidente de l'UNEF Paris Sorbonne, Maryam Pougetoux :


Et ci-dessous, Khamzat Azimov, l'homme qui, hier soir, a poignardé quelques uns de nos concitoyens...


D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr

samedi 12 mai 2018

Insupportable angoisse !

La France, avec cette si belle chanson du duo Madame Monsieur que le monde entier nous envie, va-t-elle enfin remporter le concours de l'Eurovision ?


Mercy est une petite fille née sur un bateau humanitaire alors que sa maman fuyait la violence de son pays. Après être passée par la Libye et enceinte jusqu’aux yeux, elle prend la mer sur un radeau en plastique. Sauvée par l’Aquarius, elle accouche sur le navire. Ce bébé, c’est Mercy. (Emilie Satt, la blonde en noir sur la photo)

" Je suis née ce matin, je m’appelle Mercy 
On m’a tendu la main et je suis en vie 
Je suis tous ces enfants que la mer a pris 
Je vivrai cent mille ans, je m’appelle Mercy, lalala... "

Insupportable angoisse... qu'ils gagnent ... Parce qu'imaginez un peu ce que l'on va prendre dans les écoutilles pendant au moins 15 jours si Mercy-Madame-Monsieur l'emporte... Ça va être terrible !

Allez, on croise les doigts en espérant que les votants auront pitié de nos oreilles !


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vendredi 11 mai 2018

Main gauche, main droite: Macron, l'illusionniste !

Tribune de Christian Vanneste parue sous le titre : Macron, L'OPA sur la droite... (partie II)




" Notre technocrate en chef nourri au biberon de la gauche strauss-kahnienne veut donc séduire la droite avec le slogan d’Auguste Comte : « ordre et progrès ». C’est là une illusion dont il faut à tout prix se délivrer. En fait, comme tout prestidigitateur, le locataire de l’Elysée attire l’attention sur le détail qu’agite la main droite tandis que l’essentiel de la manipulation a lieu à gauche. L’un des exemples les plus flagrants est le projet de réforme de la représentation nationale. La main droite brandit la réduction du nombre des parlementaires et flatte ainsi l’antiparlementarisme qui connaît depuis fort longtemps un certain succès à droite auprès de ceux qui considèrent les privilèges des élus exorbitants par rapport au travail fourni. Mais que fait la main gauche ? La main gauche va éloigner le représentant des représentés, et multiplier les apparatchiks entre eux. Elle va également permettre à la proportionnelle que certains croient naïvement plus démocratique de faire élire des députés hors-sol qui n’auront pas besoin de rencontrer leurs électeurs puisqu’il leur suffira d’être suffisamment dociles pour être bien placés sur la liste de leur parti afin d’être réélus. Si on s’attache à la réforme judiciaire qui supprime des jurys populaires au profit des magistrats professionnels, « pour aller plus vite », on s’aperçoit que l’inspiration est la même : éloigner le peuple du pouvoir, le désintéresser de la chose publique, pour qu’il puisse aller aux matchs de foot, consommer même le dimanche, prendre des vacances et grogner de temps en temps. Le pouvoir doit appartenir à une caste, loin de toute démocratie directe, à une oligarchie dont M. Macron est la caricature vivante. Il faut vraiment avoir des lunettes bétonnées pour ne pas le voir. Macron, c’est l’anti-de Gaulle. Le Général, c’était l’intéressement et la participation, Macron, élu par une minorité, lors d’un scrutin marqué par l’abstention, c’est le Président du désintérêt ! Du désintérêt pour quoi ? Mais pour la République dont on nous rebat les oreilles. La confiscation du pouvoir par une caste, par un parti, c’est une vieille tendance de la gauche, qui a traversé toutes nos républiques, avec les changements de mode de scrutin, et la gêne devant les référendums. La droite, et le gaullisme en particulier, c’est au contraire le souhait de tendre vers le maximum de démocratie directe, parce que le peuple réagit aux problèmes dont il a l’expérience avec plus de bon sens que la nomenclature installée au pouvoir.

L’ensemble des réformes annoncées par l’exécutif actuel présente en fait la même structure. Suivant les proportions de l’iceberg, elles affichent au soleil une mesure qui plaît à une certaine droite superficielle, mais 90% demeurent sous la surface de la mer. Soit la réforme ne change pas l’essentiel. Soit, elle renforce subrepticement les orientations inspirées par l’idéologie dominante, depuis longtemps dans notre pays, même quand une prétendue droite y est largement majoritaire. Ainsi, le Projet de loi sur l’asile et l’immigration a vu les projecteurs braqués sur l’augmentation de la durée de rétention des clandestins de 45 jours jusqu’à un plafond de 90 jours. La gauche crie au scandale, y compris à la frange du macronisme, puisque certains députés LREM vont voter contre le texte. En cela, ils révèlent leurs origines politiques en défendant plus âprement les droits très relatifs des étrangers rentrés illégalement sur le territoire national qu’ils ne le feraient pour les droits des citoyens français. Le gouvernement affiche donc son apparente fermeté. Mais, cette mesure est dérisoire, puisque dans certains pays, comme le Royaume-Uni, la rétention est illimitée pour éviter que les clandestins ne jouent la montre en cachant leur identité et leur origine. Ils seront donc logés, nourris, conseillés par les associations immigrationnistes pendant plus longtemps, et s’évanouiront dans la nature. Tandis que chacun à gauche pointe un doigt accusateur sur cette loi scélérate, plus personne ne s’aperçoit que le texte va faciliter l’immigration illégale. Les bénéficiaires de la protection subsidiaire, une extension plus souple du droit d’asile, vont recevoir un titre de séjour de 4 ans, et non d’un an. La « réunification familiale » va permettre à un mineur réfugié de faire venir sa famille, alors que le contraire paraîtrait plus logique. Mais les passeurs trouveront là un fameux message publicitaire : envoyez votre fils, et vous le rejoindrez ! La gauche est au pouvoir, et ce n’est pas parce que l’extrême-gauche la combat, que l’électorat de droite, patriote et conservateur doit se laisser rouler dans la farine.

Le statut des « cheminots » ne sera supprimé que pour les nouvelles recrues en 2020. Les privilèges exorbitants des agents titulaires auparavant seront maintenus alors que le métier a changé depuis des dizaines d’années. Il n’y aura pas de véritable sélection à l’entrée de l’université, alors que celle-ci est dans l’intérêt même des étudiants, afin de leur éviter de perdre leur temps et de gâcher leur vie, en courant à l’échec. Parce qu’elle est un haut-lieu d’enseignement et de recherche, que l’encadrement professoral y est faible et souple, l’université est profondément élitiste. La réforme envisagée ne met pas fin à la démagogie suicidaire qui cache cette évidence. Le concours d’entrée à l’université devrait s’imposer. Mais, cela diminuerait les effectifs, et sans doute les postes de précieux enseignants, par exemple en sociologie, tellement utiles pour former les sociologues dont la France manque si cruellement. De nombreux bacheliers iraient alors grossir les rangs des étudiants des filières courtes et professionnelles, là où chaque enseigné coûte plus cher à l’Etat qu’en faculté. La France est un merveilleux pays où le service public sert souvent de paravent à des avantages privés, et où la trompeuse générosité de l’Etat camoufle les petits calculs de Bercy.

Un gouvernement de droite se reconnaît à trois orientations essentielles : il favorise la responsabilité personnelle, en diminuant la fiscalité et la redistribution, et donc la dépense publique. Il en tire la conséquence sur le plan pénal en appliquant avec rigueur des lois sévères. Il défend les communautés « naturelles » qui fondent une solidarité réelle entre les personnes, la famille et la nation. Le pouvoir actuel ne correspond à aucun de ces trois critères. Il faut être bien naïf pour s’y laisser prendre." 

à lire aussi: Macron, OPA sur la droite... (partie I)


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mardi 8 mai 2018

"Macron président, la fin de l'innocence", un documentaire tout à la gloire de sa Majesté !



Avez-vous regardé hier soir le documentaire diffusé sur France 3 et intitulé: "Macron président, la fin de l'innocence" ?; documentaire réalisé par Bertrand Delais, un soutien de la première heure de Jupiter, documentaire diffusé sur une chaîne publique... 

Nombreux me diront "Non, j'ai pas regardé", "Ras-le-bol de Macron", etc... Je comprends mais c'est dommage car nous avons assisté hier à une incroyable hagiographie, un modèle du genre question  cirage de pompes, quasi hallucinant, presque effrayant tant ce doc fut la démonstration de ce que peut être la servilité journalistique. 

Des témoins dont Alain Duhamel, l'ex-ministre grec Varoufakis, Raphaëlle Bacqué, intervenaient pour dire tout le bien qu'il pensait du bonhomme - aucune critique négative - et à chaque fois, le Macron prenait la parole pour nous dire à son tour tout le bien qu'il pensait de son action et de sa personne. Un documentaire ? Non, en réalité une nouvelle interview de plus de 1h30 pendant laquelle le chef de l'Etat a su nous montrer à quel point il était aussi suffisant que nous incapables de comprendre sa pensée complexe. 

Revenant sur la "démission" du général de Villiers et sur l'émotion immense qu'elle suscita, Macron fut, avec des mots choisis comme il sait le faire, odieux, odieux avec de Villiers, odieux avec ses prédécesseurs: "La réaction était disproportionnée, tout le monde en convient. Parce que les gens s'étaient habitués à ce qu'il n'y ait plus de commandant. À ce que le commandant soit peut-être erratique ou suive des règles étranges. Mais notre République prévoit très bien les règles de commandement de la chose militaire.". Et bien non, tout le monde n'en convient pas si j'en juge, ne serait-ce que dans le milieu militaire, par les réactions que ce départ suscite encore 9 mois plus tard. 

A aucun moment dans ce documentaire, Macron ne se remettra en cause, forcément, puisqu'il se place au dessus de tout et de tous, prenant à son compte, comme il le dira lui-même, « le tressage du temporel et de l'intemporel qui fait partie de notre pays », assumant la dimension monarchique de sa marche, au Louvre, au soir de son élection

L'objectif était de raconter cette première année de présidence, cette première année de déplacements incessants, une année sans problème durant laquelle tout s'est déroulé conformément aux plans jupitériens. Et c'était assez réussi puisqu'après l'avoir regardé, je me suis dit: c'est vrai, tout roule pour Macron puisque selon lui la hausse de la CSG, c'est pas un problème, les grèves, le fait qu'il n'ait à ce jour aucun véritable succès diplomatique à mettre à son actif, sa faible cote de popularité, un chômage (sujet écarté du documentaire) toujours aussi élevé, encore moins. 

Le rythme échevelé des réformes "emblématiques" ? Il faut du temps au temps et puisque les "fainéants" d'avant n'ont rien fait, l'homme comprend qu'on ait du mal à le suivre... mais peu importe, il est le premier de cordée, tous derrière, tous derrière, et lui devant: Suivez mon panache où restez dans l'ornière. Voilà en gros son message, le tout suivi par une envolée lyrique façon ne te demande pas ce que le pays peut faire pour toi, pense à ce que tu peux faire pour lui: "Il faut laisser certains prendre la mer et leur risque, leur dire qu'ils peuvent réussir formidablement et découvrir les Indes ! Et tu en ramèneras des trésors ! (...) Mais il faudra ensuite que tu fasses des comptoirs et que le pays ait ensuite sa part de ce que tu as découvert.

La fin de l'innocence ? On ne saluera jamais assez, comme dans ce doc, l'exploit  réalisé par ce jeune premier qui devint présiflan à 39 ans, l'homme à qui tout réussi. Innocent comme un jeune ado qui enfin, maintenant, à l'aube de cette deuxième année de mandat, va entrer dans le vif et affronter les dures réalités ? Et oui, comme le dira une journaliste, je cite de mémoire: " Ce qui m'a frappé c'est qu'au début de son mandat, Macron avait un visage poupon d'adolescent, aujourd'hui, on voit quelques rides sur son front, il est maintenant Président, a pris la mesure de son rang, il est en situation ! ". 

Rien n'est spontané chez cet homme, tout est réfléchi, calculé, organisé, c'est bien le moins qu'on puisse lui demander, sauf que l'impression qu'il me donne c'est que toute cette mécanique, huilée par la bave des journalistes, n'est qu'à son unique service, au service de son ego boursouflé. Sous prétexte de verticalité et de poser au plus haut la fonction, l'homme n'en finit plus de jouer avec les symboles et de se poser en Maître des Horloges. L'Histoire s'y prêterait qu'il se poserait en monarque; pour l'heure, il se contente de l'Elysée et tout dans ce documentaire (ses pensées, sa tenue, son port, ses réflexions, sa "pensée complexe") me laisse à penser qu'il ne saurait se contenter de cela. 

Entre culte de la personnalité, idolâtrie, mise en scène, flagornerie ou complaisance journalistique, nous avons assisté là à un grand moment de propagande et de com' mais à la différence de la célèbre propagandastaffel, nul besoin de créer un service ad hoc et de contrôler la presse et les médias, la quasi totalité de ceux-ci est déjà à son service. Ce documentaire en est le plus bel exemple. 

Servilité journalistique disais-je, il semblerait qu'Emmanuel Macron ait été fort  content du résultat et qui dit servilité dit aussi récompense: Bertrand Delais (qui en est à son troisième documentaire sur Macron, tous diffusés par des chaînes publiques) est devenu depuis président de la chaîne parlementaire LCP... A la question de savoir pourquoi aucun opposant politique à Macron n'avait été interrogé, Bertrand Delais répondra: "Je ne voulais pas faire un film politique"... Il s'agissait juste d'aider Macron à construire sa mythologie...

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lundi 7 mai 2018

Anniversaire(S)...

Il semble bien plus facile de célébrer le premier anniversaire de l'arrivée au pouvoir - et on sait dans quelles circonstances - du jeune Macron que de commémorer la chute de Dien Bien Phu le 7 mai 1954.

Le 7 mai 2017, un jeune trou duc devenait président de la République Française. Le soir même, on savait à qui on aurait à faire:

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Un an plus tard:

Le 7 mai 1954, la cuvette de Dien Bien Phu tombait:

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Lors de la bataille de Dien Bien Phu, 14 000 militaires français firent face à l'assaut de 80 000 Viêts. Les pertes françaises s'élevaient à 2 293 morts et 5 195 blessés. 11 721 militaires français et auxiliaires furent faits prisonniers, 7 801 trouvèrent la mort en captivité ou furent portés disparus, seuls 3 290 survécurent à l'enfer Viêt Minh et à la longue marche, dont mon père.

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France, 2019.