" Je proposerai à nos partenaires un pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance pour sortir de la crise et de la spirale d’austérité qui l’aggrave. Je renégocierai le traité européen issu de l’accord du 9 décembre 2011 en privilégiant la croissance et l’emploi, et en réorientantle rôle de la Banque centrale européenne dans cette direction. Je proposerai de créer des euro-obligations. Je défendrai une association pleine et entière des parlements nationaux et européen à ces décisions. Cinquante ans après le traité de l’Élysée, je proposerai à notre partenaire l’élaboration d’un nouveau traité franco-allemand. "
Ça, c'est la promesse n° 11 de l'hollande, alors candidat à la présidence de la république. On sait depuis que pas une ligne du traité initial n'a été renégocié et qu'il l'a donc, contrairement à sa promesse, accepté. Règle d'or incluse ! Quant au pacte de croissance, les fameux 120 milliards, un simple ajout et une petite goutte d'eau que se partageront l'ensemble des pays signataires du Traité. Pas de quoi en faire une solution de croissance.
François hollande a donc encore renié une de ses promesses de campagne. Il a menti à ceux qui ont voté pour lui.
Aujourd'hui, ils étaient des milliers à défiler à Paris contre ce traité, contre l'austérité et forcément par voie de conséquence, même s'ils n'osent pas se l'avouer, contre hollande. Hypocrisie ou bêtise ? Parce que franchement pour avoir cru, ou feint de croire, que le hollande allait à lui tout seul, avec ses petits poings serrés et son verbe haut, renégocier le bouzin ... Lui l'européiste convaincu de longue date... Fallait vraiment ne pas avoir grand chose dans le ciboulot ou juste envie de virer Sarko, ce qui en soi n'a rien d'un programme de sortie de crise.
Alors quand je vois le tract ci-dessus, aujourd'hui distribué à Paris par la clique Front de Gauche, je me marre ! Et je dis bien fait pour votre gueule, les gars ! Vous y avez cru ? Vous êtes baisés !
Quant à la consultation des citoyens sur le sujet... Vous savez ce qu'il vous dit hollande: Je vous ai baisé, encore ! A croire qu'il aime ça. A croire que vous aimez ça, aussi.
Folie passagère 1365.
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