Je faisais état hier de la nouvelle trouvaille de Président: le statut d'apprenti pour les chômeurs de longue durée. Bien évidemment, il fallait que Marianne, fidèle lectrice de ce blog, ramène sa fraise. Ce qu'elle fait très bien; laissons lui donc la place:
Après y avoir réfléchi, je me dis que cette mesure sur le "statut d'apprentissage quel que soit l'âge" de l'apprenti, n'est pas aussi bête qu'il en a l'air. En tous les cas il devrait concerner notre Président dont tout le monde reconnaît qu'il n'a pas été à la hauteur de la fonction pour laquelle il a été élu. C'est en lisant Valeurs Actuelles que j'ai trouvé le chef de gouvernement idéal auprès duquel il pourrait aller faire son apprentissage.
Jugez-en plutôt : c'est à 35 ans, en 1998, que Viktor Orban est nommé premier ministre de la Hongrie. "J'ai eu droit à tous les compliments, dit-il, la politique à suivre était alors simple, il suffisait de dire qu'on allait copier tout ce que faisait l'Europe de l'Ouest." Mais il perd les élections en 2002 et lorsqu'il revient au pouvoir en 2010 tout a changé, la crise est passée par là : "Désormais la fainéantise intellectuelle qui consiste à imiter l'Europe occidentale n'apporte plus de réponses à nos problèmes : il faut trouver des solutions novatrices."
Plus question pour lui d'obéir aux diktats de Bruxelles et du FMI. A la tête d'un pays au bord du dépôt de bilan sous le précédent gouvernement socialiste, Orban va relancer la consommation intérieure, il taxe les secteurs dominés par les entreprises étrangères, baisse le prix de l'énergie de 20%. Il modifie la loi pour s'assurer le contrôle de la Banque centrale, celle-ci baisse ses taux et lance un plan de soutien massif aux PME. Il engage une vaste réforme fiscale. Réduction du nombre des fonctionnaires de 5%, de la moitié du nombre des députés et des ministères, l'interdiction des primes dans la fonction publique tant que le pays est en déficit et un taux d'imposition unique à 15% gravé dans le marbre de la Constitution. Les chômeurs sont contraints d'accepter des travaux d'intérêt général, sous peine de perdre leurs allocations.
Résultat : "un bilan économique à faire rougir... plus d'un donneur de leçons européen" comme l'écrit le site internet économique de La Tribune.
La note hongroise est réévaluée par les agences de notation. Démentant tous les analystes prédisant la faillite du pays, les comptes courants deviennent excédentaires (+ 3% contre - 8% lors du retour au pouvoir d'Orban). Le chômage décroît d'un tiers. Le niveau de vie progresse. En août 2013, Orban rembourse la totalité de la dette hongroise au FMI, avec plus d'un an d'avance ! Au dernier trimestre de l'an passé, le PIB hongrois était supérieur de 2,7 % à celui du dernier trimestre de 2012. Pour 2014, les prévisions de croissance atteignent 2%, près du double de la zone euro.
La rupture sociétale est tout aussi spectaculaire : il affiche des convictions conservatrices. Les "piliers" :"travail, foyer, famille, santé et ordre". Rappel des "racines chrétiennes" de la Hongrie dans la nouvelle Constitution. La famille définie comme "le lien basé sur le mariage ou sur la relation parents-enfants". Priorité de la "fierté retrouvée de la patrie". La sécurité devient un "droit essentiel".
Pas étonnant qu'avec un bilan pareil Viktor Orban ait été mis au ban de la société internationale - la Russie exceptée - qui l'accuse de "dérive autoritaire", voire de "fascisme".
Mais qu'importe puisque, lui, vient d'être triomphalement réélu !
Merci à Arnauld Floch et Louis de Raguenel dont j'ai honteusement pillé l'article, "Viktor Orban, l'inflexible".
Jugez-en plutôt : c'est à 35 ans, en 1998, que Viktor Orban est nommé premier ministre de la Hongrie. "J'ai eu droit à tous les compliments, dit-il, la politique à suivre était alors simple, il suffisait de dire qu'on allait copier tout ce que faisait l'Europe de l'Ouest." Mais il perd les élections en 2002 et lorsqu'il revient au pouvoir en 2010 tout a changé, la crise est passée par là : "Désormais la fainéantise intellectuelle qui consiste à imiter l'Europe occidentale n'apporte plus de réponses à nos problèmes : il faut trouver des solutions novatrices."
Plus question pour lui d'obéir aux diktats de Bruxelles et du FMI. A la tête d'un pays au bord du dépôt de bilan sous le précédent gouvernement socialiste, Orban va relancer la consommation intérieure, il taxe les secteurs dominés par les entreprises étrangères, baisse le prix de l'énergie de 20%. Il modifie la loi pour s'assurer le contrôle de la Banque centrale, celle-ci baisse ses taux et lance un plan de soutien massif aux PME. Il engage une vaste réforme fiscale. Réduction du nombre des fonctionnaires de 5%, de la moitié du nombre des députés et des ministères, l'interdiction des primes dans la fonction publique tant que le pays est en déficit et un taux d'imposition unique à 15% gravé dans le marbre de la Constitution. Les chômeurs sont contraints d'accepter des travaux d'intérêt général, sous peine de perdre leurs allocations.
Résultat : "un bilan économique à faire rougir... plus d'un donneur de leçons européen" comme l'écrit le site internet économique de La Tribune.
La note hongroise est réévaluée par les agences de notation. Démentant tous les analystes prédisant la faillite du pays, les comptes courants deviennent excédentaires (+ 3% contre - 8% lors du retour au pouvoir d'Orban). Le chômage décroît d'un tiers. Le niveau de vie progresse. En août 2013, Orban rembourse la totalité de la dette hongroise au FMI, avec plus d'un an d'avance ! Au dernier trimestre de l'an passé, le PIB hongrois était supérieur de 2,7 % à celui du dernier trimestre de 2012. Pour 2014, les prévisions de croissance atteignent 2%, près du double de la zone euro.
La rupture sociétale est tout aussi spectaculaire : il affiche des convictions conservatrices. Les "piliers" :"travail, foyer, famille, santé et ordre". Rappel des "racines chrétiennes" de la Hongrie dans la nouvelle Constitution. La famille définie comme "le lien basé sur le mariage ou sur la relation parents-enfants". Priorité de la "fierté retrouvée de la patrie". La sécurité devient un "droit essentiel".
Pas étonnant qu'avec un bilan pareil Viktor Orban ait été mis au ban de la société internationale - la Russie exceptée - qui l'accuse de "dérive autoritaire", voire de "fascisme".
Mais qu'importe puisque, lui, vient d'être triomphalement réélu !
Merci à Arnauld Floch et Louis de Raguenel dont j'ai honteusement pillé l'article, "Viktor Orban, l'inflexible".
(note: La Hongrie a rejoint l'Union Européenne le 1er mai 2004 mais n'a pas prévu d'intégrer la zone euro avant 2020)
Folie passagère 2255.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
Quel bilan extraordinaire ! hélas, aucun homme politique français ne sera capable d'appliquer un tel programme , le traiter de fasciste est comme toujours la réaction des incapables, j'avais entendu Dany le rouge vitupérer sur la politique de la Hongrie au sein de l'UE
RépondreSupprimermerci à Marianne de cet résumé concis
En France, ils sont trop vendu à Bruxelles pour faire la même chose .
Supprimer@Boutfil: en à peine 4 ans, le mec il sort le pays de la crise et le remet dans les rails, certes avec des réformes et des mesures drastiques mais au moins sont-elles visiblement efficaces. Nous on en est à chercher 50 milliards d économie ( une goutte d eau dans l océan de nos dettes), à embaucher 60 000 fonctionnaires de plus et à injecter, encore, 600 millions dans les quartiers difficiles. il doit s esclaffer le Orban quand ils nous regarde.
Supprimer@Mirra: mais le pire ou le plus drôle c'est que Bruxelles fustige ses dérives autoritaires mais dans le même temps lui fait suffisamment confiance au vu de ses résultats pour lui filer des milliards à la pelle pour l aider !
Orban est un modèle pour l'avenir de l'Europe (l'Europe, pas l'UE...) "Normal" qu'il soit qualifié de "nouvel Hitler" par J-C Rufin (de l'Académie française...)
RépondreSupprimerPour ce qui est de François II Pédalonaute, ce n'est pas un contrat d'apprentissage en alternance qu'il lui faut, c'est un bilan de compétence en vue d'une "évolution de carrière" dans la boîte. A priori un poste d'huissier à chaîne et gants blancs derrière un pilier du perron devrait lui permettre de mieux valoriser son potentiel.
@Le Plouc: Orban a tout compris: c'est pas en discutant pendant des plombes et des jours entiers qu on se sort de la mouise. Il profite de sa majorité acquise et de tous les pouvoirs qu'il s'est auto-accordé pour réformer, nous on pédale dans la semoule pendant ce temps là avec , il est vrai, à notre tête, un pro du pédalo
Supprimer@ Le Plouc
SupprimerJ'approuve vigoureusement (et gaiement) votre proposition du dernier paragraphe.
Original et peut-être adapté (ou encore trop ambitieux pour lui ?)...
En tout cas, je plussoie. :o)
Pour connaître la valeur d'un homme/femme ( j'ai dit LA VALEUR et non l'avaleur ni l'avaleuse, mauvais esprits que vous êtes !) il suffit d'écouter vronze cul
SupprimerUn satisfecit délivré par ses chose tributeur, ses gros niqueurs ou ses journalisses équivaut à un enterrement de dernière classe
À l'inverse, se voir vilipender par ces intelligences prouve largement vos qualités
Un peu comme se voir placardé sur le mur des cons du SM
Il n'est que de réécouter la chronique qu'avait faite il y a 6 ou 12 mois Catherine Clément ( spetznat mondialement reconnue dans le domaine de..... l'histoir' des religions.....) sur Orban, pour s'en convaincre
À cette philippique, Orban n'avait même pas répondu "mais qui connait madame Clément ?"
Vronze cul, la station de radio qui montre toujours l'idéologie des journalisses
Une boussole qui montrerait toujours le sud, en somme
@Kobus van cleef: n'y a t il pas un peu de masochisme à écouter France cul, radio d Etat ?
SupprimerHabsolument pas !
SupprimerL'ennemi est le meilleur maitre
Genséric, Théodoric, Attila, Oussama Bin Laden, Pol Pot, Lénine, tous, ont été formés, instruits, entrainés par l'ennemi, leur ennemi
Et, le jour venu, ils l'ont combattu
Avec succès, pour la plupart
On peut même concéder que ceux qui ont échoué n'ont PAS été formés par l'ennemi
Exemple 1; Hitlaire....
Exemple 2; Saddam Hussein
On pourrait en trouver beaucoup d'autres....
Pour vaincre, il faut connaitre l'ennemi, à fond, intimement, penser, raisonner, réagir comme il le ferait, bref être ou avoir été lui, à un moment ou un autre
En effet, cela se passe de commentaires, on comprend pourquoi ce remarquable honnête-homme
RépondreSupprimerse voit vomi, vilipendé et ostracisé par la jolie "communauté internationale": il réussit, lui.
@Nouratin: honnête-homme, je n en suis pas aussi sur mais au moins réforme-t-il .
Supprimeramitiés.
Y a la mer, en Hongrie ? ok, je sors...
RépondreSupprimerNéanmoins, le gars à la gueule de gros dur, en haut de ton billet, t'as pas envie d'aller le chatouiller. C'est pas comme l'aut'flan, en bas de ton billet :(
@Al Weest: il a de la gueule, c'est vrai, du genre à pas se laisser emmerder par tous les empêcheurs d'avancer, lui.
SupprimerQuand je pense que notre pédalonaute avait tous les pouvoirs en arrivant et qu il aurait pu, de fait , réformer efficacement le pays... quel gachis !
@ Al West
SupprimerNon. Mais il y a le Danube (beau et bleu dans la chanson) et aussi de grands lacs ; sympa...
D'accord, ce n'est pas la mer, mais ce n'est pas mal non plus ;o)
c'est pas l'homme qui prends la mer, c'est la mer qui prends l'homme...tatatam....
SupprimerN'est pas ce que préconise la droite de la droite en Fance ? Victor viendra-t-il donner des leçon d'économie à Matador ?
RépondreSupprimer@Claude Henri: il ne viendra pas, il a autre chose à faire par contre lui envoyer Président pour un stage de très longue durée... Why not ?
SupprimerLa droite de la droite préconise en partie le même traitement, en effet
Excellent billet et merci à toi,Corto,pour les liens vers V.A,la tribune et la plume.
RépondreSupprimer@jean-marc: ah mais de rien, tout le plaisir est pour moi !
SupprimerA propos de la constitution magyare : http://koltchak91120.wordpress.com/2014/03/14/un-veritable-texte-fasciste-si-on-en-croit-la-valetaille-jacassante/
RépondreSupprimer@Koltchack: ah ben te revoilou, tu reprends du service ! certains de mes visiteurs s inquiétaient de ta disparition. Bon c'est pas le tout, je vais aller lire ta constitution
SupprimerJe suis un peu débordé en ce moment, j'ai donc privilégié la vraie vie à la numérique.
SupprimerJe devrais revenir sous peu.
On pourrait faire des mesures semblables en France, des mesures choc mais efficace dans le cadre d'une politique qui s'applique sur le long terme et cohérente du début jusqu'à la fin, ce qui ne se fait plus de nos jours.
RépondreSupprimerLes leviers sont nombreux : réductions du nombre de fonctionnaires, d'élus, réductions de leurs rémunérations et avantages, suppressions de ministères, démantèlement des nombreux groupes de conseils inutiles, abrogation de certaines niches fiscales, suppression du SMIC qui gène le recrutement, retrait des contrats de travail trop rigides comme le CDI, cure d'amaigrissement exemplaire sur de trop nombreuses normes et conditions du droit du travail, cession des parts d'entreprises privées possédées par l'Etat avec départ des fonctionnaires affectés à la gestion, remise en cause sur le rôle de l'Etat à consacrer du temps et de l'argent dans le domaine des loisirs, des arts, de la culture (France TV, les musées...), suppression de l'AME, fin des allocations familiales, imposer des conditions pour l'attribution de certaines aides comme les travaux d'intérêt généraux ou un nombre maximum de refus d'offres d'emploi, passage aux 40 heures, retrait des forces armées de certaines zones d'interventions vaines, clarification de la politique fiscale et d'attribution d'aide aux entreprises liés qui permet à l'Etat de les "tenir", fin de financement sur les énergies renouvelables pour abaisser le prix de l'énergie nucléaires, accorder l'autorisation d'exploiter le gaz de schiste dès qu'une méthode propre d'extraction est fonctionnelle, arrêter de mettre les élèves en difficulté dans la voie des métiers manuels comme si on tirait la chasse et j'en oublie beaucoup d'autres...
Pour sûr on redresse l'économie, l'emploi repart, une partie de la dette est remboursée et on entre dans un cercle vertueux car les intérêts deviennent plus faibles.
D'autres pays européens s'approchant de l'état de la Grèce ont appliqués quelques unes de ces propositions et s'en sortent aujourd'hui, contrairement à la France qui s'ankylose fatalement.
@Judex: joli catalogue que j approuve sans réserve et que je pourrai mettre augmenter mais, si je ne m abuse... aucune n a été mise en oeuvre en France ! Pourquoi cela ne m étonne-t-il pas ?
SupprimerSi on en s'attaque pas aux causes, les propositions de Judex - qui sont toutes des contre-mesures - resteront vaines...
SupprimerAmike
ma grand mère disait.... un mauvais vin ne fera que du vinaigre et du mauvais... Tu peux envoyer Hollande en Hongrie .... on aura toujours de la piquette .... c'est certain car depuis 2 ans il attend .. la croissance des autres, les efforts des autres, la richesse des autres, les idées des autres ....incapable de changer quoique ce soit en profondeur ... car ce qu'il a dans le pantalon ne lui sert que pour les dames ! Faut dire cela doit le fatiguer grave !
RépondreSupprimer@Philz: j ai proposé qu on l'envoie, je n ai pas dit qu il devait revenir. Comme tu dis, deux ans de perdus, et encore faut-il rajouetr au minimum 6 mois a un an supplémentaires pour que son pacte machin porte ses fruits... en admettant qu il en donne ce qui est loin d étre assuré
SupprimerAvant de pouvoir apprendre, il faudrait d'abord qu'il comprenne le Pépère formaté à l’école des ANEs.
RépondreSupprimerEt rien que pour ça, il y a déjà un sacré boulop ! Interminable, même en prenant l'éternité...
@Franzi: mais il comprend parfaitement tout ce pour quoi il a été formaté, autrement dit, il ne peut rien comprendre de ce qui n est pas de son monde, nous sommes d accord. reste plus qu a patienter pour qu il s en aille alors, et en attendant il devient quoi le pays ? Allez hop, comme au bon vieux temps: aux Barbaresques le Hollande !
SupprimerPassera, passera pas par la case pince à couilles ? Brrr qu'il est pas beau cet outil, même à mon pire ennemi je ne souhaite pas pareil traitement préventif. Me semble que cet Orban doit avoir pas mal de beau monde en coulisses. Vivement qu'il soit des nôtres, en 2020 ? voudra sûrement encore un délai...
Supprimer@Djefbernier: Il voudra peut etre un délai mais en attendant, le malin il maintient son intention d y entrer dans l euro, ça lui permet de toucher des milliards de subventions de la part de l Europe.
SupprimerBonne idée mais d un autre côté, j ai peur que les Hongrois nous fassent passer devant le TPI pour crime contre l humanité pour leur avoir filer ça dans les pattes.
RépondreSupprimerOn est déjà assez mal vus comme ça...
vryko
@Vryko: tu crois que les Hongrois oseraient ?
SupprimerEt j'ai oublié de dire que j'adore les Hongrois : fiers et courageux, ils n'ont hésité ni à résister au communisme lorsqu’ils étaient sous domination russe, ni à se retrousser les manches pour relever leur pays et réparer les dégâts.
RépondreSupprimerPas comme nous, ternes et mous franchouillards, qui n'avons même pas réussi à empêcher l'élection (par défaut) d'un célèbre Sabordeur patenté ; élu par une minorité des Français (électeurs inscrits). Sans parler des malversations lors de l'élection, et des magouilles en tout genre avant ET après...
@Franzi: fiers et courageux, un peu comme tous les peuples de l est , non ?
Supprimer@ Corto
SupprimerPeut-être. Mais je ne connais pas assez pour dire...
Ce qui tout à coup me frappe, mon cher Corto, c'est que des hommes comme Orban ou Poutine, de même que De Gaulle, semblent avoir l'amour de leur pays chevillé au corps, contrairement à Hollande et à la plupart des hommes politiques français, qui n'ont l'air d'être là que pour occuper des places, puisque c'est ce qu'on leur a appris à faire dans leur école.
RépondreSupprimerJe ne dis pas que Orban ou Poutine - de même que De Gaulle - ne font pas des fautes, mais on sent que ce qu'ils font c'est en croyant agir dans l'intérêt de leur patrie.
Et cela fait une belle différence avec les approximations de nos politiques à nous. Le dernier vote à l'Assemblée en est encore une démonstration.
@marianne: Bien vu ! Ils ont l amour du pays chevillé au corps comme aucun de nos politocards récent ne semblent l'avoir. Mais avez-vous remarqué comment depuis quelques temps, chez nous, ils se vantent tous des patriotes ? tous, et c'est nouveau, de l extrême gauche à l’extrême droite en passant même par le parti socialiste.
SupprimerPour les 3 que vous citez, il me semble aussi qu'ils sont arrivés là ou ils sont plus par des mouvements de l'Histoire que par carriérisme professionnel, ceci expliquant peut etre cela ?
Je pense qu'également le "risque tout" Matteo Renzi, a le souci majeur de redresser son pays en taillant dans le vif (réformes structurelles sans précédent)
Supprimer@mireille: et l Italie a elle un excédent commercial positif. prometteur de Renzi
Supprimer@ Marianne
SupprimerC'est exactement ça : toute la différence d'engagement et d'implication vient de là. De la façon qu'on a d'aimer son pays. Ou pas...
Je me suis fait exactement les mêmes réflexions, en lisant l'article de Valeurs actuelles…
RépondreSupprimer@Didier Goux: parce qu vous trouvez en plus le temps de lire VA ? chapeau :)
SupprimerMais oui ! Et je lis également Le Débat ainsi que la Nouvelle Revue d'Histoire. Mais il faut dire que j'ai un métier de branleur…
Supprimer@Didier Goux: heureux homme !
Supprimer