samedi 16 septembre 2017

PMA pour toutes, dernière frontière avant le grand n'importe quoi !

A lire impérativement cette remarquable tribune de François-Xavier Bellamy parue sur Figaro-Vox et titrée: PMA pour toutes, dernière frontière avant le transhumanisme .

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" Alors nous y voilà rendus, à cette frontière si longtemps rêvée, si longtemps imaginée, à cette frontière tant redoutée aussi. À la plus essentielle de toutes les frontières. Celle que les légendes de l'humanité ont tenté de décrire pendant des millénaires, celle qui a hanté les nuits des alchimistes, celle dont tant de héros et de puissants dans l'histoire ont recherché avidement la trace... La véritable Finis Terrae, le seuil du monde humain connu. Nous voilà prêts à passer la ligne. Et finalement ce n'est pas si impressionnant que cela. Et c'est peut-être ce qui est le plus inquiétant, au fond.

Il n'y a qu'un pas à faire, et nous allons le faire presque sans y penser. Juste un pas de plus, comme n'importe quel pas. Sans voir la ligne sous nos pieds.

On nous en avait pourtant parlé, de cette fameuse frontière dont les progrès de la science ne cessent de nous rapprocher. Le transhumanisme. L'homme augmenté. Nous avons eu le temps de l'imaginer, ce nouveau monde incroyable, qui devenait peu à peu attirant ou vaguement terrifiant à mesure qu'il semblait devenir possible.

Monde où la médecine ne servirait plus à réparer les corps, mais à les mettre au service de nos rêves. Monde où le donné naturel ne serait plus une limite, ni un modèle - où l'individu enfin émancipé des frontières ordinaires du vivant pourrait modeler sa vie, et celle des autres, à la mesure de son désir. Nous avons eu le temps de l'imaginer, ce monde de science-fiction.

Eh bien, nous y voilà. Et finalement c'est tout simple, de passer la frontière. Je ne pensais pas que cela paraîtrait si simple, et que cet événement inouï passerait presque inaperçu. Je suis sur le quai de la gare, ce matin. C'est une journée parfaitement banale. Les gens autour de moi semblent plongés dans leurs préoccupations quotidiennes. Et pourtant, nous sommes sur le point de changer de monde.

Je lis et relis cette notification sur mon portable. Entre les manifestations du jour et les résultats d'un match, cette information en apparence anodine: Marlène Schiappa annonce que la PMA sera bientôt ouverte aux couples de femmes et aux célibataires, «une mesure de justice sociale». «Évidemment», a-t-elle dit. Évidemment.

Comment n'y avais-je pas pensé. Comment avons-nous pu croire que le transhumain allait débarquer tout de suite avec son cerveau augmenté, son cœur rechargeable, ses yeux bioniques... Nous étions tellement naïfs.

Finalement, c'est à cela que devait ressembler l'entrée dans le nouveau monde: à Marlène Schiappa chez Jean-Jacques Bourdin, évoquant, sans même en mesurer l'importance, la mutation inouïe - cette révolution probablement plus importante que tout autre événement dans l'histoire de l'humanité: désormais, lorsque notre pouvoir technique se saisira de nos corps, ce sera pour nier ce qu'ils sont, et non pour les réparer.

La nature n'existe plus. S'ouvre le règne du désir.

Une annonce de Marlène Schiappa, ça n'a pas l'air si décisif, bien sûr. Vous devez penser que je délire. Encore un rétrograde angoissé, et ses «passions tristes». Je connais déjà par cœur les refrains qu'entonneront les partisans du progrès dans leur bonne conscience innocente, incapables sans doute de comprendre (c'est la meilleure excuse qu'on puisse leur trouver) quels intérêts gigantesques ils servent par leur naïveté enthousiaste.

Quoi, diront-ils, la société évolue, faut-il rester immobile? Pourquoi refuser à des personnes qui désirent avoir un enfant le secours de la science? Et surtout, au nom de quoi refuser à des femmes ce qui est accordé à des couples hétérosexuels? C'est une mesure de «justice sociale», a dit Marlène Schiappa. Si vous y résistez, ce ne peut être que par homophobie, par lesbophobie, par machisme même.

Comment s'opposer au fait que la PMA, qui existe déjà, puisse être ouverte à toutes les femmes? Mais là réside le sophisme qui dissimule la frontière que nous sommes sur le point de franchir.

Mensonge en effet, puisqu'il faut bien l'annoncer: en fait, la procréation médicalement assistée ne sera jamais ouverte aux couples de femmes, ni aux célibataires. Parce que ce n'est pas possible.

Comme son nom l'indique, la PMA est un acte médical. Un acte qui pose des questions éthiques en lui-même, mais qui est dans son essence un acte thérapeutique, en ce sens qu'il vise à remédier à une pathologie. Le geste médical est un geste technique qui se donne pour objectif la santé: l'état d'un corps qu'aucune anomalie ne fait souffrir. Il met les artifices parfois prodigieux dont l'homme est capable au service de l'équilibre naturel du vivant. C'est quand la santé est atteinte, suite à un accident ou à une maladie, que la médecine intervient pour tenter de rétablir le cours régulier de la nature.

La procréation médicalement assistée est donc le geste thérapeutique par lequel un couple qui se trouve infertile pour une raison accidentelle ou pathologique, peut recouvrer la fécondité qu'un trouble de santé affectait.

Ce dont parle Marlène Schiappa, c'est en fait tout autre chose: en apparence, le même geste pratique ; en réalité, le contraire d'une thérapeutique. Ce n'est plus un acte médical: c'est une prestation technique. La différence est aussi grande, qu'entre greffer un bras à une personne amputée, et greffer un troisième bras sur un corps sain.

Les femmes auxquels s'adresse Marlène Schiappa n'auront pas recours à une procréation médicalement assistée, pour une raison assez simple: ce n'est pas un problème de santé. Que pourrait guérir la médecine? Quand notre désir n'implique pas que soit corrigé un échec aux lois de la biologie, mais qu'on organise cet échec, il s'agit d'un acte absolument nouveau - d'une procréation artificiellement suscitée.

Il n'est plus question de rétablir la nature, mais de s'en arracher. Le but n'est plus que nos corps soient réparés, mais qu'ils soient vaincus. Et que soit enfin brisée cette impuissance douloureuse de leur condition sexuée, qui nous faisant hommes ou femmes, interdit à chacun d'entre nous de pouvoir prétendre être tout, et de se suffire pour engendrer.

Pour la première fois dans l'histoire, la science médicale est détournée du principe qui la règle depuis ses commencements - préserver ou reconstituer la santé, pour être mise au service exclusif du désir. Et nous ne parlons pas ici de chirurgie esthétique ; il s'agit de créer des vies. Jamais un corps humain n'a été fécond sans contact avec l'altérité biologique.

Si nous décidons aujourd'hui d'autoriser un geste technique qui renie notre condition de vivants, nous faisons le premier pas d'une longue série. Nous choisissons la toute-puissance du désir contre l'équilibre naturel. Nous décidons de nous rêver plutôt que de nous recevoir.

C'est cette logique qui nous conduira de proche en proche jusqu'au monde de science-fiction que l'état de nos savoirs met presque à notre portée, ce monde où l'invasion de la technique dans nos corps libérera une surenchère inédite dans la consommation et la compétition vitale. Inutile de tenter de dissocier chacune des étapes qui suivront. «Une fois passée la borne, écrivait Pascal, il n'y a plus de bornes.»

Nous ne voyons pas la frontière, et pourtant elle est là. Nous assistons sans le savoir à l'acte de naissance du transhumain. Ce que Marlène Schiappa vient de nous annoncer, ce n'est rien de moins que le passage de la grande frontière. - L'histoire se joue avec les circonstances qu'elle se trouve, et qu'elle dépasse souvent, c'est vrai...

Mais nous, alors, serons-nous à la hauteur? Depuis la nuit des temps, les civilisations humaines ont pressenti le débat qui s'engage aujourd'hui, sans oser imaginer qu'il puisse se réaliser de façon si concrète. Voici Prométhée déchaîné. Nous voilà obligés chacun à un choix lucide, en conscience. Il ne s'agit pas de gauche ou de droite, de croyants ou d'athées, d'homos ou d'hétéros. Une seule question compte: quelle humanité voulons-nous?

C'est là sans doute la question politique majeure qui attend notre génération. Oh bien sûr, on nous explique déjà que l'avenir est écrit d'avance, que ce pas en avant est inévitable. «Hypocrisie, dira-t-on: vous savez que cette pratique est légale à l'étranger ; voulez-vous seulement obliger des femmes à quitter la France pour obtenir ce qu'elles espèrent?» - Comme si nous n'avions pas le choix, comme si nous ne pouvions plus fixer des règles puisque l'argent permet de tout contourner.

Au fond, ceux qui voudraient franchir toutes les limites veulent dissoudre en même temps la nature et la politique, puisque dans ces deux ordres il se trouve des lois qui gênent encore le règne infini du désir. Si notre droit doit s'adapter aux évolutions de la société - comme si toute «évolution de la société» était spontanée, constatable et juste - autant dissoudre tout de suite la politique et laisser les choses se faire.

Bref, il faudrait donc abdiquer et reconnaître que nous n'avons déjà plus le choix. La PMA se fera, «évidemment» ; et toutes les autres lignes seront franchies, tôt ou tard. A quoi sert donc le débat? Dans l'esprit du progressisme, la démocratie n'existe plus, puisque la seule position valable consiste à consentir à ce qui sera.

Mais il reste encore assez d'hommes et de femmes pour savoir que leurs pauvres corps, limités, vulnérables, mortels, sont une merveille à recevoir, à aimer et à transmettre.

Qu'il vaut la peine de croire encore à la sagesse d'une fécondité qui suppose l'altérité, même dans ce que ce mystère comporte parfois de douleur et de silences dans l'itinéraire de nos vies.

Qu'il serait fou d'imaginer que nous serons plus heureux en poursuivant, comme un mirage destructeur, la surenchère infinie de nos désirs, qu'aucune transgression nouvelle ne suffira à satisfaire.

Et il reste encore, j'en suis sûr, assez d'hommes et de femmes pour continuer de croire en la politique, quand elle tente d'améliorer l'état du monde plutôt que d'abdiquer notre responsabilité, et quand elle consiste à prononcer librement les oui et les non collectifs qui nous protègent de la folie où tombe une société sans limites.

Oui, nous avons le choix. Et c'est aujourd'hui qu'il faut le poser, en résistant aux fausses évidences, aux intimidations partisanes, à l'illusion d'un sens de l'histoire, au fantasme de toute-puissance. Nous avons le choix. Nous pouvons, au nom du supposé progrès, nous laisser dicter nos choix par nos seuls désirs, aveugles à tout ce qui nous précède et à tout ce qui nous suivra.

A l'heure où l'écologie nous a appris les catastrophes que cette logique avait produites, il serait absurde de transférer sur nos propres corps la violence d'une technique débridée dont nous tentons de protéger notre planète, et les vivants qui l'habitent. La nature en nous aussi appelle le respect. Céder au désir quand il exige que cette frontière soit franchie, c'est toujours répondre d'une fragilité qu'il menace pour l'avenir: comment regarderons-nous ces enfants que notre société, au nom du progrès «évidemment», aura fait naître orphelins de père?

La voilà, la vraie frontière. De l'autre côté du monde humain connu, ce qui se dessine ressemble plutôt à l'inhumain. Nous avons encore un peu de temps pour nous réveiller ; et pour choisir librement de nous accepter tels que nous sommes.

Là serait le vrai progrès - évidemment."

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D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr

28 commentaires:

  1. CeltiqueDeBanlieue16 sept. 2017, 19:08:00

    Rien à ajouter, tout est dit et avec une belle plume.

    "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?" nous y arrivons (dédicace à l'Amiral)

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    1. Celtique: je vois que tu ne perds rien de ce qui se dit :)

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    2. CeltiqueDeBanlieue16 sept. 2017, 23:49:00

      La Culture se cultive, et en général avec des gens cultivés. Non je n'ai pas tout oublié malgré les bouteilles ;)

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  2. J'ai lu cette tribune hier et elle m'a fait réagir.Remarquable analyse d'une mutation que les "Progressistes" veulent nous faire avaler au nom du tout égalitaire. Être contre, c'est être rétrograde, anti ceci et anti cela.
    Il y a, c'est vrai,un problème de société qui se prend pour Icare. Mais le souci principal, c'est le devenir d'un enfant né d'un spermatozoïde et d'un ovule pour donner une cellule nouvelle comme s'il n'était que cela. Toute la Sagesse des Anciens, des Philosophes, des Chercheurs, réduite à une manipulation génétique ! Que va devenir cet enfant ? Quel sera son ressenti ? Comment vivra-t-il le fait d'avoir été "fabriqué" ? Où est l'humanité dans tout cela ? Même s'il est aimé comme on aime un jouet ou une voiture de sport à laquelle on tient énormément, comment vivra-t-il cette énorme solitude de ne venir de nulle part. Et pour aller où ?
    Sans compter le côté mercantile de la chose car, n'en doutons pas, certains sont prêts à monnayer pour avoir le bon produit et j'ai lu quelque part qu'aux États Unis existent des bureaux après-vente où l'on dépose la "marchandise" qui ne correspond pas aux désirs.
    Cela me fait froid dans le dos et je voudrais croire FX Bellamy quand il parle de choix possible. L'avons-nous encore ? Il le faudrait car la survie de notre humanité en dépend.

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    1. Idel: " ou est l'humanité dans tout cela " ? elle disparaît, elle s'éfface devant le droit à l'enfant avant les droits de l'enfant. Se faire plaisir avant de faire plaisir. Monde de fous ! monde insupportable.
      Choix possible ? mézavi que non, la PMA passera, nous le disions déjà si le mariage zinzin passait, suivra la GPA. Garanti sur facture car bien évidemment tout cela n'est pas gratuit et les heureux bénéficiaires de PMA , annoncée comme remboursée par la sécu, n'auront même pas à remercier leurs " mécènes "

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  3. Cet article est poignant, mon cher Corto, mais hélas, et quelles qu'en soient les conséquences catastrophiques pour le sentiment que nous portons à notre nature humaine, je crains que personne ne puisse arrêter ce progressisme qui est en contradiction, toujours plus flagrante, avec notre démocratie qui, elle, disparaît un peu plus, jour après jour.
    Dans notre régime politique, tel qu'il est devenu, il n'y a plus aucune place pour la politique, donc il n'y aura aucune discussion possible. Et de même qu'on nous a imposé le mariage pour tous, on nous imposera la PMA - et la GPA soyez-en assuré - au nom de la justice, de l'égalité, du féminisme, du progrès, et j'en passe.
    Il n'est pas surprenant que ce soit justement Macron, ce jeune président marié à une femme qui pourrait être sa mère, avec laquelle il ne peut pas procréer, qui fasse franchir cette ligne à la société française.
    Bien sûr nous aurons sans doute des cortèges de protestation dans les rues. Mais rien ne sera plus facile pour la Préfecture de Police - elle a déjà montré qu'elle savait faire - d'arriver à bout de quelques milliers de familles réfractaires défilant pacifiquement avec leurs enfants et petits-enfants.
    En revanche, je crains que cette "avancée" ne creuse encore d'avantage le fossé toujours plus profond qui nous sépare de nos compatriotes musulmans qui n'auront que du mépris pour ce qu'on osera leur présenter comme un "progrès".

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    1. marianne: comme vous, je crains, j('en suis même sûr, que quelles que soient les oppositions, PMA puis GPA passeront sous ce quinquennat. Hélas. Je ne suis même pas sûr que les oppositions seront à la hauteur de ce qu'elles devront être.
      Et pour les muzz, vous avez cent fois raisons, encore des avancées qui nous rendront encore plus insupportables à leurs yeux

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  4. Géo

    Et cette offensive majeure contre l humanité est menée conjointement avec des organisations terroristes légalisées grâce à leur force financière,telles par exemple Monsanto,dont les OGM complèteront le projet transhumaniste décrété par une clique de dégénérés nommés par erreur "élites",
    des impies qui n ont pas accepté que notre corps physique ne soit que notre véhicule terrestre et non pas nous dans notre totalité,en quelque sorte,et que nous n avons pas besoin de le modifier pour créer une race nouvelle,le mythe de "l Homme nouveau" rêvé par toutes les tyrannies sanglantes du vingtième siècle,de Staline,des nazis en passant par le laboratoire des khmers rouges puis les vaccins de la mégère Buzyn victime (très bien payée)du syndrome de Stockholm.
    Nous voici ici face aux héritiers des nazis et autres idéologies génocidaires qui tombent les masques.
    Normal puisque ceux qui financent le macron et tous ses clones actuels ont aussi financé les autres criminels.
    Einstein disait que la marque de la folie(ou de la bête?)était de recommencer à chaque fois les mêmes expériences qui avaient déjà échoué.
    Nous allons donc au devant d un désastre à l échelle planétaire,qui a déjà commencé,si nous nous laissons hypnotiser par ces criminels vendeurs d utopies.
    L alchimie ne consistait pas à créer un humain dégénéré,par ailleurs.Ici,on ouvre la boite de Pandore.
    Mais cela prouve à quel niveau de dégénérescence et de déficience ces soi-disant "élites" sont rendues pour concevoir telles foutaises au mépris des lois de la Création.
    Sans compter que cette caste de tarés espère vaincre la mort et s approprier le privilège de dominer le reste de l humanité avec les implants.
    Ce qui les rendra encore plus mégalomanes,malfaisants et complètement dégénérés,à l image de ces créatures décrites notamment chez Jonathan Swift,où l on trouve des hommes qui ont vaincu maladies et mort et deviennent complètement inadaptés et mentalement égarés.
    Ça ne va pas marcher.Nous sommes soumis à des lois et nous ne les contrôlons pas,nous serons donc ramenés (encore) aux limites qui sont les nôtres et qui se mesurent en fonction de notre(trop faible)niveau d évolution éthique.
    Mais nous payerons très cher le fait de vouloir enfreindre ces lois universelles dont nous ne pouvons nous extraire.

    Nul doute que si d autres civilisations à l échelle du cosmos ont fait telle tentative,elles se sont éteintes ou ont sombré dans une régression sans précédent qui a dû les ramener à un état de somnolence et d arriération en tous domaines.

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    1. Géo: l'Homme nouveau d'hier c'est l'homme " augmentée " d'aujourd'hui. Un vieux rêve que la technologie n'a jamais été aussi prête de réaliser. Nous y sommes et personne ou si peu pour moufter.

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    2. Géo

      À Corto

      Un abruti augmenté restera toujours un abruti,mais...amplifié.
      Peut-être finira-t'il par se faire greffer un cerveau... de super-abruti,puisqu'en fin de compte on sera toujours ramené,par des lois dont on ne peut s affranchir,à ce que nous sommes,c est à dire pas grand chose au stade actuel de notre évolution balbutiante,et déjà prêts à disparaître.
      C est le danger,ou la perversité,de transmettre à une espèce au stade infantile des données qui la dépassent,sauf à vouloir la remplacer,mais cela est une autre histoire.

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  5. Terrifiant ! Et parfaitement décrit.
    Mais combien d'oreilles pour entendre, d'yeux pour lire, et de cerveaux pour réfléchir ???

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    1. Franzi: combien ? nous verrons quand nous rentrerons dans le vif du débat, si débat il y a , mais je doute que les oppositions soient virulentes. Tiens m^me cet empaffé de Copé qui était contre la PMA vient de tourner casaque et j en entends quelques uns qui émettent l'idée qu il vaut meiux laisser passer la PMA plutot que de réveiller les divisions

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  6. Géo

    "Sylviesimonrevelations.

    OGM Bill Gates finance des moustiques transgéniques"

    (La violation des lois de Mendel)

    Voici un exemple parmi d autres de projets insensés et dangereux.
    Le but est de vacciner à leur insu les populations réticentes,(en injectant quoi,au juste?),vaccinations par ces dizaines de millions de moustiques,quand ils vous piqueront,sans votre consentement.
    C est très sérieux,ce n est pas un mensonge,c est toute la chaîne du vivant que ces criminels dégénérés veulent modifier,et la pma n est qu'une face d'une offensive généralisée contre la vie.

    Résister?Mais on peut.Il suffit de refuser par tous procédés imaginables ce qui veut nous être imposé.

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  7. J'ai un peu de mal à fixer mon opinion. Le fait que j'ai été abandonné à trois jours pour être ensuite confié à un couple à six mois qui m'a adopté ensuite fait peut être que je n'arrive pas à croire le couplet sur l'amour et le projet d'enfant. Bien sur, je sais que mon cas est un peu limite, que si j'étais conçu aujourd'hui, je serai vite un déchet biologique et aussi que la manipulation qui est faite pour donner la vie me dérange aussi profondément.

    Il faut que j'y réfléchisse plus avant, mais honnêtement, je ne sais quoi en penser.

    Le Nain

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    1. Le Nain: tu peux lire le billet de Vlad ( Un râleur de plus, à droite dans la blogroll) pourcommencer :)

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  8. Un monde de fous. Malheureusement, seuls d'autres dégénérés tels que les musulmans vont lutter contre ça ....

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    1. Gérard: les muzz ne vont pas lutter contre cela, ils vont prendre acte et nous détester un peu plus.

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  9. Et naturellement ce sera remboursé par la sécurité sociale donc pris en charge par la collectivité. Et logiquement la PMA suivra, car dans un monde ou l'égalité est une religion, les couples homosexuels hommes monteront au créneau et exigeront le même
    traitement. Et la marchandisation des corps, c'est bon pour les affaires.
    Ce désir forcené d'enfant me passe 10 km au dessus de la tête.

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    1. Nina: bien sur que cela sera remboursé par la sécu et oui, la GPA suivra, elle est déjà là ( voir le cas de Fogiel par exemple ). La marchandisation des corps... ben oui, puisque l'immonde Pierre Bergé, encensé par toute la gaucholalie, n'y voyait aucun inconvénient.

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    2. Géo

      Pierre Bergé le malfaisant est parti dans le cercle qui lui correspond le 08 septembre,jour de la fête de la nativité de la Vierge.
      L être humain ne contrôle pas même le jour de son départ ni son destin et prétendrait changer des lois qui le dépassent complètement.

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  10. Et il ne faut pas se faire d'illusion : le clonage humain, qui est techniquement possible, et qui se fait déjà probablement en grand secret (pour ceux qui ont de très gros moyens) finira par sortir de l'ombre.

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  11. Que fera un de ces enfants quand un médecin lui demandera les pathologies de ses deux parents.

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    1. grandpas: il dira: j'en sais fichtre rien, je suis un produit.

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  12. Bonjour Corto,

    Remarquable en effet d'autant plus que pour "imposer" cette mesure, la loi bio-éthique va être modifiée (un peau comme trouver un nouveau thermomètre qui donne de la fièvre lorsque celui utilisé traditionnellement fait défaut aux Diafoirus).
    Didier Goux nous gratifie depuis quelques dimanche de sentences bien senties émanant d'un écrivain colombien Nicolás Gómez Dávila. Deux d'entre elles s'appliquent parfaitement à la donzelle et à ses suppôts: "De gris en gris, il est facile de mener les niais du blanc au noir." et "En fin de compte, qu'est-ce que le moderne appelle “Progrès” ? Ce qui paraît commode aux imbéciles.".

    Bon dimanche malgré la Socialie.

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    1. H. : j ai lu le billet de D Goux, ces deux citations effectivement sont fort a propos.
      Bon dimanche a toi

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  13. Parallèlement, on multiplie les témoignages militant pour l 'euthanasie, notamment cette dame atteinte de la "maladie de la pierre " , 50 ans environ, qui veut partir en Belgique où cette pratique est facilitée même par des frères religieux.
    Ça fait peur... un coma... Et quelqu'un peut penser que vous ne valez plus la peine de vivre... vous coûtez cher !
    Madame Chocolat

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  14. Un texte terrifiant que nous devons garder pour nous en souvenir lorsqu'il sera trop tard. Il est déjà trop tard: l'humanité est devenue folle parce qu'elle a oublié qu'elle est faite d'êtres humains.

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  15. Ce qui me semble très inquiétant, dans cette société dans laquelle nous entrerons ( car nous y entrerons, inutile de se faire des illusions ou de s'y opposer vainement), qui estime que le "désir d'enfant" est une "mesure de justice sociale" qui doit être satisfaite, c'est cette infantilisation selon laquelle tout désir doit être satisfait.et devient un droit. Un adulte sait qu'il est impossible de satisfaire tous ses désirs.

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