Le 8 mai 1945, jour de la capitulation du IIIe Reich, douze français appartenant à la division Waffen SS « Charlemagne » se rendaient aux troupes américaines à Bad Reichenhall en Bavière. Présentés au général Leclerc, celui-ci leur dit: « Vous n’avez pas honte de combattre sous l’uniforme allemand ? ». L’un d’eux répondit « Et vous sous l’uniforme américain ? » Cette forme de panache du vaincu ne fut pas du tout du goût de Leclerc qui les fit fusillés sur le champ. L’histoire fut clémente avec lui, car on se débrouilla toujours pour ne pas attribuer au général la paternité de l’ordre d’exécution.
En ce moment, 130 français égarés sous un autre uniforme dans un combat qui les a conduit à approuver des attentats sur notre sol, à porter les armes contre une coalition dont nous faisons partie, voire à souhaiter l’anéantissement de notre mode de vie, se rendent. Ces combattants de l’Etat Islamique seront jugés chez nous. Ils échapperont à la justice au coin du bois qui animait les hommes de Leclerc. Autres temps, autres mœurs... (Nicolas Delesalle)...
"Ce sont des Français avant d'être des djihadistes" a dit Castaner hier chez Bourdin. Et parce qu'ils sont français avant d'être djihadistes, voilà t'y pas que cette andouille, avec l'aval de son boss, ne l'oublions pas, a décidé qu'il fallait en "accueillir" 130 ! Non mais allo, quoi ! Bon okay, Castaner nous a assuré qu'ils seraient arrêtés, jugés (de quelles preuves formelles disposerons-nous pour les condamner ?) et embastillés à peine posé le pied sur la mère patrie mais tout de même ! A quelle degré de stupidité faut-il être pour annoncer ce genre de chose ! A-t-il la mémoire aussi courte pour ne pas se souvenir que parmi ceux qui ont commis les attentats du Bataclan et des Terrasses, au moins deux terroristes revenaient de là-bas ?
Il disait quoi le benêt en janvier 2016, du temps où il était encore député socialiste: "Dans l'absolu, il faudrait pouvoir déchoir tout auteur d'un crime terroriste de la nationalité française, qu'il soit binational ou non". La brêle ! Le droit national et international nous interdisent, à nous gentils bisounours, de déchoir de sa nationalité un Français qui ne serait pas bi-national. Fabriquer des apatrides: Verboten ! Quant aux bi-nationaux, une simple formalité que de les déchoir de leur nationalité française, juste une question de volonté dont n'a pas fait état Castaner. Ceci dit, Français ou bi-nationaux, on s'en fout. Déchéance de nationalité ou pas, on s'en fout. Le problème n'est pas là.
Y a pas à tortiller, les gars, et ces dames, ont choisi d'y aller en Syrie ou en Irak, ils ont choisi d'aller se battre avec ces barbares musulmans, ils ont choisi de prendre part à une entreprise de destruction massive, ils ont décidé de leur plein gré de renier leur pays d'origine, de le trahir et de participer à cette entreprise terroriste que l'on a appelé Daesh. Et ben tant pis pour leur gueule, ils y restent, ils sont jugés et condamnés là-bas, peut-être même seront-ils exécutés. Comme dirait le "grand" Jacques, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre.
Au nom de quoi faudrait-il les faire rentrer ? Que Castaner m'explique, je ne demande pas mieux mais je doute qu'il réussisse à me faire changer d'avis.
On les fait revenir, on les juge (procédures qui prendra des mois voire des années), on les héberge en taule, okay, ça coûte combien ? Un bras ! Ils seront jugés, okay, ils prendront quoi ? 5 ans, 10 ans, 15 ans au bout desquels, jeunes comme ils sont pour la plupart, ils auront encore toutes les capacités de nuire et de détruire. Mieux vaut prévenir que de panser à nouveau nos plaies et pleurer nos morts. Alors basta, ils restent là-bas, les Kurdes, les Irakiens ou les Syriens s'en occupent. Point barre. Après tout, notre dispendieux Président vient bien de refiler 1 milliard d'euros à l'Irak, s'il n'a pas été foutu de négocier le "traitement" local des djihadistes d'origine française, c'est qu'il est vraiment trop con !
On fait la guerre au terrorisme ou on ne la fait pas. Mais si, comme ils se plaisent à le dire, on la fait et bien dans ce cas, on joue avec les mêmes règles que l'ennemi: pas de quartiers, pas de sensibleries, pas de droits de l'homme qui tiennent en ce cas. Point barre, là aussi ! Hors de question que ces 130 terroristes musulmans échappent à la justice au coin du bois.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr