lundi 8 août 2016

Le jour où je fus Alain Delon et autres chinoiseries

à la demande de GG...,



Pendant une bonne dizaine d'années, entre 1996 et 2005, j'allais régulièrement en Chine pour le boulot. J'allais acheter là-bas à un prix dérisoire ce que nous vendrions 10 fois plus cher aux consommateurs européens ravis. Mes fournisseurs, comme tout  bon fournisseur avec un bon client, faisaient généralement bien les choses pour qu'on ne les oublient pas. Et à vrai dire, comme tout bon acheteur et tant que cela restait dans le cadre d'une certaine éthique, je ne me privais pas d'accepter quelques gentillesses mais jamais d'argent. J'aurais peut-être du comme certains de mes petits camarades. Mais bon...

L'un d'eux essaya pourtant. Ce tout petit bonhomme, 1m40 au garrot tout au plus, était à la tête d'une grosse usine d'électro-portatifs. Il s'était acheté à grand prix une Lincoln Continental comme celle-ci, la grande frimeAlors que nous faisions la route entre Shanghai et Wu Xi, vautrés à l'arrière de ce char d'assaut, lui, les pieds ne touchant pas la moquette, nous nous arrêtâmes pour que je puisse me soulager d'une envie pressante. Direct aux urinoirs, la lance en action, je vois mon petit bonhomme arriver en courant, se caler sur la pointe des pieds dans l'urinoir d'à-côté et regardant ostensiblement la différence qu'il pouvait y avoir entre nous, il me dit avec un large sourire, si vous voulez, sur les prix, je surfacture de 2 ou 3% et je vous verse la différence sur un compte à HK. Naturellement, je déclinais l'offre en lui disant,en anglais s'il vous plait, que moi, j'avais contrairement à lui tout ce qu'il fallait là où il le fallait. Je cessai de travailler avec lui.

Ainsi, ce jour où l'un de mes chinois, à Hong Kong, me promit un magnifique cadeau. Je lui dis que je n'avais pas le droit. Il me rétorqua, vous verrez, celui-ci, vous pourrez l'accepter sans problème. Faîtes moi confiance. Sûr ? Oui, vous pouvez me faire confiance. Okay, donc. Et le voilà appeler son chauffeur avec la limousine qui va bien, nous montons dans la voiture, une Mercedes à rallonge, et nous voilà partis. Cinq minutes plus tard, nous descendons dans un parking privé, au 5ème ou 6ème sous-sol; nous étions arrivés. Le gars me dit, le voilà votre cadeau, prenez le temps que vous voulez, profitez-en et admirez. Il me fut donné l'occasion d'admirer la plus belle collection privée de voitures d'exception qu'il m'ait été donné de voir: Maserati, Lamborghini, Lotus, Rolls, Phaeton, une Maybach et même une vieille Ford T en parfait état de marche. Que du bonheur. Il faut s'être assis dans une Maybach pour avoir une idée précise de ce que peut être le grand luxe. Le reste de la soirée fut consacré à la pêche aux seiches sur le yacht du bonhomme.

Un autre jour, cet autre Chinois m'inviter dans un restaurant où en guise d'animation musicale, il y avait un orchestre symphonique d'une cinquantaine de musiciens en smoking qui, au fur et à mesure que la soirée se déroulait, se transformait de manière presque imperceptible en orchestre de rock. L'apéro sur du Mozart, le digestif sur, cerise sur le gâteau, du Queen. Aussi incroyable que le foie gras dégueulasse.

Il y eut ce moment très drôle, un soir, où dans un karaoké, Cognac millésimé noyé sous les glaçons, il me fallu décliner, pour d'évidentes raisons, l'assortiment de nanas qui m'était proposé pour agrémenter ma nuit. Et cet idiot de chinois qui n'a pas pensé un instant que si l'on m'avait présenté un plateau de gars bien faits, j'aurais peut-être eu la main un peu plus lourde sur le carnet de commande...

Les chinois qui ont réussi, réussite qui ne dure que le temps que les autorités autorisent, aiment étaler souvent de manière grotesque leur fortune. Il y eut donc ce fournisseur qui m'invita à dîner chez lui dans sa somptueuse demeure. Marbre partout, boiseries, tapis persans ( je suppose ), tableaux de maîtres, des nanas un peu partout et comme il se doit, parmi les convives, un général de l'armée rouge. Un dîner fastueux: langoustes, caviar et tout le tremblement. La seule faute de goût fût ces merveilleux vieux Bordeaux, certains plus âgés que moi, qui nous furent servis dans de tout aussi merveilleux verres en cristal de Baccarat mais... avec glaçons d'office. En guise de cadeau de fin de soirée, me fut remis une cartouche de cigarettes dont le nom m'échappe, un koala ou un panda comme logo, dont on n'omit pas de me préciser que le paquet de vingt valait l'équivalent de 250 Francs Français !

Il y eut cet autre fournisseur de Ningbo avec qui j’échange encore de temps en temps tant il était sympa qui m'invita à son mariage: le jour d'avant, le jour J et le jour d'après. De ce dernier, je ne me souviens de rien, des deux précédents: du faste, des dizaines de serveurs en livrées d'époque et perruque, des feux d'artifice, la télé locale et le père de Louis distribuant à qui voulait des liasses de billets de banque de 1 000 francs chacune.

Et puis il y eut cet escapade dans un coin reculé pour visiter un très vieux temple à 200 ou 300 km de Nanjing. Mon fournisseur m'avait promis que le lieu valait le détour et que là-bas ne vivaient que des chinois d'avant. Nous étions à deux voitures et comme il se doit des grosses Mercedes noires. Tout juste sortis de réunion, nous étions encore en costards cravates. Arrivés sur les lieux, genre convoi officiel qui s'arrête, nous débarquions, j'étais le seul occidental. Alors que nous visitions les lieux, un premier gars vint me saluer, puis un deuxième, puis plusieurs, des vieilles paysannes aussi, en tout plus d'une cinquantaine de personnes du coin. Je m'enquis auprès de mon gars des raisons de cet engouement pour mon humble personne; une fois renseignement pris, il apparut que tous ces gens-là dont je parierai qu'aucun n'avait la télé tant ils étaient guenillards m'avaient pris pour celui qui est en Chine (comme au Japon) une véritable icône avec qui seul Mao peut rivaliser: Alain Delon. Et c'est ainsi que je me retrouvais à signer des autographes, à faire des bises et des courbettes: J'étais Alain Delon, il me fallait assurer. Ceci dit, la photo ci-dessus de cette journée prouve sans aucun doute que ces chinois là devaient être soit mirauds, soit, je ne l'ai jamais su, payés par mon fournisseur pour que je puisse être un instant Alain Delon.

On pourrait croire, à la lecture de ce billet, que je n'aime pas trop les Chinois et m'en moque allègrement. Faux; de tous les fournisseurs que j'ai eu, ce n'étaient peut-être pas les plus rigoureux mais aucun ne m'a jamais fait faux bond. Ce fut un vrai plaisir que de bosser avec eux. Je n'en dirais pas autant des Italiens ou des Roumains...

Allez, sur ce bonne soirée, même en Socialie.

Folie passagère 3267.
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D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr

59 commentaires:

  1. marianne ARNAUD8 août 2016, 19:35:00

    Magnifique la photo, mon cher Corto, vous êtes beau comme un camion !
    Pour en revenir aux Chinois, les miens étaient donc des "Chinois d'avant". C'étaient la famille de l'amah de mon enfance qui, en guise de promenade, nous amenait chez elle, dans sa maison sans fenêtres où le sol était en terre battue. Mais comme vous, j'aimais beaucoup les Chinois et quand je rencontre un asiatique dans la rue, je ne peux m'empêcher de m'enquérir du pays d'où il vient et quand il dit : la Chine, je lui raconte que pendant toute ma jeunesse, quand ma mère nous parlait, à ma soeur et à moi de la Chine, elle ne manquait jamais de l'appeler : "Votre mère, la Chine !"

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    1. Géo

      @Marianne

      J ai aussi un faible pour les asiatiques,c est quasi instinctif et réciproque.

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    2. @marianne: beau comme un camion, peut-être mais pas comme un camion chinois alors. Les chinois que j ai connu étaient à la fois très sympas mais n'avaient aucun scrupules dès qu'il s agissait de business. Malgré tous les voyages que j ai fait là-bas, je n'ai pas connu ceux d'avant si ce n'est dans ce vieux temple ou dans les restau de quartiers où l'on mangeait pour trois fois rien et dnas lequel j adorais aller. En particulier l'un de ceux où l on m avait amener: on choisissait son menu à l'entrée: chiens, chats, poissons, crabes, lapins, serpents, etc... le tout vivant, vous choisissiez, on vous amenait la bête à table une fois tuée, ne restait plus qu a patienter le temps de la cuisson.

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    3. Ils sont bizarres ces Chinois quand même. Vous amener un chien vivant sur la table et après dans l'assiette, y a de quoi couper l'appétit !

      Merci pour le récit de ces aventures que j'imaginais au fur et à mesure en images
      de BD.

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    4. Géo

      @Nina

      Eh bien quoi,en France aussi nous avons des animaux vivants dans les restaurants!


      "www tripadvisor.fr des rats dans la salle du restaurant"

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  2. Géo

    Bonsoir Corto

    Pour ma part,je n ai jamais eu l impression que tu n aimais pas les Chinois en lisant ton récit que je trouve passionnant,très descriptif,et qui mériterait à mon sens de devenir un livre.
    La description d une époque où tu étais heureux d être là où tu te trouvais.
    Les Asiatiques et les Indiens ont eux aussi une culture et une spiritualité très prenantes à étudier).

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    1. @Géo: des anecdotes comme celles-là, j en ai des dizaines en stock ! professionnellement, des années passionnantes, sur le plan personnel ?... y avait pas de vie personnelle !

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  3. anne bonsoir alain :-)
    j'ai beaucoup aimé vos aventures, sympa le billet... je n'ai pas non plus l'impression que vous n'aimez pas les chinois.. vous racontez, c'est tout...
    c'est toujours interessant que quelqu'un raconte ce qu'il a vécu ailleurs... on voit un peu comment cela " fonctionne" ailleurs... cela permet aussi de faire des comparaisons..

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    1. @anne: des voyages passionnants, des villes que je ne reconnaissais pas au voyage suivant, un boom incroyable, une architecture époustouflante et partout la démesure.

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    2. Géo

      @Corto

      C est effectivement un monde de démesure sans rapport au notre et aussi avec ses zones d ombre et je crois réellement qu il serait bien d écrire tes expériences,y compris les peu agréables,tu as l art de faire vivre tout cela.

      Mémoires!Celà me rappelle avoir rencontré un type,c'était un baroudeur et il avait besoin,contrairement à toi,que quelqu un lui écrive ses mémoires de mercenaire.(il n était pas encore trop âgé).
      J accepte de l aider à en rédiger quelques passages.
      Mais il s est pris une rafale de mitrailleuse en débarquant je ne sais plus sur quelle berge.
      Pas mort mais mal en point.

      Il s était trouvé une copine qui bossait dans un genre de claque,et apprenant un jour qu elle pouvait le tromper ou je ne sais plus quoi déjà,il a débarqué là-bas et il a tout cassé,malgré les nervis du coin.
      Ce n était plus du Alain Delon,mais plutôt du Charles Bronson,il en avait par ailleurs la morphologie.

      Tu n as quand même pas vécu cela,j espere.



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    3. @Géo: et bien si ! j ai vécu un truc dans le genre. C'était le jour où avec mes collègues bidasses nous démontâmes entièrement un bar, à Djibouti, car le taulier, autochtone, nous avait escroqué. Je me souviens même que nous mirent le lieu a sac en siflant une chanson de U2 " Bloody sunday "

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    4. Géo

      @Corto

      Tant que tu n as pas pris de la mitraille dans les jambes,tel mon mercenaire évoqué,tout va bien!

      Es tu sur de ne pas avoir été plutôt confondu avec Jean Paul Belmondu?(les tribulations d un Chinois en Chine)

      A propos:(causons sérieusement!)

      "assortiment de nanas...boiseries,tableaux de maitres,nanas partout...etc..."(pas les tapis persans,c est poussiéreux)

      Longitude et latitude exactes des deux lieux évoqués,je te prie!
      En cas d exil,sait on jamais.
      Parce moi,tu sais,les bagnoles...

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  4. Ben non, pas du tout cette impression.
    Perso, j'ai savouré ces anecdotes comme, probablement, vous avez savouré ces moments insolites.

    Et, pour parler franchement, ça nous change du désespérant boulet élyséen et de sa cohorte de c*nneries, chacune plus grave que la précédente.

    Merci de partager avec nous quelques-unes de vos aventures. Les plus "soft", bien entendu. ;)
    Ça fait du bien de pouvoir sourire de temps en temps...

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  5. Corto
    Je n'ai pas cette expérience, tout en ayant depuis longtemps déserté le camp des naïfs, et connaissant de mon côté ce que les collectivités françaises sont prêtes à sacrifier pour s' attirer les bonnes grâces de nababs ou investisseurs étrangers potentiels...

    Revers de la médaille... Mon fils travaille dans une entreprise qui a "délocalisé " une partie de sa production en Chine.
    Où il se rend régulièrement, pour essayer d'inculquer aux producteurs chinois le b à ba des normes de qualité.
    En moins de dix ans,les dits producteurs ont déménagé 3 fois,
    s' éloignant de plus en plus de Hong Kong, vu le prix du foncier et l'élévation des revendications salariales.
    Dans le même temps,l'âge moyen des ouvriers a fortement décru .
    Il n'est pas exclu que certains ateliers emploient des enfants.

    Bon,je disais ça comme ça, parce qu'il y a des moments où le commerce roi me pompe vraiment l'air...
    A bientôt!

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    1. Gridou, a mes premiers voyages, tout se passait à Taiwan ou à Hong Kong, 4 ou 5 ans plus tard, je ne faisais plus que passer à HK et n'allait plus a Taiwan.
      Il n'est pas exclu que des enfants travaillent ? Pas exclu du tout, j en ai vu et dans des conditions franchement pas géniale, ce qui dans ma boîte était inenvisageable. L'acheteur était non seulement responsable de ses achats mais aussi de la sélection de ses fournisseurs, acheter à une boite que l on aurait su ou vu employer des enfants et c'était la porte.

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    2. Vous trouvez dégueulasse de faire bosser des enfants dans une usine en Chine , soit. Je trouve encore plus répugnant qu'en France on fasse la même chose en l'appelant pudiquement "solidarité entre les générations" (instaurée par le ministre CGT de Pétain et pérennisé par la pègre gaulliste-communiste) et en invoquant les droits de l'homme.

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    3. Honnêtement,comparer le travail d'enfants dans les pays asiatiques avec ce qui est pratiqué en France me laisse ...sur le cul!
      Vous voyagez souvent?

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  6. kobus van cleef8 août 2016, 22:20:00

    mon frangin qui fait du bizness avec le monde entier m'a dit que le pire du pire , c'était ....les algériens!
    suivis d'assez près par ....les hollandais ! ( décidémment...)
    et les plus fiables.....les nord-américains!
    suivis d'assez près par.....les slaves!
    les chinois ne sont QUE corrompus....arf!
    les plus rigides? ....les sud-africains et les Hallemands !

    bref


    une topologie qu'on retrouve assez souvent dans les mentalités des peuples

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    1. @Kobus: cela doit dépendre de la profession parce que sur le podium top qualité de la relation commerciale, je mettrais: les Hollandais, les allemands, les Ricains. Les Algériens, je n ai jamais bossé avec, les Marocians, si par contre et c'était une catastrophe. Sur le podium de l embrouille: Les Italiens, les Grecs, les Chypriotes et les pays de l'Est, Pologne en tête. mais cela a peut etre changé depuis, j ai arrêté en 2008

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  7. Si à 50 ans tu t'es jamais assis dans une Maybach, t'as raté ta vie !
    lol

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    1. @Yananda: je devais etre précoce alors, j avais 42 ou 43 ans

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  8. Je t'ai bien reconnu au 2eme plan sur la droite.
    Mais qui est le type au premier plan ?

    Kempaï !

    Droopyx

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  9. Même pas un tour de limousine chinoise " drapeau rouge"; c'est un scandale.
    Je ne dirais pas que tu es beau comme un camion japonais car ils ressemblent plus à des sapins de noël.
    Pourquoi des glaçons avec du vin?
    Pour les asi, je ne suis allé qu'au Japon, une histoire de fille, là, c'est vraiment un choc culturel, visuel et olfactif mais malgré tout un.excellent souvenir.

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    1. @Grandpas: Pkoi ? j en sais rien, ils doivent aimé, ils en mettent partout des glaçons. En Chine , le choc culturel est permanent du matin au soir, très amusant.

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  10. Tu devrais écrire tes mémoires, Corto. J'ai déjà le titre :
    "Les mémoires d'Alain de Loin, ou comment arriver à pied par la Chine."
    Désolé, je n'ai pas pu résister, je vendrais père et mère pour un mauvais jeu de mot ou une contrepèterie oiseuse (quasi-pléonasme).
    N'empêche, vu qu'Alain Delon ne devait déjà plus avoir le physique du sommet de sa carrière, et que les chinois doivent trouver qu'on se ressemble tous plus ou moins, la confusion peux s'expliquer.
    Quant au Bordeaux-glace, il faut reconnaitre que c'est plus que dommage. Perso je le préfère non seulement chambré, mais si possible ouvert depuis au moins une demi journée, mais je suis disposé à pardonner à des gens qui préfèrent le Cognac au whisky.
    Je ne connais les chinois qu'en tant que touristes pendant que moi je suis l'indigène, mais ils me redonne un peu confiance en l'humanité : parfois un peu beaufs (les z'avez vus devant la Joconde, tous à lui tourner le dos pour prendre un selfie? Le spectacle est dans la salle!) mais globalement respectueux et discrets, je me retrouve un peu en eux et les sens "compatibles". Me dire qu'un si grand nombre d'humains est fait de ce métal là, me rassure.
    J'ai réussi à écrire un message ici sans dire du mal des barbaresques, c'est rare!

    Alfred

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    1. @Alfred: les chinois qui réussissent tentent par tous les moyens de " singer " le monde de vie occidental et plus spécialement " à la française ", ce qui donne souvent de cocasses moments et question cuisine heurte très souvent notre conception de la gastronomie

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    2. Sans doute, mais des gens qui préfèrent le cognac au whisky ne peuvent pas être complètement mauvais. Alfred

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  11. En effet, une certaine ressemblance avec Alain DELOIN...surtout lorsqu'on a les yeux bridés.
    Pour la corruption pas besoin d'aller aussi loin elle existe même chez nous et dans les pays limitrophes... Il y a quelques années on fournissait la solution technique "clés en main".

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  12. Décidemment Cher Corto, dès que vous prenez la plume cela devient captivant, que ce soit sur le fléau sociali ou vos souvenirs, nous sommes séduits par vos récits.

    Merci pour tout ce que vous nous faites partager, témoignant d'un certain courage et d'une certaine abnégation vu la situation actuelle et l'avenir catastrophique qui est inévitable.
    Merci aussi à tous vos amis blogueurs qui participent allègrement avec humour et pertinence à animer votre blog.

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    1. @Trissia: captivant n'exagérons pas; quoique, le jour où je raconterais comment j ai choppé un caïman à mains nues...

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  13. Comment tu n'es pas Alain Delon ? Je suis évidemment fort déçue ( tu penses bien ! ) . Merci cher Corto pour ce partage qui nous fait voyager et sourire
    Chan

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    1. @Chan: et non Corto n'est pas Delon, Corto est bien plus beau que Delon :)

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    2. Il a surtout mieux vieilli, le matin au réveil, Houlla.

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  14. Hé bien merci beaucoup, un régal, j'en ai eu pour mon argent !
    Même si la ressemblance avec Alain Delon est tout de même lointaine... savoureux !

    j'ai eu moi aussi l'occasion d'aller en Chine en tant qu'acheteur l'an dernier mais même si nous avons été très bien reçu, cela me semble bien fade en comparaison de vos aventures...

    GG

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    1. @GG: La ressemblance lointaine, ns sommes d accord, je suis bien plus beau que lui.
      Pour le faste, il semblerait qu effectivement les choses aient bien changé; il y a la crise là bas aussi et surtout une concurrence effrénée qui doit les amener à réduire les " à-cotes " du business

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    2. Géo

      @Corto

      "bla bla..etc..bien plus beau que lui..."

      On dit ça mais...

      Es tu aussi,par exemple,bien plus bo que lui?

      "YouTube Lagaff bo le lavabo"

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    3. jourdelessivenfamillepourlevivrensemblebis9 août 2016, 20:23:00

      huhuhu. On n'a qu'a jouer à ke tout le monde il a un beau chapeau pour faire plaisir à cui qu'en a un mais qu'en fait c'est un faux et pis après tout l'monde y n'enlève le chapeau pour dire "bah non c'était pour rigoler pisque t'as dit que ton chapeau c'était un faux c'est ki dit ki lest hein : nous en vrai n'en n'a pas piskon rigolait c'est toi qui l'a le vrai piske ti rigolarais po ke nous on veut. Ben oui yen a d'ot qui rigole pas hein alors nous on faisait les pitres pour les amuser...les cons. Alors fo ben ki paye aussi piskon a dit qu'on a fait des fotes pour leur faire plaisir"

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  15. J'ai hâte de lire la suite !

    J-Pierre

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  16. Jusqu'ici je n'avais pas remarqué, par manque d'attention probablement, mais maintenant que vous l'avez signalé, je ne peux que m'incliner devant le sens de l'observation de nos amis chinois : la ressemblance entre vous et Alain est frappante à ceci près que vous êtes bien plus jeune.

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  17. Je n'ai pas la même perception que vous des Chinois, j'avais des collègues de travail chinois en Australie et dans le Sud-Est asiatique, je peux vous dire qu'il n'y a qu'une seule et unique chose qui les intéresse : le fric, le flouze, la thune, le blé, la maille ... Lire ou relire Lucien Bodard, né et élevé en Chine jusqu'à l'âge de dix ans.

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    1. @anonyme: Ais-je dit ou écrit que le flouze ne les intéressaient pas ?

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  18. Épatant merci Corto mieux qu'un film. Comme dit JP vivement la suite.

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  19. ....mouai, je ne vois pas trop l’intérêt de ce billet si ce n'est d'en foutre plein la vue.

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    1. @anonyme: Tu as du temps à perdre pour lire des billets sans intérêt ? Chapeau bas !

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  20. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’un siècle plus tôt, vous n’auriez pas été davantage satisfait si vos très diplomates Chinois, remarquant le peu de goût que vous manifestiez pour les nanas, vous auraient offert ce qui contentait alors superbement les Occidentaux.... Cf. les récits de l’époque, avant que les ecclésiastiques ne mettent le holà à ces « détestables mœurs ».

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  21. annie

    Par rapport a votre photo du défilé du 14 Juillet, vous avez l'air légèrement plus enveloppé ! serait-ce la cuisine chinoise ? Désolée, je me vais me faire incendiée, mais je n'ai pas pu m'en empécher.

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    1. @annie: ah mais attention, entre la photo du 14 juillet et celle-ci, il doit y avoir approximativement 20 ans d'écart

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  22. Mais si, mais si, en y regardant bien tu peux
    parfaitement passer pour Alain Delon (en large)
    d'autant que les Chinetoques sont gens de goût,
    enfin presque pour tout, et ne s'y sont pas
    trompés, eux!
    Quant au fait qu'ils aient essayé de te faire
    plaisir avec des nanas, dis toi bien qu'il n'y
    a que l'intention qui compte.
    Allez, bonne soirée socialo.

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  23. Corto, tu auras remarqué que tes Chinois t'ont fait des cadeaux avec LEUR argent qu'ils ont gagné alors qu'en France un socialiste te fait des cadeaux avec TON pognon qu'il t'a volé.

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France, 2019.