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dimanche 11 novembre 2012

La grève de la faim, ça paye toujours... en politique

Après la photo du dimanche matin, la question du dimanche soir...


Stéphane Gatignon a l'habitude faire parler de lui. Quand cela défouraille à la Kalach' dans sa commune de Sevran, il exige que l'armée débarque. Quand il pense qu'il y a trop de trafic de drogue dans sa ville, il réclame à corps et à cris, en bon écologiste qui se respecte, la légalisation du cannabis. Quand il ne sait plus comment clôturer  son budget, il fait la grève de la faim pour exiger l'aide du gouvernement; et aussitôt nos socialos, Valls et Le Roux en tête, d'aller le visiter dans sa tente. Et aussitôt, l'annonce d'un déblocage d'une aide d'urgence obtenue ! D’ores et déjà, le ministre délégué à la ville, François Lamy, a annoncé le versement de 4,7 millions d’euros à la commune.

Vous avez pigé ? Si vous êtes dans la mouise, plantez votre tente bien en évidence, si possible près d'un lieu de pouvoir,  et, normalement, vos problèmes devraient être résolus rapidement. Non, j'rigole, n'est pas maire EELV qui veut, ce serait trop facile !

Bon, vous me direz, et la question elle vient ? La voici:

Que penser d'un monsieur  ( et accessoirement de ses électeurs ) qui, au bout de 11 ans de mandat, renouvelé en 2008, n'arrive pas à redresser les comptes de son entreprise sa ville ?

Dans le privé, le mec, il est viré. Dans un ménage, c'est au bout du bout la commission de surendettement, les huissiers, la rue. En politique... c'est différent.

Folie passagère 1435
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

France, 2019.