J'écris beaucoup sur le mariage zinzin parce que le sujet est d'importance, il engage le devenir de notre société, qu'il me tient à cœur et que j'y suis opposé. Cela ne semble pas plaire à certains. Un commentateur s'en est plaint et j'ai reçu deux emails qui allaient dans le même sens.
Ces trois individus ont parfaitement raison, compte-tenu de la situation économique et sociale dans laquelle se trouve notre pays, il y a nettement plus grave. La preuve:
Sandrine Mazetier, député socialiste, vice-président(e) de l'Assemblée Nationale, a décidé d'un nouveau combat: Il ne faut plus désigner l'école des touts petits par le vocable " école maternelle ", c'est sexiste ! " Cette dénomination institutionnelle laisse
entendre que l'univers de la petite enfance serait l'apanage des femmes
et véhicule l'idée d'une école dont la fonction serait limitée à une
garderie. " Elle propose que l'on: Remplace ce nom genré par un nom neutre qui
redonnerait symboliquement aux pères la place qui leur revient dans
l'éducation de leur enfant, et repositionnerait l'école dans son rôle
éducatif différent de celui des parents. "L'école maternelle" pourrait
être rebaptisée "première école", ou encore « école élémentaire » si
l'école couramment appelée primaire destinée aux 6-11 ans prenait
officiellement le nom "d'école primaire".
Si cette problématique n'est pas d'importance, effectivement, c'est à désespérer de notre classe politique. Heureusement, Sandrine Mazetier est là. Tout comme notre président. Celui-ci, soucieux de tenir ses promesses de campagne, même les plus folles ou les plus démagogiques, a demandé ces jours-ci à ce que dès l'été prochain, le mot " race " soit supprimé de notre constitution. Quant à Jean-Marc Ayrault, jamais en reste lorsqu'il s'agit d'animer les débats et de nous prouver qu'il existe, il relance le projet du droit de vote des étrangers.
C'est bien, nous le voyons, il y a des priorités prioritaires et de vrais sujets qui répondent à de réelles préoccupations de la population.
Pour le reste, on va faire le dos rond et attendre que la croissance revienne et que la courbe du chômage s'inverse, comme promis, d'ici la fin de cette année...
Folie passagère 1560.

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