Après la votation qui préfigure une fermeture de la Suisse aux travailleurs étrangers, les réactions se multiplient avec ou sans diplomatie. Parce que présenté comme une atteinte à la libre circulation des personnes en Europe, malgré les accords passés par le passé entre l UE et la Suisse, le résultat du vote inquiètent nos z'élites européennes qui n'ont pas de mots assez forts pour condamner la confédération helvétique.
Pour Cohn-Bendit: "Il faut faire un exemple". Pour Viviane Reding: " La Suisse ne peut pas se réserver la meilleure part du gâteau". Pour le chef du Parti Populaire Européen, Joseph Daul (conservateurs): "il n'y a pas de place pour la négociation, car les règles ne peuvent être changées unilatéralement. La Suisse doit accepter et garantir la libre circulation de tous les citoyens de l'UE". Pour Angela Merkel: "La liberté de circulation est pour nous un bien de haute valeur", sous-entendu cela ne l'est pas pour les Suisses. Pour Fabius (PS): "Il faut revoir nos relations avec la Suisse. La Suisse toute seule ne représente pas une puissance économique considérable", demandant même que "le couperet tombe", faisant ainsi allusion à la clause guillotine qui veut que si la Suisse renonce unilatéralement à un accord passé avec l'UE, tous les autres accords sont annulés. Etc... je pourrais vous en recopier des dizaines...
Première constatation amusante, qu'ils soient de droite ou de gauche, ils entonnent tous le même refrain: Ou la Suisse revient dans le droit chemin ou bien les sanctions tomberont. Droite et gauche, même combat ? De quoi donner de l'eau au moulin des frontistes européens.
Deuxième constatation, cette pluie de condamnation occulte, intentionnellement je suppose, le fait que ce n'est pas la Suisse d'hier, celle qui a signé les accords, qui a voté dimanche dernier, mais bien le peuple d'aujourd'hui. Un peuple a choisi, le gouvernement confédéral se plie à la volonté du peuple. On comprend que les z'élites européennes désapprouvent: Un gouvernement qui satisfait aux exigences de sa population, à Bruxelles et dans les gouvernements nationaux, on avait oublié que cela fut possible. On imagine que tous les partis politiques anti-européens en feront un de leurs arguments lors de la campagne à venir.
Troisième constatation, ces condamnations multiples sont trop bien orchestrées, trop nombreuses et trop spontanées pour ne pas trahir la véritable inquiétude qui a saisi nos z'élites. Les Suisses, quand bien même ne sont-ils pas membres à part entière de l'UE, ont prouvé à toutes les populations de l'Union qu'il était possible de revenir sur des accords passés et que la libre circulation des biens et des personnes n'était pas une fin en soi. A un mois des élections européennes, ça fait plutôt désordre. La marche en avant de l'Europe compromise par un pays... non-membre. De quoi encourager les populations membres à réfléchir: Oui, on peut revenir en arrière, ou plus positivement, choisir une autre voie.
Quatrième constatation, on doit se demander, à l'avenir, si l'UE doit continuer à passer des accords avec des pays non-membres, pays qui pourront à l'aune d'un changement de majorité ou d'un référendum balayer d'un revers d'urne les dits-accords. Que l'UE s'occupe déjà de ses moutons pour l'instant dociles !
Cinquième constatation, une interrogation en fait, et pas la plus agréable, l'UE et les gouvernements qui la composent ne vont-ils pas être tentés de brider plus encore les souverainetés nationales en renonçant définitivement à toutes consultations populaires ? Il ne faudrait tout de même pas que les peuples, s'inspirant de la votation suisse, viennent contrecarrer les desseins de la Commission. Bref, la tentation est grande d'ériger Bruxelles comme seul décisionnaire de notre avenir; en admettant que cela ne soit pas déjà le cas... De quoi abreuver les partisans d'un fédéralisme à tous crins. De quoi inquiéter les souverainistes de tous bords.
Nous le voyons, le coup de canif que les Suisses ont donné dans le contrat avec l'Union a des conséquences qui vont bien au delà de leurs propres frontières. Ont-ils eu raison? Nous verrons. ce qui est sûr, c'est qu'ils ont montré non pas l'exemple mais un exemple: On ne peut impunément aller contre la volonté des peuples, un jour ou l'autre ça se paye et pas uniquement sur le plan national.
Tenez, au fait, c'est quand la dernière fois que l'on vous a demandé directement votre avis sur un projet majeur européen ? Moi, je ne sais plus, ça remonte a tellement loin...
Et que l'on vienne pas me dire que les élections européennes sont là justement pour élire des gens qui me représenterons. Nous l'avons vu plus haut, droite et gauche, pour l'Europe, même combat !
Folie passagère 2143.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
Contre l'avis du gouvernement, le Parlement suisse mettrait en place l'automaticité de l'expulsion pour les étrangers criminels.
RépondreSupprimerConcernant le vote du 9 février :
"Les perdants seront les étrangers non-européens
Quelques jours après le oui du peuple suisse à l’initiative «Contre l’immigration de masse», les grandes lignes de solutions apparaissent. "
http://www.lematin.ch/suisse/perdants-etrangers-noneuropeens/story/28801612
JPB
@JPB: On sait très bien que les Suisses, ce qui les emmerdent ce sont les non européens, les populations muzz entre autres, alors avant qu ils virent les européens qui tiennent en partie leur économies (30% des élites bancaires en Suisse sont françaises par exemple), les poules auront des dents. Mais peu importe, ça nos européens ne le disent pas.
SupprimerBonsoir Corto,
SupprimerRemarque judicieuse mais qui est rarement portée à la connaissance du grand public. Ne stigmatisons pas, voyons. "L'esprit public" de ce matin, sur France Culture, était en partie consacrée à cette votation qui soulève quelques problèmes quant aux relations à venir entre l'UE et la Suisse. Maintenant, les suisses ont simplement décidé de mettre en place des quotas en matière d'immigration. Comme le rappelait un des intervenants de l'émission, ils ont accepté les accords de Shengen car on leur promettait moins de 10 000 immigrants par an. Il en est venu 10 fois plus! (je cite de mémoire) ce qui n'est pas sans les inquiéter vu la population globale du pays. Il faut également savoir que c'est plutôt la suisse alémanique qui a voté pour cette votation, la suisse francophone étant traditionnellement plus" progressiste". Moins que les rodomontades de Fabius et consort, c'est au plan interne que les dégâts sont le plus à craindre.
J'ai déjà eu l'occasion de le déclarer mais le scrutin européen va prendre cette année une importance primordial. L'UE a suscité trop de désillusions auprès des populations (en partie dues à la médiocrité des personnels politiques locaux et dans le pays de Descartes, on se pose là en maître: http://www.contrepoints.org/2014/02/15/156698-plaidoyer-pour-lunion-europeenne) et suivant qu'on soit européen convaincu ou non, il est à craindre ou à espérer que le nouveau parlement est une coloration nettement eurosceptique. Un tel choix peut alors avoir des conséquences lourdes sur le devenir du continent, en particulier en matière économique, mais c'est là peut être le prix à payer pour que cette construction européenne se fasse avant tout pour et avec les peuples et non pas contre eux et uniquement au profit d'intérêts particuliers à peine capitalistiques.
Bonne soirée
@H: ceci dit la nana de l'article que tu mets en lien dis quelque chose de sensé: on met quoi à la place du système européen mis en place depuis des années. Quelles solutions nous sont proposés par ceux qui sont contre l Europe, des vraies solutions pas celles du FN, et quelles propositions nous sont faites par les pro européens pour que l on puisse leur refaire confiance ?
SupprimerQuand tu vois par exemple le tweet du jour de Ségolène, voir plus bas, y a de quoi ne pas prendre au sérieux tous ceux qui ont promu ( et dénaturée) cette grande idee de l Europe.
Mon vote aux européennes ? : vont avoir du boulot pour me convaincre de ne pas voter blanc
quand tout le monde dit la meme chose quasi au meme moment : il parait qu'il s'agit de désinformation.
RépondreSupprimerNe peuvent ils pas voir que le peuple a voté et que ce n'est pas critiquable. C'est leur choix, point final.
j'étais trés surprise des cris d'orfraie de tous les pays, ainsi que des " menaces" voilées ou pas, contre la Suisse.
@Anne : tu as été surprise ? pas moi et principalement en raison de ce que j évoque dans ce billet. Les pro-européens voient d un sale œil cette votation suisse car elle montre que non, il y a des gens qui ne font pas confiance à l Union pour protéger leurs intérêts et pays.
Supprimerils me font rire tous ces guignols ! qui a les sous ? qui détient les secrets bancaires ? qui peut, demain enrayer la machine bancaire européenne ? avec l'accord en sous mains de certaines principautés du nord où du sud, ils ont une bonne capacité de résistance, et où sont basées les plus grande société du CAC ?
RépondreSupprimerles chiens aboient la caravane passe ......
@BOUTFIL
SupprimerEt depuis 1874, les Suisses gardent leur arme militaire chez eux !
http://lci.tf1.fr/monde/europe/les-suisses-pourront-garder-leur-arme-de-service-a-la-maison-6275512.html
JPB
@Boutfil: si seulement il n y avait que les boites du CAC40 mais tu as aussi système U, Auchan, Leclerc, et bien d autres. En plus comme rappeler par JPB, le vote portait sur l'immigration massive" mais avant qu ils ne virent les étrangers de l union, y a un bail.Ce sont les étrangers hors union qui sont visés. Qui peut en douter ?
SupprimerAlors les condamnations des Fabius et consorts , hein, les Suisses, ça doit les faire rigoler
Pour faire suite au commentaire de Boutfil :
SupprimerLes Suisses ont peut-être une arme défensive majeure contre les menaces des bienpensants : annoncer qu'ils vont dévoiler les comptes irréguliers de tous ces braves gens si les menaces continuent.
On n'aurait pas fini de rigoler.
@Isabelle: Ils peuvent le faire mais z'ont interet a le faire avec parcimonie et prudence; le secret bancaire c'est une grosse partie de leur gagne pain. mais balancer un nom ou deux, discrètement, en guise d avertissement, pourquoi pas.
SupprimerRien de neuf sous le soleil
RépondreSupprimer"Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple."
Bertolt Brecht (1898-1956)
JPB
bonsoir corto !
RépondreSupprimerIl y a un mouvement de fond très important que nous vivons:
le NOMADISME
c'est un mouvement fortement DESTRUCTEUR
(le sédentaire construit et bâtit pour en profiter, le nomade consomme, épuise sans soucis du lendemain puis va ailleurs quand la terre est épuisée...)
Défendre aussi ardemment et collégialement la "libre circulation"
c'est défendre le nomadisme , c'est à dire l'irresponsabilité et la destruction
c'est dire le niveau de trahison de nos dirigeants.
Les pays vont donc devenir des hôtels comme dirait Attali ,
mais en Europe, ce sera plutôt des "formule1" que des Ritz !
cordialement
@jmespe; Tu as parfaitement raison sur le nomadisme. Si le sujet t interesse , je te conseille le livre " La Grande Séparation " d'Hervé Juvin. Voir en haut de la colonne droite du blog. Compliqué à lire mais passionnant sur le sujet
SupprimerCette campagne anti-Suisse et pro Europe (une certaine conception de l'Europe) me rappelle l'unanimité des élites et des médias pour nous faire voter oui au referendum de 2005. Le "non" les a abasourdis et leur a servi de leçon: on ne nous demande plus de donner notre avis mais de choisir parmi les chefs qu'on nous propose.
RépondreSupprimerIl serait temps de refuser de jouer de jeu où, quel que soit le gagnant, nous sommes toujours les perdants.
@Pangloss: Et comme par hasard, aucun de ces chefs n est anti européen. Les élections européennes sont le moment idéal de manifester notre mécontentement.
SupprimerAVIS ! La faux-cul du jour, sur twitter, Ségolène Royal: "On dit que le sondage sur les élections européennes est inquiétant . Mais l'Europe a t'elle répondu à l'inquiétude des peuples ?"
RépondreSupprimer" Après la votation qui préfigure une fermeture de la Suisse aux travailleurs étrangers, "
RépondreSupprimerPetite précision; l'initiative UDC ne demandait pas la fermeture de la Suisse aux travailleurs étranger mais d'y instaurer des quotas pour les nouveaux immigrants.
D.J
@D.J: certes. Enfin si j en crois nos leaders qui savent parfaitement ns manipuler, le résultat de cette votation est une atteinte à la liberté de circulation, une atteinte aux droits des étrangers a venir en Suisse etc...
Supprimer(j en profite pour préciser ne pas être le Corto qui te laisse des commentaire sur ton blog )
On dit " du brin " ou " du brun " ? Simple question pour la nordiste que je suis ! Marguerite
RépondreSupprimer@marguerte: c'est effectivement une expression que j ai apprise quand je vivais à Lille signifiant mettre le bazar mais je ne suis jamais interrogé sur son orthographe, j ai toujours écrit " mettre le brin "
SupprimerL'orthographe est correcte : en chti, brin signifie désordre ou m....
Supprimer@Rlwdb et marguerite: effectivement après vérif , il faut écrire " brin " qui signifie en patois chti " merde"
SupprimerJ'ai vu après vérification que c'est du patois picard .... A la vérité en l'an deux de l'ère hollandaise , on est bien d 'in l'brin ou d'in l'brun jusqu'au cou ! C'est tout di pareil ! Marguerite
SupprimerPersonnellement ce que j'ai ressenti aussi avec irritation, mon cher Corto, c'est qu'il est des peuples considérés comme majeurs, autorisés à s'exprimer, et nous minable piétaille, à qui il ne viendrait à l'idée de personne, de droite comme de gauche, de demander son avis sur quoi que ce soit.
RépondreSupprimer@marianne: c'est ce que l on appelle la délégation de pouvoir, on a les élus que l on choisi chargé de penser et de choisir à notre place. Bon okay, l esprit de la chose a été totalement dévoyé
SupprimerNon seulement on ne nous demande pas notre avis, mais il est prévu par l'élite autorisée que le raz de marée fn aux
RépondreSupprimerélections Européennes ne servira à rien, et que la politique menée à bruxelles continuera à être ce qu'elle est. En gros,
circulez, y a rien à dire et à voir, votre opinion et vos votes, tout monde s'en tamponne. ( Alain Minc à C dans l'air)
C'est l'enfumage classique des prébendiers agrippés à la mangeoire.
SupprimerDepuis Lisbonne le parlement européen a beaucoup plus de pouvoirs qu'avant et une courte majorité voire une forte minorité de "populistes" compliquera l'imperium de l'exécutif bruxellois qui pète dans la soie et excède en permanence son périmètre.
Le parlement ratifie beaucoup de choix décisifs désormais, dont le budget, les nominations etc...
cf. Europa.
A C politique, pardon
RépondreSupprimer@Nina: ah mais il est certain que même en gagnant, admettons 20 députés européens, ce qui serait énorme, le FN ne sera pas en mesure de changer quoique ce soit, il faudrait un poids suffisant des extrêmes droites à Bruxelles pour que cela puisse éventuellement changer quelque chose.
SupprimerVous ne pouvez pas, mon cher Corto, écrire dans votre billet : "droite et gauche, même combat", et dans les commentaires écrire : "Mon vote aux européennes ? : vont avoir du boulot pour me convaincre de ne pas voter blanc."
RépondreSupprimerOr vous savez très bien qu'une nouvelle arnaque se prépare autour du vote blanc : on connaîtra le pourcentage des votes blanc sans pour autant qu'ils comptent plus que les nuls, dans les suffrages exprimés.
En conséquence : à moins d'être assuré d'obtenir au moins 60% de votes blancs, le vote blanc est et restera un vote de défausse, ni plus, ni moins.
Or l'électeur devrait comprendre qu'il peut aussi y avoir une stratégie du vote lorsqu'il met son bulletin dans l'urne.
S'il est satisfait de l'UE telle qu'elle fonctionne aujourd'hui, qu'il n'hésite pas, qu'il vote PS ou UMP.
Mais s'il veut une autre Europe, ou s'il juge qu'il est tout à fait antidémocratique que les millions d'euro-sceptiques ne soient même pas représentés par un groupe au Parlement européen, qu'il en tire la conséquence logique et adapte son vote à cette conviction.
N'a-t-on pas attribué à Voltaire cette phrase : "Je ne partage pas vos idées mais je me battrai pour que vous puissiez les exprimer" ?
@marianne ARNAUD
SupprimerJe partage votre point de vue.
JPB
@marianne: a vrai dire, de ma part, cette intention de voter blanc est pour l instant purement rhétorique. Mais a y réfléchir pour l instant , je ne sais pour qui voter aux européennes. UMP, PS, même combat effectivement en ce qui concerne l Europe, Extrême gauche impossible moins d'être ivre, FN ? La tentation est grande mais leur projet économique est tellement absurde... Alors on fait quoi. Je note tout de même que le vote blanc sera a partir des européennes décomptés séparément des nuls, son % , s'il est important, montrera tout de même le vote de défiance des électeurs vis à vis de l'UE.
SupprimerSans botter en touche, pour le moment, je n en sais rien. Faut que je réfléchisse :)
@marianne ARNAUD
SupprimerCertains contestent que Voltaire ait dit ou écrit la citation que vous rappelez
https://jcdurbant.wordpress.com/2007/11/19/citations-maintenant-cest-a-notre-voltaire-quils-sen-prennent-
what-a-fuss-about-an-omelette/
JPB
@ JPB
SupprimerEn effet ! C'est pourquoi je n'ai pas écrit : "Voltaire n'a-t-il pas dit..."
Attendons nous dans les jours, pour les municipales, et dans les semaines, pour les européennes à un déferlement de propagande anti "nauséabonds" pour remettre le peuple sur les rails de la bonne pensée. Tous les moyens seront bons pour insulter la nouvelle résistance au redressement national.
RépondreSupprimer@Un Dragon: Pas besoin d attendre les jours qui viennent, c'est déjà parti
SupprimerLe coiffeur Barrosino vient de sortir les étudiants suisses du programme Erasmus. Pour ne pas perdre la main, il menace aussi les Ecossais qui risquent de donner de mauvaises idées à d'autres sur la péninsule ibérique ; tout simplement de les virer de l'Union européenne. Ce rastacouère gominé se prend pour Loukashenko alors qu'il n'est qu'adjudant-major du régiment des langues-de-bois.
RépondreSupprimerSi les autorités suisses tiennent jusqu'aux élections européennes, elles auront passé la barre !
@Catoneo: je viens de voir ça. ahurissant !
SupprimerC'est cela, mon cher Corto, prenez le temps de réfléchir.
RépondreSupprimerMais à la place où vous êtes et avec le lectorat que vous avez, vous auriez grand tort de continuer à parler d'une possibilité de vote blanc, car les partis dits "de gouvernement" n'attendent qu'un vote blanc fort pour monter en pourcentage, puisque seuls les pourcentages des exprimés sont pris en compte.
D'autre part, inutile de brandir le projet économique "tellement absurde" du FN comme si, si le parti des euro-sceptiques avaient un groupe au Parlement européen, on mettrait, toutes affaires cessantes, la politique économique de Marine Le Pen en oeuvre.
Je pense d'ailleurs qu'en matière de "politique économique absurde" nous sommes très gâtés en ce moment et sans l'aide de Marine Le Pen !
@marianne: Vous m'énervez Marianne, vous m'énervez ! :)
RépondreSupprimerJ'adore vous énerver, mon cher Corto !
SupprimerC'est mon petit péché mignon !
@Marianne, merci? 100p100 d'accord avec vous !
RépondreSupprimerPour les Européennes, exceptées la droite et la gauche, il reste encore une autre solution, pourquoi pas?
RépondreSupprimer@Nouratin: une ? plusieurs: s'abstenir, voter blanc ou votre FN. Voila où j en suis. :)
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