Si les propos du président sur les footballeurs ou les magistrats ont choqué, ceux sur l'islam et l'immigration ont provoqué moins de remous. Gilles-William Goldnadel, avocat, dans une tribune publiée par le Figaro Vox, s'étonne de ce silence qui traduit la gène d'un «camp du Bien» en mauvaise posture.
" Et si, sans le vouloir, François Hollande avait rendu enfin un signalé service à la France?
On aura beaucoup disserté sur ses confidences vespérales à deux journalistes d'un quotidien du soir, mais il n'est pas sûr que l'on en ait tiré la leçon principale. On a vitupéré une incontinence médiatique indigne d'un souverain républicain. Et on a eu raison.
On s'est questionné légitimement sur l'économie de son temps par un homme affairé et dont on imagine qu'il devrait être ménager d'occupations futiles et subalternes. On a critiqué à juste raison l'insulte faite à une magistrature française taxée de lâche par le premier garant de son indépendance.
On peut, et l'on devrait plus souvent, reprocher à certains juges, syndiqués ou non, leur tropisme idéologique, à d'autres leur obsession pour l'avancement, à quelques-uns encore leur indolence professionnelle. On ne voit pas pour quelle raison magique, ce corps serait préservé d'une maladie nationale qui n'a rien d'orpheline. Et il est vrai encore que ce métier et ses représentants n'ont pas un goût immodéré pour la critique. De là à prétendre, comme le premier des Français, que l'ensemble de celui-ci serait atteint, c'est pratiquer une généralisation erronée et blessante.
On a, également à bon droit, condamné les propos officieux de notre premier officiel sur la débilité intellectuelle de nos footballeurs nationaux. On peut ici encore-c'est même recommandé-considérer certains professionnels du ballon rond comme de parfaits anti- modèles pour la jeunesse française. On peut regretter, comme François Hollande, «une communautarisation, une segmentation, une ethnicisation (sic)» de ce sport, mais Benzema, Cantona, Ribéry, Anelka et quelques autres n'incarnent pas à eux seuls le football tricolore.
En revanche, je n'ai point entendu un concert de protestations touchant à l'expression par le chef de l'État de sa pensée profonde sur l'islam et l'immigration. Alors qu'il s'agit des deux questions qui fâchent le plus, les Français, en ce compris les plus vétilleux, n'ont pas été fâchés des propos officieux et pourtant détonants de leur président.
Je ne me lasserai pas de les reproduire après Vincent Trémolet de Villers (le Figaro du 13 octobre): «il y a des choses qui les taraudent (les Français), ils arrivent dans un train, ils voient des barbus, des gens qui lisent le Coran, des femmes voilées… Il y a des choses qui marchent très bien et l'accumulation de bombes potentielles liées à une immigration qui continue. Parce que ça continue».
Sur ces déclarations de Nadine Morano, qui lui valurent l'opprobre et la moquerie médiatique et politique en ce compris dans son propre camp: «Je suis convaincu que, quand on interroge les Français, ils sont majoritairement sur sa position. Ils pensent: ‘on est plutôt des blancs, il y a plus de blancs que d'autres'»…
Sur l'immigration invasive: «je pense qu'il y a trop d'arrivées, d'immigration qui ne devraient pas être là.… C'est Sisyphe! On les fait parler Français, et puis arrive un autre groupe, il faut tout recommencer. Ça ne s'arrête jamais… donc, il faut à un moment que ça s'arrête».
Sur l'islam, et sans craindre l'amalgame devant pourtant deux représentants d'un journal ombrageux: «il y a un problème avec l'islam, c'est vrai. Nul n'en doute». Le voile?: «Un asservissement»…
Sur la poussée migratoire: «On ne peut pas continuer à avoir des migrants qui arrivent sans contrôle, dans le contexte en plus des attentats».
Enfin, sur le risque d'affrontements ethniques: «comment peut-on éviter la partition? Car c'est quand même ça qui est en train de se produire: la partition».
Le plus important habite ici: l'ensemble des propos qui précèdent- s'ils avaient été prononcés par le même ou par quelqu'un d'autre à la télévision auraient fait l'objet d'une déflagration atomique-n'ont pas fait l'objet d'une contestation factuelle, morale ou politique générale.
Celui qui les a prononcés n'est pourtant pas n'importe qui: il est le représentant officiel de la gauche morale, intronisé par le Parti Socialiste, oint par le suffrage universel.
Celui qui les a prononcés ne les a pas contestés. Il ne s'en est pas excusé parce que nul ne lui a demandé de le faire. S'agissant des magistrats ou des footballeurs, le président était coupable d'une généralisation abusive qui lui fut reprochée. Touchant à la question migratoire ou islamique, nul aujourd'hui ne s'est hasardé à lui faire ce mauvais procès qui était de rigueur, il y a encore peu, pour cause de racisme.
François Hollande pouvait dire impunément et sans avoir à le regretter ce qu'officiellement le clergé médiatique, politique et même épiscopal réprouve encore hautement contre l'avis des gens.
L'étrange tragi-comédie des bavardages présidentiels qui aura sans doute épuisé définitivement le crédit d'un responsable déjà largement à découvert, aura eu au moins le mérite d'illustrer la folie de l'époque: il est désormais licite de penser convenablement à condition de ne pas le chanter, ce qui serait inconvenant.
Qu'un maître en hypocrisie ait pu contribuer, à son corps défendant, au dynamitage de la plus formidable et dommageable hypocrisie du temps n'est pas le moindre signe du surréalisme de l'époque.
Les tartufes et les diafoirus interprètent leur dernier acte. Ils ont déjà modifié les dialogues. Mais le public ne connaît pas encore l'épilogue du drame, il sait seulement qu'il a déjà trop payé. "
Folie passagère 3320.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr
La parole du politique en public n'est que posture, comment les croire ?
RépondreSupprimerLe Nain
@Le Nain: comment les croire ? excellente question. Tu as la réponse ?
SupprimerCe que Duglan pense de l'islam et de l'immigration,80% des politoquards le pensent,mais leur lacheté vis avis des médias fait qu'ils s'écrasent.
RépondreSupprimerBravo Goldnadel!!
@Zen aztec: ils s'écrasent de peur de ne pas choquer une partie de leur électorat potentiel. On en crève.
Supprimeril va jouer sur ses paroles, je ne crois pas du tout que ce soit innocent, il est trop malin pour ça, son livre porte le bon titre d'ailleurs, ce qu'il ne " devrait" pas dire mais qu'il a dit justement et que les gens pensent en majorité, ce serait pas mal joué
RépondreSupprimer@Boutfil: l 'homme n'est pas idiot mais là, je crois qu avec ce bouquin, il s'est planté dans les grandes largeurs.
SupprimerJe fais exactement la même analyse que Boutfil. Pour moi, tout est calculé au millimètre. Sa campagne, lancée depuis plusieurs semaines sans qu'il y ait de "candidature officielle" (hypocrisie qui lui ménage une porte de sortie), le met en scène a tout moment : de commémorations, en enterrement,, d'inaugurations en interview etc, avec la complicité des médias à sa botte et de ses amis..
SupprimerCe livre , qui sort a point nommé, lui permet d'occuper le terrain avec une ampleur sans précédent. Tous les medias, toutes les conversations en famille, entre amis, sur internet n'en finissent pas d'en analyser les moindres détails de décortiquer, de critiquer, d'expliquer Bref : d'en parler ! En bien, en mal, il s'en fout. On en parle. Ses affidés s'épanchent pour expliquer, commenter, justifier. Lui ne dit rien mais il est présent. Et surtout, il instille insidieusement l'idée qu'il pense, sur de nombreuses questions la même chose que la majorité des Français. L'islam. L'immigration, les juges... On peut faire un inventaire quasi complet. Phrase par phrase.
Bien sur, on va dire qu'il ne trompe que les gens qui ont la mémoire courte, mais en lançant ses filets pour ratisser suffisamment large, il compte ramener à lui ou vers lui un grand nombre d'électeurs potentiels.
Les "petites phrases" savamment distillées sont suffisamment ambiguës pour etre interprétées diversement. Elles ne lui font pas ou peu d'ennemis supplémentaires par contre je suis persuadées qu'elle lui rapporte des voix. Les voix des populations minutieusement ciblées. Il espere ( et je pense malheureusement que c'est possible) une balance positive dans quelques temps.
Je pense qu'il a parfaitement intégré le fait que c'est 1. à 2% d'electeurs qui font pencher la balance d'un côté ou d'un autre lors d'une élection présidentielle. Et ce ne sont pas forcément les personnes les plus averties ( pour ne pas dire autre chose de moins courtois)!! Pour l'instant, on jette les cartes sur le tapis et on embrouille le jeu. On rameute pour arriver ou s'approcher d'un équilibre 50/50. On travaillera ce 1% le moment venu.
Je crois qu'il est en train de berner tout le monde, et je ne suis pas certaine qu'il n'arrive pas à ses fins. Malheureusement.
Ben finalement, mon cher Corto, il est très bien ce Hollande, non ?
RépondreSupprimer@marianne: il est surtout le parfait exemple de politicien foireux.
Supprimer@marianne: et imaginez un peu si un gars de droite avait sorti le quart de la moitié de ce qu a dit Hollande sur l immigration et l Islam la levée de boucliers que cela aurait été, et quelques plaintes au cul de la part des assoces habituelles.
Supprimer"@Boutfil: l 'homme n'est pas idiot mais là, je crois qu avec ce bouquin, il s'est planté dans les grandes largeurs."
RépondreSupprimerCe n'est pas lui qui sort le bouquin, c'est les journalistes du Monde !
Soit il y a un coup de billard à 4 bandes, soit le Monde commence à lâcher Hollande.
(J'écarte l'hypothèse des journalistes sincères qui veulent contribuer à la vérité sur l'homme politique. Ce n'est pas leur genre !).
Soit il a voulu que le bouquin sorte pour nous convaincre de la cohérence de son action (dont il est persuadée) ouarf, ouarf.
Au moins un élément positif cette semaine :
Mélanchon fait chanter la Marseillaise en critiquant ceux qui n'ont pas compris "qu'un sang impur...". Cela fait plaisir de voir un politique suppléer aux carences de l'EN. Il ne lui reste plus qu'à rappeler à Gantzer et président la différence entre l'infinitif et le participe passé des verbes du 1er groupe ainsi que l'accord de ce dernier avec le complément d'objet et il aura enfin fait quelque chose de réellement utile.
Droopyx
Hors sujet Corto,mais j'ai retrouvé avec plaisir "mon" Richard Millet dans le blogroll(ses billets d'humeur déménagent et c'est toujours un bonheur de le lire!).
RépondreSupprimerPas à dire,une oeuvre abondante dans le genre,même si ses livres et son nom,à l'exception d'"Eloge littéraire d'Anders Breivik",qui lui vaut excommunication et quasi mort sociale,sont inconnus du grand public.
Vendémiaire.
Ouais ben c'est grâce à moi que vous le retrouvez ici,je pense que Corto craignait que RM lui fasse un peu d'ombre,je moi aussi fan de ce gars la
SupprimerBon,mais va-t-on encore continuer longtemps à tirer sur une guimbarde trouée comme une passoire,qui le traîne,en une longue agonie,jusqu'en Avril prochain?
RépondreSupprimerVendémiaire.
On peut attendre la plainte de SOS Racisme, peu de chances qu'ils s'y risquent. En revanche, avoir menacé Poutine de poursuites auprès de la CPI, pourrait lui donner l'envie de retourner l'idée, façon boomerang, à l'encontre d'un chef d'Etat qui aurait avoué au moins 4 exécutions sommaires. Si c'est bien le cas? je ne suis pas fan des confessions, surtout lorsque le confessé ne croit pas aux vertus de la rédemption, donc je ne l'ai pas lu. CCLM
RépondreSupprimer«je pense qu'il y a trop d'arrivées, d'immigration qui ne devraient pas être là.… C'est Sisyphe! On les fait parler Français, et puis arrive un autre groupe, il faut tout recommencer. Ça ne s'arrête jamais… donc, il faut à un moment que ça s'arrête».
RépondreSupprimerne sont pas des propos qui méritent d'être relevés par l'ensemble des commentateurs et surtout de l'intelligentsia médiatique, car soit :
. Le FN, une partie de la droite et quelques socialistes avaient raison. Et cela fait quelques années qu'elle se plante ou nous désinforme.
. Ses idées et celles de leurs copains ont agrandi l'ouverture d'un robinet incontrôlable en dépit d'une réalité connue au plus haut niveau de l'état.
. On est vraiment dans la merde. Et "moi,heuh, la Franceuuh et la Républiqueuhhh on va dans le mureuuh. Mais la Franceuuh, et la Républiqueuuh, elle (le singulier est authentique) est belleuuh." ne marche plus vraiment.
Le journaliste de base, ou d'élite, ne sachant plus d'où va souffler le vent sur les questions fondamentales de société (Islam, immigration..) et quelle pourrait-être les nouvelles modes de bien-pensance se réfugie en se concentrant sur l'accessoire (magistrats, etc.).
Il est révélateur que les représentants de cette belle profession ont condamné celui des leurs qui avait sorti l'affaire du "Mur des Cons" (pourtant un beau scoop, purement factuel) et foutent en l'air Morandini (que je ne supporte pas) en faisant fi de la présomption d'innocence qu'ils invoquent tant et tant quand cela va dans leur sens.
On nous commente que ces propos sont suicidaires pour MoiJePasDeBol. En bonne logique ils devraient être avant tout meurtriers pour ces journalistes, soit parce qu'ils ont trahi la confidentialité des propos, soit parce qu'ils ne nous ont pas informés avant et ont continué à faire "comme si".
Traitres à l'information, traitres à leur confesseur ? En tous les cas traitres à leurs lecteurs !
De tout, tout, tout, petits messieurs (et dames).
Et ceux de leurs collègues qui rentrent dans ce jeu (ça fait de la copie, maintenant buzz, ça Coco !) ne valent pas mieux.
Auriez vous peur, Messieurs et Mesdames les journalistes, de la suppression de votre abattement forfaitaire de 7 500 € ? Craindriez vous une réduction des aides et subventions à votre employeur ?
Le lecteur ou spectateur ne peut que constater que vous vous focalisez, sur l'accessoire au détriment du fondamental.
C'est votre choix.
Ne vous étonnez donc pas que le notre soit de plus en plus de ne vous écouter ou de ne vous lire que pour mieux critiquer vos actions militantes au mépris de la déontologie (revendiquée) de votre profession.
Droopyx
Ce personnage est tout sauf idiot, la seule chose qui l'intéresse, le pouvoir et de voir ses détracteurs lui lécher les chaussures pour un maroquin et lui en jouir.
RépondreSupprimerCe type est calculateur donc diablement dangereux.
Et les cocus sont :
RépondreSupprimer- Les bobos qui chantent la mixité mais pratiquent l'évitement
- les socialistes Terra Nova
- Les assos antiracistes
- Les victimes professionnelles
- les observatoires des l'islamophobie
- Les mondialistes prospérant sur la dénonciation de la "haine de l'Autre"
[Si quelqu’un vous paraît excessivement vertueux, si vous rencontrez un homme qui, déchaîné contre les vices dont il est peut-être exempt, ne compatit point aux faiblesses d’autrui, ressouvenez-vous de mes paroles. Croyez que cet homme, en apparence si parfait, cache sous des dehors séduisants un cœur gonflé d’orgueil et de luxure.]
RépondreSupprimer(Prophétie de la Bohémienne.)
Valable pour tous les bisounours bobos et tutti quanti
Homo Orcus
La parole politique qu'elle soit publique ou privée nage dans le mensonge. On ne dit pas ce que l'on pense et l'on ne pense ce que l'on dit ("c'est pour cela que la parole à été inventée") sauf quelques très rares que l'on pourrait compter sur une main.
RépondreSupprimerAlors, celui qui gagnera est celui qui ment non le plus mais le mieux.
Sauf que, grâce aux réseaux sociaux, les gens se laissent de moins en moins duper. Enfin, je veux l'espérer.
Sans être adepte de la théorie du complot, je me demande s'il ne s'agit pas d'une immense machination dont certains nationaux et internationaux tirent les ficelles.
Serions-nous devenus des marionnettes ?
C'est cela que je combats car que certains le veuillent ou non, nous avons été dotés du libre-arbitre, arme de destruction massive pour les dictateurs qui, aidés de médias complètement anesthésiés, veulent nous endormir.
IDEL: + 1! Comme je crains que vous n'ayez raison!
SupprimerEt combien il importe et de n'être pas dupes,et de résister via,entre autres,blogs et réseaux sociaux!
Il aura réussi au moins une chose : diviser pour mieux régner , mais tout le monde ne peut pas être Louis XI , bien qu'il a un air de famille .
RépondreSupprimerGéo
Supprimer@Claude-Henri 17
"air de famille"
Mais Louis 11,un grand souverain méconnu,était au service intégral de la France et "l universelle aragne",économe du sang de ses sujets, fut un roi fort respecté et estimé partout en son temps.
Il a fallu l oeuvre de Walter Scott pour en faire cette image détestable qui lui colle à la peau maintenant.
L un des plus grands souverains de France.
Hollande est un bien fade nabot politique face à lui,tant par son absence totale de vision de grandeur pour la France que du fait qu il utilise,lui parmi d autres,la roublardise et le calcul sournois à des buts idéologiques ou personnels égoïstes et destructeurs pour le pays qu il avait le devoir de protéger,
tandis que Louis 11 utilise tout ce qui passe à juste titre pour défauts sur le plan moral pour accomplir un dessein grandiose de réalisation de l unité d un pays,comme par exemple un Richelieu a pu le faire,lui aussi dont l image fut dégradée...par Alexandre Dumas.
Et roi d une sincère dévotion.
"air de famille" ce n'est certes pour pour sa politique mais pour son faciès , je sais ce n'est pas joli,joli de critiquer le physique mais lui c'est un gugusse très spécial .
SupprimerGéo
Supprimer@Claude-Henri17
Je reconnais que l expression me gênait car,suite notamment aux travaux de Auguste Bailly et de Paul Murray Kendall,Louis 11 a retrouvé la place qu il méritait.
Mais même pour le visage,je lui trouve un air concentré,réfléchi,studieux,méditatif que le squatter de l Élysée n a pas.
Maintenant il est vrai que tout dépend du peintre et de l époque des portraits du souverain,je l ai vu effectivement parfois avec un visage bouffi.
La fin de ce dernier,en raison de soucis de santé chroniques,n étant pas brillante sur le plan privé.
En ce sens,la comparaison peut aussi être valable si l on se réfère à cette période en particulier.
Corto
RépondreSupprimerJ'ai lu avec délectation cet article.
Car il remet admirablement les choses en place.
L'objet n'est pas tant qu'Hollande dise dans l'intimité le contraire de ce qu'il nous assène, avec ses sbires ,au sujet de l'Islam.
Le vrai scandale est que les commentateurs et présentateurs télé ne relèvent pas ce fait,alors qu'ils sont,pour une fois, assez virulents sur d'autres aspects,plus anodins,de ce que révèle ce bouquin.
Parce que ce nouvel omerta est révélateur de l'importance du lavage de cerveau sciemment entrepris depuis des lustres par les classes dirigeantes et par les médias pour nous faire avaler par tous les moyens l'amour des barbus et des burkas...
Hollande susurre que cet amour,finalement,n'a pas raison d'être .
Et personne,quasimment personne, ne lève le doigt pour demander TRES fort à quoi on joue depuis des lustres!
Nos politiques et nos medias sont bien là pris la main dans le pot de confiture: ces révélations sur ce qu'Hollande pense réellement de l'immigration auraient dû enflammer le débat politique de ces dernires jours
Elles n'ont fait que long feu.
Le divorce entre l'opinion publique et le microcosme politico médiatique est complet.
@Gridou: cela n a pas été repris dans les medias, normal, comme les politiques, il ne faut pas stigmatiser les muzz et les immigrés, clientèle electorale oblige, et obliger les médias et les politiciens de gauche à reconnaître qu'avec Hollande ils se sont plantés dans les grandes largeurs, relève de la gageure.
SupprimerGéo
RépondreSupprimerIl n y a jamais eu de "Gauche morale" pour moi mais des gens qui ont trahi leur pays et pas rien qu en France,en ouvrant les frontières à des hordes inassimilables et obscurantistes qui veulent détruire notre civilisation et imposer la caricature hideuse d une trés ancienne spiritualité que l on a travestie en la plus vulgaire des putains et fardée de tous les atours,
pour justifier des comportements les plus malhonnêtes et oppresseurs vis à vis des autres croyances ou des femmes par exemple et qui prétend ériger chacun de ses membres comme la voix de dieu sur terre,leur laissant ainsi l excuse de comportements inacceptables quand ils n ont aucune conscience ni respect d autrui.
La Résistance à ce genre de système s'est toujours faite contre les autorités en place dés lors que ces dernières étaient de nature oppressive et répressive du fait de gouvernements de collabos ennemis des peuples qu ils prétendent représenter.
La gauche dite morale, c'est celle qui va se soigner dans des cliniques privées pour éviter les gueux au tiers payant et qui met sa progéniture dans des écoles privées pour éviter tous les bronzés de l'école publique. La gauche ne croit pas au socialisme puisqu'elle ne se l'applique pas à elle-même.
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