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vendredi 23 novembre 2012

Sarkozy, témoin assisté. Les chiens resteront sur leur faim.


Depuis l'annonce de sa "convocation " devant le juge Gentil, les contempteurs de Sarkozy se frottaient les mains et se pourléchaient les babines. On allait voir ce qu'on allait voir. Il y aurait des cris et des larmes. L'infâme serait mis en examen. Cet " enfoiré ", ce " nabot ", ce  " vendu " serait enfin crucifié par un petit juge de province trop heureux d'accrocher à son tableau de chasse l'Ex. Il fallait voir ce qu'il nous était donné de lire, de la part des gauchistes, sur les réseaux sociaux: les chiens montraient les crocs. En meute. Il fallait voir sur nos écrans les Ruth Elkrief, les Nazerolles, les Dély, les Plenel , pour un peu la bave aux lèvres, attendre ( espérer ? ) que le couperet ne tombe: la mise en examen. Les chiens, en meute, encore...

Ainsi, la mise en scène était presque parfaite. Le tribunal de Bordeaux transformé en bunker, la convocation divulguée dans la presse, les soupçons - ou ce qui en tient lieu - énumérés, juxtaposés, commentés un peu partout, les confidences prêtées au juge par des sources plus ou moins fiables : tout annonçait la mise en examen de Nicolas Sarkozy. Ce devait être la confirmation de son implication dans un dossier qui a perturbé sa présidence - et alimenté bien des fantasmes. Résultat : après une audition longue comme une délibération de la "Cocoe" à l'UMP, il n'est pas mis en examen.

Et bien, non, nada, queue-de-chie, les chiens devront se contenter d'une simple " qualité de témoin assisté ", ils resteront sur leur faim. Et c'est tant mieux. Qu'ils crèvent. De faim.

Quelle déception... Il fallait voir les mêmes, dépités, sur BFM ou Itélé, essayer de cuisiner quelques amis de Sarkozy convoqués à la hâte pour tenter, par des sous-entendus et des allusions douteuses, de nous faire avaler que de témoin assisté à mis en examen, il n'y avait qu'un pas. Pitoyables.

Il fallait voir sur les réseaux sociaux comment ceux qui depuis une semaine se gargarisaient de cette convocation devant un petit juge - juge qui au passage confondait Bettencourt et Betancourt - s'évanouir dans les limbes de la toile. Pitoyables !

Je n'ai jamais douté de la probité de Nicolas Sarkozy; j'aurais aimé que nos journaleux et autres gauchiasses ne doutent point quant à eux d'un des principes fondamentaux de notre justice: la présomption d'innocence. Vœux pieux, je sais.

Folie passagère 1458.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr



France, 2019.