Alors que nous étions nombreux à trouver hallucinante et quasiment surréaliste la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse sur la personne de Liliane Bettencourt, un gauchiard, aux anges, en mars 2013, prononçait déjà, en commentaire d'un de mes billets, la sentence: " Le plus difficile reste à venir: Le Procès Sarkozy et peut être une condamnation à une peine de prison." Des commentaires comme celui ci, on m'en a laissé des dizaines du même tonneau.
Parce que depuis des mois et des mois, on nous disait, contre toutes vraisemblances, que Sarkozy était coupable, les gauchiards et autres cheveux de lavabos s'en repaissaient d'avance: ce mec est un pourri, il sera jugé, on rêve de le voir en prison, etc... Pas de mots assez forts pour critiquer, juger et condamner de la part de tous ces gens-là qu'ils soient médiocrates, gauchistes et éditocrates patentés (ce qui revient à peu près au même). Que tous ces ânes bâtés reprennent qui leurs billets de blogs, qui leurs éditos baveux; qu'ils relisent toutes les saloperies et tous les sous-entendus qu'ils ont émis avec pour seul but de salir un homme qu'ils n'aimaient pas. La curée dont l'affaire Bettencourt n'était qu'un ingrédient commença bien avant l'élection présidentielle et se poursuivit bien après; entre-temps l'intox avait fonctionné à plein: Sarkozy était battu.
Les gauchiards et autres antisarkozystes primaires avaient trouvé leur héros, Gentil le bien nommé. Ils applaudirent des deux mains lorsque le petit juge convoqua Sarko comme témoin assisté. Ils jubilaient à la vue des photos volées où l'on voyait l'Ex sortir harassé du bureau du juge. L'excitation était à son comble, la statue serait déboulonnée. Puis vint le temps de la jouissance: le 21 mars 2013, Sarkozy était mis en examen pour abus de faiblesse !
Il y eut des irrégularités de procédures, des soupçons de partialité et de conflits d’intérêt concernant le petit juge; peu importe, le mur autour de lui était solide, on balaya toutes ces bizarreries d'un revers de manche et vogue: que justice se fasse, le coupable servi sur un plateau !
Et bien non, ce qui ne devait pas tenir debout s'écroula et ce n'est pas faute d'y avoir mis le temps - 3 ans de procédure - et les moyens: Sarkozy bénéficie aujourd'hui d'un non lieu, non lieu qui ne faisait aucun doute pour toute personne un brin objective ou ayant suivi un minimum les différentes étapes de cette procédure à charge. Sarkozy n'est coupable de rien ! Ça vous la coupe les gauchiards ?
Alors, j'ai eu une pensée fugace. J'ai imaginé tous ces gauchistes et autres contempteurs de Sarkozy dans cette affaire se regarder dans la glace et soudain, se trouver moches, très moches. Pour une fois, ils auraient eu l'air honnête.
Mais je l'ai écrit, ce n'était qu'une pensée fugace, je connais trop ces lascars. Pas un ne s'excusera, pas un ne fera son mea culpa.
" Aux responsables politiques [et gauchistes de tous bords, ndlr] qui durant ces longs mois ont utilisé cette « affaire » et participé à cultiver le soupçon, je veux rappeler combien la présomption d’innocence est un principe fondamental. On ne gagne jamais à calomnier. On ne fait qu’abaisser la démocratie. " Nicolas Sarkozy, sur Facebook, ce jour.
Folie passagère 1933.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr