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lundi 7 octobre 2013

Non lieu pour Sarkozy, n'attendez pas d'excuses, le gauchiste ne s'excuse jamais


Alors que nous étions nombreux à trouver hallucinante et quasiment surréaliste la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse sur la personne de Liliane Bettencourt, un gauchiard, aux anges, en mars 2013, prononçait déjà, en commentaire d'un de mes billets, la sentence: " Le plus difficile reste à venir: Le Procès Sarkozy et peut être une condamnation à une peine de prison." Des commentaires comme celui ci, on m'en a laissé des dizaines du même tonneau.

Parce que depuis des mois et des mois, on nous disait, contre toutes vraisemblances, que Sarkozy était coupable, les gauchiards et autres cheveux de lavabos s'en repaissaient d'avance: ce mec est un pourri, il sera jugé, on rêve de le voir en prison, etc... Pas de mots assez forts pour critiquer, juger et condamner de la part de tous ces gens-là qu'ils soient médiocrates, gauchistes et éditocrates patentés (ce qui revient à peu près au même). Que tous ces ânes bâtés reprennent qui leurs billets de blogs, qui leurs éditos baveux; qu'ils relisent toutes les saloperies et tous les sous-entendus qu'ils ont émis avec pour seul but de salir un homme qu'ils n'aimaient pas. La curée dont l'affaire Bettencourt n'était qu'un ingrédient commença bien avant l'élection présidentielle et se poursuivit bien après; entre-temps l'intox avait fonctionné à plein: Sarkozy était battu.

Les gauchiards et autres antisarkozystes primaires avaient trouvé leur héros, Gentil le bien nommé. Ils applaudirent des deux mains lorsque le petit juge convoqua Sarko comme témoin assisté. Ils jubilaient à la vue des photos volées où l'on voyait l'Ex sortir harassé du bureau du juge. L'excitation était à son comble, la statue serait déboulonnée. Puis vint le temps de la jouissance: le 21 mars 2013, Sarkozy était mis en examen pour abus de faiblesse !

Il y eut des irrégularités de procédures, des soupçons de partialité et de conflits d’intérêt concernant le petit juge; peu importe, le mur autour de lui était solide, on balaya toutes ces bizarreries d'un revers de manche et vogue: que justice se fasse, le coupable servi sur un plateau !

Et bien non, ce qui ne devait pas tenir debout s'écroula et ce n'est pas faute d'y avoir mis le temps - 3 ans de procédure - et les moyens: Sarkozy bénéficie aujourd'hui d'un non lieu, non lieu qui ne faisait aucun doute pour toute personne un brin objective ou ayant suivi un minimum les différentes étapes de cette procédure à charge. Sarkozy n'est coupable de rien ! Ça vous la coupe les gauchiards ?

Alors, j'ai eu une pensée fugace. J'ai imaginé tous ces gauchistes et autres contempteurs de Sarkozy dans cette affaire se regarder dans la glace et soudain, se trouver moches, très moches. Pour une fois, ils auraient eu l'air honnête.

Mais je l'ai écrit, ce n'était qu'une pensée fugace, je connais trop ces lascars. Pas un ne s'excusera, pas un ne fera son mea culpa.

" Aux responsables politiques [et gauchistes de tous bords, ndlr] qui durant ces longs mois ont utilisé cette « affaire » et participé à cultiver le soupçon, je veux rappeler combien la présomption d’innocence est un principe fondamental. On ne gagne jamais à calomnier. On ne fait qu’abaisser la démocratie. "  Nicolas Sarkozy, sur Facebook, ce jour.

Folie passagère 1933.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

mardi 24 septembre 2013

Affaire Bettencourt: Justice ou dégoût ?


Dans l'affaire Bettencourt, la justice qui n'est pas aux ordres a décidé de rejeter les recours en nullité des différentes parties de la défense concernant l'abus de faiblesse. Sarkozy reste donc mis en examen pour abus de faiblesse. Tous nos médias (papiers ou sur internet) et quelques blogueurs de gouvernement ont recopié la dépêche suivante

" La Chambre de l'instruction vient de rendre sa décision et valide dans son intégralité la procédure, a déclaré à des journalistes Me Huc-Morel, avocat de la fille de Liliane Bettencourt, après avoir pris connaissance de la décision de la Cour d'appel. Il a ajouté que la Chambre d'instruction avait notamment validé l'expertise médicale de l'héritière de L'Oréal, au cœur du dossier 
De cette expertise dépendait la validité de la plupart des douze mises en examen dans ce dossier : puisque la vulnérabilité de Mme Bettencourt n'est pas établie, les abus à son égard peuvent l'être.  
Selon les avocats des douze mis en examen dans ce volet de l'enquête Bettencourt, l'expertise était entachée de nullité pour divers motifs. Premièrement, elle a été réalisée sous la direction de la légiste Sophie Gromb, dont la proximité est jugée trop importante avec Jean-Michel Gentil - un des trois juges en charge du dossier - puisqu'elle figure parmi les témoins de son mariage.
Les trois magistrats de la chambre de l'instruction présidée par Eric Grafmuller devaient se prononcer, ce mardi matin, sur la validité de l'enquête menée par le désormais célèbre juge Jean-Michel Gentil et ses deux collègues en charge du dossier, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël. Et ce sur son principal volet : celui concernant l'abus de faiblesse. Un volet qui repose essentiellement sur la conclusion de l'expertise médicale conduite le 7 juin 2011 au domicile de Liliane Bettencourt, à Neuilly-sur-Seine. "

En dehors du fait que cette mise en examen de Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse fait marrer tout ceux qui ont un zeste de jugeote, on peut se demander comment une procédure entachée de tant d'irrégularités a pu être validée... Mais bon, il en va ainsi, en Socialie, pays merveilleux où des magistrats peuvent épingler qui bon leur semble sur un "mur des cons" sans que la hiérarchie judiciaire ne s'en émeuve plus que cela. Tenez, si on se posait ne serait-ce que la question de savoir - et donc de dénoncer - si le juge Gentil appartient ou pas au Syndicat de la Magistrature, hein, ce serait bien; pensez-vous... 

Quant à la dépêche ci-dessus, elle prouve si besoin était la nullité crasse de nos journalistes qui utilisent, sans même l'analyser, la bouillie prémâchée d'une agence de presse aux ordres. 

J'ai particulièrement appréciée: "puisque la vulnérabilité de Mme Bettencourt n'est pas établie, les abus à son égard peuvent l'être" et ce "premièrement" qui me laisse dans l'expectative gourmande d'un deuxièmement qui ne vint jamais. 

Enfin bref, vous l'aurez compris, le suspens continue, ce serait super chouette que cette procédure sans fin et sans tâches se poursuive... au moins jusqu'aux municipales... N'est-il pas ? 

En matière judiciaire, dès qu'il s'agit d'affaires politiques, il n'y a, en ce qui me concerne, plus de justice... mais que du dégoût !

Folie passagère 1917.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

lundi 23 septembre 2013

Un lundi en Socialie...


Angela Merkel a gagné; un véritable triomphe. Son parti loupe d'un chouïa la majorité absolue et sur 299 circonscriptions à scrutin uninominal, la CDU d'Angela et le CSU remportent 236 sièges. Cela me met en joie. Le SPD qui fêtait il y a peu ses 150 ans, avec en guest notre Présiflan venu soutenir ses amis, a pris un bouillon, c'est bien. La manière avec laquelle nos gauchistes français se sont précipités sur leurs claviers pour tenter de minimiser le succès d'Angela était, au choix, rigolote ou pathétique.

Au Kenya, c'est un sacré bazar. Une bande de barbares sanguinaires islamistes attaquent un centre commercial et assassinent près de 70 personnes. Notre président s'en est ému et a dénoncé cet acte odieux et lâche. C'est bien. Au Pakistan, un attentat a été commis avant hier devant une église à la sortie de la messe et a fait plus de 80 morts, essentiellement des chrétiens. Le Pakistan attend toujours  un petit mot ou une petite gentillesse de la part de notre hollande. Quant à nos medias télévisuels, ils ont choisi: le Kenya semble nettement plus vendeur que le Pakistan. En quelques jours, au nom d'Allah et selon un décompte effectué par moi-même personnellement grâce à Google, plus de 300 personnes auront été zigouillés de par le monde. L'Islam, paix et amour, c'est ça ?

Nos basketteurs ont gagné la coupe d'Europe. C'est bien, c'est historique mais que l'on me permette de rappeler que ce sont les joueurs qui ont gagné, pas "nous". Ceci dit, ne boudons pas notre plaisir sans sombrer dans l'hystérie, c'était assez sympa de les voir chanter La Marseillaise à gorges déployées. Ça nous change des p'tites frappes de l'Equipe de France de football. Ceci dit (bis), par pitié, politiciens et gauchistes, ne nous refaites pas le coup de la France black-blanc-beur,  cela a déjà été fait et au jour d'aujourd'hui, ce serait presque mal venu.

Dans l'affaire Bettencourt, la juge Prévost-Desprez est renvoyée en correctionnelle pour violation du secret de l'instruction. C'est bon ça !

Plus fadasse que son mari, c'est dire, Brigitte Ayrault va s'adjoindre une conseillère en communication. Pour une femme de premier ministre, c'est une première sous la cinquième république. Selon les services du premier ministre, il s'agirait d'une «aide plutôt technique» qui ne présagerait en rien d'un éventuel «changement de cap» de la communication de la femme de Jean-Marc Ayrault. On s'en fout, à vrai dire, cap ou pas cap, c'est nous qu'on paye, n'est-il pas ?

Jeudi, Pépère va à Florange. C'est bien ça, il tient promesse. Je crains cependant que, compte tenu de l'accueil qui lui sera réservé, cela ne se transforme en catastrophe en matière de communication, un peu comme à Dijon. Il est à 23% de Français satisfaits... Bientôt les 20 ?

Si c'est le journal Le Monde qui l'annonce c'est que cela doit être vrai. hollande aurait officieusement renoncé pour de bon à sa grande réforme fiscale, l'une de ses promesses phares du temps où il était candidat, son engagement n°14. A vrai dire, on s'en était rendu compte puisque depuis 18 mois, nous assistons à l'élaboration du plus grand mille-feuille fiscal jamais réalisé en Europe.

Nous sommes le 23 septembre, dans un peu plus de 2 mois, la courbe du chômage se sera inversée.... Parole de Président !

Sur ce bonne soirée à tous, même en Socialie !

Folie passagère 1916.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

mercredi 28 août 2013

Pensées de gauchistes sur la pseudo réforme des retraites et autres brèves


A propos de la réforme des retraites qui n'en ait pas une, donnons donc la parole aux blogueurs de la gauchosphère, c'est encore eux qui en parlent le mieux: 

- " Au lieu de ça Hollande et Ayrault ont décidé de ne rien décider en se contentant de l'habituelle hausse des prélèvements et de l'allongement de la durée de cotisations pesant sur les salariés et leur pouvoir d'achat. Et bien personnellement je dis non, stop ! ... " (chez Melclalex). 

- " Je résume : cette réforme n'est pas défendable et j'espère que le Parlement la corrigera...." ( chez l'autre ) 

- " Avec cette nouvelle réforme, on appauvrit encore plus les futurs retraités. On ne félicite pas Monsieur Hollande, qui clamait vouloir faire beaucoup pour les jeunes... Ils apprécieront !..." ( chez Steph

- " Espérons que la loi, telle qu'annoncée par Ayrault, soit revue et corrigée... " ( chez Cycee )

- " L’annonce de cette énième réforme des retraites par le Premier Ministre est évidemment une arnaque pour le travailleur dans la droite ligne des précédentes..."( chez Seb Musset )

- " [Cette réforme] c'est un coup florentin !... " (chez Pierre ), et en commentaire de la part d'un célèbre gauchiard: " La gauche ne sait pas réformer "

- " Le gouvernement solférinien enterre la retraite par répartition..." ( Chez Le cri du peuple )

J'arrête là, des billets comme ceux là se ramassent à la pelle. Ceci dit, de quoi se plaignent-ils, ils ont voulu " d'une couille molle " pour président, ils ont des réformes de couilles molles. Voilà un point sur lequel, je l'espère, nous serons d'accord.

Il y a peu, je vous racontais que les p'tits gars de Florange avaient mis aux enchères la stèle " Hollande trahison " sur Ebay. Nous apprenons aujourd'hui qu'à l'initiative d'Ebay, cette enchère a été annulée. Ce qui permet au syndicaliste de FO, Monsieur Broccoli,  de déclarer: " On est franchement écœurés. Si c'est ça, la démocratie, on peut se poser des questions " persuadé qu'il est que " le gouvernement a tout fait pour annuler cette vente ". L'enchère devait prendre fin vendredi prochain. Au moment de sa suppression, ce matin, la stèle avait atteint le prix de 5 000 euros.

Avez-vous remarqué la remarquable simultanéité des annonces de Pépère sur sa volonté d'en découdre avec Bachar et d'Ayrault sur la pseudo réforme des retraites ? Moi si, le même jour passait, presque en lousdé, l'annonce, pour le 27ème mois d'affilée, d'une nouvelle hausse du chômage.

Pour ce qui est des velléités guerrières de Pépère, celui-ci a annoncé que le parlement serait convoqué mercredi prochain, ce qui en toute logique nous permet de penser que la France ne se mouillera pas dans cette folie avant au moins le 4 septembre. Le ministre Vidalies a prévenu: " ce sera un débat... sans vote ! " Dont acte !

Ou l'on apprend que Françoise Bettencourt-Meyers, la fille de Liliane Bettencourt, aurait été plus que dispendieuse avec l'ex-comptable de la maman, Claire Thibout. Voilà qui change tout. Thibout n'avait-elle pas été un des témoins qui "chargea" Sarkozy dans cette histoire bidon d'abus de faiblesse?...

Le nouveau patron des ballets de l'opéra de Paris a fait une découverte: " Je veux amener la diversité. Dans une ville aussi cosmopolite, je ne comprends pas qu'aucun danseur de couleur ne fasse partie de cette grande compagnie. Comment voulez-vous que le public se reconnaisse ? " Soit ! Mais ceci étant, le public a l'air d'y trouver son compte: En 2012, sur 370 représentations, le taux de remplissage a été de 97% sur Garnier et Bastille, en progression de 7% par rapport à 2011. Benjamin Millepied prend donc un risque, il ne faudrait pas qu'en mettant un peu de couleur, la fréquentation diminue, cela ferait désordre...

Sur ce les amis, bonne soirée et malgré tout, soyez heureux en Socialie.

Folie passagère 1873.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

mardi 25 juin 2013

Le juge Gentil est-il une balance ?


On voudrait nous faire croire que la justice française est: rigoureuse, impartiale, sérieuse, objective, indépendante, factuelle, a-politique, sereine ... ( rayez les mentions inutiles ) 

On nous présente les juges d'instruction comme des gens faisant un travail difficile et soumis à de fortes pressions mais on nous dit aussi que rien ne saurait entraver les procédures et la manifestation de la vérité. Soit !

On sait qu'une enquête préliminaire a été ouverte contre le juge Gentil pour violation du secret de l'instruction dans cette même affaire, mais peu importe, il continue d'instruire le dossier en question et met le plus sérieusement du monde Nicolas Sarkozy en examen pour abus de faiblesse. Par vengeance ou faute de n'avoir pas trouvé d'autres motifs pour faire braire celui qui traitait les petits juges de " petits pois " ?

On nous a dit et décrit que le bureau du juge Gentil était au sous-sol du palais de justice de Bordeaux;  un bureau spartiate, des locaux sécurisés. Un bureau que le petit juge aurait équipé de vitres opaques pour éviter les regards curieux et de deux armoires fortes pour mettre à l'abri les documents sensibles.

On voudrait me faire croire que le juge Gentil fait, dans l'instruction qu'il mène sur l'affaire Bettencourt, un travail remarquable, rigoureux, impartial et objectif... ( rayez les mentions inutiles ). 

Tout cela je veux bien mais alors expliquez-moi comment il se fait que je sois au courant que le dossier d'instruction porte le n° E11/00003, que le numéro d'identification du parquet est le n° 1102700022, que l'audition de Nicolas Sarkozy a débuté, dans le cabinet sécurisé du juge Gentil, le 21 mars 2013 à 14h00 précises, que je puisse prendre connaissance de l'adresse personnelle de Maître Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy ? Comment expliquez vous que je sois au courant qu'à 21h25, ce même 21 mars 2013, le juge Gentil déclare:

"  Nous, Jean-Michel GENTIL, Vice-Président chargé de l’instruction au Tribunal de Grande Instance de BORDEAUX, l’informons en raison des investigations effectuées et notamment des confrontations réalisées ce jour, que conformément aux dispositions prévues par l’article 113-8 du Code de procédure pénale, nous estimons qu’il existe désormais des indices graves ou concordants justifiant sa mise en examen pour les faits de 2007 qui lui avaient été notifiés sous la qualification d’Abus de faiblesse au préjudice de Liliane BETTENCOURT "

Hein, comment à votre avis ai-je été informé de tout cela et mieux encore ?  De la même façon que vous auriez pu l'être si vous aviez pris le temps de lire l'intégralité du PV de cette audition publiée hier par le magazine Vanity Fair ! 

Rappelons pour la forme que l'instruction en question n'est toujours pas bouclée, que la violation du secret de l'instruction est un délit passible d'un an de prison et de 15 000 euros d'amendes, que Nicolas Sarkozy, à la surprise générale, est toujours mis en examen pour abus de faiblesse et que le juge Gentil est toujours en charge du dossier malgré quelques irrégularités... irrégularités que seule la justice sait autoriser uniquement à ses officiers.

En fin de compte, la seule chose que nous ignorons encore dans cette affaire c'est le nom de la balance; le nom de celui qui a balancé le PV à Vanity Fair. Le Juge Gentil ? Le greffier ? les deux juges accesseurs ? Qui ? Apparemment cela n'a aucune importance pour la justice. Comme trop souvent. Et tant pis pour le secret de l instruction et la présomption d'innocence.

Folie passagère 1771.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

samedi 11 mai 2013

Toi aussi, fais comme les députés, soutiens Henri Guaino, écris au Procureur !



LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE AUPRES DU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS

C’est avec étonnement que j'ai appris que vous aviez diligenté l’ouverture d’une enquête préliminaire sur les propos tenus par Henri Guaino, Député des Yvelines, concernant la décision de mise en examen du Président Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt. J'ai bien noté que votre décision faisait suite à la lettre de dénonciation que vous a adressée l’Union Syndicale des Magistrats sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale, au motif que les propos tenus par Henri Guaino constitueraient un délit d’outrage à Magistrat et de discrédit jeté sur une décision de justice.

Je considère que lorsqu’un citoyen a le sentiment qu’un abus a été commis dans le fonctionnement des Institutions de la République, il est de son droit et de son devoir de le dénoncer. Je tenais à rappeler qu’aucun de ceux qui servent ces institutions n’est à l’abri de la critique et du jugement des citoyens - a fortiori de leurs représentants - sur la manière dont il remplit les fonctions qui lui sont confiées. Je tenais à rappeler solennellement que les grands principes de la liberté d’expression, de la liberté d’opinion, de la responsabilité des agents publics et de la séparation des pouvoirs, sont les fondements de notre République et de notre Démocratie. Je tenais à rappeler que la Justice est rendue au nom du peuple français et que l’institution judiciaire est le bien commun de tous les Français.

C’est dans cet esprit, qu’au sujet de la décision de mettre le Président Nicolas Sarkozy en examen pour soi-disant, « avoir abusé frauduleusement de l’état d’ignorance ou de la situation de faiblesse de Madame Liliane Bettencourt personne dont la particulière vulnérabilité due à son âge … est apparente ou connue de son auteur, pour conduire cette personne à un acte ou à une abstention et notamment à des dons non déclarés de sommes en espèces », soucieux de défendre le principe démocratique de la liberté d’expression et de critique des parlementaires et des citoyens dans le débat public, avec laquelle je ne saurais transiger, je fais miennes publiquement, individuellement et collectivement, tous les propos tenus par Henri Guaino, entre le 22 et le 28 mars 2013, tels qu’ils sont reproduits dans la lettre de dénonciation de l’Union Syndicale des Magistrats.

Comme lui, j'affirme que le juge, par cette décision, « a déshonoré un homme, a déshonoré les institutions et a déshonoré la Justice ». J'entends assumer individuellement et collectivement, avec les 105 députés signataires, toutes les conséquences de ces propos qui sont désormais les miens, si vous deviez les considérer comme constitutifs d’un délit.

Pour éclairer les Français et vous-même, je demande à Madame le Garde des Sceaux de rendre public le rapport qu’elle a commandé au Parquet de la Cour d’Appel de Bordeaux concernant les poursuites engagées contre le Président Sarkozy.

Je vous prie de croire, Monsieur le Procureur, en l’assurance de ma considération.

Folie passagère 1706.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

vendredi 23 novembre 2012

Sarkozy, témoin assisté. Les chiens resteront sur leur faim.


Depuis l'annonce de sa "convocation " devant le juge Gentil, les contempteurs de Sarkozy se frottaient les mains et se pourléchaient les babines. On allait voir ce qu'on allait voir. Il y aurait des cris et des larmes. L'infâme serait mis en examen. Cet " enfoiré ", ce " nabot ", ce  " vendu " serait enfin crucifié par un petit juge de province trop heureux d'accrocher à son tableau de chasse l'Ex. Il fallait voir ce qu'il nous était donné de lire, de la part des gauchistes, sur les réseaux sociaux: les chiens montraient les crocs. En meute. Il fallait voir sur nos écrans les Ruth Elkrief, les Nazerolles, les Dély, les Plenel , pour un peu la bave aux lèvres, attendre ( espérer ? ) que le couperet ne tombe: la mise en examen. Les chiens, en meute, encore...

Ainsi, la mise en scène était presque parfaite. Le tribunal de Bordeaux transformé en bunker, la convocation divulguée dans la presse, les soupçons - ou ce qui en tient lieu - énumérés, juxtaposés, commentés un peu partout, les confidences prêtées au juge par des sources plus ou moins fiables : tout annonçait la mise en examen de Nicolas Sarkozy. Ce devait être la confirmation de son implication dans un dossier qui a perturbé sa présidence - et alimenté bien des fantasmes. Résultat : après une audition longue comme une délibération de la "Cocoe" à l'UMP, il n'est pas mis en examen.

Et bien, non, nada, queue-de-chie, les chiens devront se contenter d'une simple " qualité de témoin assisté ", ils resteront sur leur faim. Et c'est tant mieux. Qu'ils crèvent. De faim.

Quelle déception... Il fallait voir les mêmes, dépités, sur BFM ou Itélé, essayer de cuisiner quelques amis de Sarkozy convoqués à la hâte pour tenter, par des sous-entendus et des allusions douteuses, de nous faire avaler que de témoin assisté à mis en examen, il n'y avait qu'un pas. Pitoyables.

Il fallait voir sur les réseaux sociaux comment ceux qui depuis une semaine se gargarisaient de cette convocation devant un petit juge - juge qui au passage confondait Bettencourt et Betancourt - s'évanouir dans les limbes de la toile. Pitoyables !

Je n'ai jamais douté de la probité de Nicolas Sarkozy; j'aurais aimé que nos journaleux et autres gauchiasses ne doutent point quant à eux d'un des principes fondamentaux de notre justice: la présomption d'innocence. Vœux pieux, je sais.

Folie passagère 1458.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr



dimanche 12 juin 2011

Lettre à Lilliane Bettencourt


Liliane, Liliane, cela faisait longtemps que je voulais t'écrire, très longtemps crois-moi. Jamais je n'ai osé, ce sera aujourd'hui chose faite.

Dans un premier temps, Liliane, permets moi de tutoyer mais depuis que l'on te voit aux infos, pour un oui ou pour un non, j'ai l'impression de te connaître, tu fais partie de la famille du PAF.

Crois-tu qu'un jour, ils te foutront la paix, les cons ? J'ai cru un instant qu'ils s'étaient enfin décidés à te lâcher la jupe, penses-tu, quelques semaines seulement, le délai nécessaire pour recharger les stylos de leur venin habituel: gnan-gnan, la vieille n'a plus toute sa tête et blablabla... Je t'ai écouté à la radio, tu semblais bien avoir toute ta tête. Ta fille te fait braire, envoie la chier, tu as raison. Il est venu le temps pour toi de faire et de dire ce que tu veux. Tu le peux, question d'équilibre et de justice. Toute ta vie, tu es resté à ta place, jamais un mot plus haut que l'autre. D'ailleurs malgré ton pognon et ton entregent, qui te connaissait avant?, avant l'affaire... Certainement pas le grand public à qui l'on t'a jeté en pâture. A ce même public, il ne faut pas en vouloir, il est un peu couillon, il prend pour argent comptant tout ce que les media lui donnent à bouffer. Alors imagine, une dame âgée gorgée d'oseille, tu es une cible facile, et il a faim.

Ce n'est pas de bol tout de même, tu as tout pour jouir d' une fin de vie tranquille mais ton magot fait des envieux, Liliane, beaucoup d'envieux: les journaleux, les merdapart, les paparazzi, les partis et les micro-partis, les gigolos, l’État et la Culture, les avocats, même Nescafé tourne au dessus de ta tête comme un vautour, prêt à te dépecer. Avec ton nom et ton pognon, Liliane, on peut en faire des choses, bâtir des retraites dorées pour photographe raté, créer des empires, stimuler l'imaginaire et les fantasmes, faire de l'audience et défoncer l'audimat. Sur ton dos, Liliane, ils bouffent la laine et l’alpaga. Envoie les paître ailleurs !

N'écoutant que ta passion des arts et de la culture, tu as distribué beaucoup, beaucoup d'argent et à trop de monde; crois-tu qu'aujourd'hui, ils te sont reconnaissants ? Reconnaissance du ventre et du portefeuille, rien de plus. En as-tu vu venir un publiquement à ton secours pour qu'enfin cessent les charges incessantes contre toi ? Ces saillies que seuls les grands envieux et les jaloux savent si bien orchestrer. Moi pas.

Liliane, soyons réalistes, il ne te reste qu'une paire d'années à tirer. Parmi tous ces requins ou bien au paradis sur terre? En voila un choix facile à faire, tu as passé l'âge d'être emmerdé par les cons. Moi, à ta place...
Alors, Liliane, qu'attends-tu pour te barrer sur ton île, elle a l'air si belle, si tranquille et...si loin de tout cela. Laisse tout en plan, file tout ce dont tu n'as pas besoin à quelques bonnes œuvres, au Pape, à Bill ou pourquoi pas à l'Armée du Salut et file à l'anglaise.
Arros t'attend.

Permets moi de te souhaiter bon vent, Liliane.

Bien cordialement.

Folie passagère 705.

D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

France, 2019.