vendredi 7 février 2014

De la légitimité de François Hollande...


C'est tuer la justice avec son glaive que de dire : ce qui est établi est légitime ; il n'y a de légitime que ce qui est juste." (Pierre-Claude-Victor Boiste)

La question de la légitimité de hollande est de plus en plus fréquemment remise en question. Cette remise en question vient, et c'est fort logique, essentiellement de gens "de droite"; mais pas seulement si j'en crois certaines de mes lectures blogosphériques. L'argument des légitimistes est simple: Il a été élu dans les règles, en respectant la Constitution, par une très faible majorité du peuple Français. C'est ainsi. Et il n'y a pas à discuter.

Enfin, il n'y a pas, je veux bien mais nous est-il (encore) permis de nous interroger, de réfléchir et d'avoir une vison quelque peu différente ?

Parce qu'il a été élu, hollande est légitime dans son rôle de président. Reste donc dans un premier temps à savoir si les conditions de son élection ont satisfait aux exigences de légitimité. Il a gagné pour plusieurs raisons: 
- La disparition de DSK du paysage politique
- De tous les candidats à la primaire socialiste, il était le plus à même de rassembler au delà du camp purement socialiste. Il a réussi à siphonner au centre, à droite mais aussi à l’extrême droite.
- Un accord douteux avec EELV.
- Un programme, 60 propositions et des promesses dont certaines sont d'une démagogie achevée, d'autres proches au mieux de l'amateurisme, au pire du mensonge (prévisions de croissance ou renégociation du Traité Européen par exemple)
- La complaisance des médias à son égard et la haine créée et entretenue vis à vis de son concurrent.
- Un excellent discours au Bourget. Une anaphore percutante
- Le fait, pour le camp socialiste, de n'avoir pas été en responsabilité depuis longtemps et donc de n'avoir pas à porter les conséquences de la crise subie depuis 2008.
- Une campagne en demi-teinte à droite.

Un candidat de circonstances, par défaut, démagogue à souhait, menteur mais rusé et calculateur. Il est donc élu, mal élu, de justesse: 51, 64% des suffrages exprimés, un taux d'abstention de 19% et des votes blanc ou nuls à hauteur de 5, 82%.  11 millions de Français ne se seront donc pas exprimés soit près de 25% des inscrits; autrement dit 1 Français sur 4 n'a pas choisi hollande; seuls 39% du corps électoral a voté hollande, une autre vision du concept de majorité qualifiante... 

Règles mises à part, peut-on remettre en cause cette légitimité dès lors qu'elle n'est portée que par 39% du corps électoral et à peine 51% des suffrages exprimés ? Non, niet, nada ! La règle est la règle. La légitimité constitutionnelle du Président est donc inattaquable.

Peut-on néanmoins contester une légitimité telle que l'entendrait le sens commun, le sens populaire ? Se poser la question, c'est savoir ce que veut dire pour le commun des mortels le mot légitime. Est légitime: quelqu'un qui ne ment pas, qui met en accord ses paroles et ses actes, quelqu'un en qui on a confiance, quelqu'un en qui "on se retrouve", quelqu'un dont on sait que ce qu'il dira le lundi ne sera pas contredit par lui-même ou les événements dès mardi venu, quelqu'un dont la crédibilité ne peut être altérée par ses propres actes ou par l'action de ses amis, quelqu'un que l'on peut suivre parce que l'on sait qu'il prend le bon chemin, quelqu'un que l'on veut croire, quelqu'un que l'on peut croire, quelqu'un qui ne déçoit pas (ou tout du moins pas aussi rapidement), quelqu'un qui ne se ridiculise pas et qui ne ridiculise pas ceux qu'il est chargé de représenter, quelqu'un dont on sait qu'il nous protégera... quelqu'un d'exemplaire !

Dès lors et vu sous cet angle, peut-on considérer qu'un président qui ne remplit pas ces qualités est légitime ? Comment se fier à quelqu'un que les événements et La Courbe contredisent chaque jour ? Peut-on discuter de la légitimité d'un homme qui en moins de 20 mois ne réunit sous son nom que 19% d'opinions favorables (tous records battus). Peut-on ainsi  remettre en cause la légitimité d'un homme que personne ne semble vouloir nous envier ? Peut-on discuter de la légitimité de ce président en qui nous n'avons plus confiance ?

Peut-on ? Il me semble que oui.

Folie passagère 2127.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

33 commentaires:

  1. En même temps mon cher ami, permet moi de te dire : il lui reste encore 19 % d'électeurs à décevoir.

    Et moi, ça me fait marrer de penser à ceux qui ont voté pour lui -même si ce n'est pas joli joli -)

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    1. @ Al West
      19%, c'est le chiffre officiel.
      En réalité, bien moins que ça. Et il ne s'agit que d'un reliquat de lobotomisés irrécupérables. Ils ne seront donc pas déçus.

      Quant à ceux qui ont été assez naïfs pour voter pour cet ectoplasme, même si je pleure de devoir payer (et mes enfants et petits-enfants plus encore...) pour ses conneries, je me dis "bien fait pour eux". Et que ça ne soit pas "joli-joli", je m'en tamponne le coquillard. Ils ont été" jolis-jolis" eux ? Non. Alors, qu'ils assument !

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    2. @Al West: et oui 19% chiffre ayant pris en compte, comme le disent les sondeurs, les marges d 'erreurs, marges d'éerreur dont ils nous disent jamais dans quel sens elles vont. Par ailleurs, il y a un sondage équivalent dont on ne parle jamais c'est celui de Yougov pour Itélé et sort lui aussi tous les mois, le dernier en date faisait état de 17% !

      par ailleurs et je ne sais pas si tu as vu la même chose mais il apparait de plus en plus difficile dans mon entourage de trouver des gens pour avouer franchement avoir voté hollande

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  2. François Hollande, mon cher Corto, est légitime malgré le fait qu'il ne recueille que 19% d'opinions favorables.
    Cependant les présidents qui ont remisé au placard deux dispositions de la Constitution de la Vème République - à savoir : la dissolution et le référendum - qui justement, dans l'esprit du législateur, devaient permettre de vérifier si le peuple était toujours en phase avec le pouvoir, ont subverti les Institutions à leur bénéfice propre au détriment de celui du peuple. Nous ne sommes donc, de fait, plus tout à fait en démocratie, puisqu'il n'y a aucun contre-pouvoir au pouvoir en place.
    Si le peuple veut exprimer son désaccord avec le pouvoir, il ne lui reste que la rue.

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    1. @ Marianne
      D'accord avec votre argumentation sur la façon dont le peuple a été privé du contre-pouvoir dont, démocratiquement, il aurait dû pouvoir continuer à bénéficier.

      En revanche, pas d'accord sur la légitimité du Nullard en raison de tous les dysfonctionnements lors de l'élection décrits plus bas.
      Et encore, ai-je oublié un des points essentiels : Nicolas Sarkozy a vu ses comptes de campagne invalidés pour des motifs discutables. Or Flamby avait dépassé le plafond avant même le premier tour....
      Ce qui aurait dû invalider son élection.
      Combien de journaleux ou de merdias en ont-ils parlé ? Je vous rassure, pour compter, vous avez largement assez des doigts d'une seule main !...

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    2. @ Franzi
      Et même en considérant que vous auriez moralement raison, il en irait tout autrement sur le plan juridique. Qui donc a demandé et OBTENU que les comptes de campagne de Hollande soient vérifiés ?
      A ce que je sache personne.
      A partir de là on peut avoir toutes les bonnes raisons de le trouver illégitime il n'en restera pas moins légitime jusqu'à la fin de son mandat à moins d'être contraint de démissionner avant, ce qui est toujours possible dans les périodes aussi agitées que la nôtre.

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    3. @marianne: Et vs mettez le doigt pile poil là: Le non recours au référendum ou a la dissolution empêche le peuple de dire " légalement " ce qu il pense de son dirigeant d'où une remise en question dans les causeries de sa légitimité et l augmentation des manifestations de défiance. même les élections intermédiaires comme les municipales ne pourront satisfaire ce besoin de mettre en cause la légitimité: un camp dira que le scrutin est local et l autre qu il est aussi national. Bref ns serons dans le domaine du subjectif que n autorise pas un referendum par exemple.

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    4. @marianne: taratata, je ne crois pas me tromper en disant que le CC a été saisi de plusieurs recours par diverses personnalités socialistes en particulier a propos du meeting de Villepinte consacré à l UMP uniquement le matin , électoral et ouvert a tous l après midi.

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    5. @ Marianne
      Oui, nous sommes bien d'accord sur le fond et désignons toutes deux là où le bât blesse. Durement.
      Pour Hollandouille, je ne sais pas si quelqu'un a contesté officiellement. La certitude étant que RIEN n'a changé. On n'en a même pas parlé !...
      Pour les bulletins maculés ou "oubliés", il semble que nous ayons été plusieurs à contester. Pour ma part, j'attends toujours la réponse.

      Si, à l'évidence, Culbuto est illégitime pour de nombreuses raisons, malheureusement, il est tout aussi évident que jamais personne n'osera le contredire, lui le destructeur tout-puissant qui, par un abominable lien tôbiresque tient fermement dans sa main et dévoie totalement ce qui nous sert de justice.

      Au final, nous avons donc la même analyse, même si la formulation en est différente.
      Je dois reconnaître que cette lamentable duplicité m'agace "un tout petit peu"... :-)

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  3. Précisions complémentaires...

    Outre tous les éléments que vous évoquez, si les règles avaient été respectées :
    1. Le pseudo-normal aurait dû être déclaré INÉLIGIBLE, sa déclaration de patrimoine n'ayant pas été certifiée conforme (et pour cause !!!...)
    2. Surtout avec un score aussi étriqué, l'élection n'aurait pas dû être validée en raison des nombreuses anomalies sur les bulletins de votes (déchirés et/ou écornés ou sur lesquels des signes avaient été apposés [vécu perso, mais aussi beaucoup de témoignages]), y compris parfois, pour ce qui concernait des bureaux de vote entiers (non approvisionnés des bulletins concernant l'un des candidats ; je vous laisse deviner sur qui, par le plus grand des hasards bien sûr, le maléfice est tombé !...). Réclamations non prises en compte par qui de droit.
    3. Concubinage notoire non déclaré au Fisc (qui n'a surtout pas moufté !) => fraude fiscale (ISF, entre autres) = destitution (en théorie, automatique).

    Tant et si bien que, avait même de commencer, il était déjà illégitime.
    Mais "chuuuut" ! Il ne faut contrarier MoiJe , présiFlan qui sera "en tous points exemplaire". Il avait juste oublié que la force d'exemple n'était destinée qu'aux truands...
    Alors, NON, il n'est PAS LÉGITIME. Il ne l'a jamais été quoi qu'ON essaye de nous faire croire ("on " est un con, disait-on quand j'étais petite...).

    Ne parlons même pas du nouveau pourcentage de satisfaits, largement surévalué, à mon avis. Je n'ai pas oublié qu'il avait déjà été donné très largement en-dessous de ce chiffre et que, depuis, il descend de 3% chaque mois ou presque. A ce rythme, le score devrait même être négatif :o)))
    Soyons généreux et accordons-lui 10% de fanatiques indécrottables.
    Il faut vraiment n'avait ni honneur ni dignité pour continuer à s'accrocher ainsi. Mais ça, nous le savons depuis longtemps.
    Pardon pour les deux "gros mots" ci-dessus, parfaitement inconnus de la bien-pensance officielle. ;o)

    Depuis le temps qu'il ruine et détruit notre pays et notre civilisation, qu'il empoisonne durablement nos relations internationales, et nous ridiculise constamment, n'y aurait-il pas moyen d'exiger sa destitution pour actes manquant au respect de la fonction, de la France et des Français ? Pour gestion contraire aux intérêt du pays et de sa population ?
    A mes yeux, il mérite d'être jugé pour Haute Trahison. Mais ça, ce n'est qu'en rêve. La gardeuse des seaux ne veille-t-elle pas à materner et protéger les truands, et donc lui au premier chef ?

    Alors, non, non et non, Il n'a jamais été légitime. Et désormais, il est totalement illégitime.

    Comme avait dit, en son temps (et à la télé !), la mère royale (jetant subitement le masque en 2007, car très mauvaise perdante...) "qu'il aille baiser ailleurs".
    Vous, je ne sais pas, mais moi, je suis bien d'accord ! :o)
    Chacun son occupation favorite.
    Débarrassée du Culbuto culbuteur, la France ne pourra que mieux s'en porter. !... :o)))

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    1. J'ai bien voulu écrire "des SEAUX" (de M***).

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    2. @Franzi: hormis cet histoire de patrimoine que personne a haut niveau ne veut invoquer, rien,absolument rien ne permet d'émettre un doute sur la bonne tenue des élections.

      Et tu es pile poil, comme beaucoup dont moi, dans ce que je décris dans mon billet. Nous contestons avec sincérité la légitimité de hollande par rapport à ses actes faute de pouvoir le faire autrement compte tenu de l'absence totale de contre pouvoir. Absence qui nous semble intolérable par le simple fait que bien que nous soyons en démocratie, rien ne nous permet de remettre en cause le pouvoir d un homme légitimement et légalement élu quand bien même nous savons que la majorité n a pas toujours raison ou que nous l estimons conduire le pays dans le mur. hélas seul l avenir nous permettra de juger que nous avions raison de douter de sa légitimité... ou tort.

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    3. @ Corto
      Oui, je suis d'accord sur l'analyse.
      Mais pas sur l'élection.

      J'ai vécu personnellement le problème des bulletins de vote : pas de bulletin Sarkozy dans mon enveloppe, et nombreux étaient ceux du bureau de vote qui étaient maculés ou déchirés. Je suis assez sceptique sur le fait que tous les électeurs aient été aussi attentifs que moi... J'ai quand même détruit (détruits pour que d'autres ne se fassent pas duper ; et j'étais surveillée de très très près ! mais je m'en fiche) une bonne dizaine de bulletins avant d'en trouver un propre. Il faut dire que je réside sur des terres ultra-gauchiasses depuis la nuit des temps (ou presque)... Malgré mes plus de soixante balais, je n'ai jamais vu un Maire de droite !!!
      Certaines Mairies n'ont pas reçu de bulletins de vote pour Sarkozy. Lorsqu'ils ont demandé à la Préfecture, on s'est moqué d'eux et ils ont dû se déplacer pour aller les chercher.
      Si je l'ai vécu, et que j'en ai lu beaucoup de témoignages, d'autres ont bien dû les voir aussi. Et les censurer aussitôt ?

      Concernant les comptes de campagne, il était de notoriété publique que Glandu avait crevé le plafond avant même le premier tour. Pourquoi l'a-t-on laissé continuer ?
      Après ce qu'on a appelé son élection (et que JE qualifie de nomination par les merdias), un seul journaliste digne de ce nom (ou peut-être deux, si j'en ai raté un) a soulevé le problème. Il lui a été "gentiment" répondu qu'on ne se pencherait pas sur le problème afin de ne pas invalider l'élection. Pourquoi ? Si les rôles avaient été inversés, à votre avis, ça ce serait passé comment ?
      Et, bizarrement, depuis, tout a disparu.

      Malgré le dégoût que me provoque ce répugnant plat cerveau, s'il s'était battu à la loyale (mot absent du socialo-dico) et avait élu à la régulière (également absent du même dico), je me serai résignée et aurais attendu l'échéance suivante. Mais là, je ne peux pas : tout n'a été que trafiqué sur base de magouilles, mensonges et tricheries. Désolée : je n'ai jamais cautionné ce genre de comportement et n'ai pas l'intention de commencer aujourd'hui.
      Je ne touche pas la boue : ça salit.

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  4. bonsoir !

    alors là, non sur toute la ligne ! (hé ben ça alors...)
    Tous les points que vous mentionnez sont PARFAITEMENT opposables
    autant au président précédent que au ... suivant (mais oui, quel qu'il soit !) :

    Des manœuvres politicardes , il y en aura toujours;
    Des accords pour racler des voix avec des partis dont on a finalement rien a faire;
    Un appel du pied au centre (avec un bayrou girouette qu'il n'en peut plus);
    Le privilège de "l'alternance" car on "oublie" au bout de 4-5 que l'opposition a fait pareil en son temps.
    alors on la re-re-re-essaye croyant à la nouveauté;
    des magouilles de chiffres (votes blancs, nul, abstention ...)

    Ce que vous décrivez est inextricablement lié à la démocratie elle-même
    C'est un sytème décadent qui a déjà duré presque 200ans et qui se meurt car il a commis des erreurs SUICIDAIRES (destruction de ses frontières, de sa monnaie, de son peuple ...)
    pas de solutions sans réglet d'abord ces problèmes là .

    Hollande illégitime ?
    supposons que oui, ET ALORS ???
    re-élection et donc
    -soit la "droite" (UMP) que les immigrés et les gauchos ne peuvent plus supporter rien que en photo (il tombera très vite à moins de 30% de "sondage"
    -re-la gauche et ... ça continue comme maintenant

    Le seul point que je vous accorde est la déférence des médias

    quand à justifier tout cela à cause d'un sondage , alors là non plus pas d'accord
    (je ne crois déjà pas à un vote (qui peut bien être forcé))
    mais alors un sondage !
    c'est vouloir remplacer la roue carrée (le vote) par une roue triangulaire (le sondage)!!!

    Hélas il va valoir que les français comprenne qu'il faut se bouger beaucoup plus que ça !

    cordialement

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    1. Voici un commentaire intelligent! Inutile de pinailler sur l'andouille - ou sur les andouilles de droite très nombreuses! - Il faut enfin penser "au jour d'après"... Ce que ni Sarko, ni Copé, ni Fillon, etc.

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    2. @jmespe: Peut-être n'as tu pas bien suivi mon cheminement ou me suis-je mal exprimé. hollande est parfaitement légitime même si élu de justesse et ne me viendrait pas à l idée de la contester. Rien à dire. C'est la légitimité que j appellerai " objective". Et puis, et c'est là où je veux en venir, il y a la légitimité "subjective " celle qui naît de la déception (71% d'opinions défavorables) et du fait que même si on a la certitude que hollande nous mène droit dans le mur on ne peut strictement rien faire si ce n'est assister au naufrage. Et comme le souligne plus haut Marianne, les politiques nous ont même retiré ce qui ns permettait d espérer: les referendum et la dissolution dont ils ne veulent plus se servir. Le quinquenat a supprimé de fait la dissolution et la tenue d un referendum ets la garantie pour le pouvoir d essuyer un non massif.

      C'est donc cette absence de contres pouvoirs qui génére ce "procès " en légitimité.

      Tu dis a juste titre que les Français vont devoir se bouger. Oui comment ? les manifs de rue, mouais elles ne garantissent pas une victoire. la révolution ? le Français d aujourd'hui n y est pas prêt. Il reste donc la frustration et regarder le bateau couler. N'est-ce pas suffisant pour douter de la légitimité du gars ( ou des politiques ) qui est sensé nous protéger et nous "emmener vers demain " ?

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    3. @jmespe: Oups ! 81 % et non 79% d opinions défavorables.

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  5. "Un excellent discours au Bourget"
    Flatteur !

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    1. @Jacques etienne: mais je le pense,il a été excellent ce jour là. Un discours qui a même convaincu des centristes et des droitiers de ma connaissance

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  6. François Hollande est légalement élu.
    Légitime un jour ne veut pas dire toujours.

    Je prends mon La Chatre de 1854 (-:) à
    Légitime, adj. Qui a les conditions, les qualités requises par la loi. Mariage, pouvoir, autorité légitime. Juste, équitable, fondé sur la raison, sur la nature. C'est tuer la justice avec son glaive que de dire : ce qui est établi est légitime ; il n'y a de légitime que ce qui est juste (Boiste)... et plus loin, il y a des choses légales qui ne sont pas légitimes.

    Sans en faire dix lignes, Hollande n'est plus légitime. D'ailleurs ça se voit à sa tronche.

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    1. @Catoneo: Tiens, je vais mettre ton Boiste en introduction , histoire d ascagasser le gauchiste de passage:)

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  7. Hollande s'accroche comme Bernique à son rocher, malgré les coups de mer, il restera.
    Pour remettre un tant soit peu sa légitimité dans les mains du peuple il lui faudrait une once de courage. Il n'en a pas, j'ai rêvé qu'il dissolve l'AN, il ne le fera probablement jamais.
    Il faudrait une vraie révolution et que nous marchions la prochaine fois sur l'Elysée, en en secouant les grilles, pour qu'il ne puisse plus feindre de ne pas savoir.

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    1. @Lady watterloo: Pourquoi démissionnerait-il ? Rien ne l y oblige. Il fait si bon au palais et n'a-t-il pas dit que c'est sur la durée qu il faudrait le juger ? Sauf que 1/3
      de son mandat est déjà écoulé et que rien, strictement rien n a été fait pour redresser le pays qu'il s'est en plus contenté de diviser comme jamais. De quoi nourrir le ressentiment et la colère... de quoi remettre en question sa légitimité. marrant un journaliste ne disait pas mieux sur Europe 1 ce matin ( vers 10h50)

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    2. Pour ce qui est de diviser le pays, les merdias ont toute leur responsabilité. Que lecteurs, employés, directeurs et actionnaires de Libé, du Monde et consorts s'étouffent avec leurs torchons !

      Et qu'une pluie de grenouilles s'abatte sur eux.

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    3. @Al Weest: C'est pas cool pour les grenouilles, moi j'dis!

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  8. Il faut faire le distinguo entre Légal (conforme à la loi) et Légitime (fondé sur les faits et la raison). Notre système d'élection est taillé pour éviter une instabilité permanente en matière de gouvernance. Il donne son plein effet lorsque l'homme de tête est supporté par une majorité importante de l'électorat. Auparavant, dans le cas contraire, le rejet se manifestait lors des législatives. Avec le quinquennat (et l'absence de référendum) cette "soupape" à disparu d'où cette ambiance sulfureuse. Voici quelqu'un élu par rejet d'un autre candidat, avec 22 % des inscrits au 1er tour, qui impose ses réformes contre l'opinion à qui il ne reste plus que la rue pour manifester son opposition. A cela ajoutez les législatives qui avec les triangulaires permettent aux socialistes avec 17 ou 18% des voix des inscrits d'avoir la majorité à l'assemblée, qui avec l'absence de proportionnelle interdisent à des millions de Français de ne pas être représentés, qui avec la fausse alternance droite/gauche qui ne change rien et vous conclurez que la DEMOCRATIE est un leurre qui ne contrecarrera jamais le Grand Œuvre de Big Brother.

    http://www.france-politique.fr/election-presidentielle-2012.htm
    http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__LG2012/(path)/LG2012/FE.html

    Le Page.

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    1. @Le Page: Bien d accord avec toi. si ce n'est cet éternel débat sur notre démocratie, on ne peut plus imparfaite, et de plus en plus imparfaite ( le quinquenat est à mon avis une absurdité) mais on n a pas trouvé mieux pour le moment. Big Brother ou pas Big Brother

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  9. Légitime ou pas, 51 % de français l'ont mis à cette place et si c'était à refaire, ces mêmes français referaient le même vote. Ce qui est certain, notre cher Président cadeau de Dieu fait à la France ne démissionnera pas, gîte et couvert avec en plus un salaire bien gras, pourquoi partirait il?

    En plus toutes les pouffiasses de seconde zone lui tombent dans les bras pour rester correct.

    Heureux comme un socialiste en France.

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  10. @Grandpas: Pas sur que les Français revoteraient pareil.

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  11. J'ajouterais à votre liste des motifs de l'élection de Hollande l'élimination, en 2007, de Ségolène Royal :
    on ne peut pas juger sur ce qui ne s'est pas passé, mais l'un dans l'autre (défauts et qualités), elle était appréciée pour diverses raisons par beaucoup d'électeurs, à gauche, au centre et .. à droite.
    Mais comme à La Rochelle, ce sont les socialistes eux-mêmes qui l'ont faite tomber.

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    1. En 2007 et lors des primaires socialistes.

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    2. @Genevieve Boyer: C'est vrais que la pauvre Ségolène était loin de faire l'unanimité a Solferino et qu ils ne se sont pas privés pour lui mettre des bâtons dans les roues. Y compris de la part de son compagnon d alors.
      Je te conseille la lecture de " L'homme qui ne devait pas devenir président "

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  12. Dans l'ordre juridique, la légitimité de Hollande en tant que chef de l'Etat apparaît incontestable.
    Dans l'ordre politique aussi...sauf que, bien sûr, ce type ne fait pas le poids et se révèle nuisible aux intérêts majeurs du pays.
    Seulement, sauf à faire la révolution, c'est le juridique qui compte : nous ne nous en débarrasserons pas avant 2017 et encore ce n'est même pas sûr.
    Amitiés.

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