La période nous y oblige, il nous faut adresser à la famille, parentèle, amis, copains et relations les vœux pour la nouvelle année qui débutera sous peu.
Et bien ne sacrifions pas tout de suite à la tradition, au moins une que l'on n'a pas encore condamné sur l'autel de la modernité, vous patienterez bien un petit peu avant que je vous souhaite tout plein de bonnes choses pour 2013....
2012 aura été une année riche en évènements. De tous ceux-ci, c'est assurément l'élection du hollande qui aura fait sensation. Par accident, un gland nous est tombé des urnes et avec lui son cortège de mesures démagogiques qui impacteront, si elles entrent en vigueur - rien n'est jamais acquis - notre vie, notre devenir, notre société: le mariage zinzin, le droit de vote des estrangers, une politique fiscale délirante, la pseudo-révolution scolaire, la morale laïque etc... Avec celles-ci et toutes les autres, nous aurons l'occasion de constater comment une idéologie sectaire et partisane viendra à perturber et modifier en profondeur nos acquis et notre avenir. J'ai souvent écrit pendant la campagne présidentielle que la politique économique prévue par les socialos était mauvaise; mais pour être honnête, ont-ils d'autres choix que celui de la rigueur ? Non. Encore eut-il fallu le dire plutôt que de faire croire à des lendemains qui chantent. Encore eut-il fallu qu'ils aient les capacités à mener une vraie politique économique, tant structurelle que conjoncturelle.
Mais pour moi, si l'aspect économique des choses est fondamental, j'accorde tout autant d'importance au " sociétal " et au d'où venons-nous et où allons-nous ?
Le passé, nous le connaissons même si certaines interprétations laissent à désirer. Le futur, c'est à nous de le construire. Et je ne veux pas de celui que nous promettent et voudraient nous imposer les gauchisses gouvernementaux et ceux qui les entourent ou les cajolent. Je ne veux plus de cette arrogance d'une gauche forcément bien pensante. Je ne veux pas d'un nivèlement par le bas. Je ne veux pas d'un égalitarisme forcené, perversion de ce noble mais illusoire idéal qu'est l’Égalité. Je ne veux plus de la dictature des minorités. Je ne veux pas d'une déliquescence des valeurs familiales. Je ne veux pas de ces communautarismes que l'on nous présentent comme sources d'épanouissement et de diversité joyeuse. Je ne veux pas que l'on puisse donner le droit de vote à CES étrangers. Je ne veux pas que l'on puisse impunément abréger médicalement l'espérance de vivre. Je ne veux pas d'une laïcité uniquement orientée par le clientélisme électoral. Je ne veux plus que l'on nous prenne pour des cons parce que nous serions dans le camp du Mal, la droite. Je ne veux plus de cette intolérance gauchiste que l'on camoufle, un comble, derrière des paravents de tolérance et de modernité. Je ne veux plus que l'on condamne, quand il ne s'agit pas de les éradiquer, nos traditions, qu'elles soient chrétiennes ou de terroir. Je ne veux plus que l'on ridiculise mon pays.
Voilà, en vrac, et j'en oublie, c'est sûr, ce dont je ne veux pas, ce mouvement mortifère que je refuse mais que je constate comme étant, hélas, en marche. A nous de le refuser.
Alors 2013, ce sera, en ce qui me concerne une année de combat. Pas de pitié ! Cela se fera par l'intermédiaire de ce blog, tant qu'il est encore possible de s'exprimer librement, par ma présence à la grande manifestation du 13 janvier et à toutes les autres manifestations qui pourraient être organisées ou par tout autres moyens ( légaux ) ou initiatives dont je pourrais prendre connaissance pour montrer à hollande et sa clique que nous rejetons " leur rêve ".
Les 7 derniers mois de 2012 auront été la révélation, pour ceux qui en doutaient, que 51% des Français ont misé sur le mauvais cheval quand ils n'ont pas été hypnotisés par un programme démagogique ou manipulés par un anti-sarkozysme entretenu . Couacs, bourdes, renoncements, reniements, retoquages, déclarations hallucinantes, amateurismes et incompétences de la nouvelle équipe ont alimenté les chroniques et rien ne laisse présager d'une quelconque amélioration. Le mécontentement gronde; même à gauche.
2013 sera l'année du refus; voilà une idée qui m'enchante.
Folie passagère 1519.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
Moi aussi, je refuse mais je ne crois pas trop aux combats faits de protestations quotidiennes et de manifestations (choses que la gauche manie mieux que la droite ou le centre). Je crois à un sursaut populaire, un refus proche de la force d'inertie de l'âne qui ne veut plus avancer, du gosse qui ne veut plus jouer ou faire un bisou à la vieille dame mal rasée car ce que je refuse ce sont les grignotages sociétaux auxquels se livre l'équipe Hollande faute sans doute de savoir gérer une crise qui n'est pas qu'économique. A l'extrême-gauche le mythe de "lhomme nouveau", à la gauche confortable celui de la "société nouvelle" faite de modifications profondes et déroutantes, de mise à bas d'institutions, de suppressions de modes de vie, de déracinements mais aussi (et cela est nécessaire pour atteindre ces objectifs) de bourrage de crâne tous azimuts. J'ai le sentiment de voir s'établir une dictature d'autant plus dangereuse qu'elle est molle, visqueuse, poisseuse, paralysante pour les actes, les paroles et même les pensées. Une dictature parée des atours de la démocratie.
RépondreSupprimerA ce compte, vive l'Anarchie!
Ce qui précède est une vision optimiste (le "sursaut populaire"). J'appréhende plutôt une société qui se délite, des combines, des "incivilités", de la petite et de la grande délinquance, des services publics en panne et de la politique à courte vue: magouilles corruptions et népotisme. Une URSS avant (et après) la chute où il faudra se dépêcher de voler tant qu'il restera quelque chose à voler. Et, bien sûr, une diversité de plus en plus nombreuse donc uniforme.
RépondreSupprimer@Pangloss: et bien disons que je refuse plus encore le contenu de deuxième commentaire ! l'ensemble de ce qui y est décrit étant bien engagé ! Et quand je vois le mot uniforme, celui dont tu fais état, pas celui des soldats, je commence à choper des boutons.
SupprimerQue voilà un billet plein de souffle, mon cher Corto !
RépondreSupprimerSi vous l'acceptez, je vous suivrai pas à pas car je partage cette façon de voir.
Je suis atterrée de la manière dont les jeunes générations acceptent les idées les plus dangereuses pour notre société, pour peu qu'on les leur présente comme progressistes.
Pour moi aussi 2013 sera l'année du refus !
@marianne: welcome on board ! ( comme si vs n'y étiez pas depuis le début ). que vous soyez atterrée , j entends bien. Le conditionnement commence dès la petite enfance maintenant. rajoutez y un brin de morale laïque, une bonne explication sur le fait qu 'à droite tout est moche et qu'à gauche tout est rose, et vous comprendrez qu il n y a rien d étonnant à ce que les jeunes générations ne pensent plus par elles-mêmes.
SupprimerDonc, on ne laisse rien passer !
et si vs montez le 13 janvier faites signe !
"Par accident, un gland nous est tombé des urnes"
RépondreSupprimerc'est excellent ça !
@marianne : pas toutes les jeunes générations , j'ai même peur hélas que certains se radicalisent
@lapin malade: mais je reconnais volontiers me radicaliser puisque nous ne pouvons nous faire entendre sans se faire traiter de tous les vilains maux. N'étant pas du genre à tendre deux fois la joue gauche, je me rebelle :)
Supprimeret donc oui, je ne laisserai rien passer ici même sur le clavier ou ailleurs : 2013, année du refus !
Je me demande si le plus triste, dans tout ça, n'est pas de vous voir utiliser le verbe “impacter” comme s'il existait réellement…
RépondreSupprimer@didier goux: quand j'emploie ce genre de mot, je consulte et je suis au regret de vous signaler que celui-ci, " impacter " existe bel et bien; Au moins sur les divers dicos et autres encyclopédies présents sur le net
SupprimerOn peut trouver plus triste sur les blogs, comme par exemple laisser une tierce personne se servir de son clavier pour proférer des injures !
Supprimer2013, ce sera 2012 mais en pire car avec l'autre nullité au pouvoir, ça va chier grave.
RépondreSupprimer"Cuba sans le soleil" ai-je entendu ce matin sur la RSC™. Paraît que ça vient d'un secrétaire de l'Elysée. Comme quoi il y a encore un peu de conscience, y compris à gôche.
Supprimer@al west: oh mais il est certain que de plus en plus de gauchistes commencent à douter sérieusement de l hollande. Il suffit de lire quelques éditos de journaleux ou quelques " blogs de gouvernement " pour s'en rendre compte.
SupprimerCuba sans le soleil, ça me plait bien
eh ! bien fait pour eux ! ils l'ont voulu leur nul, ils savaient bien ce qu'il valait, ils l'ont eu pendant 10 ans à la tête du parti, mais chez ces gens là, on vendrait sa mère pour un ministère, le plus triste c'est que nous on doivent aussi en payer les conséquences, alors, oui Corto, sus aux vilains
Supprimer@Boutfil! Bien dit; Sus aux vilains ! :)
SupprimerDu rire jaune à la rébellion, Corto ? Je te prête ma hache ?
RépondreSupprimer@blandine: Par tous les moyens légaux, ais-je dit :)
SupprimerBonsoir Corto,
RépondreSupprimerCe n'est pas étonnant ce comportement de Jegoun.
C'est tout simplement que comme il réalise qu'il n'y a pas eu de politique de gauche depuis 7 mois, il se comporte donc comme il le faisait jusqu'à mai dernier : dans l'opposition.
Je me demande si tous les jours il se flagelle avec un fouet à lame ou à clous pour prouver sa dévotion à son maître Hollande l'imposteur ?