Je n'ai jamais cru au hasard; tout au moins pour tous les sujets touchant de près ou de loin à la politique.
Alors, comme cela, nous avons à Lyon 2 éléphantes, Népal et Baby, qui seraient - notez le conditionnel - atteintes de la tuberculose. La France serait sous le coup de l'émotion; pour un peu, on pourrait titrer: " la France a peur pour Népal et Baby ". La solution, la plus économique et expéditive, serait de les zigouiller, de les abattre; c'est comme cela que l'on dit, depuis des lustres, dès lors qu'il s'agit pour des raisons honorables ( blessures non soignables, risque de contagion...) de tuer des z'animaux gentils.
Non, ne parlons plus ainsi, faisons comme tous les médias, point de barbarie: Parlons d'euthanasie ! C'est plus humain. " C'est une question d'humanité " qu'elle a dit Brigitte !
Je voudrai bien savoir, " avant que ne soit accordé la possibilité d'un geste médical accélérant la survenue de la mort
" (langage Sicard ) aux deux choupinettes, Baby et Népal, si oui ou crotte, elles sont bien atteintes de tuberculose ! C'est un minimum, non ? Malades ou pas malades ? Et la tuberculose, chez les humains, cela se soigne, se traite, non ? Ou devrions-nous, là aussi, euthanasier, les pauvres cons qui auraient eu le malheur de la choper ?
Mais revenons à nos éléphantes. Et lisons Brigitte: " Si on ne les soigne pas, elles vont mourir, c’est une question d’humanité. Elles ont aussi besoin de prendre l’air, de ne plus être enfermées, de ne plus être esclaves, elles ont travaillé toute leur vie, qu’on leur foute la paix ! ". Pour un peu, on croirait le discours des associations d'aide aux personnes âgées condamnées, faute de lien social et de moyens, à se finir dans des mouroirs agréés ou bien le discours bien rôdé d'un Jean Luc Romero, icône de la lutte pour le droit à mourir dans la dignité....
Enfin, bref, si, pas comme moi, il vous reste un brin d'humanité, vous pouvez écrire à m'sieur Le Foll, votre ministre de l'agriculture, en charge de suivre le dossier, pour lui demander de trouver une issue " négociée " à cette crise " humanitaire " sans précédent au zoo de la Tête d'Or. Au pire, si celui-ci ne trouve pas une trajectoire correcte de sortie de crise, et seulement en dernier recours, la grâce présidentielle pourra intervenir.
La morale de ce non-évènement, c'est qu'en accordant éventuellement le droit à mourir dans la dignité à Népal et Baby, je ne vois pas pourquoi, à moins d'être bestial, on le refuserait aux humains.
C'est vrai quoi, on va pas se laisser emmerder par ce genre de problèmes d'abattage !
C'est vrai quoi, on va pas se laisser emmerder par ce genre de problèmes d'abattage !
Folie passagère 1514.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
Le droit de mourir “dans la dignité” est un non-sens concernant les animaux, lesquels sont bien évidemment dépourvus de dignité (et d'indignité par la même occasion). Qu'on se contente de les abattre sans souffrance – si cela doit être fait – et qu'on arrête de nous piler les gonades avec ça !
RépondreSupprimer@didier goux: bien d accord avec vous mais il semblerait que le commentateur suivant n est pas la même vision second degré que vous et moi:)
SupprimerMais, mon cher, il n'y avait nul second degré dans mon commentaire ! Il faut simplement savoir ce que les mots veulent dire. La dignité et son contraire ont partie liée avec l'humanité et pas du tout avec le règne animal. De même que la conscience, la culpabilité et autres babioles de ce types. Prétendre qu'un animal possède une dignité impliquerait qu'il peut donc se montrer indigne, voire coupable : là, on renoue tout droit avec les procès d'animaux du Moyen Âge – dont pourtant nos progressistes doivent se moquer bien fort, j'imagine.
Supprimer@dider goux: autant pr moi, le second degré c'est dans mon billet
SupprimerJe suis d'accord avec Didier Goux, après tout qu'est ce que nous en avons à faire ? D'ailleurs Didier afin de vous conforter dans votre inhumanité, je vous assure que le jour où un commentaire d'une connerie aussi stratospéhrique que la vôtre vaudra à son auteur une condamnation à l' euthanasie, je ne leverai pas le petit doigt...
RépondreSupprimerPascal Daval
Monsieur Daval, je crains que vous ne m'ayez pas lu avec toute l'attention requise. Ce qui, évidemment, n'a strictement aucune importance.
SupprimerJ'aurais certainement un avis bien tranché sur le sujet s'il ne me pliait pas tant les gonades, comme l'écrit Didier. Cela dit, si ça peut emmerder le présiflan, je prends !
RépondreSupprimerPas “pliait” : pilait !
Supprimer@alwest: ns sommes bien d accord si ça peut emmerder présiflan...hein ? pkoi se priver
SupprimerPardon, m'sieur ! (et pan sur le bec)
SupprimerPas d'accord du tout!
RépondreSupprimerCes animaux sont en captivité donc sous la garde et la responsabilité de leur propriétaire qui doit donc veiller à leur bien-être, les soigner et leur épargner des souffrances inutiles.
Elles "seraient" atteintes de tuberculose! Le conditionnel est ici très mal venu car il y a des vétérinaires qui, du moins on l'espère, sont encore capables de poser un diagnostic. Si la maladie dont ces éléphantes est atteinte est avérée, leur propriétaire a le devoir de les soigner si c'est médicalement possible.
Si le zoo qui les détient n'a pas les moyens de s'occuper de ces animaux (il semblerait surtout qu'il n'en ait pas envie), qu'il les confie à un organisme capable de le faire.
La loi permet à la force publique de retirer à son propriétaire un animal mal soigné.
L'euthanasie n'est admissible qu'en cas de maladie incurable qui occasionne des souffrances et non "pour s'en débarrasser".
Tout le reste, c'est du pipeau médiatique. Jusqu'à la "grâce présidentielle"!
Quant à l'humanité, c'est une qualité intrinsèque de l'être humain qui devrait lui interdire de se laisser aller à des actions inhumaines. Enfin, la dignité qu'on invoque ici et qu'on refuse aux animaux devrait au moins être celle de ceux qui en ont la responsabilité.
Entièrement d'accord avec votre dernière phrase. Avec ce qui la précède aussi, du reste.
Supprimertout à fait d'accord avec l'ami Pangloss, ces 2 bestioles sont la propriété du cirque Pinder, qui les as confiées au zoo afin qu'elles aient une retraite peinarde après avoir durement bossé, il estime qu'il ne faut pas les abattre et qu'il faut les soigner SI elles sont malades, puisque rien n'est sûr ! mais apparement, le prefet et le zoo n'ont pas envie de s'emmerder, le cirque Pinder paie pour leur entretien et leurs soins au passage....
RépondreSupprimerc'est effectivement scandaleux et même si certains estiment que ce n'est pas important, les animaux ont AUSSI le droit d'être soignés et bien traités
je propose donc qu'on commence par euthanasier le prefet et le directeur du zoo, ensuite, la Fondation Bardot, qu l'a proposé, pourras prendre en charge les 2 mémères les soigner et leur assurer une bonne fin de vie
une pétition est en cours à ce sujet, si vous n'avez rien à faire, allez la signer,ça mange pas de pain....
Boutfil, j'ai cru un moment (innocent que je suis) que tu voulais euthanasier la fondation BB !
SupprimerBon, c'est moi qui me mets à faire l'animation ici ! Que le camarade taulier me pardonne…
RépondreSupprimer@didier goux: vous l êtes , pardonné !
SupprimerLes éléphants , cela se mangent ils ?
RépondreSupprimerQu'ils les butent tous les deux et on en fera des des bottes western, la classe!
Quand est ce qu'on bouffe?
AVIS ! Bon, je suis d accord avec tout le monde okay ! N auriez vous point compris le sens de mon billet ?
RépondreSupprimerCar faut tout de même pas charrier: ce ne sont que 2 éléphants dont aucun journal ne semble pouvoir confirmer s ils sont vraiment malades ou pas.
Deuxio, parler d euthanasie pour des éléphants, je veux bien mais ce n est pas un hasard si le mot est si bien employé en ce moment.
Tertio, ils nous rabâchent les oreilles avec cette histoire d éléphants comme si c'était la cata du siècle, faut pas déconner tt de même.
Quatro, soit ils sont malades et on les soigne, soit ce n est pas soignable et ouste, on va pas en faire un fromage, mobiliser un préfet, un ministre et qui sait peut etre le présiflan dont la grace est attendue dans cette affaire !
foutaises ! enfumage médiatique !
Je suis tout à fait de l'avis de BB, Brigitte Bardot pas Baby l'éléphant.
RépondreSupprimerIl y a une association pour faire un don pour nos deux amis ?
Sinon, sauver des éléphants malades, je ne suis pas sûr que M Hollande soit à la hauteur, son troupeau est assez mal en point.
Deux éléphants du PS à euthanasier ?
RépondreSupprimer@sen: si seulement !!! ( achtung, second degré )
SupprimerVous m'excuserez, mon cher Corto, si je n'ai pas le goût de commenter ce billet.
RépondreSupprimerJe fais une overdose sur le sujet depuis que je m'y suis attaquée sur Slate.
Cela dit méfiez-vous du second degré. Je crois avoir lu, il n'y a pas si longtemps qu'un auteur avait été condamné en justice au motif que "les Français ne comprennent pas le second degré".
Donc si comme Didier Goux vous voulez être tranquille, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
http://www.slate.fr/tribune/66353/fin-de-vie-aider-au-suicide-redoutable-regression-ethique
Il y a deux pages de commentaires, certains valent leur pesant de cacahuètes !
@marianne: ce qu il nous reste à faire ? se taire ou se soumettre ? jamais ! :)
SupprimerDans une acception contemporaine l'euthanasie est décrite comme une pratique visant à provoquer , particulièrement par un médecin ou sous son contrôle , le décès d'un individu atteint d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales et/ou physiques intolérables.
RépondreSupprimerPour les animaux on parle plus simplement de les abattre ou les piquer .Je sais de quoi je parle ma moitié avait un élevage de yorkshire .
Maintenant au moment où tout va très bien sous la république bananière Moulandaise , il faut faire pleurer dans les chaumières et employer le terme * euthanasie * , les journaleux font passer un message plus ou moins subliminal pour apprivoiser ce mot .
Pour ceux deux éléphants le cirque Pinder peut reprendre ces deux animaux pour les faire soigner ailleurs , il devait avoir un droit de visite pour intervenir plutôt.