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vendredi 25 janvier 2019

Une commission d'enquête parlementaire contre l'extrême droite mais pas contre l'extrême gauche !


On aura tout vu...


Jean-Luc Mélenchon et sa France Insoumise souhaitaient la création d'une commission d'enquête parlementaire sur la lutte contre les groupes d'extrême droite en France. Ils le souhaitaient, ils l'ont obtenu. L'enquête aura donc lieu sur cette foultitude de groupuscules hyper graves dangereux pour la République. Les travaux dureront 6 mois. 

Ces groupuscules, on les connait plus ou moins de nom: Génération Identitaire, Action Française, le GUD, Bastion Social, la Ligue de Défense Juive (ceux-là, je le reconnais, ce ne sont pas des tendres, vraiment pas) ou bien encore la Ligue du Midi. Que des gros méchants; cette peste brune, cette mouvance haineuse, ces groupuscules ont, selon le communiqué de la France Insoumise, "en commun la violence, l'incitation à la haine raciale, homophobe et sexiste (...) Nous ne pouvons tolérer le retour de la violence émanant de groupes politiques racistes et violemment anti-républicains".

Qui dit commission d'enquête dit constitution d'une équipe. Vu que la demande émanait de la FI, on aurait pu s'attendre à ce que plusieurs de ses membres y prennent part. Sauf qu'à L'Assemblée, ce n'est pas comme cela que ça marche: il faut respecter les pourcentages. LaRem (et alliés) étant ultra majoritaire, la composition de la commission sera donc largement "En Marche", la France insoumise, demanderesse, obtient néanmoins, et pour unique membre, la Présidence de cette commission en la personne (inconnue au bataillon) de Muriel Ressiguier.

Une présidente, pas moins de 4 vice-présidents (2 LaRem, 1 Modem et 1 LR), pas moins de 4 secrétaires ( 2 LaRem, 1 UDI et 1 socialo), 1 rapporteur ( LaRem) et 16 membres (11 LaRem, 1 UDI, 1 Modem, 2 gauchistes et 1 non inscrit).

Ainsi la France Insoumise demande une commission d'enquête, l'obtient mais ne se verra représentée que par une seule personne quand LaRem et alliés auront 20 membres. On se marre ! On se marre d'autant plus que parmi les membres de cette commission siégera l'illustre cogneur au casque de moto M'Jid El Guerrab ! Une commission d'enquête sur les groupes d'extrême droite présentés comme violents avec pour membre un gars qui frappe ses adversaires politiques à coups de casque. Le personnage (qui se revendique ouvertement musulman) n'a toujours pas été condamné et continue malgré son acte violent et répréhensible à toucher intégralement ses indemnités de parlementaire.

Si cette demande de commission d'enquête est antérieure au premier samedi "Gilets Jaunes", il semblerait que ce soient les déclarations de Castaner le 24 novembre qui en aient accéléré sa mise en place. Il avait alors dénoncé les "séditieux d'ultra droite qui avaient répondu aux appels de Marine Le Pen ". D'après les propos de la Présidente Réssiguier, cette commission devrait à terme obtenir la dissolution et l'interdiction de tous ces groupuscules.

Ainsi, au plus haut niveau de l'Etat, on valide l'idée que les méchants, les casseurs, les violents, ce ne sont rien que des gars de l'extrême droite. Comme si à gauche, il n'y avait aucun groupuscule extrême du même acabit. Pas d'ultra gauche, pas de gauche radicale, pas d'antifas, pas de Black Blocs et pas d'altermondialistes. A croire que lors des manifestations contre la loi travail, à croire qu'à ND des Landes, à croire qu'à Nantes ou à Rennes, quand c'était le boxon, il n'y avait aucun gauchiste ! Toujours le même procédé: faire admettre que les trouble-fêtes, la chienlit et la violence, c'est à droite que ça se trouve, à l'extrême droite et donc insidieusement, sournoisement, au Rassemblement National !

Les groupes répertoriés sont-ils violents ? Disons que tant qu'on ne les cherche pas, ils ne font pas chier. Disons que oui, parmi leurs membres, certains aiment en découdre. Comme chez les ultras gauchistes. Sont-ils homophobes, racistes, sexistes ? Sexistes, je ne crois pas. Homophobes ? Et bien disons  que parmi ceux que je connais aucun ne m'est apparu comme homophobe et que les pédés sont légion chez les Skins et les nazillons (si, si). Racistes ? Et bien si en avoir ras le bol de voir débarquer des migrants en France, si en avoir marre de ne plus se sentir chez soi dans certains quartiers, si en avoir marre du multiculturalisme et de la diversité sublimée, si en avoir marre de voir des islamistes faire la loi dans les cités, c'est être raciste, alors, ils le sont et moi aussi.

Sont-ils nombreux ? La Commission, que l'on imagine sans peine parfaitement impartiale, saura nous le dire. Les estimations établissent que l'ensemble de ces groupuscules ne représenterait pas plus de deux à trois mille personnes sur 67 millions de Français. Combien d'ultra-violents à gauche ? Gageons que la Commission ne nous le dira pas. Une différence, de taille, c'est que tous ces groupuscules d'extrême droite ne se cachent pas, ils sont identifiés, organisés, connus, revendiquent et ont pignon sur rue pour certains quand la mouvance violente d'extrême gauche est diffuse, non identifiée et non organisée en mouvement ou groupuscule. Autre différence, les mouvances gauchistes sont plus ou moins, esprit de famille oblige, soutenus par une bonne part des journalistes et une partie de la classe politique (NPA, LFI, CGT, ...) quand l'extrême droite et ces groupuscules associés sont sans cesse vilipendés par les autorités, les médias et ceux qui, à gauche, soutiennent discrètement ou ouvertement l'ultra gauche; in fine, l'objectif étant toujours le même: dénoncer le Rassemblement National. La ficelle est aussi connue que grosse mais il faut croire que cela marche encore.

Peut-être vous posez-vous la question de savoir pourquoi cette commission ne s’intéresse qu'à "la lutte contre les groupuscules d'extrême droite" et pas à la lutte contre tous les groupuscules extrêmes ? Ben moi aussi. Je ne sais qu'une chose c'est que seuls trois députés sur 577, Eric Ciotti (LR), Sacha Houllié (LaRem) et Emmanuelle Ménard, se sont posés la même question !

D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr 

mercredi 3 mai 2017

Paris brûle-t-il ? Le film que vous n'avez jamais vu (version du 1er mai 2017)

36 minutes d'action à ne pas louper: des flammes, des coups de feu, des jets de grenades, de pavés, de massettes, de cocktails Molotov, des mortiers, des canons à eau que la police n'aura pas le droit d'utiliser, de la fumée, des blessés, du sang, des cris, des larmes...

Dans une production Taranis News, un film que vous n'avez jamais vu, filmé en décor naturel et... censuré par toutes les chaînes de télévision française...

Avec par ordre d'apparition à l'écran: Le vrai fascisme d'aujourd'hui en France (celui dont on ne vous parle pas mais qui a droit de cité, lui), les antifascistes, les Blacks Blocs,  l’extrême gauche, la CGT, le NPA, la LCR, la gauche, les reporters photographes, des pompiers et au milieu une police qui visiblement  a reçu la consigne décidé de faire le moins de dégâts possibles....


... si ce n'est celui de se faire cramer la gueule !

Le bilan est lourd: 6 policiers blessés dont deux grièvement et... 5 interpellations !

Folie passagère 3528
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr

samedi 21 février 2015

Encore des manifestants non identifiés


Il faut donc considérer que nous avons face à nous en ce moment deux types d'ennemis intérieurs. Il y a les djihadistes, autrement appelés islamistes radicaux ou musulmans radicalisés et le FN les antifas, autrement appelés zadistes, extrémistes de gauche ou bien encore pseudo anarchistes de gauche. Les premiers sont unanimement condamnés et tous les moyens, nous dit-on, sont mis en place pour les contrer ( sauf à utiliser contre eux les mêmes moyens qu'eux emploient contre nous, normal, nous on est des gentils ), les autres, et bien, je ne sais pas trop... 

Intéressons-nous aujourd'hui aux seconds,  ceux que nous appellerons de façon générique les antifas.

Il y a quelques jours un cimetière est profané à Sarre-Union. Des centaines de tombes sont profanées et vandalisées. Aussitôt, et cela se comprend, la machine médiatique s'emballe. C'est pas possible des trucs comme ça. Président va faire un tour sur place pour faire souffler à nouveau l'esprit du 11 janvier, des fois que ce serait des muzz radicalisés qui aient fait le coup, un peu comme ceux qui défilaient à Barbès en juillet aux cris de " Morts aux Juifs ", à défaut des nazillons bien blonds aux yeux bleus. Un député socialiste, Philippe Bies, ira même soutenir que, dans la région de Sarre-Union, cet acte odieux est forcément lié à l'influence d'un Front National bien implanté localement.  Bref, on en fait des tonnes, on ne sait pas trop qui a agi, mais c'est forcément des antisémites, des islamo-fascistes ou des fascistes tout court. Les coupables, âgés de 15 à 17 ans, rejetons de fonctionnaires, profs ou proviseur, se dénoncent et passent aux aveux. Non seulement, ils ont agi par antisémitisme, les médias ne se seront pas privés de nous le faire savoir, mais en plus, pas de bol, ils, tout au moins le chef de la bande, se revendiquent antifas, t-shirts, slogans, et tatouages pour confirmer. Donc des extrêmes gauchistes. Ben merde alors, c'est pas c'qu'on croyait, des gauchistes antisémites. Sidération et... aussitôt silence médiatique. Circulez !

Et ne me dites pas qu'on ne sait pas qui on est à 17 ans, Cambadélis ou Plenel étaient d'extrême-gauche à 17 ans.


Partons maintenant pour Nantes et Toulouse. Aujourd'hui, y a manifs. Dans les deux villes, l'une située près de Notre Dame des Landes, l'autre pas loin de Sivens, les antifas manifestent, tenez-vous bien, contre: " les violences policières, sociales, économiques... Résistance ! " L'objectif pour les fouteurs de merde (dont certains ne semblent pas avoir 18 ans) étant de " rappeler qu’il y a un an, après la manifestation violente du 22 février 2014 contre l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, trois manifestants avaient perdu un œil. ", pour ceux de Toulouse " se souvenir de Rémi Fraisse " bien sûr. Comme à chaque fois, les manifs commencent dans le calme pour très vite dégénérer. On parle de 500 antifas à Toulouse, de 800 à Nantes. Ces manifestations n'avaient rien de spontané, elles étaient prévues, annoncées mais... non autorisées. La police est sur les lieux, les canons à eau sont de sortie à Nantes, les pavés et les boulons volent, ça castagne et ça casse à tout va, comme déjà plusieurs fois l'année passée.

Europe 1 nous dit: " une manifestation contre les violences policières dérape ". Le Figaro parle de " manifestation tendue à Nantes ". Ouest-France titre: " Manifestation sous surveillance, 500 policiers et CRS mobilisés ". Claire Chazal sur TF1, tout sourire, nous dit " qu'une manifestation est prévue pour rendre hommage aux victimes des violences policières " (rendre hommage...). Pour 20Minutes, il s'agit " Nouvelle manifestation contre les violences policières ". Le Monde: "Manifestations contre la répression policière : plusieurs interpellations à Nantes ". Pour Libération, je ne sais pas, ils doivent encore dormir à cette heure. Quant à la police nantaise, elle communique sur twitter: " Samedi AM à #Nantes, manifestation non-déclarée contre les violences policières: consignes de prudence au centre-ville."

Et bien vous le croirez ou pas, vous pouvez aller vérifier, j'ai lu tous les articles que j'ai mis en lien ci-dessus. Tous. J'ai même écouté intégralement Clare Chazal, c'est dire le sérieux de mon enquête. A aucun moment, nulle part, nos journalistes, qui de l'information impartiale et objective ont fait leur profession de foi, ne parlent de manifestants gauchistes, d'antifas ou d'anarchistes de gauche. Non, non, rien, en aucune façon, à l'heure où je vais publier ce billet, il n'est fait mention d'une quelconque appartenance politique de tous ces manifestants ni même qu'ils reçoivent implicitement ou explicitement le soutien de gens comme Melenchon, Besancenot, de Duflot et consorts. On se doute bien que ce ne sont pas des " fachos ", des jeunes d'extrême-droite, des représentants d'une frange nauséabonde de la droite, non, ça, je vous fiche mon billet, c'eut été écrit.  Il n'y a à Nantes et à Toulouse que des manifestants qui manifestent; peu importe qui ils sont, sans doute cela ne nous regarde-t-il pas, et ce qu'ils veulent vraiment. On sait juste qu'ils ont la rage contre les violences policières et donc qu'ils jettent des pierres sur les flics. A cette heure, malgré la présence de 500 policiers, seuls deux manifestants auraient été interpellés.

Finalement, après tout ce silence médiatique sur la nature véritable des dits-manifestant et cette curieuse non-information constatée, je ne m'étonne en fait qu'à moitié d'écrire en début de billet: " les autres, et bien, je ne sais pas trop... ". il y a des ennemis que l'on peut nommer, surtout quand cela arrange tout le monde et permet de faire perdurer l'esprit du 11 janvier et puis, il y en a d'autres, les mêmes qui, génération après génération, mettent régulièrement le bronx dans nos villes mais que l'on préfère désigner autrement que ce qu'ils sont vraiment: Des gauchistes, des antifas, des extrémistes de gauche, bref des gens de gauche qui, si ils ont voté en 2012, ont certainement voté pour l'actuel président de la République.

On dit souvent que pour combattre ses ennemis, pour les connaître, il faut pouvoir et vouloir les nommer, les définir et les identifier; il faut croire que ces manifestant ne sont pas des ennemis de l’ordre républicain et qu'en aucune façon ils ne mettent en danger les valeurs de la république.

Folie passagère 2669.
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D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

France, 2019.