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vendredi 13 janvier 2017

Primaire des gauchistes, un premier débat... chiant !

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Z'avez regardé le débat de la primaire des gauchistes ? Moi, oui. Je sais, ce n'est pas très raisonnable mais tout de même, je voulais voir ce que ça allait donner. Question audience, ça n'a pas été terrible: seulement 3,8 millions de téléspectateurs quand la droite, pour son premier débat, en rassemblait 5,6 millions soit 1,8 million de personnes en moins. Premier constat d'échec, donc, la Belle Alliance Populaire ne mobilise pas. Il suffit d'ailleurs, pour s'en rendre compte, de constater le peu de gens qui se déplacent pour aller assister aux meetings des différents candidats: Pas un n'a rassemblé plus de 1 000 personnes depuis le début de la campagne officielle !

Comme on s'y attendait, tous les candidats, ou presque, ont rendu hommage à Président et ne l'ont pas trop étrillé, juste quelques piques pas trop méchantes; normal, me direz-vous, à part Bennhamias, ils ont tous contribué au naufrage du pays.

Pour la forme, ils avaient tous des airs de croque-morts: costumes et cravates sombre, sauf Bannhamias qui n'a pas daigné en mettre une, même Pinel était en noir; tristounet donc.

Pour le fond, nous étions bien en présence de "socialistes": redresser l'économie par l'augmentation des dépenses, la gabegie budgétaire. Entre un Hamon qui propose un revenu universel pour tous à 300 milliards d'euros sans vraiment préciser comment il financerait ça, Bennhamias itou,  le Montebourg qui rabote la CSG, annonce un plan de relance à 25 milliards et un service civil, militaire ou humanitaire pour tous les jeunes, Valls qui réclame une fusion des minima sociaux pour créer une sorte de " revenu décent " à 800 euros le bout , comment ? mystère et qui ne voit pas pourquoi on devrait faire une fixette sur le 3% de déficit, on a été servi. Peillon, l'économie, visiblement c'est pas son truc, quant à Pinel, elle a été d'une telle transparence que je serais incapable de relater ce qu'elle a proposé. Hausse du smic et des minima sociaux pour quasiment tous les candidats, rétablissement de la défiscalisation des heures supplémentaires pour Valls (on se marre), etc..., bref, de la dépense, de la dépense et encore des déficits ! Des gauchistes, en somme ! A un moment, j'ai levé un sourcil car il m'a semblé qu'un candidat proposait la création de 60 000 postes supplémentaires dans l'éducation nationale mais peut-être avais-je rêvé...

Sur le terrorisme, et c'est encore heureux, tous confirment que nous sommes bien en guerre avec une différence énorme entre Valls et Peillon. Le premier réaffirme que l'ennemi est aussi de l'intérieur quand le second refuse de parler de guerre car ce serait évoquer la possibilité que des " enfants de France " puissent être des  ennemis. Le con, toujours aussi, plus que jamais, islamo-compatible, le Peillon, il a même osé dire qu'une victime de Merah était " d'origine musulmane "!

Sur les questions sociétales, les grands classiques gauchistes: PMA pour tous selon Pinel, Peillon, Hamon et de Rugy ( celui-ci veut en plus la GPA), droit de vote pour les étrangers pour Montebourg, légalisation de l'euthanazie pour Pinel, Peillon et de Rugy et bien sûr, cerise sur le gâteau, l'incontournable légalisation du cannabis pour Bennhamias ( on s'en serait douté) et Pinel !

Et hop, en gros avec ces quelques lignes, je vous ai fait faire le tour de ce qui s'est dit hier soir.  Que du solide, n'est-ce pas !

Rien d'excitant, pas de gros clash, des candidats qui visiblement, comme pour la primaire de la droite, n'ont pas pu avec ce format d'émission exposer correctement leur programme.

La palme de l'amateurisme et du ridicule reviendra à Bennhamias. La palme de l'effacement à Pinel, la palme du candidat qui n'a aucune chance mais qui ne se démonte pas à de Rugy, la palme du sourire béat à Valls, celle de la suffisance à Montebourg, celle de la laïcité à géométrie variable à Peillon, quant à Benoît Hamon, nous lui décernons la palme de celui qui se sentit pousser des ailes.

En résumé, on s'est fait chier et on se demande bien encore comment on a pu regarder jusqu'au bout ! Si seulement y avait eu Filoche...

Commentaire de Cambadélis sur ce débat: " Un débat de bonne facture sans insurmontable fracture ! Le choix pour gagner est bien parti. "

Folie passagère 3419
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D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr

vendredi 14 octobre 2016

Primaire Le débat: 17 minutes pour un quinquennat...

Le débat est entré dans sa deuxième partie.

Et bien parlons-en de ce débat. Vous l'avez regardé ? Moi, oui. Comme 5,6 millions de Français, soit 700 000 de plus que lors du premier débat de la primaire socialiste en 2011. Je l'avais regardé aussi celui-là, mais je ne m'en souviens plus. C'est mieux, ça m'évitera de comparer. Qu'en penser ?

Et bien tout d'abord, si, comme le disait l'hystérique de Matignon il y a quelques temps, la politique n'est pas un spectacle, faudra me dire à quoi on a assisté hier.  Un grand spectacle avec un énorme plateau, des caméras partout, des grandes photos, un public bien sage et des journalistes... journalistes. Des questions préparées à l'avance, positionnement des candidats tiré au sort, candidats qui doivent se tenir à 80 cm de leur pupitre, etc... Tout était réglé comme du papier à musique. Trop léché, trop soigné, trop, trop, trop ..., trop de candidat. Et 17 minutes par candidat... Du show à l'américaine.

Du spectacle donc, du grand, ce qui ne veut pas nécessairement dire: Du bon spectacle. Parce que pour être honnête, je me suis fait iech.

Dans un premier temps, les gusses se présentent, dès fois qu'on les connaîtrait pas, chacun nous disant qu'il est meilleur que les 6 autres. L'occasion pour Le Maire et Copé de nous dire qu'ils feront ce qui n'avait pas été fait quand la droite était au pouvoir... Marrant pour des gars qui avaient les pieds bien ancrés au Château. Juppé, comme Hollande dans l'Obs nous annonce " Je suis prêt ". Sarko rappelle à ses petits camarades qu'ils ont bossé ensemble, sous-entendu, sous ses ordres, la soupe était bonne alors ne crachez pas trop dedans. Et NKM nous scotche avec son " je veux une droite chimiquement pure ", je n'ai pas bien compris mais j'imagine que cela se voulait percutant. Poisson nous a dire bonjour à tous. Et Fillon,... Fillon en cap'tain Courage.

Etape suivante consacrée aux propositions de chaque candidat en matière d'impôts, d'économie, de réduction de la dette, etc... Concours de celui qui supprimera le plus de postes de fonctionnaires ( 500 000 pour Fillon, 0 pour Poisson ). Bon là, je n'ai rien appris que je sache déjà mais pour qui ne suit pas trop l'actualité, j'imagine la difficulté pour mémoriser les propos de chacun balancés à la vitesse du chrono qui tourne.


Puis la dernière partie consacrée aux problèmes de sécurité, d'immigration, d'Islam, blablabla... Globalement, ils sont sympas les uns avec les autres, quelques piques sans grande méchanceté. Quelques bourre-pifs à destination de Hollande et du bouquin dont tout le monde parle. On s'écharpe un peu sur le port de la burqa. Copé veut embaucher 50 000 policiers. Un petit coup sur les fichés S à interner pour les plus dangereux ( Sarko ) à expulser rapido (Fillon ), à ne pas interner pour Poisson ( qui par ailleurs ne touchera pas aux 35h ). Un passe d'armes sur l'identité et une NKM qui renvoie Juppé et Sarko dans leurs vingt-deux: " Etre Français n'est pas une question d'identité heureuse ni d'identité gauloise ".

Puis chacun de conclure. Point.

Sexy tout cela ? Passionnant ? Intéressant ? Pas vraiment.  Mais comment pourrait-il en être autrement quand 7 personnalités doivent annoncer ce qu'ils feront si elles sont élues en 2h et 25 minutes pour tous et 17 minutes pour chacun.

Le grand public aura fait la connaissance de Poisson. Sarko au centre du débat, lui qu'on présente comme de plus en plus droitier. Le Maire avec une veste mais pas de cravate nous l'aura joué très techno. Fillon aura ressorti pour l'occasion sa Légion d'Honneur qu'il ne porte quasiment jamais. NKM toujours aussi bobo, vêtue de rouge (agressif, le rouge, agressif; ça compensera son côté lénifiant ). Copé, ben Copé, il était là. Et Juppé globalement très à l'aise.

7 candidats qui ne m'auront pas fait bander hier soir. 7 prétendants à la fonction suprême mais aucun qui nous donner sa " grande " vision de la France de demain. La prochaine fois ?

7 candidats qui devront mouiller un peu plus la chemise ( ou la petite culotte pour NKM ) s'ils veulent vraiment convaincre le grand public qu'ils veulent vraiment l'alternance.

La politique n'est pas un spectacle, qui plus est quand la mise en scène interdit tout débat. 17 minutes pour un quinquennat...

Vous n'avez pas regardé ? Ne vous le reprochez pas, vous n'avez rien loupé.

Sans surprise, dès la fin du spectacle, les médias et un échantillon représentatif de la population française ( 625 personnes interrogées ) en décidèrent ainsi: le plus convaincant fut ... Juppé.

Folie passagère 3316.
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D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr

France, 2019.