J'aime tout le monde. Absolument tout le monde. Les verts, les jaunes, les grands, les petits, les beaux, les moches, les gentils, les noirs aussi; j'ai même applaudi des deux mains quand mes parents décidèrent d'adopter une black de chez black made in Bénin. Tenez, même les blancs, je les aime. C'est dire.
Ça, c'était en préambule. Parce qu'en fait, il y a des que j'aime pas, mais alors pas du tout, du tout. Il y a les cons mais on pourra me rétorquer que l'on est toujours le con de quelqu'un, je préciserai donc. Je n'aime pas les gauchistes limités de la carafe, de la même façon que je n'aime pas les noirs ( ou les jaunes, ou les blancs, faut préciser pour éviter d'être taxé de Dieu sait quoi )... pareillement limités. Pire encore, je ne supporte plus les abrutis qui voient du racisme partout, même là où il n'y en a pas.
Tenez, voyez la photo ci-dessus. Je l'avais mis en illustration d'
un billet qui évoquait les conneries de Valls. Mal m'en a pris, je n'avais pas vu que le flic était noir, seul le regard de Valls avait retenu mon attention. Horreur, malheur, il y avait forcément du racisme de ma part. Le gauchiste bas du front, noir de surcroît, Bembelly, a su me le faire savoir: "
J'aime bien le message caché de la "folie passagère": un policier noir saluant Manuel Valls. Ça te pose un quelconque problème? Sur ce blog, la folie n'est pas que passagère " Un commentaire à mourir de rire ou à pleurer tant il prouve que la bêtise est monnaie courante... et pas que chez les blanc-blancs. J'en viens à me demander si, en lieu et place, j'avais mis une photo d'un flic blanc saluant Valls, n'aurais-je point commis une quelconque discrimination... Voilà où nous en sommes avec pareils abrutis...
Le monsieur est, lui ai-je écrit, victime du syndrome Audrey Pulvar. A savoir, on ne touche pas à la négritude, on ne touche pas à la couleur de peau, on ne dit rien. Sinon, pan pan cul-cul, les foudres de " la négresse qui t'emmerde ", du " nègre " en l’occurrence, s'abattent aussitôt. Si une personne de couleur fait ou dit une connerie, on se la ferme. Silence, sinon... toi y en a être vilain wouaciste. C'est ici qu'apparaît, et promis à un avenir des plus glorieux, le Point Pulvar ! Cousin du désormais célèbre Point Godwin. Tu peux dire ce que tu veux des gens, en général, mais dès que cela frise ce qui pourrait être ressenti comme ne serait-ce qu'une allusion à une quelconque discrimination ou atteinte à la beauté de la diversité, Paf !, Point Pulvar, temps mort et vindicte populaire, catalogué méchant dans la catégorie reine: Raciste ! Esclavagiste, colonialiste, sale blanc pour faire bonne mesure. J'en passe et des pires.
Alors, oui disons-le franchement, je suis raciste: je déteste les abrutis ! Je déteste le degauche abruti ! Et j'emmerde les bien-pensants.
Suis-je assez clair ?
Folie passagère 1314.