Dans son bouquin La France Orange Mécanique, Laurent Obertone nous ressort une citation de Nietzsche: " Encore un siècle de journalisme et les mots pueront. " Ainsi, Obertone nous montre que sciemment les journalistes et les politocards, du moins ceux pour qui la bien-pensance et le politiquement correct sont les seuls Arts de Dire, c'est à dire la quasi totalité de ces deux espèces, usent d'un vocabulaire dont l'emploi permet de minimiser les faits, de diminuer l'impact d'une décision prise; en un mot de dédramatiser le fait ou la chose.
Ainsi, on dira d'une violence qu'elle est gratuite lorsqu'il n'y a pas de butin; d'un muzz qui égorge puis brûle sa fille parce qu'elle a couché sans son autorisation, les journaleux vous parleront de crime d'honneur !
Et bien en politique, c'est pareil. Lorsque l'on veut faire passer un projet de loi inutile ou une idée folle, on choisit son vocabulaire pour dédramatiser, pour faire passer la pilule, pour endormir éventuellement les oppositions. Pour culpabiliser les réfractaires ou, au contraire, pour désinhiber les timides. Du mariage homosexuel, on a fait un mariage pour tous, histoire de souligner sa qualité supposée progressiste, son humanité tout en limitant la possibilité d'offrir en pâture aux homophobes les gays, les trans et les bis. Ce n'est pas le mariage gay, c'est le mariage pour tous ! Yalla !
Un autre exemple m'a sauté aux yeux en lisant une interview* de Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris, à qui l'on demande ce qu'il pense des salles de shoot. Lisez, c'est de la bonne:
" L'appellation salle de shoot est choquante car elle renvoie à une dévalorisation des personnes, elle suggère un lieu de débordement alors qu'il s'agit d'une structure médico-sociale fermée, avec protocole, où ne peuvent entrer que des personnes toxicomanes avérées. Elles sont prises en charge avec des éléments d'information sur les toxicomanies et leurs problèmes connexes: surinfection, risques occurrents, etc... ainsi qu'une possible mise en contact avec des structures de sevrage, bien qu'il ne s'agisse pas du but premier. Il est essentiel de comprendre que cette structure n'aura pas vocation à régler la question globale de la toxicomanie en France. Elle ne concernera que les personnes en situation de grande précarité sociale, SDF ou habitants de squats, fortement engagés dans la toxicomanie, souvent en situation d'infection de VIH, ou de VHC. La salle de consommation que nous allons expérimenter à Paris sera une réponse au problème posé par les injecteurs de rue, cette frange minime de la population qui se drogue quasi quotidiennement aussi bien dans les halls d'immeuble que sur la voie publique, au vu et au su de tout le monde. C'est une réponse humble à cette détresse profonde. "
Le lieu de débordement devient structure médicalisée. Il ne faut pas dévaloriser des personnes qui malheureusement n'en sont plus. Les junkies deviennent des toxico toxicomanes avérés. La salle de shoot de consommation, c'est que pour des personnes en grande précarité; ces mêmes junkies qui se défoncent dans la rue deviennent des injecteurs de la rue (sic), une réponse humble etc... comment après avoir lu ainsi la chose en refuser le projet. Et puis, cachons la misère plutôt qu'elle nous fasse honte... Oui, un " cachons ce sein que je ne saurai voir " revisité façon XXIème siècle.
Oui, après avoir lu Le Guen, il faudrait être un parfait salaud pour refuser cette salle de consommation; n'est-il pas ?
Et bien cela tombe bien, je n'accepte pas ce genre de projet, je suis donc un salaud. Plus encore, je refuse que sous couvert d'un langage bien poli au politiquement correct l'on masque la réalité et que l'on se serve de ce même langage pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Une racaille est une racaille, un junkie est un junkie; appelons les choses ou les gens par ce qu'ils sont, ça évitera bien des malentendus.
Méfions-nous des mots qu'emploient les bien-pensants ou les politocards, à défaut de puer, ils nous enferment dans un schéma de pensée unique mortifère pour la liberté de... penser.
( *interview au Figaro Magazine du 21 février 2013 )
Folie passagère 1590.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
C'est le propre des régimes totalitaires de changer le sens des mots. A force de les entendre avec la nouvelle signification, on ne sait plus leur vrai sens. Ainsi du mot "jeune" qui, sous la plume du journaliste remplace "racaille issu de quartiers sensibles". J'ai été jeune moi aussi et je ne correspondais en rien à cette nouvelle définition ainsi que mes enfants qui se retrouvent sous ce mot...
RépondreSupprimerOn aura beau changer le sens de tous les mots, la réalité, elle, ne changera pas, on ne saura juste plus la nommer...
Quand, en plus, on met l'humanisme en bandoulière, le débat devient impossible...puisqu'on vous dit que vous êtes salaud, c'est que vous en êtes un dans la définition actuelle...
Un "humanisme" qui nie la dimension pensante de l'homme, non merci ! je préfère être un salaud ( le mot salope n'ayant pas encore changé de sens...) qu'un clone tout bien comme il faut...
Quartiers “sensibles” fait également partie de ce que j'appelle les “mots de l'ennemi” : faisez gaffe à kess que vous disez, bon sang !
Supprimer@ Didier
SupprimerOui, absolument ! Les mots "quartiers sensibles" ont d'ailleurs dérivés en "quartiers" tout court ! Promis, la prochaine fois, je fais gaffe ! Ceci prouve, s'il était besoin, que la propagande, ça marche même quand on est vigilent ! BRRR...ça fait froid dans le dos...
Un autre mot est intéressant là aussi, c'est "tolérance", à savoir action de subir, par choix ou par obligation, ce qui est tout sauf une vertu. C'est devenu LA vertu à avoir par la magie républicaine des droits de l'homme.
SupprimerQuand on sait que "maison de tolérance" vient du fait que Louis 11 n'avait pas réussit à virer les bordels mais bien à essayer de les contrôler pour limiter la casse, on peut se poser des questions...Ou continuer à faire la pute en se laissant voler après avoir été obligé/choisit d'écarter les cuisses, par tolérance. Pour s'ouvrir à l'Autre quoi...
Vryko
Mon cher Didier, merci pour cette remarque ô combien juste : http://koltchak91120.wordpress.com/2013/02/25/quartiers-sensibles/
Supprimer@Vryko: pour limiter la casse ou pour en tirer un quelconque profit ?
Supprimer@Nana: terrible comment si on n y prend pas garde l'on se fait piéger par cette novlangue modernoeuse
@didier goux: il me semble que votre langage jeune soit quelque peu dépassé. perso, celui d'aujourd hui me pose quelques problèmes
Disons limiter la casse en en tirant parti et donc profit...
SupprimerVryko
Nouvelle définition de l'expression "quartiers sensibles" = "quartiers d'émeutes sauvages et de haine raciste anti Française"...
SupprimerA la citation de Nietzsche par Laurent Obertone (d'ailleurs tu m'a grillé, salopard, je voulais l'utiliser ce soir) on pourrait continuer par celle-ci " Le but n’est pas de convaincre les gens de nos idées, mais de changer le vocabulaire de telle manière qu’on ne puisse plus exprimer que nos idées. " Josef Goebbels.
RépondreSupprimerIl est bien mignon le petit Jean-Marie, non pas lui, Le Guen. Il y a quand même une question qui reste en l'air. Comment des sdf et autres punks à chiens, notoirement sans revenus, font-ils pour financer leurs achats de came ? Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est en faisant la manche. Donc, en offrant des lieux d'aisance à ces gens, on encourage la délinquance. Déjà limite en termes de santé publique, on est carrément en dehors des clous en termes de sécurité publique. Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas aurait dit Bastiat.
@Koltchack: peu importe comment les junks trouvent leur came, là n'est pas le pb, le pb étant de savoir comment la société a pu être à ce point dégueu pour que des junks deviennent junks. La façon dont ils trouvent leur came n'est qu une conséquence de cette déchéance dont la société est responsable. J'ai bon, là ?
SupprimerEt puis d'abord je n ai rien d un salopard. Et je n ai pas l exclusivité de Nietzsche :)
Il y a toujours eu des camés, depuis que l'homme est homme. La grosse différence tient essentiellement au glissement que l'on peut observer des substances psychotropes.
SupprimerAu départ, la pratique des hallucinogènes était l'apanage des chamans, sorciers, etc. Il s'agissait pour eux de trouver l'extase, le moyen de nouer lien avec le monde des dieux ou des esprits. Y parvenir était le fruit d'une longue et stricte éducation car il ne s'agissait pas de partir n'importe comment et n'importe où pour le plaisir de "planer" mais bel et bien de pouvoir guider le voyage, d'en rester maître.
Plus tard, ces substances sont devenues "récréatives", mais elles n'étaient pas à la portée du commun. Elles ont été majoritairement le fait d'une élite cultivée, qui avait reçu une éducation stricte et complète, capable de faire la différence entre licence et dépravation, entre libertés et abus désordonnés. Il n'y avait guère que les marins et autres voyageurs au long cours pour s'abandonner aux "délices" de l'opium.
Globalement, c'est avec l'arrivée de la "démocratie" que l'usage de la came s'est lentement diffusé dans toutes les couches de la société et ce avec d'autant plus de facilités que celle-ci s'ouvrait à la diversité, accueillant des populations pour laquelle la consommation du kif, pour s'en tenir à ce seul exemple, était une tradition, pratique entretenue par les beys locaux car elle maintenait les gens dans une sorte d'hébétude. Si on veut avoir une idée de ce à quoi cela pouvait bien ressembler, il suffit d'aller faire un tour au Yémen et dans une moindre mesure en Ethiopie ou en Somalie où la consommation quotidienne du khat engloutit des montagnes d'eau qui pourraient être utilisées pour nourrir les populations, qui engouffre jusqu'à 75% des maigres revenus des ménages et abrutit littéralement ceux qui s'y adonnent.
Qu'on le veuille ou non, il est un fait certain, donner accès à ces produits à des gens qui n'ont pas été convenablement éduqués ne peut que conduire à la catastrophe. Si en plus ils n'ont pas été dotés d'une colonne vertébrale morale pour avoir conscience de ce qu'ils font et des limites qui doivent être respectées, ils sombreront. C'est un peu comme le libertinage, la marge existant entre licence et orgie est très ténue. On peut être un libertin ou bien mi-homme, mi-cochon. L'erreur, c'est de prendre la licence pour de la liberté. Et ça, pour en avoir conscience, il faut l'avoir appris. Et pas en lisant Pif Gadget ou Fluide Glacial.
Quant à nos junkies contemporains, ce ne sont que des épaves qui s'inventent toutes les excuses du monde (pourquoi se gêneraient-ils puisque les faiseurs d'opinion leur en débitent au kilomètre) pour excuser leur absence de caractère, leur goût pour l'abdication, leur narcissisme qui les pousse à croire qu'ils sont les seuls à être malheureux et à souffrir, leur nihilisme qui les conduit à l'autodestruction. Le problème, ce n'est pas tant que la société puisse produire de tels être, c'est qu'elle va en produire de plus en plus en abandonnant toute idée d'autorité, d'exigence individuelle et collective (sauf pour cracher au bassinet bien sûr), de discipline, etc.
Bon, j'arrête là, je passe déjà pour un salaud, point n'est besoin de trop charger la mule.
@Koltchack: pour avoir été près de 2 ans à Djibouti, je confirme pour le Khat. La majeure partie de la population est totalement abrutie, la bouche pleine de khat, tel le hamster, du matin au soir. Les étals de khat se tiennent à ciel ouvert.
SupprimerEt en plus le Khat rougit les dents....
SupprimerPas très sexy.....
Enfin, cherchons un anagramme pour ''salle de shoot''...
''Chatte de soûle''?
Moyen tout ça...
Cette volonté de vouloir renommer des mots marquant me fait penser à un passage que j'ai lu dans un livre récemment, 1984. A un moment précis il est décrit le processus utilisé par le régime totalitaire pour remplacer une vérité par une autre, en contrôlant toutes les mémoires et les pensées et en y mettant les moyens techniques et humains nécessaire. Ce n'est pas éloigné des intentions actuelles car en vidant des mots de leur substance on facilite leur manipulation, leur changement de définition et leur oubli. Tout au bénéfice du pouvoir, qui permet d'endiguer toute contradiction tel le démontre ton exemple du salaud et à terme cela permet de ranger les citoyens du bon coté, celui du pouvoir qui apporte le progrès, la sécurité, la prospérité...
RépondreSupprimerPour le fond j'ai déjà entendu parler des salles de shoot en Suisse et ça donne l'impression de récupérer une idée venue d'ailleurs pour "compenser" le manque d'action contre la drogue, qui passe par des moyens de sevrer, de casser des quartiers ou des cités qui favorisent ce type de consommation et surtout d'offrir un avenir avec des projets pour le pays et des emplois pour l'ancien drogué...
Expérience qui a montré que les salles de shoot attirent les dealers et autres déchets. Ainsi, un quartier qui avait eu la chance de ne pas avoir à subir cette faune se voit irrémédiablement condamné dès lors qu'on y installe une de ces lieux récréatifs où on peut s'injecter en toute sécurité des substances modifiant la perception.
Supprimer'tain j'parle bien le prog.
@judex: sauf erreur de ma part " 1984 " est de Georges Orwell qui serait " l'inventeur " de ce que tu décris si bien, la novlangue. Ce langage qui permet de faire dire ce que l on veut aux mots du moment qu'ils servent ainsi une idéologie.
Supprimer@koltchack: Et quel serait l'impact de l'implantation d une salle de shoot sur le prix de l'immobilier du quartier concerné ? A-t-on fait des études là-dessus ?
Je ne sais pas. Au pire, si elles ont été conduites, je gage qu'on n'a pas jugé bon d'en avertir les premiers intéressés : ces salauds de propriétaires.
SupprimerSinon Orwell est plus celui qui a formalisé les principes de la novlangue que son inventeur. En effet, pour décrire le système mis en place par Big Brother, il s'est servi des "merveilles" inventées par le stalinisme (encore qu'une bonne partie ait été inventée à l'époque de Lénine).
SupprimerImplantons une salle de shoot à côté de la place des Vosges...
SupprimerDjack lang sera pas joice....
Ou en face de l'Élysée..
Et donc, il faudra un diplôme d'Etat d'herboristerie pour être considéré comme toxicomane avéré ?
RépondreSupprimer@blandine: attention ne confondons pas p'tite drogue et grosse drogue, fumer de la beu ne fais pas de toi un toxicomane avéré, juste un consommateur de produits festifs
Supprimer"Modernité", mon cher Corto, est un mot auquel personne ne peut résister, non plus !
RépondreSupprimerCe matin monsieur Le Boucher, sur slate.fr titrait : "Réforme de l'Etat : la leçon de modernité de Christiane Taubira"
Elle était présentée comme "une révolution dans un pays encore dirigé au Moyen-Age..."
Il faut donc avaler que l'impunité des délinquants c'est moderne !
Il fallait lire "comme au Moyen-Age"
Supprimer@marianne: et il consomme quoi Le Boucher ? parler de modernité lorsqu il s agit de Taubira, ça fait peur, un peu comme Robespierre.
SupprimerOui Marianne, c'est moderne, c'est même daté de 1954, date à laquelle Marc Ancel publia "La Défense sociale nouvelle, un mouvement de politique criminelle humaniste" qui a servi à Badinter pour mettre en place la doctrine que nous subissons depuis sa nomination à la Chancellerie. Il y a juste que Taubira passe la sur-multipliée.
SupprimerD'accord avec toi, évidemment! Les mots "jeune", "quartiers", "cité", "diversité" etc, détournés de leur sens embrigadent sous ces vocables une foule de gens qui ne sont pas vieux, qui habitent les quartiers des villes, qui habitent des cités ou ne sont pas français mais qui sont honnêtes, polis, respectueux des lois et se trouvent mis dans le même sac que les délinquants. Proteste-t-on contre ce détournement du vocabulaire? On retourne l'argument contre vous. On se voit objecter que la majorité des jeunes ne sombre pas dans la délinquance et que donc vous noircissez le tableau à plaisir pour "faire le jeu du FN".
RépondreSupprimerCorto, tu n' y es pas du tout, les socialiste veulent éviter que les supporter de football n'y viennent taper le ballon pour y faire un shoot en chantant des cantiques à la gloire de leurs équipes comme celle ci: " Si tu es fier d' être parisien , tape dans tes mains" ou encore:" Marseillais va niquer ta mère sur la Can-Cane- Canebierre", cela ferait désordre au milieu de charmants jeunes gens totalement concentrés sur leurs soins divers en risquant de recevoir un ballon et entendre des " GOOOAAALL" hurler par des fous ivres de bière.
RépondreSupprimerHeureusement que je ne fais pas confiance à nos dirigeants, sinon j'aurai vite fait de m'en refouttre plein les veines.
RépondreSupprimerCar apparemment, sniffer de la coke n'est pas dramatique, l'héroïne est en voie de banalisation, et les joints ne sont pas véritablement dangereux. V'là les messages que la gauche est entrain d'envoyer aux jeunes.
Sous un gouvernement socialiste, les parents doivent redoubler de vigilance car le progressisme n'admet aucun principe de Morale. La gauche ne protège absolument plus personne et risque de faire passer à l'acte bon nombre de jeunes.
Ah si, il y en a une qui est belle aussi. Peillon qui conseille aux collègiens de tenter un maximum de pratiques sexuelles dans le but de lutter contre l'homophobie. Les signaux qu'ils envoient sont dramatiques.
Puis un peuple qui se drogue, qui fume... est un peuple anesthésié, qui ne fera pas la Révolution.
RépondreSupprimerDroguez-vous, comme ça vous ne vous soulèverez pas contre le pouvoir.
Puis la drogue, ça engendre des sous, beaucoup de sous, et il ne faut pas croire que le système ne bénéficie pas de ces recettes.
Combien d'argent les banques ont-elles blanchi? On pense à Florence Lamblin...
Plus que jamais les parents doivent redoubler de vigilance avec leurs enfants. Ils doivent leur inculquer les notions de bien et de mal, sinon la République les fera passer à l'acte. Tout ça est dans la droite lignée de l'homme qui peut se passer de Dieu. L'homme libre qui n'a besoin de personne pour apprendre la vie. L'être issu des Lumières qui est soi-disant assez fort pour se passer de toute code moral. On ne se respecte plus les uns les autres car l'homme Nouveau est assez fort pour comprendre l'existence humaine. Agir et ne jamais réfléchir.
C'est comme ça que petit à petit notre "monde moderne" devient formaté... Enfin, disons plutôt la France, parce que c'est bien une attitude franco-française (gauchiste) cette "bien-pensance" qui sait tout mieux que tout le monde...
RépondreSupprimerLe problème en France, c'est qu'on ne se rend pas compte que ce qui se passe ailleurs dans pas mal de domaines ne peut se transposer chez nous pour cause d'incompatibilité de mentalités. Alors on aura beau changer la signification des mots et jouer avec en nous faisant croire que l'on pense d'abord à l'Humain, ca n'en reste pas moins de la manipulation et un excellent moyen de nous jeter de la poudre aux yeux avec leurs soit-disant avancées...
En ce qui concerne ces salles de shoot (moi j'ai envie d'utiliser ce mot là et si ça dérange quelqu'un ben tant pis) l'exemple suisse n'est pas vraiment transposable en France et on le sait tous très bien... Elles ont existé en Suisse car il y avait à un moment donné un réel problème dans les quelques "grandes Villes" de ce pays comme Zurich ou certains lieux publics étaient devenu des repères à drogués. Et la Suisse, contrairement aux apparence est une vraie plaque tournante de la drogue... Et puis, les Suisses sont disciplinés (un peu comme les Hollandais d'ailleurs..) donc ce qui fonctionne chez eux ne fonctionnera probablement pas de la même manière ailleurs.... Un petit article résume un peu la situation.
http://www.premiereligne.ch/salles-de-shoot-le-modele-suisse/
Ce qui est drôle c'est qu'avec leur bien pensance légendaires ils oublient de se rendre compte qu'ils prennent ici exemple sur la Suisse et quand la droit parlait du "modèle allemand" ils ruent dans les brancards...
Avec eux, non seulement les mots ont un double sens mais la signification des mots aussi... alors pour arriver à suivre, faut s'accrocher!!!
Titi
Très bon Titi! Je m'étais fait la même remarque que vous. Des autres ils copient ce qu'il y a de pire, et ce qui semble logique, ils ne veulent pas en entendre parler.
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