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dimanche 24 mai 2015

La République française, cet astre mort...


Notre République une, indivisible, laïque et sociale, censée assurer l'égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d'origine, de race ou de religion, cette République qui éclairait le Monde depuis l'époque des Lumières, est un astre mort depuis longtemps, qui continuait néanmoins à luire, mais qui vient de s'éteindre, peut-être à jamais.

Pour ma part, je fais remonter la mort de notre République à ce jour d'octobre 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand à la présidence, où le député socialiste, André Laignel, lança à l'Assemblée, au sujet de Jean Foyer qui contestait la constitutionnalité des nationalisations préconisées par le gouvernement : «Il a juridiquement tort car il est politiquement minoritaire. » En quelques mots le sectarisme avait fait une entrée fracassante à la Chambre pour ne plus en sortir, jusqu'à ce dernier bras de fer imposé par un pouvoir aux abois aux « pseudo-intellectuels » et autres « réactionnaires » et ainsi instaurer une réforme des collèges dont ni les professeurs, ni les parents d'élèves ne veulent. L'ambition de cette réforme, ainsi que le note Jean-Pierre Le Goff est de « transformer l'école républicaine en un lieu d'expérimentation et de fabrication d'un nouvel enfant-citoyen conforme à un « nouvel air du temps » fait de relativisme culturel, de bons sentiments, de féminisme et d'écologie transformés en un nouveau moralisme. »

Or, comme selon l'adage populaire, quand on a dépassé les bornes, il n'y a plus de limites, voilà qu'on a livré l'Education nationale à des pédagogistes jargonnants qui, sous prétexte de combattre les inégalités, car « on ne peut concevoir que certains élèves aient plus de culture commune que d'autres », ont décidé de supprimer l'enseignement des langues anciennes - grec et latin – ainsi que de mettre fin aux classes d'excellence qu'étaient les classes bilangues, au prétexte que seuls 16% des élèves y avaient accès.

Ainsi l'école de la République qui, depuis son origine, ambitionnait d'être une école où chaque élève, quelle que soit son origine, pouvait prétendre à l'excellence, est devenue, en quelques décennies, l'école de la médiocrité et du nivellement par le bas.

Cependant il reste un espoir : celui que les voix qui se sont élevées pour défendre l'école de l'excellence, tant chez les intellectuels que chez les professeurs, soient relayées par les parents d'élèves et par tous ceux qui, en France, savent ce qu'ils doivent eux-mêmes à l'école républicaine, afin d'empêcher un gouvernement discrédité de mettre en place cette « réforme destructrice » qui tourne le dos aux valeurs de notre République, en confondant, par mauvaise foi ou par bêtise, égalité et égalitarisme.


La République française, cet astre mort, par Marianne Arnaud.

D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

vendredi 12 avril 2013

Pour Vincent Peillon, l'excellence n'est pas de mise en Socialie


On reproche à hollande et sa clique de ne pas avoir de cap, d'orientation, de ne pas avoir, pour le pays, de politique cohérente. Et bien, je ne suis pas d'accord. Notre équipe dirigeante a bien un cap: Détruire, déconstruire, abroger, réformer, passer à la trappe, bref, supprimer tout ce qui a été fait sous la présidence de Sarkozy. Les exemples sont si nombreux qu'il n'est point besoin de faire une étude sur le sujet.

Le dernier en date est la suppression des internats d'excellence. Correction, la fin programmée par le commissaire Peillon, des internats d'excellence pour les transformer en " excellents internats ".

Rendez-vous compte, on sélectionnait des élèves en perdition, mais à potentiel, dans les cités. Avec l'accord de parents, bien souvent issus de la diversité, mais moins cons que les autres, on prenait le lundi leurs gamins, on les mettait pendant la semaine dans un établissement scolaire dévoué aux causes perdues et on les  renvoyait passer le week-end chez eux, en famille. Et les résultats sont là, les élèves sont plutôt motivés et globalement progressent bien plus que ceux qui restent à végéter dans les établissements de quartiers dits sensibles.

On nous dit que cette fin programmée, dont l'annonce tombe comme un cheveu sur la soupe, est liée aux coûts trop élevés de l'expérience. Ne serait-ce pas plutôt parce que cette sorte d'élitisme n'a pas l'heur de plaire aux tenants de l'égalitarisme forcené ? Ne serait-ce pas plutôt parce que Peillon n'aime pas le principe de sélectivité: prendre les gamins à potentiel pour les tirer vers le haut et laisser les autres au système classique ? Avec ces internats, point de ce " mélange social " si cher à nos esprits gauchiards ? Dieu qu'ils sont cons !

Peillon nous dit qu'il veut à terme d'excellents internats plutôt que des internats d'excellence; ne peut-il lui venir à l'esprit qu'il vaudrait mieux n'avoir comme perspective que des internats d'excellence ? Des internats où les valeurs de réussite et de mérite seraient les pierres angulaires de l'enseignement dispensé ?

Au lieu de cela, toujours la même rengaine, l'égalitarisme au détriment de la chance donnée, le nivèlement par le bas en lieu et place de l'excellence.

" Si tout, ici-bas était excellent, il n'y aurait rien d'excellent " ( Denis Diderot ).

Folie passagère 1662.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

lundi 21 mai 2012

La parité, une idée fixe " dégénérative " ?

Nous avons 17 hommes et 17 femmes au gouvernement. Promesse tenue, tu parles d'un enjeu (mais seulement 6 femmes pour 27 hommes dans le cabinet élyséen de l'hollande !). Élections législatives: seulement 40% de candidats de sexe féminin, 1% de moins que la fois précédente: catastrophe et régression démocratique ! L'Ump qui, faute de candidates disponibles ( c-à-d, estimées capables de l'emporter ), va se prendre une amende. Une loi pour obliger  les conseils d'administration à avoir 20 % de femmes d'ici à 2014 et 40% en 2017. Pour un peu, le taux de mixité deviendrait un paramètre de bonne tenue économique et managériale aussi important qu'un solde intermédiaire de gestion.

Bon Dieu que ce cirque me gonfle.

Parité homme / femme, et pourquoi pas parité jeune / vieux ?

Cet égalitarisme forcené qu'il faudrait imposer partout et pour tout. La parité pour tous. Cette parité chérie que l'on érige en vertu capitale. Segmentons, disséquons, mercatisons notre bonne vieille société. C'est cela, oui, pour toutes instances ou entités politiques, économique, associatives, instaurons des quotas, une parité: des quotas de femmes, de noirs, de blancs, de jaunes ou de verts, de cathos, de juifs , de muzz et pour faire bonne mesure, d'homos etc...

Je dis ça, je dis rien, mais à force de vouloir tout contingenter, parce que c'est bien de cela dont il s'agit, je crains que cet égalitarisme n'engendre peu à peu un nivèlement par le bas de tout le système. La parité, une valeur de gauche ? Sans doute, c'est si chouette, si... progressiste. J'y vois plutôt un risque, une idée fixe à terme "dégénérative ".

Et la performance, le talent, les compétences, le mérite, la connaissance, on en fait quoi dans tout ce fatras paritaire ?

Folie passagère 1162.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

France, 2019.