Enduropale 2014 : les images impressionnantes... par lavoixdunord (qui n'a pas été foutu de fournir à ses lecteurs plus de 3 photos de cet évènement)
... cela nous changera des sujets qui fâchent et de ceux que les médias préfèrent ne pas aborder, enfin pas tout de suite et peut-être, seulement, après les municipales...
Samedi, il y avait au Touquet le célèbre enduro, course moto devenue, n'ayons pas peur des mots, quasi-mythique. Les conditions météorologiques, à en croire le reporter de guerre dépêché sur place pour vivre et nous raconter cet événement, étaient très très mauvaises. Apocalyptiques ! Lisez donc:
Le titre se son article d'abord: " Enduropale 2014 : victoire dantesque d’Adrien Van Beveren, c’était la guerre des tranchées…" Oui, oui, vous avez bien lu, Dante était au rendez-vous, c'était la guerre !
La suite, ensuite...:
"L’Enduropale a lancé à sa manière les festivités du centenaire de la première guerre mondiale. Tels des poilus montant au front, les pilotes ont dû braver des conditions météo apocalyptiques pour dompter le sable et livrer une bataille qui restera dans toutes les mémoires. Hier, Le Touquet, c’était Verdun. Et son vainqueur un drôle de guerrier !"
Carrément, l'enduro, c'était Verdun, les pilotes des poilus et le vainqueur un véritable héros que ceux de la Marne ou du Chemin des Dames n'auraient certainement pas renié. Le reste de l'article est du même tonneau:
"Le spectacle fut épique, on en parlera dans des années (comme pour cette putain de sale guerre), dantesque, des rafales de vents à 100km/h, des averses de grésil piquantes comme des aiguilles, les pilotes (tels des soldats montant au front sous la mitraille) roulaient plein gaz (moutarde?) vers leur destin. Et tandis que les plus valeureux se rapprochaient de la ligne de front, les retardés livraient un vrai combat contre eux-mêmes, pour aller au bout de cette course infernale. Après un peu plus de trois heures de course, le jeune pilote audomarois passa sous le drapeau. Sous une nouvelle averse de grésil, le héros du jour s’agenouilla sur ce sable sacré puis implora ce ciel si démentiel. Le Touquet venait de sacrer le meilleur de ses guerriers."
Pour un peu, en tendant bien l'oreille, on aurait pu entendre les hourras et les vivats des poilus de 14 qui, six pieds sous terre, furent réveillés par tout ce bruit et cette fureur. On les imagine, sans problème, nos guerriers d'antan béats d'admiration devant ce spectacle dantesque que quelques uns de leurs descendants ont offert ce jour-là à des milliers de spectateurs emmitouflés qui bravèrent les intempéries pour assister à cet épique spectacle.
Si cet article ne reçoit pas le prix Pulitzer, catégorie reportage de guerre, c'est à n'y rien comprendre.
Folie passagère 2177.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
"L’Enduropale a lancé à sa manière les festivités du centenaire de la première guerre mondiale. Tels des poilus montant au front, les pilotes ont dû braver des conditions météo apocalyptiques pour dompter le sable et livrer une bataille qui restera dans toutes les mémoires. Hier, Le Touquet, c’était Verdun. Et son vainqueur un drôle de guerrier !"
Carrément, l'enduro, c'était Verdun, les pilotes des poilus et le vainqueur un véritable héros que ceux de la Marne ou du Chemin des Dames n'auraient certainement pas renié. Le reste de l'article est du même tonneau:
"Le spectacle fut épique, on en parlera dans des années (comme pour cette putain de sale guerre), dantesque, des rafales de vents à 100km/h, des averses de grésil piquantes comme des aiguilles, les pilotes (tels des soldats montant au front sous la mitraille) roulaient plein gaz (moutarde?) vers leur destin. Et tandis que les plus valeureux se rapprochaient de la ligne de front, les retardés livraient un vrai combat contre eux-mêmes, pour aller au bout de cette course infernale. Après un peu plus de trois heures de course, le jeune pilote audomarois passa sous le drapeau. Sous une nouvelle averse de grésil, le héros du jour s’agenouilla sur ce sable sacré puis implora ce ciel si démentiel. Le Touquet venait de sacrer le meilleur de ses guerriers."
Pour un peu, en tendant bien l'oreille, on aurait pu entendre les hourras et les vivats des poilus de 14 qui, six pieds sous terre, furent réveillés par tout ce bruit et cette fureur. On les imagine, sans problème, nos guerriers d'antan béats d'admiration devant ce spectacle dantesque que quelques uns de leurs descendants ont offert ce jour-là à des milliers de spectateurs emmitouflés qui bravèrent les intempéries pour assister à cet épique spectacle.
Si cet article ne reçoit pas le prix Pulitzer, catégorie reportage de guerre, c'est à n'y rien comprendre.
Folie passagère 2177.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
Avec ton titre je pensais rire , raté , j'ai déjà remarqué que certains journalistes confondaient sport et guerre certainement le syndrome Hollandouille , celui qui se surnomme grand chef de guerre .
RépondreSupprimerDéja hier soir , juste à l'apéro , ma femme branche la tévé et tombe sur Taubira qui le regard plein de haine affirme , avec presque des trémolos dans la voix , qu'elle n'est pas au courant , dans la journée j'apprends que dans mon village de 2500 habitants ,il n'y aura qu'une seule liste , alors qu'habituellement il y en a au moins 2 , une liste qui est passée "sans étiquette" .
Je crie haut et fort " ASSEZ DES MENSONGES DE CETTE GAUCHE ET DES JOURNALEUX "
Je suis un peu hors sujet mais ça fait du bien .
@claude Henri: mais mon billet na, contrairement à son titre, rien de rigolo. Juste en passant la démonstration de ce que peut donner de pitoyable les écoles de journalisme. Parce qu'il ne fait aucun doute que l auteur de cet article est bien journaliste ! (ça par contre c'est drôle )
SupprimerDernier rebondissement: Hier la Taubira disait ne rien savoir et ce soir Ayrault dit que lui et elle savaient. Alors oui, je partage ta colère !
Quand on voit l'état des dunes après le passage de ces débiles à roulettes, je ne comprends pas pourquoi les zécolos n'ouvrent pas leurs grandes gueules.
RépondreSupprimer@Koltchack: il faudrait autant de courage à un écolo pour aller manifester au Touquet contre cette course qu a une Femen pour déchirer le Coran dans une mosquée! Autrement dit, l'enduro a encore de beaux jours devant lui.
SupprimerLes écolos ont déjà ouvert leurs gueules contre cette course qui s'appelait jadis l'enduro du Touquet. Par conséquent, le tracé de la course fut modifié afin de préserver les dunes et la course fut renommée l'Enduropale. Ceci se passa en 2005.
Supprimer@Seghux B: Autant pour moi alors. Mais est-ce a dire que depuis 2005 les écolos se satisfont d'une course qui rassemble plus de 1000 motards pétéradants et gazants ?
SupprimerHeureusement qu'il n'y a plus de poilu pour voir ça. Les pauvres ! comparer cette course à Verdun; quel manque de respect ! Mes grands-pères dont un gazé, mais qui sont revenus et un oncle qui lui y est resté, doivent se retourner dans leurs tombes.
RépondreSupprimerEt je suis certaine que l'auteur de cet article doit être très fier d'avoir pensé à faire cette comparaison...
@Michelle: Non seulement d'un manque de respect mais surtout d'une bêtise crasse !
Supprimerun jour, l'homonaîvus me dit " j'ai envie d'aller voir les maisons des années folles au Touquet " ben, y'en a plus ! mais du béton, ça, y'en a !! un truc horrible sur la plage, en plastoc de la hauteur de 6 étages , en forme de toboggan pour les cons qui auraient l'idée de se jeter dans l'eau glacée et des parkings à perte de vue pour que les admirateurs des guerriers en mobylette puissent se garer tout près, les jolies maisons du bord de mer sont détruites pour faire des cages à lapins en béton, il reste l'hôtel palace et le golf, au cas où des milliardaires voudraient tout de même y aller, nous on a pas insisté, on s'est barrés et on est allé visité le champs de bataille d'Azincourt, c'était tout à fait d'actualité ! ceci dit, à Azincourt, il y a un délicieux musée..... Koltchak à raison, que font les écolos ? sans doute qu'ils touchent suffisamment pour la boucler !
RépondreSupprimer@Boutfil: Aller au Touquet , quelle idée saugrenue. A part comme à Deauville, pour les gens du Sentier, qui peut raisonnablement avoir envie d aller au Touquet ? c'est triste et surfait a mourir quand à l'enduro on ne peut pas faire plus anti-écolo que cela. Curieux oui comme ils la ferment
SupprimerTaratata, le Touquet dans les années 70, c'était une charmante ville de bord de mer avec un petit air des villégiatures britanniques comme Brighton, avant que des salauds s'avisent d'en faire une ville pour touristes bon marché. Aujourd'hui, tout comme Deauville, c'est le summum du mauvais goût. La vitrine de l'époque en somme.
Supprimer@Koltchack: ah mais je sais bien et je pense jusque début des années 80 puisque j y allais de temps en temps avec les potes
Supprimerben voilà, nous on était restés sur les années d’antan !! déception !!
SupprimerLa Voix du Nord = la Voix de son maitre = La voix du P-S
RépondreSupprimerPensons dans cette région du Nord et du Pas de Calais à tous les sites qui nous rappellent ce que furent l'apreté des batailles et la dureté de l'occupation allemande en 14-18 dans ce nord qui a tellement souffert . On peut penser que le journaliste qui a écrit ça est inconscient ou tristement ignorant . J'invite chacun à aller à Notre Dame de Lorette pour y découvrir la " basilique " aux murs couverts des noms des soldats morts pour la France et dans cette région tous ces cimetières militaires qui témoignent de la réalité des combats . N'oublions pas aussi la population civile qui a vécu une occupation très dure..... et dont le souvenir a conduit ceux qui le pouvaient a choisir l'exode en 1940 pour ne pas revivre une autre occupation ... Commémorer les 100 ans de l'entrée dans la grande Guerre par ces analogies de mauvais gout est pour le moins surprenant ...surtout dans le Nord de la France aux avant-postes des combats avec une ligne de front et la destruction de villes et de villages ... Ce n'est pas magnifier la guerre que d'en traiter le souvenir avec respect pour toutes les souffrances qu'elle a suscitées .....et les cicatrices qui restent dans les paysages et les mémoires si on sait les voir ... Une nordiste , Marguerite
@marguerite: ils se sont mis a deux pour écrire cet article, c'est dire si la tache a du etre difficile. Veux tu mon avis, je pense que ce journaleux qui malgré tout son talent n a pu encore convaincre Paris ( smiley) est persuadé d'avoir pondu un excellent article: la suffisance habituelle de la quasi majorité des journalistes!. Si en plus il avait été drôle mais même pas, un étudiant de première année aurait pu faire mieux. pauvres poilus !
Supprimera l époque où j habitais Lille, pour aller chez mes parents, j empruntais une route qui allait de l autoroute A1 à l'autoroute A16: j'appelais cette route La route de la Mort tant elle était jalonnée de cimetières de la Grande Guerre, impressionnant et imposant le respect.
Aller chercher les adjectifs superlatif au taquet ne suffit plus tant le sens des mots est émoussé chez les quasi illettrés passés par l'Educ'Nat' (y compris avec le CFJ en prime) Il faut donc "imager" ! Et tout est bon. Là le type pense avoir fait fort et doit être tout content. Mais il sera vite surpassé ! Ce "lyrisme" abscons, souvent plus ridicule qu'odieux comme cette fois-ci, est de plus en plus fréquent dans la PQR et ce n'est pas nouveau. Je n'en ai pas en mémoire (ces logorrhées sont si éphémères) mais je me souviens en avoir lu des gratinés, notamment dans la Voix du Nord quand je bossais à Calais; et aussi dans le Courrier Picard et dans le Provençal...
RépondreSupprimerLe Plouc: ton jugement me semble juste: Plus ridicule qu'odieux ! Parfaitement ridicule même.
SupprimerIl voulait parler de Edmond Dantes , voyons soyez moins inflexible corto !
RépondreSupprimer@balerofr: Compte tenu de sa prose, je ne suis pas sûr que l'auteur de cet article sache qui est Edmond Dantes.
SupprimerC'était implicite :¬}
SupprimerNon seulement c'est parfaitement ridicule et odieux, mais c'est parfaitement irrespectueux et insultant.
RépondreSupprimerComment de tels ignares peuvent-ils être autorisés à écrire, même dans "la voix de sa maîtresse" ?
@Franzi: Comment ? j imagine que les scribouillards sont à l'image de leur patron qui a laissé un si ridicule article
SupprimerLes journalistes sportifs sont au journalisme ce que la diarrhée est à la nausée. Celui-ci a fait très fort dans la bêtise racoleuse et l'indécence imbécile.
RépondreSupprimerAvec des articles de cet acabit, on en arrive à souhaiter une extinction de Voix du Nord.
@pangloss: et avec cet article on a vréitablement un cas d école de ce qu il ne faut pas faire. Ridicule.
Supprimer