C'est toujours mieux de lire avant de commenter... (ou pour ceux qui n'auraient pas eu accès au Figaro)
«J’ai longuement hésité avant de prendre la parole. D’abord parce que je sais qu’il existe des sujets prioritaires pour nos compatriotes, à commencer par l’explosion du chômage.
Ensuite, parce que, depuis deux ans, je me suis tenu à la décision de silence et de retrait que j’avais annoncée au soir du second tour de l’élection présidentielle de 2012. Contrairement à ce qui s’écrit quotidiennement, je n’éprouve nul désir de m’impliquer aujourd’hui dans la vie politique de notre pays. Je ne suis animé par aucune velléité de revanche et ne ressens nulle amertume à l’endroit des Français qui m’ont fait l’immense honneur de me confier, durant cinq ans, les rênes de notre pays. J’ai par ailleurs trop conscience des peines, des souffrances et des inquiétudes qu’endurent chaque jour tant de nos compatriotes pour ne pas mesurer la chance qui m’a si souvent accompagné tout au long de ma vie. Cette réalité mêlée à mon tempérament fait qu’aussi loin que je m’en souvienne je n’ai jamais aimé me plaindre. À 59 ans, il est sans doute trop tard pour changer. En tout cas, sur ce point…
Et pourtant, je crois qu’il est aujourd’hui de mon devoir de rompre ce silence. Si je le fais, c’est parce que des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent. Si je le fais par le moyen de l’écrit et non celui de l’image, c’est parce que je veux susciter la réflexion et non l’émotion.
Qui aurait pu imaginer que, dans la France de 2014, le droit au respect de la vie privée serait bafoué par des écoutes téléphoniques ? Le droit au secret des conversations entre un avocat et son client volontairement ignoré? La proportionnalité de la réponse pénale, au regard de la qualité des faits supposés, violée? La présomption d’innocence désacralisée? La calomnie érigée en méthode de gouvernement? La justice de la République instrumentalisée par des fuites opportunément manipulées?
Que chacun réfléchisse à ce bref inventaire car demain il pourra, à son tour, être concerné. C’est de moi qu’il s’agit aujourd’hui. Je ne suis pas une victime. Je peux me défendre. Je peux en appeler au bon sens des Français, de gauche comme de droite. Tous n’auront pas et n’ont pas cette chance.
Ancien président de la République, je suis devenu un citoyen comme les autres. C’est la règle démocratique. Qui d’ailleurs pourrait prétendre que je l’ai, si peu que cela soit, enfreinte? En vingt mois, j’ai subi quatre perquisitions qui ont mobilisé trois juges et quatorze policiers. J’ai été interrogé durant vingt-trois heures parce que l’on me suspectait d’avoir profité de la faiblesse d’une vieille dame! Des milliers d’articles rédigés à charge ont été publiés. Sur le sujet, que reste-t-il de cette boue complaisamment répandue? Rien, si ce n’est une décision de non-lieu après que toutes les investigations possibles ont été engagées. J’ai eu envie de crier: «Tout cela pour cela.» Mais je n’ai rien dit au nom du devoir que me créent les responsabilités qui furent les miennes. J’ai tout accepté, confiant dans la justice et surtout dans la vérité.
Et que dire de la prétendue affaire Karachi où, après des années d’enquête, les magistrats ont fini par découvrir que je n’y avais, au final, assumé aucune responsabilité. Là aussi, cela n’a pas empêché des centaines d’articles à charge.
Puis l’on s’est aperçu que j’avais été le seul de tous les candidats à avoir dépassé, durant la campagne présidentielle de 2012, les montants de dépenses autorisés! De ce fait, je fus reconnu fautif d’un dépassement de 2,1 %. La sanction fut, pour la première fois dans l’histoire de la République, la suppression de 100 % des financements publics. Le 9 juillet 2013, il nous a fallu rembourser 11,3 millions d’euros, dont j’étais caution à titre personnel. Grâce aux soutiens de 137.000 Français et à la mobilisation de ma famille politique, ce fut réalisé en deux mois. Comment leur dire mon immense reconnaissance? Cette fois encore, je n’ai rien dit. J’ai tout accepté.
Sans l’ombre d’une preuve et contre toute évidence, me voici accusé d’avoir fait financer ma campagne de 2007 par M. Kadhafi. On a parlé d’un virement de 50 millions d’euros! Un détail… Après des mois d’enquête, des dizaines de commissions rogatoires, la justice n’a trouvé ni virement, ni banque de départ, ni banque d’arrivée. Toute l’accusation repose sur les témoignages «crédibles» du fils de M. Kadhafi et de son entourage, sans doute une référence morale, et de celui de M. Takieddine, dont on connaît aujourd’hui le passif judiciaire.
J’ai déposé plainte contre Mediapart pour faux et usage de faux à la suite de la publication d’un faux grossier. Ma plainte a paru suffisamment crédible pour que ses dirigeants soient placés par la justice sous statut de témoin assisté.
Le simple bon sens devrait amener à considérer que la guerre que nous avons conduite en Libye a duré dix mois. Durant cette période, si M. Kadhafi avait eu le moindre document à utiliser contre moi, pourquoi ne l’a-t-il pas fait, alors même que j’étais le chef de la coalition contre lui?
Or voici que j’apprends par la presse que tous mes téléphones sont écoutés depuis maintenant huit mois. Les policiers n’ignorent donc rien de mes conversations intimes avec ma femme, mes enfants, mes proches. Les juges entendent les discussions que j’ai avec les responsables politiques français et étrangers. Les conversations avec mon avocat ont été enregistrées sans la moindre gêne. L’ensemble fait l’objet de retranscriptions écrites dont on imagine aisément qui en sont les destinataires!
Ajoutant l’illégalité à l’illégalité, on n’hésite pas à publier des extraits tronqués et mensongers de ces mêmes enregistrements. Qui a donné ces documents alors même qu’aucun avocat n’a accès à la procédure? Les seuls détenteurs en sont les juges ou les policiers… Sont-ils au-dessus des lois sur le secret de l’instruction?
On me met sur écoute en septembre 2013 pour des faits supposés de corruption qui auraient été commis en 2007! On le fait, non parce que l’on dispose d’indices, mais parce que l’on espère en trouver. Aujourd’hui encore, toute personne qui me téléphone doit savoir qu’elle sera écoutée. Vous lisez bien. Ce n’est pas un extrait du merveilleux film La Vie des autres sur l’Allemagne de l’Est et les activités de la Stasi. Il ne s’agit pas des agissements de tel dictateur dans le monde à l’endroit de ses opposants. Il s’agit de la France.
Suis-je en droit de m’interroger sur ce qui est fait de la retranscription de mes conversations? Je sais, la ministre de la Justice n’était pas au courant, malgré tous les rapports qu’elle a demandés et reçus. Le ministre de l’Intérieur n’était pas au courant, malgré les dizaines de policiers affectés à ma seule situation. De qui se moque-t-on? On pourrait en rire s’il ne s’agissait de principes républicains si fondamentaux. Décidément, la France des droits de l’homme a bien changé…
Heureusement, des milliers d’avocats, quelles que soient leurs sensibilités, ont décidé que trop, c’était trop. Avec le bâtonnier à leur tête, ils veulent faire entendre cette vérité qu’un avocat dans l’exercice de ses fonctions doit être protégé de la même manière qu’un journaliste. Dans la République, on n’écoute pas les journalistes, pas davantage que les avocats dans l’exercice de leurs fonctions!
Mais cela n’est pas tout. Mon propre avocat se trouve accusé d’avoir abusé de son influence auprès de notre juridiction suprême. Cette fois, fini de rire, car c’est à pleurer d’indignation. Son «crime»: être l’ami depuis trente ans d’un avocat général à la Cour de cassation, un des plus fameux juristes de France, à qui il a demandé des avis sur la meilleure stratégie de défense pour son client. Le problème, c’est que le client, c’est moi. Alors «le conseil» devient un «trafic d’influence» supposé. Peu importe que ce magistrat ne puisse exercer la moindre influence sur une chambre criminelle dans laquelle il ne siège pas. Détail, encore, que le gouvernement monégasque ait solennellement déclaré qu’il n’y avait jamais eu la moindre intervention. Dérisoire, le fait que le poste, auquel ce magistrat postulait pour après sa retraite, ait été pourvu un mois avant qu’il ait pensé à en signaler l’existence à mon avocat.
Tout ceci ne résiste pas à l’évidence. Eh bien, cela n’a pas empêché trois juges et vingt policiers de multiplier les perquisitions aux domiciles et au bureau de mon avocat, quatorze heures durant! Après avoir démonté sa machine à laver et exigé, qu’au moment de sa douche, à 6 h 30 du matin, il laissât la porte ouverte. La juge en charge est repartie avec ses téléphones. Dois-je considérer comme une anecdote le fait que cette magistrate soit membre du Syndicat de la magistrature? Ce syndicat désormais célèbre pour avoir affiché dans ses locaux le tristement fameux «mur des cons», où j’occupe une place de choix! Dois-je considérer qu’il s’agit d’un exercice serein et impartial de la justice? Augmenterai-je la gravité de mon cas en informant mes lecteurs que l’un des juges qui enquêtent sur le prétendu financement Kadhafi est celui-là même qui a signé, en juin 2012, l’appel des quatre-vingt-deux juges d’instruction, dont le ciblage de ma personne et de ma politique est transparent? Au moins dois-je être tranquillisé sur la clarté des opinions politiques d’un magistrat dont le devoir est pourtant d’enquêter à charge et à décharge. Pour la charge, je crois que l’on peut être confiant, mais pour la décharge… Quel justiciable voudrait connaître une situation semblable?
Et pourtant, envers et contre tout, je garde confiance dans l’institution judiciaire, dans l’impartialité de l’immense majorité des juges, dans la capacité de la justice à ne pas se laisser instrumentaliser.
Mon propos n’est pas de me plaindre. Je ne demande à personne de s’apitoyer sur mon sort. Ce texte est un appel à la conscience, aux convictions, aux principes de tous ceux qui croient en la République.
Aux Français qui n’ont pas voté pour moi, je demande d’oublier mon cas personnel et de penser à la République et à la France. Au nom de leurs propres convictions, peuvent-ils accepter ces violations répétées de nos principes les plus chers?
À ceux qui me sont attachés, je veux dire que je n’ai jamais trahi leur confiance. J’accepte tous les combats à condition qu’ils soient loyaux. Je refuse que la vie politique française ne fasse place qu’aux coups tordus et aux manipulations grossières.
Je veux affirmer que je n’ai jamais demandé à être au-dessus des lois, mais que je ne peux accepter d’être en dessous de celles-ci.
Enfin, à tous ceux qui auraient à redouter mon retour, qu’ils soient assurés que la meilleure façon de l’éviter serait que je puisse vivre ma vie simplement, tranquillement… au fond, comme un citoyen «normal»!»
Nicolas Sarkozy (pour Le Figaro)
Dans quel pays vivons-nous pour qu'un ancien président de la République soit obligé de se fendre d'une pareille lettre, lettre que j"approuve dans sa totalité. Les réactions des ténors de l'actuelle majorité et de Président à cette lettre étaient prévisibles: Ridicules ou pitoyables. Au choix !
Ensuite, parce que, depuis deux ans, je me suis tenu à la décision de silence et de retrait que j’avais annoncée au soir du second tour de l’élection présidentielle de 2012. Contrairement à ce qui s’écrit quotidiennement, je n’éprouve nul désir de m’impliquer aujourd’hui dans la vie politique de notre pays. Je ne suis animé par aucune velléité de revanche et ne ressens nulle amertume à l’endroit des Français qui m’ont fait l’immense honneur de me confier, durant cinq ans, les rênes de notre pays. J’ai par ailleurs trop conscience des peines, des souffrances et des inquiétudes qu’endurent chaque jour tant de nos compatriotes pour ne pas mesurer la chance qui m’a si souvent accompagné tout au long de ma vie. Cette réalité mêlée à mon tempérament fait qu’aussi loin que je m’en souvienne je n’ai jamais aimé me plaindre. À 59 ans, il est sans doute trop tard pour changer. En tout cas, sur ce point…
Et pourtant, je crois qu’il est aujourd’hui de mon devoir de rompre ce silence. Si je le fais, c’est parce que des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent. Si je le fais par le moyen de l’écrit et non celui de l’image, c’est parce que je veux susciter la réflexion et non l’émotion.
Qui aurait pu imaginer que, dans la France de 2014, le droit au respect de la vie privée serait bafoué par des écoutes téléphoniques ? Le droit au secret des conversations entre un avocat et son client volontairement ignoré? La proportionnalité de la réponse pénale, au regard de la qualité des faits supposés, violée? La présomption d’innocence désacralisée? La calomnie érigée en méthode de gouvernement? La justice de la République instrumentalisée par des fuites opportunément manipulées?
Que chacun réfléchisse à ce bref inventaire car demain il pourra, à son tour, être concerné. C’est de moi qu’il s’agit aujourd’hui. Je ne suis pas une victime. Je peux me défendre. Je peux en appeler au bon sens des Français, de gauche comme de droite. Tous n’auront pas et n’ont pas cette chance.
Ancien président de la République, je suis devenu un citoyen comme les autres. C’est la règle démocratique. Qui d’ailleurs pourrait prétendre que je l’ai, si peu que cela soit, enfreinte? En vingt mois, j’ai subi quatre perquisitions qui ont mobilisé trois juges et quatorze policiers. J’ai été interrogé durant vingt-trois heures parce que l’on me suspectait d’avoir profité de la faiblesse d’une vieille dame! Des milliers d’articles rédigés à charge ont été publiés. Sur le sujet, que reste-t-il de cette boue complaisamment répandue? Rien, si ce n’est une décision de non-lieu après que toutes les investigations possibles ont été engagées. J’ai eu envie de crier: «Tout cela pour cela.» Mais je n’ai rien dit au nom du devoir que me créent les responsabilités qui furent les miennes. J’ai tout accepté, confiant dans la justice et surtout dans la vérité.
Et que dire de la prétendue affaire Karachi où, après des années d’enquête, les magistrats ont fini par découvrir que je n’y avais, au final, assumé aucune responsabilité. Là aussi, cela n’a pas empêché des centaines d’articles à charge.
Puis l’on s’est aperçu que j’avais été le seul de tous les candidats à avoir dépassé, durant la campagne présidentielle de 2012, les montants de dépenses autorisés! De ce fait, je fus reconnu fautif d’un dépassement de 2,1 %. La sanction fut, pour la première fois dans l’histoire de la République, la suppression de 100 % des financements publics. Le 9 juillet 2013, il nous a fallu rembourser 11,3 millions d’euros, dont j’étais caution à titre personnel. Grâce aux soutiens de 137.000 Français et à la mobilisation de ma famille politique, ce fut réalisé en deux mois. Comment leur dire mon immense reconnaissance? Cette fois encore, je n’ai rien dit. J’ai tout accepté.
Sans l’ombre d’une preuve et contre toute évidence, me voici accusé d’avoir fait financer ma campagne de 2007 par M. Kadhafi. On a parlé d’un virement de 50 millions d’euros! Un détail… Après des mois d’enquête, des dizaines de commissions rogatoires, la justice n’a trouvé ni virement, ni banque de départ, ni banque d’arrivée. Toute l’accusation repose sur les témoignages «crédibles» du fils de M. Kadhafi et de son entourage, sans doute une référence morale, et de celui de M. Takieddine, dont on connaît aujourd’hui le passif judiciaire.
J’ai déposé plainte contre Mediapart pour faux et usage de faux à la suite de la publication d’un faux grossier. Ma plainte a paru suffisamment crédible pour que ses dirigeants soient placés par la justice sous statut de témoin assisté.
Le simple bon sens devrait amener à considérer que la guerre que nous avons conduite en Libye a duré dix mois. Durant cette période, si M. Kadhafi avait eu le moindre document à utiliser contre moi, pourquoi ne l’a-t-il pas fait, alors même que j’étais le chef de la coalition contre lui?
Or voici que j’apprends par la presse que tous mes téléphones sont écoutés depuis maintenant huit mois. Les policiers n’ignorent donc rien de mes conversations intimes avec ma femme, mes enfants, mes proches. Les juges entendent les discussions que j’ai avec les responsables politiques français et étrangers. Les conversations avec mon avocat ont été enregistrées sans la moindre gêne. L’ensemble fait l’objet de retranscriptions écrites dont on imagine aisément qui en sont les destinataires!
Ajoutant l’illégalité à l’illégalité, on n’hésite pas à publier des extraits tronqués et mensongers de ces mêmes enregistrements. Qui a donné ces documents alors même qu’aucun avocat n’a accès à la procédure? Les seuls détenteurs en sont les juges ou les policiers… Sont-ils au-dessus des lois sur le secret de l’instruction?
On me met sur écoute en septembre 2013 pour des faits supposés de corruption qui auraient été commis en 2007! On le fait, non parce que l’on dispose d’indices, mais parce que l’on espère en trouver. Aujourd’hui encore, toute personne qui me téléphone doit savoir qu’elle sera écoutée. Vous lisez bien. Ce n’est pas un extrait du merveilleux film La Vie des autres sur l’Allemagne de l’Est et les activités de la Stasi. Il ne s’agit pas des agissements de tel dictateur dans le monde à l’endroit de ses opposants. Il s’agit de la France.
Suis-je en droit de m’interroger sur ce qui est fait de la retranscription de mes conversations? Je sais, la ministre de la Justice n’était pas au courant, malgré tous les rapports qu’elle a demandés et reçus. Le ministre de l’Intérieur n’était pas au courant, malgré les dizaines de policiers affectés à ma seule situation. De qui se moque-t-on? On pourrait en rire s’il ne s’agissait de principes républicains si fondamentaux. Décidément, la France des droits de l’homme a bien changé…
Heureusement, des milliers d’avocats, quelles que soient leurs sensibilités, ont décidé que trop, c’était trop. Avec le bâtonnier à leur tête, ils veulent faire entendre cette vérité qu’un avocat dans l’exercice de ses fonctions doit être protégé de la même manière qu’un journaliste. Dans la République, on n’écoute pas les journalistes, pas davantage que les avocats dans l’exercice de leurs fonctions!
Mais cela n’est pas tout. Mon propre avocat se trouve accusé d’avoir abusé de son influence auprès de notre juridiction suprême. Cette fois, fini de rire, car c’est à pleurer d’indignation. Son «crime»: être l’ami depuis trente ans d’un avocat général à la Cour de cassation, un des plus fameux juristes de France, à qui il a demandé des avis sur la meilleure stratégie de défense pour son client. Le problème, c’est que le client, c’est moi. Alors «le conseil» devient un «trafic d’influence» supposé. Peu importe que ce magistrat ne puisse exercer la moindre influence sur une chambre criminelle dans laquelle il ne siège pas. Détail, encore, que le gouvernement monégasque ait solennellement déclaré qu’il n’y avait jamais eu la moindre intervention. Dérisoire, le fait que le poste, auquel ce magistrat postulait pour après sa retraite, ait été pourvu un mois avant qu’il ait pensé à en signaler l’existence à mon avocat.
Tout ceci ne résiste pas à l’évidence. Eh bien, cela n’a pas empêché trois juges et vingt policiers de multiplier les perquisitions aux domiciles et au bureau de mon avocat, quatorze heures durant! Après avoir démonté sa machine à laver et exigé, qu’au moment de sa douche, à 6 h 30 du matin, il laissât la porte ouverte. La juge en charge est repartie avec ses téléphones. Dois-je considérer comme une anecdote le fait que cette magistrate soit membre du Syndicat de la magistrature? Ce syndicat désormais célèbre pour avoir affiché dans ses locaux le tristement fameux «mur des cons», où j’occupe une place de choix! Dois-je considérer qu’il s’agit d’un exercice serein et impartial de la justice? Augmenterai-je la gravité de mon cas en informant mes lecteurs que l’un des juges qui enquêtent sur le prétendu financement Kadhafi est celui-là même qui a signé, en juin 2012, l’appel des quatre-vingt-deux juges d’instruction, dont le ciblage de ma personne et de ma politique est transparent? Au moins dois-je être tranquillisé sur la clarté des opinions politiques d’un magistrat dont le devoir est pourtant d’enquêter à charge et à décharge. Pour la charge, je crois que l’on peut être confiant, mais pour la décharge… Quel justiciable voudrait connaître une situation semblable?
Et pourtant, envers et contre tout, je garde confiance dans l’institution judiciaire, dans l’impartialité de l’immense majorité des juges, dans la capacité de la justice à ne pas se laisser instrumentaliser.
Mon propos n’est pas de me plaindre. Je ne demande à personne de s’apitoyer sur mon sort. Ce texte est un appel à la conscience, aux convictions, aux principes de tous ceux qui croient en la République.
Aux Français qui n’ont pas voté pour moi, je demande d’oublier mon cas personnel et de penser à la République et à la France. Au nom de leurs propres convictions, peuvent-ils accepter ces violations répétées de nos principes les plus chers?
À ceux qui me sont attachés, je veux dire que je n’ai jamais trahi leur confiance. J’accepte tous les combats à condition qu’ils soient loyaux. Je refuse que la vie politique française ne fasse place qu’aux coups tordus et aux manipulations grossières.
Je veux affirmer que je n’ai jamais demandé à être au-dessus des lois, mais que je ne peux accepter d’être en dessous de celles-ci.
Enfin, à tous ceux qui auraient à redouter mon retour, qu’ils soient assurés que la meilleure façon de l’éviter serait que je puisse vivre ma vie simplement, tranquillement… au fond, comme un citoyen «normal»!»
Nicolas Sarkozy (pour Le Figaro)
Dans quel pays vivons-nous pour qu'un ancien président de la République soit obligé de se fendre d'une pareille lettre, lettre que j"approuve dans sa totalité. Les réactions des ténors de l'actuelle majorité et de Président à cette lettre étaient prévisibles: Ridicules ou pitoyables. Au choix !
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
Il fallait entendre les caciques socialistes la main sur le cœur jouaient aux vierges effarouchées, ils se battaient pour l'oscar, la greluche guyanaise avait quand même une courte avance en disant que les français avaient été blessés par les écrits de Sarkozy.
RépondreSupprimerIls sont fort minables!
@grandpas: et bien disons que je fais partie de ces Français qui ne sont absolument pas choqué par cette lettre mais bien plus par le comportements et les déclarations des pieds nickelés qui essaient de nous gouverner en ce moment.
Supprimerelle est trés bien cette lettre.. je ne comprends pas le déferlement de commentaires qu'elle suscite... ( enfin si, je comprends ). Mr Sarkozi a parfaitement le droit de s'expliquer... devrait il se taire ad vitam aeternam ?
RépondreSupprimerde toute façon , vu les commentaires affligeants de ce matin, on comprends bien que quoiqu'il fasse ou ne fasse pas, il a tort : l'attitude de la gauche devient lassante . Ces gens sont monomaniaques, c'est pas possible.
Tout cela ne ressemble pas à de l'apaisement.
@Anne: affligeants est bien le moindre mot. Et président qui normalement devrait jouer l'apaisement (ne l'avait-il pas promis?) en rajoute une couche. Oui, ils sont monomaniaques dès qu il s agit de Sarko. C'est un plaisir de gourmet de les voir s'en prendre au bonhomme tant il le font grossièrement.
SupprimerLes français, à l'esprit déformé par les tordus qui nous gouvernent, bien aidés par une presse partisane, réalisent-ils les conséquences de ce que dénonce Sarkozy ?
RépondreSupprimerSarko persiste à dire qu'il a confiance en la Justice...sans doute ne peut-il pas dire autre chose...mais quand on voit cette accumulation de faits inimaginables dans un état de droit et une démocratie, on peut vraiment se poser des questions...
J'adhère pleinement, moi aussi, à cette lettre et j'espère qu'elle contribuera à ouvrir les yeux les plus encrottés...
@nana: ça fait bientot deux ans que je ne me pose plus la question, les exemples sont trop nombreux des magouilles de ceux qui nous gouvernent pour faire taire ou nuire aux opposants, qu'ils 'appellent Sarko ou Manif Pour Tous, etc...
SupprimerSarkozy prépare son retour.
RépondreSupprimerAvec l'accord des Français. Toujours aussi concons de la farce.
Et qui, déçus après 2017, iront re-voter socialo en 2022.
Ca devient routinier tout ça.
Changez un peu ! Allez faire des bisous-bisous à l'UDI, ou à pêche chasse nature et traditions, ou même à Lutte ouvrière.
vryko
Les réactions des miquets aux manettes sont lamentables ; au théâtre, on dirait surjouées. Ils ne trompent personne sur leur mauvaise foi, surtout à 3 jours des élections générales et après que Hollande ait dit le 17 février à l'Elysée "Sarkozy, je le surveille, je sais tout ce qu'il fait" ! Trop fort.
RépondreSupprimerLes cris de pucelles de la Gauche morale ressemblent de plus en plus aux crécelles des lépreux. C'est dans Royal-Artillerie qui est sorti du coma pour un jour, un seul :
Staatssicherheit Ersatz
@Catoneo: ridicules et lamentables, leurs réactions eurent été bien plus efficaces s'ils avaient traité la riposte de Sarko par le mépris et l ignorance. mais non, ils ont foncé droit dessus sans même réfléchir, c'est dire s'ils sont obnubilés par le bonhomme et qu'ils perdent tous leurs moyens dès qu il s agit de Sarko.
Supprimer"Quand l'Etat est inepte dans son périmètre régalien ,la Nation doit lui retirer sa délégation de pouvoir"
SupprimerOui certes, mais je n'ai pas lu le mode d'emploi pour y parvenir le plus rapidement possible.
@Mireille BD
SupprimerIl n'y a pas de mode d'emploi, pas de réforme. Seul un changement de paradigme permettrait de refonder le contrat entre la nation (les gens) et des institutions (l'Etat) missionnées pour régler les questions centrales de la société, ce qui sous-entend un retrait de l'Etat du domaine public en dehors du périmètre de compétences régaliennes. Le régime politique organisant le fonctionnement de cette délégation de pouvoirs est à ce stade secondaire, mais je préférerais une monarchie, désintéressée par essence et cantonnée dans ce domaine restreint, au partage actuel des dépouilles à l'américaine. On pourrait explorer la démocratie directe sur des circonscriptions d'intérêts palpables pour organiser l'espace social extérieur à ce périmètre régalien.
Il faudra bien un jour affronter le Léviathan qui nous ruine et reconstruire quelque chose de propre pour les générations montantes.
@Catonéo
SupprimerTrès clair, merci mais sans espoir de résolution, dans un proche avenir. Attendre donc que nous ne soyons plus en mesure d’alimenter (à crédit) le Léviathan irréformable.
Monarchie désintéressée par essence ? J’en doute mais je dois avouer ma méconnaissance du sujet. Je sais par contre, qu’une monarchie présente l’énorme avantage de n’être pas polluée par la préoccupation constante, d’une réélection tous les 5 ans.
Belle lettre de Sarkozy ! Le citoyen lamda est aussi conscient que la France est aux mains d'une police politique et d'une justice dont l'indépendance est sujette hautement à caution , ne parlons pas de la presse donneuse de leçons et valet du pouvoir ! Sarko a raison de dire les choses sans fioritures parce que malheureusement le pouvoir en place use et abuse du mensonge , de la manipulation d'opinion ce en quoi il ne fait que se discréditer un peu plus ... Le Monde et le Nouvel observateur s'alignant sur la Pravda de la belle époque ! Je soutiens Sarko contre ce pouvoir hypocrite et dont hélas on a pu déjà faire le tour ! Marguerite
RépondreSupprimer@marguerite: et pourquoi aurait-il du se taire ? En moins d'une semaine il a été traité de voyou, de dealer, de pervers et de malfrat par des ministres et un leader PS ! ça va quoi ! les Français ne sont pas dupes des méthodes utilisées par la police de Valls et la justice de Taubira qui plus est a moins de 15 jours des municipales.
SupprimerPour tous ceux qui apprécient Nicolas Sarkozy, et ils sont beaucoup plus nombreux qu'on voudrait nous le faire croire, cette mise au point était nécessaire. Vu la mollesse des réactions de l'UMP et de la droite en général, l'ex président a jugé bon d'intervenir en personne pour s'expliquer sur ses mises en accusation, mais aussi pour répondre au sentiment de colère de ses partisans qui jugent que trop, c'est trop.
RépondreSupprimerQue la gauche, qui n'a pas réussi à empêcher que ce papier ne paraisse s'étrangle de fureur n'a pas beaucoup d'importance. Sur ce coup là, Sarko ne cherchait sûrement pas à leur plaire ; Il a seulement énoncé des vérités dont nous constatons chaque jour les effets.
Le pire, est que dans cette affaire, le Figaro pourrait bien perdre ses subventions, conformément aux menaces qui ont été adressées au journal il y a quelques semaines. Ce qui se passe avec Numéricable en ce moment prouve bien que cette gauche revancharde est capable de toutes les bassesses.
Je signale quand même que bien qu'abonnée au Figaro, j'ai eu des difficultés à accéder à la lettre de N. Sarkozy vers 1 heure ce matin. Des pavés publicitaires grand format me cachaient le texte. Il m'a fallu insister et réinsister pour y parvenir ???
Donc, merci pour avoir repris ce texte dans son intégralité.
@Cyrielle/ Imagine si alors qu il était premier ministre, Fillon avait dit " je vais voir de quelle façon on peut retirer à Libération ou au Monde leurs subventions", imagine si Guéant, ministre de l intérieur s'était amusé à dire de Hollande, c'est un voyou tec... les indignations et offuscations des socialistes sont surfaites et ne trompent plus grand monde: tous les artifices oratoires et insultes vis a vis de Sarko ne masquent plus qu une chose: la peur qu ils ont du retour de Sarko.
SupprimerEt celui-ci a parfaitement eu raison de faire cette lettre que je trouve presque trop gentille pour le pouvoir. Elle a le mérite en plus de remobiliser, si tant est que cela soit nécessaire, la droite avant ces élections.
Quant a l affaire Numéricable, le GVT se comporte lamentablement. Comme d habitude a-t-on envie de dire.
Finalement, les socialistes ne sont jamais contents, mon cher Corto.
RépondreSupprimerLundi soir chez Calvi, sur Mots Croisés, ils disaient pis que pendre de Sarkozy parce qu'il ne disait rien, qu'il se taisait et que s'il se taisait c'est qu'il était gêné.
Et aujourd'hui, ils disent pis que pendre parce qu'il parle, et que s'il parle c'est qu'il est gêné.
Mais cette lettre est une bonne affaire. Elle va être lue dans le monde entier et va donner une très belle image de notre République socialiste.
@marianne: il me semble que l image de la France à l'étranger, depuis deux ans, n'a pas attendue cette lettre pour être pitoyable. Quelle tristesse!
SupprimerOn peut reprocher ce que l on veut à Sarko, au moins n'était il pas considéré avec condescendance et amusement par ses collègues chefs d Etat.
Je pense que Mr Nicolas Sarkozy a eu raison d'écrire cette lettre. Ne rien dire, se taire l'aurait dsservi. Enfin il parle, il se défend, c'est un homme "normal" un citoyen qui se met en colère.
RépondreSupprimerJe n'ai aucune préférence politique, tellement cette dernière qu'elle soit de gauche ou de droite me laisse insatisfaite, mais je trouve que le fait de mettre sous écoutes téléphoniques Mr Sarkozy est assez effrayant. Démocratie, vous avez dit démocratie..... Liberté, vous avez dit liberté..... Même si cet homme n'est pas tout à fait un homme "ordinaire" et comme il le le dit: "Je ne suis pas victime, je peux me défendre" Tout cela ressemble quand même à de l'acharnement, à de la vengeance politiques - mais où LE POUVOIR va conduire les hommes..........
@Claudine: mettre sur écoutes un ancien président ? a la limite pourquoi pas si les juges pensent qu il a commis des fautes et que ces écoutes peuvent permettre de le" coincer" mais plus d'un an ? queces écoutes se retrouvent en Une d un journal, qu'on nous dise que le GVT n'était pas au courant, obliger l avocat a prendre sa douche porte ouverte, écouter la conversation d un avocat avec son client, que le président en personne ose dire " je le surveille, je sais tout ce qu il fait "etc... non, là trop c'est trop et Sarko ne se trompe pas de beaucoup quand il évoque la Stasi.
Supprimerle totalitarisme à la sauce socialiste français est en bonne voie.
Peu me chau que Sarko soit espionné jusque dans les chiottes, comme le tchétchène moyen
SupprimerÀ condition que la réciproque soit vraie
Que Molleglande soit suivi dans la rue, que sa SCI des pins soit décortiquée ainsi que le montage financier qui lui permet d'éviter l'ISF, que la cahuze nous montre le trésor de guerre de grosse boutique et que tout vienne au jour
Comme ce sera jamais le cas,..
@Kobus: ce ne sera jamais ! et pour cause, nous sommes dans le 2 poids deux mesures en permanence depuis deux ans . Il y avait de quoi défoncer les socialos juqu'à la garde avec toutes les casseroles qu ils traînent mais on ne parle que de celles de Sarko
SupprimerQuand ce Sarkozy était au pouvoir, il a laissé les juges rouges rendre une justice de classe qui eût dû les faire révoquer, mais comme alors il n'en était pas victime...
RépondreSupprimerEt il n'a pas plus eu l'idée de cesser de distribuer à la presse l'argent des contribuables.
@Michel Desgranges: qu'aurait-il pu faire ? Faire révoquer des juges rouges et l on aurait crié au scandale, à la non indépendance de la justice etc... idem pour la presse. Pour mettre fin a ces subventions ( ce qui me parait indispensable) il eut fallu que cela soit inscrit dans une promesse de campagne, là il aurait eu la légitimité du suffrage pour le faire.*
SupprimerVs me surprenez parfois cher Michel Desgranges. :)
J'ai fais un tour sur le marché ce matin, et la liste UMP tractait.. On peut pas dire que le lettre de Sarkozy les réjouissaient, loin de là. Vous n'êtes plus qu'un poignée à soutenir un type dont les casseroles pèsent plus lourd que le bonhomme. Hollande est une buse, mais Sarko, stop !
RépondreSupprimerA force de vouloir revenir envers et contre tous, il dessert son camp et fait perdre la droite toute entière. Il serait temps d'évoluer.
MK
@MK: " vous n'êtes plus qu'une poignée " ah bon ??? Un journaliste reconnaissait sur Itélé, avec tristesse, que 40% des Français soutenaient Sarkozy. Un sondage internet révélait à midi que 65% des Français approuvaient cette lettre et 90% des sympathisant ( pas adhérents, sympathisants) ne voyaient personne d autre que Sarko a droite pour reprendre le pouvoir à la gauche. C'est ça, une poignée ? Comme la poignée d'individus qui manifestaient contre le mariage zinzin comme l'avait dit Manuel Valls ...
SupprimerAprès, qu'il soit temps d'évoluer, pourquoi pas, mais avec qui ?
je n'ai fais état que du ressenti de terrain. Les chiffres de journalistes, tu dis toi-même assez souvent qu'il faut s'en méfier... Et je persiste à dire qu'à force d'avoir tordu la machine à son profit, il l'a cassé. Reste évidemment de savoir par qui on le remplace. Et là, il ne reste que des dinosaures.
SupprimerMK
Il se plaint votre ami mais il est tout de même mieux traité que les gamins de banlieue qu'il se proposait de "nettoyer au karcher".
RépondreSupprimerEmily
@Emily: c'est aussi parce qu il na pas nettoyé au karcher les banlieues qu il n a pas été réélu
SupprimerLes socialistes ont ,comme toujours la mémoire singulièrement courte,je ne les ai pas entendus s'insurger contre une atteinte à la république quand les jeunesse socialistes placardaient des affiches de Sarkozy en Hitler alors qu'il était président,ni quand Hollande et Valls ecrivaient ,il y a quelques mois, à un juge d'instruction lors de la plainte de l'ex favorite contre les auteurs du livre "La Frondeuse"
RépondreSupprimer"Les socialistes sont tellement pénétrés de leur supériorité morale qu'ils pensent rendre la corruption honnête quand ils la pratiquent"JF REVEL
@Patsy: les jeunes socialistes sont des jeunes chiens fous a qui il est difficile d en vouloir vraiment mais quand c'est le directeur de la campagne web de hollande qui joue, là c'est autre chose:
SupprimerSarkozy = Hitler, les bonnes recettes de l'équipe Web d'hollande:
http://corto74.blogspot.fr/2012/05/sarkozy-hitler-les-bonnes-recettes-de.html
mais chut, là faut rien dire...
Le tapage de la Gauche sur la tribune de Sarkozy aura une incidence dans l'isoloir. D'un côté, un citoyen en vue égrène, de manière très compréhensible du commun des mortels, une série de mauvais coups à son égard ; en face lui répondent des phrases creuses sur des valeurs depuis longtemps enfuies du pays, des mots-concepts que plus personne n'entend tant ils sont ringardisés, des indignations exagérées à commencer par la saillie du président de la République depuis le pupitre du Conseil européen de Bruxelles ! C'était si urgent ?
RépondreSupprimerDésir, Hollande, Valls, Sapin, Montebourg, Taubira et consort auraient mieux fait de se taire voire se limiter à un simple "n'importe quoi !" mais on ne va pas regretter qu'ils se soient ridiculisés dans un jargon ampoulé de préaux électoraux qui déclenche les rires.
@Catoneo: je n aurai pas mieux dit. ne pas oublier comment ceux qui sont offusqués aujourd'hui ont insulté Sarko ces derniers temps ni comment les socialistes assimilaient Sarko à Hitler lors de la dernière campagne présidentielle.
SupprimerL'aspect percutant de cette lettre bien légitime , (non mais ! ), démontre l'indignation certes mais pose point par point toutes les " affaires " dont celle qui fait tant de bruit et dont Sarkozy fait ce résumé si édifiant : " Le simple bon sens devrait amener à considérer que la guerre que nous avons conduite en Libye a duré dix mois. Durant cette période, si M. Kadhafi avait eu le moindre document à utiliser contre moi, pourquoi ne l’a-t-il pas fait, alors même que j’étais le chef de la coalition contre lui? "
RépondreSupprimerIl est cohérent lui !
Bizzz
@Chan: peut être que si les socialistes et pépère avaient été plus cohérents depuis leur arrivée au pouvoir nous les considérerions un peu mieux.
SupprimerToutes les affaires que l on prête a Sarko se dégonfleront peu à peu. Comme pour Bettencourt.
Dommage! Je ne téléphonerai plus à Sarko de peur d'être écouté moi aussi. J'espère qu'il ne se vexera pas.
RépondreSupprimerA la place, je téléphonerai à Pépère mais là, je crains qu'il ne m'écoute pas.
@Pangloss: parait-il que Pépère n 'écoute même plus ses propres alis et alliés alors comment veux tu qu il prenne le temps d'écouter un Pangloss .
SupprimerQuel bonhomme tout de même ! A chaque fois que je l'écoute (ou que je le lis) je me souviens pourquoi j'ai voté pour lui
RépondreSupprimerQuant aux réactions du style "Oui mais c'est lui qui a commencé" je les trouve non seulement puériles mais dangereuse car elles rappelle celle de ce fou furieux de Saint-Just : "Pas de liberté pour les ennemis de la liberté"...
Mais qu'est ce que ça me fait ch... qu'il ne fasse plus de politique parce qu'à l'UMP ils sont vraiment trop minables et je suis gentil
@Marc: C'est vrai que quoiqu on puisse penser de Sarko, il ne laisse personne indifférent et moins encore les socialistes.
SupprimerQuant à l'UMP, tu es effectivement gentil !
J'ai l'impression de me répéter mais venez en province , ce matin impossible de trouver le Fiagaro papier , nous avons ( clients d'un hyper) réussi à emprunter ce journal pour lire cet article , nous étions une bonne dizaine à commenter et nous étions tous d'accord sur ce qui était dit, c'est de l " ACHARNEMENT POLITIQUE " , un bouffon qui a peur de l'ancien roi , pour Valls et la Taubira , ce n'était qu'injures que j'éviterai d'écrire , language de campagne .
RépondreSupprimerLe lynchage médiatique a toujours eu l'effet contraire de ce qu'en attendraient les commanditaires , lorqu'on voit la tête à Valls et celle Taubira lorqu'ils se sont défendus devant les micros , on a tous compris .
Le plus dur pour Hollande c'est de contasté que Sarko a plus de notoriété à l'étranger que lui .
@Claude Henri: plusieurs témoignages semblent confirmer la difficulté a trouver le Fig ce matin en province. ça t'étonnes ? Je pense aussi que tout cet acharnement va se retourner contre les pignoufs qui nous gouvernent actuellement.
SupprimerA l"international ? c'est quoi, c'est qui hollande ? Le mec qui cherche un avion qu il a sous le nez , le gars qui confond chinois et japonais, le gars qui crée la macédonie ?
les comm de la gauche manquent de " dignité"... on aurait pu espérer qu'ils se taisent enfin.. mais non. On aurait pu espérer un peu de hauteur de vue, pour changer... mais non.
RépondreSupprimerla plupart des gens que je connais, ne regardent plus la TV ( ras le bol )
@Anne: sont tellement couillons qu il n y avait qu une réaction à avoir pour les socialos face a cette lettre: ne rien dire ou en minimiser l importance, bref jouer le mépris au lieu de quoi ils lui ont donné l audience que Sarko n imaginait peut etre même pas avoir. Joli coup pour Sarko ! et que de vérités assénées !
Supprimer"Jouer le mépris", c'est la réflexion que je me suis faite en les entendant sur toutes les radios et les plateaux télé.
SupprimerIls sont à nouveau tombés dans le piège, comme la semaine dernière avec "Qui savez pour les écoutes ?".
Nicolas Sarkozy a donné un coup de pied dans la fourmilière et les fourmis poussent des cris d’orfraie (?), paniquées.
Ils ne l'attendaient pas celle-là. C'est effectivement un beau coup politique totalement en phase avec le ressentiment de beaucoup de Français contre ce régime sectaire qui peu à peu dérive vers le totalitarisme et l'arbitraire.
Ce qui me fait doucement rigoler, c'est de les entendre répéter : "Nicolas Sarkozy est redevenu un justiciable comme les autres" et dans le même temps : "Un ancien Président devrait respecter les institutions". Il faudrait qu'ils choisissent ! Si NS est redevenu un justiciable comme les autres, il doit pouvoir dire ce qu'il veut des institutions, non ?
Bonne soirée à tous !
@Gilly: c'était le meilleur truc a faire, ne pas réagir a cette lettre, mais non, la haine a été plus forte alors ils ont sur-réagi ces idiots. et encore une fois, ils se posent "en réaction " face a Sarkozy ey non en acteurs. C'est assez savoureux.
SupprimerSi en plus on se remémore les moyens qu ils ont employés pour le battre a la présidentielle.... Point Stasi contre point Godwin
La vengeance de Sarkozy sera terrible et légitime, y compris dans son propre camp pour ceux qui ne l'ont pas soutenu.
RépondreSupprimerUne épuration s'impose; il est le seul à pouvoir la mener. Ça va saigner. On comprend la panique des socialos.
Penthièvre
@Penthièvre: la vengeance est un plat... attendons 2017. Et si j étais Sarko, ce n est pas la présidence de la République que je visera mais un truc genre ONU, UE, FMI ...
Supprimerhttp://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/couacs/2014/03/21/25005-20140321ARTFIG00424-un-pompier-refuse-de-lui-serrer-la-main-manuel-valls-pique-une-colere.php
RépondreSupprimeret blablabla... on aura tout entendu
@anne: quel pale copie de Sarko ce petit roquet de Valls. Ceci dit pour l avoir vu de pres y a pas le temps, il est vrai que comme Sarko, Valls ne refuse pas le contact :)
Supprimer@Anne: j oubliais... il faut préciser qu a Grenoble le Conseil Génral ou régional, je ne sais plus , veut réduire le nombre de pompiers et leurs rémunérations et qu a la dernière manif de ceux-ci les CRS ont chargé et gazé les pompiers. peut-etre que sans cela, Manolito eut été mieux reçu...
SupprimerBelle lettre rien à dire sur le forme ou le fond ( in caua venenum )
RépondreSupprimermais je ne veut pas croire à la république
et puis j'admire toujours JM Le Pen qui à subit mille fois pire en trente ans et même le miel fielleux du Figaro
Ce que je reproche le plus à TOUS ces politiciens professionnels c' est de dépenser leur énergie à couler l'autre et non à travailler pour le Bien Commun
@balerofr: admirer JMLP, non, là désolé, je ne suis pas .
SupprimerLa politique est devenue hélas un métier alors autant dire que, comme pour une profession normal, plus tu montes ds la hiérarchie, plus tu t exposes...
Quelle lettre magnifique !
RépondreSupprimerClaire, nette, précise. Et uniquement factuelle... Remarquable après avoir été si longuement et vilement attaqué de toutes parts.
Si, sur le fond, il ne fait pas dans la dentelle (il faut bien reconnaître qu'il y a tant de matière !), tout ceci est énuméré avec une dignité et une réserve (quant aux commentaires qu'il aurait pu disséminer ici ou là) admirables.
Merci beaucoup Corto, de m'avoir (de nous avoir) permis d'en prendre connaissance en intégralité. :-)
Perso, je pense qu'il a eu raison. Trop, c’est trop. Et là, il y a déjà longtemps qu'on en est à plus que trop.
Et, même s'il s'agit probablement d'un coup de ras-le-bol, je pense aussi que le minutage est excellent.
Nous aurons un premier aperçu dimanche soir... ;-)
Mais je crois que cela peut aussi être un petit caillou blanc. Pour 2017 ?
Quand on est intelligent, et maître de ses nerfs, on sait transformer la violence et la méchanceté en boomerangs. Tant pis pour les envoyeurs...
C'est aussi une grande force que savoir transformer en atout les agressions et diffamations subies. Rien n'est gagné. Mais rien n'est perdu. Du moins sur ce point. Parce que la France, elle, n'a pas su réagir...
Il est de notoriété publique que le présiFlan est totalement dépourvu de ces deux qualités pourtant essentielles pour un Président. Alors, espérons...
@Franzi: scues moi, je n avais pas vu ton commentaire. Il est, selon, moi parfait . Et ton com, et Sarko avec ce courrier. Néanmoins, je me méfies des Français comme de la peste, alors je vais attendre dimanche soir et les résultats du premier tour des municipales pour voir si il y a encore des raisons d espérer.
SupprimerAu dela de cette lettre que j'approuve aussi et qui est parfaitement justifiée on peut se poser quelques questions qui dérangent... En effet on peut aimer Sarko ou non comme sa politique..derrière il y a des choses pas claires du tout .. et point n'est besoin de parler de Stasi pour cela. Il y a de vraies raisons de s'inquiéter
RépondreSupprimerComment se fait-il qu'une instruction judiciaire en cours fuite ainsi avant même que l'enquête soit terminée et avant même un jugement ?
incroyable tout de même cette justice qui espionne et mette sur écoute un individu soit disant dangereux pour la république mais laisse fuir sans contrôle des informations soient disantes capitales? ... N'y a t il pas quelque chose de simplement anormal
incroyable que même les conversations avec son avocat soient aussi mises sur écoute!!! c'est peut être le plus grave d'ailleurs car tout condamné quel qu'il soit même le plus dangereux a ce droit fondamental pour pouvoir se défendre et le secret entre le présumé coupable et son défenseur est une des valeurs fondamentales d'une démocratie!!! en outre Sarko n'a tué personne.. pourquoi un tel acaharnement... N'y a t il pas une démesure complète !!!!
Comment un pays peut-il accepter cela ?
Incroyable ce ministre de la justice qui ment quasiment en direct !!!! inimaginable que le plus haut magistrat de la justice puisse agir ainsi .. car enfin si Sarko est coupable pas besoin de mentir.. surtout après les fuites.. suffit de prouver .. Ou de se taire en disant que la justice fasse son travail en toute tranquillité (réponse plus responsable et plus maligne) !!!
Incroyable ce ministre de l'intérieur qui ne controle pas sa police puisqu'il s'informe par un journal !!! pourquoi ment-il? pour protéger qui? ou pour permettre de condamner qui ?
Incroyable que ces 2 ministres n'aient pas été réprimandés par le président .... qui cautionne donc leurs attitudes plus que douteuses pour des personnages qui représentent les valeurs essentielles de la démocratie et qui de surcroit font une morale à tout vent....
Incroyable ce déluge médiatique juste avant des élections comme par hasard !
incroyable depuis 2 ans comme le pouvoir montre sa tendance à vouloir manipuler et mentir ( suffit d'avoir vécu, sur le terrain la manif pour tous pour s'en rendre compte)
Incroyable cette tendance socialiste à vouloir inculquer à des tout petits des choses plutôt perverses qu'ils ne sont pas en age de comprendre !
Etonnant ce président qui au lieu de se taire et de calmer le jeu en rajoute un couche ...
Oui bien des inquiétudes existent .. mais combien de gens sur ce blog se sont déjà fait ses réflexions sans avoir attendu la lettre .....
il faut être aveugle (ou de mauvaise foi) pour ne pas voir les dérives qu'il y a en ce moment alors même que le pays est économiquement à genou et qu'il y a des sujets mille fois plus urgents et de vrais problèmes qui mettent en danger des dizaines de millier de français et qui sont cyniquement ignorés par le pouvoir ( le plus belle exemple étant ce pacte de responsabilité essentiel pour Hollande qui a pourtant attendu 2 ans avant d'en parler!)
Quant à la réaction socialiste face à cette lettre .... plus que pitoyable et creuse
@Philz: ce matin, sur Europe 1, le patron de l Union syndicale de la magistrature ( Mignard ou un nom dans ce genre là) a dit dans le micro, sans que cela ne choque personne; je cite de mémoire: " il nous arrive parfois quand on ne veut pas qu une affaire soit enterrée de faire fuiter des éléments de l instruction afin que la presse s en saisisse " ! tout était dit ! Pouah !
Supprimerje garderai les trois derniers adjectifs et j'ajouterai abjects! C'est une très belle lettre et nous sommes tous soulagés je crois qu'il se soit enfin décider à riposter car trop c'est trop! J'espère que dans un our prochain pas trop éloigné ils auront le retour de bâton qu'ils méritent tous autant qu'ils sont...se sont des larves nuisibles! demain je vote à droite toute, car ici pas de chance le maire divers gauche, à réussi en 6 ans, à endetter la ville, à augmenter les impôts de 30%, à avoir des plages sales et une ville sale aussi...j'espère qu'il va jarreter!!!
RépondreSupprimer@mialjo: Puis-je te brusquer ? qu'as tu fait pour que ton maire - que tu nous présente comme nul- dégage ?
Supprimerpour la lettre de Sarko, rien a ajouter, c'est parfait et pile poil dans le timing nécessaire, histoire de remobiliser à droite avant les municipales ! on ne tue pas une bête politique comme Sarko a coup d 'écoutes.
*Biz