vendredi 27 avril 2018

La parole est à Laurent Wauquiez...

Puisque les médias n'accordent que bien peu de place à Laurent Wauquiez et aux Républicains, pourtant premier groupe d'opposition parlementaire, autant lui donner la parole ici. Ce qui en aucun cas veut dire que je cautionne 100% de ses propos ni que je l'absous de ses erreurs ou manquements passés...


Quel bilan faites-vous de la première année d'Emmanuel Macron ?

Ma crainte, c'est que le macronisme soit un aveuglement qui repose sur beaucoup d'illusions. Celles des commentateurs, celles d'Emmanuel Macron. Les faits ont la tête dure, si on prend la peine de les regarder ! Jamais la dépense publique n'a été aussi élevée, jamais les niveaux d'impôts n'ont été aussi forts. Jamais le nombre d'immigrés n'a été aussi important. Jamais la menace du communautarisme islamiste n'a été aussi grande. Sur tous ces sujets, je ne vois aucune réponse d'Emmanuel Macron. J'y lis plutôt ses faiblesses. Les portefeuilles se vident, les usines se démontent, les mosquées salafistes se construisent. Emmanuel Macron ne comprend pas l'inquiétude des retraités et des classes moyennes qui n'ont jamais payé autant d'impôts. Il ne comprend pas l'inquiétude des Français qui se demandent s'ils vont devoir ou non renoncer à la France et à son identité. Je demande aux Français, en leur âme et conscience: avez-vous le sentiment que les réponses apportées par Emmanuel Macron sont à la hauteur des enjeux ?

À vous écouter, il n'y aurait aucun résultat positif ?

Bien sûr qu'il y a des résultats positifs ! Et je n'ai aucun problème pour le dire. Tout ce qui est positif pour la France, je le soutiendrai. J'ai voulu que l'opposition ne soit ni bornée ni sectaire. Toutes les réformes qui seront faites ne seront plus à faire ; tout le chemin qui aura été parcouru rendra la tâche plus facile. C'est pour cette raison que j'ai apporté mon soutien à la réforme de la SNCF et à la réforme du Code du travail.

Une partie de l'électorat de droite semble être séduite par cette politique…

Certains électeurs de la droite et du centre ont le sentiment qu'Emmanuel Macron fait ce que la droite n'a jamais osé faire. Mais je ne redoute pas la comparaison. Regardez le bilan de Nicolas Sarkozy après une année de mandat : la défiscalisation des heures supplémentaires, la baisse des droits de succession, la baisse du nombre de fonctionnaires, l'instauration des peines planchers.

Le rythme des réformes est soutenu. Est-ce positif à vos yeux ?

C'est très révélateur. On a érigé en système une mécanique dans laquelle le bougisme sert d'écran de fumée. Avec à chaque fois une même tactique : le gouvernement annonce une très grande réforme qui va dans la bonne direction. Puis l'annonce est suivie d'un long processus technique. À l'arrivée, la montagne accouche d'une souris mais déjà on a annoncé une nouvelle montagne pour que surtout que l'on ne regarde pas la souris ! Prenez la réforme de la fonction publique. Tout devait changer. Au final, ils n'ont diminué que de 324 le nombre de fonctionnaires dans un pays qui en compte des millions ! Regardez la réforme de l'immigration. Les électeurs de droite se sont pris à rêver à un vrai sursaut. Aujourd'hui, c'est tout le contraire avec une réforme qui va sans doute dissimuler un plan de régularisation des clandestins en France. Regardez la police de proximité: on nous avait annoncé le grand soir avec le retour de l'autorité et de la fermeté. À l'arrivée, Emmanuel Macron a décidé de diviser par deux le nombre de places de prison construites. Quant à la réforme pénale, son objectif est en réalité d'avoir moins de condamnations parce qu'il n'y a plus de places de prison ! On croit rêver ! Il se joue une grande partie de carnaval consistant à faire croire que le président fait, alors qu'en réalité il esquive.

Emmanuel Macron a dit être entré à l'Élysée par «effraction». C'est aussi votre sentiment?

La formule est extraordinaire. S'il est entré par effraction, alors c'est dans un système dont il est le plus pur produit et la plus parfaite incarnation. Il ne faut pas se tromper. Contrairement à ce que beaucoup croient, Emmanuel Macron ne représente pas une rupture par rapport au politiquement correct. Il en est le point d'aboutissement : il explique que l'immigration est une chance pour la France, il ne parle jamais de la famille, il est toujours dans la culture de la repentance.

Vous parliez d'un «système», n'en êtes-vous pas issu vous-même ?

Je connais très bien le moule de pensée qui est celui de la technocratie et de la haute fonction publique. Je vois parfaitement l'entourage qu'Emmanuel Macron a constitué autour de lui, composé de personnes à son image. Tous dans le même moule. Et je connais parfaitement l'arrogance avec laquelle ces gens pensent tout savoir alors qu'ils connaissent si peu le pays. Il y a un exemple pour moi qui le décrit bien: la façon dont Emmanuel Macron traite les retraités. Au fond, pour lui, c'est un paramètre macroéconomique. Il pratique comme un jeu de clientèles électorales, l'opposition entre les générations sans comprendre que notre pays ne peut se construire que dans le lien entre les générations. Moi, j'ai décidé de me libérer de cela. Ma différence, c'est le Puy-en-Velay, c'est la région Auvergne-Rhône-Alpes. Je ne lis pas la France à travers des rapports, ce que je vois, c'est la réalité crue et directe de notre pays. Et je refuse de rester silencieux quand je vois la France se détricoter.

Comment voyez-vous ce voyage d'État du président aux États-Unis ?

Je souhaite que cette visite soit un succès. C'est important pour notre pays. Mais je ne veux pas qu'on s'aveugle. Si on regarde les résultats: sur la Syrie, Donald Trump a immédiatement démenti le président. Sur la conférence sur le climat, il n'a pas bougé d'un centimètre. Sur le nucléaire iranien, je crains que nous n'ayons aucune influence. Le sujet, ce n'est pas que l'on soit gentiment accueilli ni qu'on plante un chêne, c'est de savoir si la France pèse. Or aujourd'hui, la France ne pèse pas, ni à Washington, ni à Bruxelles, ni à Berlin. De ce point de vue, la prise de distance par rapport à la Russie était une mauvaise décision.

Le président se rendra prochainement en Nouvelle-Calédonie. Quelle est la position de LR ?

Je demande que le président prenne, avant le référendum, une position ferme pour défendre l'appartenance de la Nouvelle-Calédonie à la France. Personne ne comprendrait un silence présidentiel sur une question comme celle-là.

Vous avez signé une tribune dénonçant l'antisémitisme. Le gouvernement y répond-il ?

Nous observons l'émergence toujours plus forte d'un antisémitisme nourri par l'intégrisme islamisme. Mais j'observe qu'aucun membre du gouvernement ne s'est associé à cette démarche et qu'Emmanuel Macron est extrêmement silencieux. Je ne sais pas si c'est du déni ou du clientélisme. Dans les deux cas, c'est très inquiétant. Il ne faut pas s'y tromper : les Juifs sont ciblés et, avec eux, ce sont toutes les valeurs de la République qui sont attaquées.

Appartenez-vous à l'ancien monde et Emmanuel Macron au nouveau ?

Cette idée de nouveau monde me fait sourire. Peu importe où on va, pour peu qu'on y aille ? Peu importe ce qu'on fait, du moment que c'est nouveau, c'est bien ? Si le nouveau monde, c'est renoncer à ce que nous sommes, alors non merci. Si le nouveau monde, c'est la perte des notions de respect et d'autorité, comme on le voit à Notre-Dame-des-Landes, alors non merci. Si le nouveau monde, c'est renoncer à transmettre nos valeurs à nos enfants, si c'est perdre le sens du travail, si c'est achever de se soumettre face au communautarisme, comme le fait Christophe Castaner qui compare la mantille catholique au voile islamique, alors non merci. Si c'est ça le nouveau monde, je le combattrai. Je ne crois pas que ces valeurs soient démodées, je crois exactement l'inverse. Jamais les valeurs de la droite n'ont été aussi majoritaires dans notre pays et jamais on n'a eu autant besoin de ces valeurs. Un pays comme le nôtre a besoin du manteau des légendes de la nation. Il n'est pas uniquement une start-up nation.

Comment expliquez-vous alors d'être si bas dans les sondages ?

Ah les sondages ! L'arbitre de toutes les élégances en politique. Les sondages ont remplacé les valeurs et les convictions. Si les sondages disaient juste, Alain Juppé serait aujourd'hui président de la République et Emmanuel Macron serait retourné à l'Inspection générale des finances. Les sondages sont la maladie du politique moderne qui bouge au gré du vent qui fait tourner la girouette. C'est précisément dans ces moments-là qu'on se construit. C'est dans ces moments où les Français vous observent. Je ne vais pas changer de ligne ni de conviction. Je sais le cap qui est le mien. Et c'est sur la durée que les Français jugeront.

Vous ne regardez pas les sondages ?

Bien sûr que je les regarde, mais je ne varie pas au gré des sondages. Il y a besoin de constance.

Ne payez-vous pas aussi la forme de vos propos, comme à l'EM Lyon ?

Je préfère que les Français se disent que j'ai le courage de dire ce que beaucoup ont renoncé à voir, plutôt qu'à être comme ces politiques qui utilisent du papier de soie, qui emballent tout pour être sûr que personne ne les comprend. Ce qui prime, c'est la colonne vertébrale.

Des élus vous reprochent de tenir le discours de l'extrême droite. Même au sein de LR…

Regardez les positions d'Éric Ciotti, de Valérie Pécresse, de Bruno Retailleau sur l'asile et l'immigration. Elles sont communes, et mon devoir, c'est de les rassembler. Ce que je veux, c'est sortir la droite de cette espèce de gangue : au lieu de répondre aux problèmes des Français, notre obsession, c'était de marquer notre différence par rapport au PS, à Emmanuel Macron ou au FN. Tout comme je n'ai aucun problème à soutenir les réformes qui vont dans le bon sens, je ne vais pas cesser de dire ce que je pense sur l'immigration parce que je voudrais à tout prix marquer une différence avec le FN. Ce qui m'intéresse, c'est que face aux problèmes des Français, LR incarne une alternative. Mais il y a un point très clair : le FN est une impasse. Personne ne l'a oublié. Marine Le Pen a très clairement montré son visage lors du débat de l'entre-deux-tours.

Prônez-vous une union des droites ?

Non ! On a des valeurs et des visions de la société différentes avec Marine Le Pen. Je ne veux pas faire d'alliance avec des gens dont je ne partage pas la vision, parce que ça n'aboutira à rien. Mais vous n'entendez jamais dans ma bouche des outrances ou des caricatures par rapport à ceux qui votent pour le FN. Ce sont bien souvent des électeurs de droite que nous avons écœurés et qui se sont tournés vers le FN : ils trouvaient que la parole de la droite était chevrotante. Je veux parler à ceux qui nous ont dit : « vous nous avez trahis ».

Thierry Mariani peut-il rester membre de LR ?

Je milite pour qu'il y ait toujours un droit au débat. Il a le droit d'exprimer des idées et des convictions mais sa ligne est minoritaire au sein de LR. J'ai clairement dit qu'il n'y aurait pas d'alliance avec Marine Le Pen. S'il passe aux actes, il n'appartiendra plus à LR. Il le sait. Je lui redirai quand je le verrai.


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D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr

37 commentaires:

  1. Pardonnez-moi je vous prie, je suis hors-sujet. Auriez-vous des nouvelles de Didier Goux, l'accès à son blog étant fermé ?
    Je vais me concentrer maintenant sur la lecture de votre superbe article. Merci pour votre attention !

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    1. Même question ! est ce Didier G. qui porte ce masque illustrant l'auto censure ?

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    2. Barbara: bah, mezavi que c'est un de ses coups de calgon réguliers... suffit de patienter avant qu il ne le ré-ouvre

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    3. Merci, vous me rassurez, je craignais pour sa santé.
      Il ne reste donc qu'à attendre la suite des évènements.

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  2. En effet, tout à fait d'accord avec ce point de vue. C'était vraiment très intéressant.

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    1. "...les gens n'attendent plus rien de ces politiciens issus du meme moule étatiste jacobin qui nous ont mener dans le mur depuis 40 ans."
      tout à fait, les sondages après le combat Plenel/Bourdin vs Macron parlent d' eux mêmes:
      Avez-vous trouvé Macron convaincant? Oui.
      Vous a-t-il convaincu? Non.
      Hahaha

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  3. Ce billet ne m'apporte strictement rien sur Laurent Wauquiez.La France n'attend pas après lui.

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    1. jean-marc: et après qui donc la France attend-elle ?

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    2. C'est là la question , les gens n'attendent plus rien de ces politiciens issus du meme moule étatiste jacobin qui nous ont mener dans le mur depuis 40 ans.

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    3. Les rentiers du système (fonx, retraités, assistés dont beaucoup de muzz) attendent toujours qu'on continue à saigner à mort le secteur non communiste pour garantir leur train de vie et leurs privilèges. L'épisode de la SNCF en est une belle illustration.

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  4. marianne ARNAUD27 avr. 2018, 14:55:00

    De même et en y réfléchissant, mon cher Corto, vous pourriez aussi faire une place sur votre blog à Louis de Bourbon, aîné des Capétiens, chef de la Maison de Bourbon, et prétendant légitimiste au trône de France, appelé Louis XX par ses partisans.
    Qui sait, si par les temps qui courent nous n'aurons pas, un jour venant, besoin de lui pour sauver ce qu'il restera encore du peuple français ?

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Bourbon_(1974)

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    1. marianne: y a belle lurette que je serais royaliste si j estimais que la monarchie puisse etre réinstallé en France. Et si d'aventure c'était le cas, je préférerais bien évidemment celui-ci au comte de Paris

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    2. Ne nous leurrons pas.
      Un Bourbon, il y en a déjà un en Espagne en la personne, fort estimable au demeurant, du roi Philippe.
      Je ne vois pas en quoi cela change fondamentalement les orientations politiques du pays...

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  5. Propos intéressants mais je n'attends rien de Wauqiez qui ne lui soit imposé par la base vraiment droitière de la France. Le reste ne sera que soumission aux oukases de la pensée de gauche anti nationale.

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    1. Un Dragon: pas sur de bien comprendre ton commentaire. Wauquiez soumis à la pensée de gauche ?

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  6. Son refus, imposé par la gauche et une non-droite, de contact avec le FN et d'autres courants de la droite nationale dont il partage au moins quelques idées le conduise à l'échec.

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    1. Bonjour,
      Son refus de tout contact avec les droites nationales ne me semble pas dicté par la gauche .Wauquiez est pragmatique .Il va évaluer lors des prochaines échéances électorales les rapports de force puis il avisera.
      Ortek

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    2. Un dragon & Ortek: il ne refuse pas le contact avec les électeurs FN, ils refuse le contact avec les dirigeants du FN, cépapareil. et il n'est pas du genre à se laisser impressionner par la gauche, par contre, il doit composer avec la droite molle sans laquelle, il ne peut gagner. Là est plutôt son pb en particulier pour les prochaines élections européennes (cf la sortie de Raffarin hier)

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    3. Pour la gauche et ses porte-parole bien inspirés et haineux au possible écouter d'une voix attentive les électeurs frontistes ou refuser le contact avec les cadres c'est du pareil au même. Le piège de Mitterrand n'est pas près de se lever sur notre paysage politique.

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  7. Je crois qu'il est crédité de 8 % dans le sondage, il fait tout ce qu'il faut pour y rester. Je ne comprends pas cette droite qui se définit non par opposition à la gauche, mais par rapport au FN. Je pense même que je ne la supporte plus et n'attends plus grand chose de personne en politique, y compris bien sûr de Wauquiez.

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    1. PLC: à 8% ds un sondage, effectivement , bah, on a bien eu Hollande à 3% 1 an avant d'être élu. Pr le reste vois ma réponse à Dragon et Ortek

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  8. Merci de donner un peu de visibilité à Laurent Wauquiez.

    Il ne reste plus que lui pour que, à défaut de manger des grives, nous puissions espérer pouvoir manger, un jour peut-être, quelques merles...
    Quant aux sondages !... Vaste sujet, une fois de plus.
    Non seulement ils sont "la pire forme du mensonge" (Disraeli), mais comment les Français, naïfs et perfusés à la Pravda microbienne, pourraient-ils parler de quelqu'un constamment étouffé sous le boisseau des journalopes ?
    Je soupçonne même que les "sous-chiens" en soient écartés...

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    1. Franzi: a peine élu a la tete des LR que les médias s'acharnait soit en le dénigrant à la moindre occasion, soit en l'étouffant. ça va pas etre facile mais pour l instant, il n y a personne d'autre que lui...

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  9. J'ai beaucoup de mal avec Laurent Wauquiez , je n'arrive pas à le cerner .

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    1. claude Henri: moi, c'est sa sincérité dont je doute, il a 4 ans pour demontrer qu il peut etre à la hauteur des enjeux et semontrer ferme sur ses convictions. On verra mais pour l instant, qui d'autre ?

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  10. Merci, cher Corto, d 'évoquer Laurent Wauquiez qui apparaît bien comme notre chance , à nous les extrêmes de rien.
    Madame Chocolat

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  11. Delibra
    Hé, bien moi ce marathonien m'inspire,le respect d'abord.En voyant les résultats qu'il obtient dans la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui sont saisissants,pas d'augmentation des impôts, économies de fonctionnement,aide aux entreprises, aux agriculteur+ 25%,au handicapés... Une région dynamique ! On aimerai bien que Macron qui plagie, vampirise les projets de la droite ( Les renégats qui ont trahis les Républicains ne sont pas parti les mains vides, ils ont emporté avec eux les projets des républicains)serait bien inspiré là, de suivre l'exemple de Laurent Wauquiez.
    En effet il plagie: au sujet de la réforme des régimes spéciaux SNCF entre autre Laurent Wauquiez a dit en août à Belvoir en Franche-compté qu'il était nécessaire de les supprimer...

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    1. Delibra: il est vrai qu au moins quasi tout le monde s 'accorde pour dire qu il conduit sa région impeccablement.

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  12. Mr wauquiez a de très bonnes idées, d'excellentes propositions, mais comme les autres il devra faire des compromis et de compromis en compromis, les bons projets sont détricotés malheureusement. Il devra entrer dans le système corrompu et rigide de la politique française, devenir parfaitement hypocrite pour ratisser des voix et comme les autres, au final, il ne fera pas grand chose. Je pense aussi qu'il manque de charisme , il est pour l'instant trop effacé, mais il a le temps de changer. Force est de constater qu'une bête médiatique qui roulait des mécaniques comme Sarkozy a fortement déçu ceux qui voyaient en lui le grand réformateur. Mr Wauquiez se heurtera au mur implacable de nos traités, accords européens, des petits arrangements entre gouvernements pas très recommandables, aux lobbys puissants des grands groupes, car, on l'oublie souvent, le Président de la république et son gouvernement rament le plupart du temps, péniblement derrière tous ces groupes de pression. Et puis il y a l 'opinion publique, la mentalité française, fortement nivelée par le bas depuis 40 ans, contre les différentes idéologies qu'on a martelées aux gens, contre les différents clivages d'une société gravement fracturée, ce sera difficile pour lui, voire impossible. Entre bagarres internes et externes... Carpe Diem

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    1. Carpe Diem: c'est tout le pb de la politique en France: le compromis et les compromissions. Wauquiez capable d'y échapper ? Faut voir, il a d ores et déjà 4 ans pour nous montrer de quoi il est capable meme si pour l instant, il me semble avoir raté son départ

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    2. Delibra
      Bonsoir,
      Horace s’adressant à Leuconoé lui conseil de ''cueillir la vie".


      Pour ce qui est des compromis, Laurent wauquiez a refusé de financer un projet d’institut culturel cofinancé par des états étrangers… Là, il ne s’est pas fait des amis, et n’a pas engrangé des électeurs potentiels. Qui d’autre l’a fait ?
      Cordialement.

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  13. Hello Corto,

    Trés honnêtement, Waquiez ne me dérange pas plus que ça: qu'il se forge une stature présidentiable, qu'il ne devienne pas corrompu face à la franc maçonnerie, qu'il la dupe même ...

    Bref, je pense qu'il faisable de redresser la France, d'infléchir les politiques d'envahissement culturel et cultuel et je pense que Laurent Wauquiez, sans être parfais, sans être le plus éloquent, je pense qu'il peut convaincre, gagner et faire ce pourquoi il fût éduqué.

    Cordialement,

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  14. le problème français: http://kk.org/thetechnium/the-shirky-prin/
    “Institutions will try to preserve the problem to which they are the solution.” — Clay Shirky

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  15. kobus van cleef28 avr. 2018, 14:21:00

    "on a érigé un système ou le bougisme est un écran de fumée ..."

    Normal,une bougie ça brûle , d'où la fumée....


    Plus sérieusement, du temps de sarko , j'avais , entendu un ténor zozialist dire "pour ça ,on l'a vu courir" et un droitard reponrép "vous plaignez pas, bande d'immobilistes"

    Après 14 ans de roi fainéant ( mitterand ) 12 ans de super fainéant ( chirac) et 5 ans d'hyper faineant ( Hollande) voir un gus renouer avec les méthodes du Sarko deteste , ca me fait rigoler

    Surtout de voir le tenor de la droite, qui avait encense sarko en son temps


    Enfin, c'est complexe, mais n'esperez pas que j'approuve

    Tout,absolument tout me sépare desormais de la droite dite de gouvernement

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  16. marianne ARNAUD28 avr. 2018, 17:13:00

    Comme le dit plus haut Blaisedemontluc : "Ne nous leurrons pas", mon cher Corto!
    Et si Emmanuel Macron était le dernier président de la République française en tant que pays souverain ? Après avoir, dans un premier temps, rassemblé au-dessus du clivage droite-gauche, voilà que le moment est venu pour lui, de pousser la France vers le destin fédéral tel que voulu par ses maîtres, ceux-là mêmes qui sont à l'origine de ce qu'ils osent nous présenter sans honte comme "le casse du siècle" !
    Le nouveaux opposants à Macron en 2022, ne seront donc ni de droite comme Wauquiez ou le Pen, ni de gauche comme Mélenchon, mais seront tous les Français qui refuseront que la France soit soumise à l'UE et voudront que leur pays reste un pays libre.
    Il me semble que nous avons déjà connu ce genre de situation dans l'Histoire, où le clivage droite-gauche n'avait plus cours, et où se sont trouvés face à face les Français soumis à l'étranger et les Français libres.

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  17. Laurent Wauquiez, qu'est-ce qu'il m'inspire ? Bah pas grand chose, c'est Laurent Wauquiez. Un énième inutile de droite de plus. Qui rejoint la cohorte des inutiles de tous bords.

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France, 2019.