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mercredi 29 juin 2016

Du Brexit, sachons tirer les leçons

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Et voilà, presque une semaine que le Brexit est tombé des urnes. Quelle panique ! Le monde a vacillé, un instant. L'Europe vacille, elle aussi, la confusion semble régner, semble seulement. Les bourses ont décroché, deux jours puis elles ont aussitôt rebondi, il y a des affaires à faire !

Demeurent, malgré les résultats, que ce soit en Angleterre ou ailleurs, les pros et les antis Brexit. Que faut-il penser de tout cela ?

Perso, comme disait Jacques, cette histoire m'en touche une sans faire bouger l'autre. On verra... Il y a quand même  quelques petits trucs qui me chiffonnent.

Les abus de langage par exemple, ou ce qui m’apparaît comme des abus de langage. On nous dit que l'Angleterre a joué le jeu démocratique, une question lui a été posée et elle a dit massivement " Non à l'Europe ". Vraiment ?  Avec une participation de 70%, le " non " l'a emporté avec moins de 52% des suffrages exprimés. Mais l'Ecosse et l'Irlande que l'on sait accrochés à l'Europe ont voté massivement pour rester dans l'Union avec respectivement 62% et 55,8% des suffrages exprimés. Une victoire du " non " donc, mais un Royaume fracturé, scindé en deux. Pas glorieux !  Et que dire sur un sujet aussi important d'une victoire acquise par moins de 52% des suffrages ? Qu'il aurait suffi de pas grand chose pour le Remain ne l'emporte. Peut-être juste un peu moins de mensonges et de démagogie de la part de l'Ukip de Nigel Farage et des conservateurs emmenés par Boris Johnson.  Peut-être juste un peu plus de combativité des travaillistes qui, pour le coup, ont été plus que mollassons et semblent, si on en juge par le nombre de démissions au sein du parti, le regretter aujourd'hui. Les " Anglais " auraient-ils  voté pour le " non " si les débats avaient été élargis à autre chose que les questions d'immigration et de la supposée dictature bruxelloise ? Fort possible si on en croit les nombreux témoignages recueillis depuis: " si j'avais su... ". Les " Anglais " auraient-ils voté pour le " non " si au lieu de la simpliste question posée, ils avaient eu à se positionner sur un véritable projet ? Fort possible, toujours si l'on en croit les témoignages recueillis. Et c'est là que je crois que Cameron a été en dessous de tout: N'avoir pas su, autrement que pour des raisons de politique purement politicienne, proposer une alternative aux eurosceptiques britanniques. On nous dit les Britanniques attachés à l'Union Jack, à leurs traditions, à la couronne et à leur reine, Cameron ( et les pros Brexit ) portera devant l'Histoire la responsabilité du possible éclatement du Royaume. Enfin, dès lors que les jeunes ont voté massivement pour le Remain, est-il normal que les " vieux anglais " d'aujourd'hui aient décidé de l'avenir des " vieux " de demain ? Ce référendum aura donc eu aussi le " mérite " de creuser un fossé générationnel inédit.

J'entends aussi de nombreux Français, mais pas que, oser dire que ce référendum " anglais " ne nous concerne pas, ne nous regarde pas et que nous n'avons pas à nous mêler de cette histoire ! Mais qui peut sereinement dire qu'il ne nous concerne pas et qu'il n'aura pas de conséquences sur nos vies et sur l'avenir de l'Europe ? Personne; il suffit, pour s'en convaincre, de nous lire, de vous lire, de lire nos journaux et de voir à quel point le débat politique en France, mais pas que, s'est saisi de cette question pour se convaincre du contraire. Il y aura des conséquences que l'on pressent lourdes sans savoir pourtant les cerner aujourd'hui. Et cette méconnaissance des conséquences du Brexit, méconnaissance qui se matérialise par l'absence totale de plan B de la part des dirigeants européens, est une preuve de plus que ce référendum a été de bout en bout mal mené. Le " non " a été pour tout le monde une surprise totale et c'est bien là, curieusement, un aspect positif des résultats: il aura au moins démontré l'absence totale d’anticipation de toute la classe politique européenne. Gouverner, c'est prévoir ? Ils ont tous failli.

Alors tout ceci étant dit, force reste à la loi des urnes même quand celle-ci me semble, et pour toutes les raisons évoquées plus haut, un brin  vérolée.

J'entends de nombreuses voix surfant sur le " succès " britannique s'élever d'un peu partout pour réclamer ci et là un même référendum " pour " ou " contre " une sortie de la France de l'Europe et ce au nom de la liberté des peuples à prendre en main et de choisir leur destin. Why not mais pas comme ça, pas à l'anglaise. Si référendum, il doit y avoir, si la question de notre appartenance à l'Union devait être remise en cause, pourquoi pas,  qu'on le fasse mais à la condition expresse que le " peuple " ait, avant d'aller voter, tous les tenants et les aboutissants d'une telle remise en cause.

Alain Juppé que je n'apprécie guère a pourtant dit quelque chose on ne peut plus sensé même si cela lui a valu d'être aussitôt brocardé; je cite: " On peut craindre un Frexit, c'est la raison pour laquelle je suis hostile à un référendum dans les six mois qui viennent. Un référendum est fait pour proposer une solution. ", un projet. C'est le rôle des vrais politiques, et de ceux qui prétendent devenir des hommes ( ou femmes ) d'Etat, que de construire et de nous proposer ce projet d'avenir. 

J'ose espérer que les démagogues et autres eurosceptiques à la petite semaine sauront entendre cela. L'époque n'est pas à l'aventure.

Folie passagère 3222.
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D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr

dimanche 4 mai 2014

Qui a l'oreille de Vladimir Poutine ?

La crise en Ukraine dégénère de plus en plus. Une quarantaine de morts à Odessa avant hier. Et rien ne semble présager d'un quelconque apaisement dans les jours à venir; pas même les élections prévues pour le 25 mai, élections qui ne pourront se tenir sereinement dans toute la partie est du pays.

On sait que tout dépend de la volonté de Poutine de calmer le jeu, ou pas. Le magazine Bild a répertorié tous les coups de téléphone portés à la connaissance du public que se sont passés les grands de ce monde à propos de l'Ukraine entre le 19 février et le 1er mai. ça donne ça:

( Avec qui Poutine a-t-il souvent téléphoné...)
13 coups de bigophone entre Poutine et Angela Merkel, 6 avec Obama, 4 avec Cameron et... 3 avec Hollande. 

"Curieusement", c'est avec celle qui est la moins virulente sur la question que Poutine semble miser pour résoudre la crise ukrainienne par la voie diplomatique; si tant est qu'il soit possible et voulu de la résoudre par la voie diplomatique. Il apparaît clairement que François Hollande, David Cameron et Barack Obama n'ont pas l'oreille du Kremlin.

L'Ukraine ou du moins toute sa partie est, Kiev y compris, sombre dans le chaos et ce n'est pas François Hollande et ses 4 Rafale déployés aussi coûteusement que stupidement en Pologne qui pourront changer quoique ce soit.

Il fallait que cela soit dit: Après le bide monumental sur la question syrienne, après la Centrafrique où les massacres continuent, le Mali où nos soldats sont encore alors que nous "n'avions pas vocation à rester plus de quatre mois", la diplomatie internationale française ne vaut plus un clou.

Folie passagère 2263
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

jeudi 1 août 2013

La valise ou les menottes !

Sacrés Rosbeefs ! Depuis quelques jours deux camionnettes circulent dans les rues de Londres:


" Au Royaume-Uni de façon illégale ? Rentrez chez vous ou prenez le risque de vous faire arrêter ! "

Cette campagne du pub, validée par le gouvernement, incite donc les clandestins à repartir chez eux de manière volontaire sous peine d'être arrêtés. Le chiffre " 106 " correspond au nombre de clandestins arrêtés la semaine précédente.  Les immigrés illégaux ont donc le choix: la valise ou les menottes ! Les clandestins désireux de rentrer chez eux, avant d'être serrés, peuvent en adressant un texto aux autorités recevoir en retour des conseils afin de " mieux " rentrer chez eux.

Vous imaginez un truc comme ça chez nous ?

Folie passagère 1833.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

mardi 19 juin 2012

G20: Hollande ne brille pas, c'est une certitude


- " Quand la France instituera un taux de 75 % pour la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu nous déroulerons le tapis rouge, et nous accueillerons plus d'entreprises françaises, qui paieront leurs impôts au Royaume-Uni. Cela paiera nos services publics et nos écoles. " David Cameron, le 18 juin 2012. 

- " Le projet de taxer les transactions financières poussé par Paris ne figure pas dans le communiqué final. c'est une défaite pour François Hollande et un recul par rapport au G20 de Cannes. Le projet de taxe sur les transactions financières, obtenu à l'arraché par son prédécesseur au sommet de novembre, n'aura cette fois pas surmonté le veto des plus farouches opposants. " Anne Cheyvialle, pour le Figaro.

- " la France n’a pas obtenu gain de cause sur deux de ses principales revendications : la nomination d’un secrétariat permanent du G20 et l'établissement d’une taxe sur les transactions financières. C’est un désaveu pour la France et l’Europe. François Hollande en avait fait une priorité." G. Biseau, pour Libération.

- " Soucieux d'éviter les déceptions, l'entourage du chef de l'Etat minimise déjà ce qui pourrait ressortir de concret du sommet de Los Cabos." Les Echos du 19 juin 2012.

Et je pourrais continuer comme ça, encore, et encore... La presse, mais pas que, est unanime, hollande ne brille pas. C'est une certitude.

Folie passagère 1213.

D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

France, 2019.