mardi 19 mars 2019

Monsieur Macron (ou le Gorafi incarné), il faut partir, rendez les clés !

Hier soir, Sa Majesté qui n'a rien d'autre à faire a débattu - enfin débattre... -avec une soixantaine d'intellectuels invités au palais après avoir été préalablement triés sur le volet (Finkie et Onfray, par exemple, n'étaient pas invités). Le "débat" a duré 8 heures et 10 minutes pour s'achever à plus de deux heure du matin.


Frédéric Lordon, économiste-philosophe-sociologue d'extrême gauche, n'a pas répondu favorablement à cette invitation et, pour s'en expliquer, a écrit à Macron la lettre suivante. Tout gauchiste qu'il soit, comment ne pas se régaler...



" Cher Monsieur Macron,

Vous comprendrez que si c’est pour venir faire tapisserie le petit doigt en l’air au milieu des pitres façon BHL, Enthoven, ou des intellectuels de cour comme Patrick Boucheron [2], je préférerais avoir piscine ou même dîner avec François Hollande. Au moins votre invitation ajoute-t-elle un élément supplémentaire pour documenter votre conception du débat. Savez-vous qu’à part les éditorialistes qui vous servent de laquais et répètent en boucle que la-démocratie-c’est-le-débat, votre grand débat à vous, personne n’y croit ? Vous-même n’y croyez pas davantage. Dans une confidence récente à des journalistes, qui aurait gagné à recevoir plus de publicité, vous avez dit ceci : « Je ressoude, et dès que c’est consolidé je réattaque ». C’est très frais. Vous ressoudez et vous réattaquez. C’est parfait, nous savons à quoi nous en tenir, nous aussi viendrons avec le chalumeau.

En réalité, sur la manière dont vous utilisez le langage pour « débattre » comme vous dites, nous sommes assez au clair depuis longtemps. C’est une manière particulière, dont on se souviendra, parce qu’elle aura fait entrer dans la réalité ce qu’un roman d’Orwell bien connu avait anticipé il y a 70 ans très exactement – au moins, après la grande réussite de votre itinérance mémorielle, on ne pourra pas dire que vous n’avez pas le sens des dates anniversaires. C’est une manière particulière d’user du langage en effet parce qu’elle n’est plus de l’ordre du simple mensonge.

Bien sûr, dans vos institutions, on continue de mentir, grossièrement, éhontément. Vos procureurs mentent, votre police ment, vos experts médicaux de service mentent – ce que vous avez tenté de faire à la mémoire d’Adama Traoré par experts interposés, par exemple, c’est immonde. Mais, serais-je presque tenté de dire, c’est du mensonge tristement ordinaire.

Vous et vos sbires ministériels venus de la start-up nation, c’est autre chose : vous détruisez le langage. Quand Mme Buzyn dit qu’elle supprime des lits pour améliorer la qualité des soins ; quand Mme Pénicaud dit que le démantèlement du code du travail étend les garanties des salariés ; quand Mme Vidal explique l’augmentation des droits d’inscription pour les étudiants étrangers par un souci d’équité financière ; quand vous-même présentez la loi sur la fake news comme un progrès de la liberté de la presse, la loi anti-casseur comme une protection du droit de manifester, ou quand vous nous expliquez que la suppression de l’ISFs’inscrit dans une politique de justice sociale, vous voyez bien qu’on est dans autre chose – autre chose que le simple mensonge. On est dans la destruction du langage et du sens même des mots.

Si des gens vous disent « Je ne peux faire qu’un repas tous les deux jours » et que vous leur répondez « Je suis content que vous ayez bien mangé », d’abord la discussion va vite devenir difficile, ensuite, forcément, parmi les affamés, il y en a qui vont se mettre en colère. De tous les arguments qui justifient amplement la rage qui s’est emparée du pays, il y a donc celui-ci qui, je crois, pèse également, à côté des 30 ans de violences sociales et des 3 mois de violences policières à vous faire payer : il y a que, face à des gens comme vous, qui détruisent à ce point le sens des mots – donc, pensez-y, la possibilité même de discuter –, la seule solution restante, j’en suis bien désolé, c’est de vous chasser.

Il y a peu encore, vous avez déclaré : « Répression, violences policières, ces mots sont inacceptables dans un Etat de droit ». Mais M. Macron, vous êtes irréparable. Comment dire : dans un Etat de droit, ce ne sont pas ces mots, ce sont ces choses qui sont inacceptables. À une morte, 22 éborgnés et 5 mains arrachées, vous vous repoudrez la perruque et vous nous dites : « Je n’aime pas le terme répression, parce qu’il ne correspond pas à la réalité ». La question – mais quasi-psychiatrique – qui s’en suit, c’est de savoir dans quelle réalité au juste vous demeurez.

Des éléments de réponse nous sont donnés par un article publié il y a de ça quelques jours par le Gorafi sous le titre : « Le comité de médecine du ministère de l’intérieur confirme que le LBD est bon pour la santé ». On peut y lire ceci : « Christophe Castaner s’est réjoui des résultats des tests du comité de médecins et a aussitôt signé une ordonnance qualifiant de rébellion et outrage à agent toute personne qui mettrait en cause la fiabilité de cette étude ». M. Macron, voyez-vous la minceur de l’écart qui vous tient encore séparé du Gorafi ? Vous êtes la gorafisation du monde en personne. Sauf que, normalement, le Gorafi, c’est pour rire. En réalité, personne ne veut vivre dans un monde gorafisé. Si donc le macronisme est un gorafisme mais pour de vrai, vous comprendrez qu’il va nous falloir ajuster nos moyens en conséquence. Et s’il est impossible de vous ramener à la raison, il faudra bien vous ramener à la maison.

Tous les glapissements éditorialistes du pays sur votre légitimité électorale ne pourront rien contre cette exigence élémentaire, et somme toute logique. En vérité, légitime, vous ne l’avez jamais été. Votre score électoral réel, c’est 10%. 10% c’est votre score de premier tour corrigé du taux d’abstention et surtout du vote utile puisque nous savons que près de la moitié de vos électeurs de premier tour ont voté non par adhésion à vos idées mais parce qu’on les avait suffisamment apeurés pour qu’ils choisissent l’option « ceinture et bretelles ».

Mais quand bien même on vous accorderait cette fable de la légitimité électorale, il n’en reste plus rien au moment où vous avez fait du peuple un ennemi de l’État, peut-être même un ennemi personnel, en tout cas au moment où vous lui faites la guerre – avec des armes de guerre, et des blessures de guerre. Mesurez-vous à quel point vous êtes en train de vous couvrir de honte internationale ? Le Guardian, le New-York Times, et jusqu’au Financial Times, le Conseil de l’Europe, Amnesty International, l’ONU, tous sont effarés de votre violence. Même Erdogan et Salvini ont pu s’offrir ce plaisir de gourmets de vous faire la leçon en matière de démocratie et de modération, c’est dire jusqu’où vous êtes tombé.

Mais de l’international, il n’arrive pas que des motifs de honte pour vous : également des motifs d’espoir pour nous. Les Algériens sont en train de nous montrer comment on se débarrasse d’un pouvoir illégitime. C’est un très beau spectacle, aussi admirable que celui des Gilets Jaunes. Une pancarte, dont je ne sais si elle est algérienne ou française et ça n’a aucune importance, écrit ceci : « Macron soutient Boutef ; les Algériens soutiennent les Gilets Jaunes ; solidarité internationale ». Et c’est exactement ça : solidarité internationale ; Boutef bientôt dégagé, Macron à dégager bientôt.

Dans le film de Perret et Ruffin, un monsieur qui a normalement plus l’âge des mots croisés que celui de l’émeute – mais on a l’âge de sa vitalité bien davantage que celui de son état civil –, un monsieur à casquette, donc, suggère qu’on monte des plaques de fer de 2 mètres par 3 sur des tracteurs ou des bulls, et que ce soit nous qui poussions les flics plutôt que l’inverse. C’est une idée. Un autre dit qu’il s’est mis à lire la Constitution à 46 ans alors qu’il n’avait jamais tenu un livre de sa vie. M. Macron je vous vois d’ici vous précipiter pour nous dire que voilà c’est ça qu’il faut faire, lisez la Constitution et oubliez bien vite ces sottes histoires de plaques de fer. Savez-vous qu’en réalité ce sont deux activités très complémentaires. Pour être tout à fait juste, il faudrait même dire que l’une ne va pas sans l’autre : pas de Constitution avant d’avoir passé le bull.

C’est ce que les Gilets Jaunes ont très bien compris, et c’est pourquoi ils sont en position de faire l’histoire. D’une certaine manière M. Macron, vous ne cessez de les y inviter. En embastillant un jeune homme qui joue du tambour, en laissant votre police écraser à coups de botte les lunettes d’un interpellé, ou violenter des Gilets Jaunes en fauteuil roulant – en fauteuil roulant ! –, vous fabriquez des images pour l’histoire, et vous appelez vous-même le grand vent de l’histoire.

Vous et vos semblables, qui vous en croyez la pointe avancée, il se pourrait que vous finissiez balayés par elle. C’est ainsi en effet que finissent les démolisseurs en général. Or c’est ce que vous êtes : des démolisseurs. Vous détruisez le travail, vous détruisez les territoires, vous détruisez les vies, et vous détruisez la planète. Si vous, vous n’avez plus aucune légitimité, le peuple, lui, a entièrement celle de résister à sa propre démolition – craignez même que dans l’élan de sa fureur il ne lui vienne le désir de démolir ses démolisseurs.

Comme en arriver là n’est souhaitable pour personne, il reste une solution simple, logique, et qui préserve l’intégrité de tous : M. Macron, il faut partir. M. Macron, rendez les clés."

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D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr


39 commentaires:

  1. La comparaison avec 1984 est extraordinaire de pertinence. Dommage que Lordon charrie avec lui la lie des idées communistes et les nuit-de-boue.

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  2. Ne seriez vous pas à court d'arguments? À bout de souffle même. Se référer à la Pythie du PCF, de Nuit debout et de la fête à Macron avec Ruffin est comique. Quand vous aurez le temps, jettez un oeil au dernier sondage sur les Européennes, vous le trouverez facilement, Valeurs actuelles en parle longuement. Vos nouveaux amis communistes font 2%. Olivier

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    1. Vos amis communistes ? franchement, c'est plutôt vous qui semblez à cours d'arguments et à bout de souffle, et même au bord de l'asphyxie finale, pour sortir de telles âneries: le site de la rem ne vous a donc pas donné les bonnes répliques?

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    2. Olivier: j adore ton commentaire; tant de bêtises en 3 lignes cela relève de l'exploit

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    3. Pas exactement, Olivier...
      Si Lordon a décliné l'invitation de l'homme qui murmurait à l'oreille de Paul Ricoeur, c'est en tant qu'intellectuel organique, non en sa qualité de coco putatif...
      Vous voyez beaucoup de philocommunistes sur ce blog, vous ?

      Vendémiaire.

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  3. dommage que cette diatribe soit entachée de communisme bêlant. Mais en gros, c'est jouissif, même le journal libé, le lèche-gauche total, se paie castaner c'est dire si les rats quittent le navire. Et oui, nous sommes la honte de la planète, la dégringolade est dure car la marche est haute, du siècle des Lumières, de la culture raffinée à la française, des droits de l'Homme, de la liberté d'expression, nous sommes passés au pays des brutes, des incultes, du gros bordel, de la répression, du mépris de classe! j'ai l'impression d'être revenue à la case départ, on aurait fait la Révolution pour ça? pour en arriver là? Et quand vous dites que macron devrait rendre les clefs, oui, oh que oui, mais pour les donner à qui? En fait, je suis convaincue qu'il n'en fera rien, ce serait perdre la face et pour un télé évangéliste de bercy c'est la honte absolue. Pensez donc, tant d'esbroufe , tant d'agences de com' , tant de vent brassé pour en jeter un max. Il faudra lui enlever de force, le pouvoir, c'est plié. Dans l'état de corruption où nous nageons depuis 40 ans - les français n'ont pas mesuré la hauteur du marigot, il faudra du temps- sommes nous assez naïfs pour croire que la kleptocratie va gentiment céder la place?CARPE DIEM

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  4. Mouais,ça reste un putain d'ultra gaucho qui raconte un gros paquet de conneries au milieux de quelque trucs qui déglingue notre marquis poudré de façon assez savoureuse quand même

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  5. un "économiste-philosophe-sociologue d'extrême gauche" peut être moins con qu'une Aurore B. ou Marlène S., par exemple, alors, pourquoi pas ?

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    1. kobus van cleef20 mars 2019, 20:58:00

      Faut aller voir les soufflantes que se prennent les deux sus nommées sur le blogue du grincheux grave
      TreT drôle

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  6. Gaucho ou pas, je m'en tape le coquillard, c'est bien torché et je signe des 2 mains.

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    1. marianne ARNAUD20 mars 2019, 07:58:00

      J'allais le dire !

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    2. également d'accord avec Vlad, c'est jouissif

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    3. Coucou Vlad !
      Je n'arrive pas à commenter chez toi (captchas)
      Je pense que tu as vu ce billet, sinon il faut aller le lire :

      http://fboizard.blogspot.com/2019/03/monsieur-est-serbie.html

      Bises !


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    4. @Carine,
      Comment ça des chapkas ? :)
      Merci pour ton lien, Despot sait être féroce dans ses écrits mais la réalité qu'il décrit l'est infiniment plus.
      Bises

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  7. quel cirque ! Emmanuel a pris un bain de pensée complexe après un week-end détente ski dont il avait été injustement privé pour ne pas raviver les sentiments de frustration du peuple en colère , hélas ce petit repos bien mérité fut écourté par ces ploucs de gilets jaunes ! Après les dévastations des Champs Elysées Notre Jupiter a pu retrouver l'Olympe et ses sommets pour deviser enfin gentiment avec de hauts esprits seuls à même de comprendre son esprit subtil et combien complexe ... C'est dur d'être un grand incompris ! on nous a dit que dans le nouveau monde les fusibles n'existaient plus sauf qu'ils sautent à retardement ... i 9 mois pour Gibelin puis Delpuech ! Et que ça dégage pour garder les gragnards ! Se protéger et protéger les abords de l'Elysée le bougre s'y connait . La France n'est pas tirée d'affaire et la clef n'est pas prêt d'être rendue ! Marguerite

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  8. Personnellement, j'ai tenu jusqu'à minuit.
    Les intellectuels avaient pour certains et certaines des idées portées par des propos clairs et bien structurés.
    Puis leur hôte couvrait les interventions de sa logorrhée indigeste, abstraite, redondante et barbante.
    Triste.
    Avec André Malraux - qu 'il savait écouter, le Général avait tout en un.

    Belle journée de printemps !
    Victor Hugo dit quelque chose de très beau à propos d 'un aveugle et du printemps - dans "Choses vues ".

    Madame Chocolat

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  9. Le jour où les GJ seront au pouvoir, j'espère que Lordon ne fera pas partie du gouvernement, ce type craint trop. Il dit une c.....ie dans une phrase sur deux.

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  10. Une Théorie comme une autre , : L 'Algérie a détruit la 4° République ; et pourquoi l' Algérie ne nous aiderait pas à chasser Micron !

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  11. On ne peut donner tort à ce Mr. Même si il reste un communiste pur et dur il est effectivement moins con que la grande majorité des crétins utiles de LREM. Étant aux États-Unis,je vous prie de croire que j'en entends des vertes et des pas mures sur ce que pense les américains de ce qu'est devenu la France. Ils tiennent, à juste titre, Macron pour un triste sire.

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  12. bonjour Corto , pour le texte je m'avancerais jusqu’à prétendre que l'on peut se régaler d'un bon plat tout en nourrissant une aversion profonde pour le cuisinier.De fait Macron et Lordon procède d'une meme extraction sociétale l'un se reflétant dans l'autre et garantissant
    mutuellement leur statut social.Macron l'européiste et comme financier garant de l'immigration " certes qu'il voudrait choisie" et Lordon le "penseur de gauche" à statut protecteur est un tenant de l'envahissement du sol " j'use de ce terme en lieu et place du désormais
    incorrect politiquement " grand remplacement" .La permanence d'un statut de penseur de gauche au frais du peuple est garantis par la permanence d'élus type Macron .Pour ma part vus de ma zus de Marseille je ne suis pas bien sur que l'ennemi prioritaire soit le banquier , de ce que je me souviens de mes classes ça n'est pas forcement la cible la plus visible qui est la plus dangereuse .

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  13. Macron : étatisme mondialiste , Lordon : étatisme stalinien , deux visions de la dictature dans laquelle le peuple est toujours perdant....

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  14. Oh merde, j'ai cliqué sur le lien staline.org
    je sors !
    Homo Orcus

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  15. Superbe camouflet ! F. Lordon a bien cerné la personnalité de notre Président qu'il méprise.
    Si les sélectionneurs de la Macronie, pensaient que la présence d'un grand maître à penser de l'extrême gauche, prouverait à l'opinion publique, l'ouverture d'esprit de notre Président et que l'invité se sentirait suffisamment honoré pour répondre présent, c'est râté !

    Par dessus le marché, E. Macron incarne le capitalisme que F. Lordon rend responsable de tous les maux de la planète. Sur "le Monde diplomatique", dans ses nombreuses tribunes, il ne s'est pas privé de faire connaître son mépris, sa détestation de notre Président et de ses sbires.
    M. Onfray ne s'est pas privé non plus de signifier à E. Macron ce qu'il pensait de sa personne et de sa politique mais lui, n'a pas été sélectionné... Peut-être à cause de ses critiques envers l'islam..

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  16. Désolé Corto, mais sur ce coup là je ne vous rejoins pas.
    Ce n'est pas parce qu'il aligne quelques banalités contre Macron que l'on peut se mettre à admirer la prose infecte d'un bobo gauchiste.

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    1. Ce ne sont pas quelques banalités mais une charge en bonne et due forme. Si tous les intellectuels en indelicatesse avec le gommeux de l'Elysée en faisait autant, ca n'en aurait que plus de poids. En l'occurrence, tout renfort est le bienvenue car si la droite eu la gauche ne font pas front commun contre le Manu, on en reparle dans 10 ans. Si j'etais vous, je réserverais mon courroux à ceux qui ont accepté l'invitation et ont servi d'idiots utiles au Manu.

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    2. "Front commun" avec ce type d'individu ? Avec Mélenchon ? Avec Najat Belkacem ? Et pourquoi pas avec Tarik Ramadan, tant que vous y êtes ?
      Non, jamais !

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    3. Faire front commun, ce n'est pas adhérer à 100% des idées, c'est plutôt combattre un ennemi commun. Avec votre raisonnement, Manu joue sur du velours, lui qui s'est placé au centre de l'échiquier politique. Avec des opposants comme vous, on a pas fini de le voir...

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    4. marianne ARNAUD25 mars 2019, 09:59:00

      "Faire front commun", ne vous en déplaise, c'est la bonne stratégie pour "combattre un ennemi commun". Et dans une démocratie - si toutefois nous étions encore en démocratie - le combat c'est l'élection. Il n'aura échappé à personne que le prochain combat est celui des élections européennes. La seule question qui vaille et que l'électeur devrait se poser serait : pour quelle liste voter pour, soit favoriser, soit faire rétrograder, la liste LREM à la seconde place ?
      A noter que quelle que soit la sympathie que les uns ou les autres ont pour les jeunes philosophes sensés venir sauver leur partis respectifs dans cette élection, voter pour eux consistera à conforter la première place de la liste LREM, de même que s'abstenir ou voter blanc.
      A bon entedeur...

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    5. @Blaise
      Aujourd'hui j'observe que le ciel est bleu. Si F.Lordon venait à faire le même constat, faudrait-il que nos deux intelligences se contrarient sur ce point ?
      Les arguments de Marianne Arnaud et Nic sont imparables. Il faut savoir ce que l'on veut. Pour l'obtenir ne pas se tromper de levier (abstention, vote blanc ou le bien propret sympathique "jeune philosophe") Les adversaires sont dénués de scrupules. Ne leur offrez pas les vôtres !
      Même si dans les urnes les votes se côtoient, vous savez bien qu'aucun risque de contamination n'est à craindre :o)

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  17. C'est goûteux à l'extrême et bien envoyé ! Dommage que son auteur ne soit pas Hanouna par exemple, cela aurait été d'une efficacité redoutable. Hélas, les voies de Dieu sont impénétrables et ses voix inaudibles en ce moment

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  18. Coco ou pas, y a pas une virgule de trop dans cette charge tout à fait pertinente.

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  19. Non Mr. Lordon, Macron n'est pas libéral pour un sou si tant est que vous en connaissiez la définition de cet adjectif. En revanche il essaie d'aménager le communisme pour assurer sa survie et celle de ses soutiens dont vous faites partie puisque vous êtes fonctionnaire.

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  20. Pour qu'il parte il faudra aller le chercher et le virer
    pede militari (non c'est juste l'équivalent de manu militari mais
    pour les coups de pied au derrière).
    Amitiés.

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  21. Bonjour Corto ,
    C 'est bien de nous parler de l' affreux Microunet ; Mais il faudrait nous parler un peut du Brexit et de ce qui se passe à Londres . Nous avons une désinformation total de la part de l' UE ;
    Mais j' attire votre attention sur un vote BIDON en ligne , non sécurisé , sans filtre de pays , ou adresse IP , qui pourrait être repris par des anti Brexit sous prétexte que le site de la pétition est celui du Parlement !
    Le vote de la pétition n 'est PAS FIABLE ! ; j 'ai voté hier soir pour faire un essai et je suis en France et non British !
    La pétition pour annuler le BREXIT aura t elle une influence sur les débats parlementaires britanniques ??
    That IS THE QUESTION ! Cette pétition du 20 Mars est officielle sur le site du parlement , MAIS PEUT ÊTRE TRUQUÉE PAR DES VOTES DE ROBOTS ! !
    ou encore par des votants non inscrits sur les listes électorales du RU , voir des gens de toute la planète !.....Il suffit d 'un CODE POSTAL britannique et ça passe !
    ( le seul commentateur politique honnête qui nous informe objectivement est Hervouet sur LCI , les autres , c 'est de l' intox , la voix de son Maitre ! )

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  22. @Blaisedemontluc
    En réponse à vos arguments, je me permets d'attirer votre attention sur ceux de Nic, ceux de Marianne Arnaud (25 mars 9:59) et de moi-même ce jour. Peut-être en reconnaîtrez-vous le bien fondé par rapport à l'objectif ??

    Cordialement

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  23. C'est affligeant de lire ces ras-la-moquette, c'est un coco mais c'est bien ce qu'il écrit !
    NON, c'est une merde de gauchiste, point barre. On doit le combattre sans relâche avant qu'il vous envoie au Goulag.
    Homo Orcus

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    1. On reproche à la gauche de réfuter systématiquement ce que dit la droite sous prétexte que c'est la droite. Même la réalité intangible. Il en est de même pour une certaine droite.
      L'étroitesse d'esprit ou plutôt le déni n'est d'aucun bord.
      Et si Lordon disait qu'il pleut, lui répondriez-vous qu'il fait grand soleil ?
      N'est pas ras-la-moquette qui croît.

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