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vendredi 8 janvier 2016

Mitterrand, Hollande, coquins qui s'accoquinent !

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Président a été rendre, encore, un hommage à Tonton dans la bonne ville de Jarnac à l'occasion des 20 ans de la mort du grand homme.  Ça , c'est un truc qui m'épate ! Comment peut-on rendre hommage à pareil personnage ? Bon okay, il avait certes de la prestance et toute la culture que Hollande ne possédera jamais, mais tout de même,  sauf à être d'une hypocrisie sans borne et doté  d'une mémoire de lilliputien, ce n'est pas une raison.

Parce que franchement, le Mitterrand, il était quand même vérolé jusqu'au trognon, non ?

Comment un gars comme notre actuel Président, un homme que l'on sait attaché aux principes de transparence, de vérité, de justice, d'humanisme et de progrès peut-il aller se montrer recueillir sur la tombe du gars qui a juré fidélité à Pétain en acceptant la Francisque, l'ami de Bousquet, l'homme qui organisa pour se faire mousser un faux attentat, le ministre de l’intérieur et de la torture institutionnalisée pendant la guerre d'Algérie, le gars qui mena grand train, double vie et régalades au Fort de Brégançon aux frais de la République, l'homme des suicides curieux et des affaires plus que troubles, l'homme de la table 83 au Fouquet's et de la gauche caviar, l'homme qui autorisa plus de 50 essais nucléaires dans le Pacifique quand la gauche critiquera ceux de son successeur, l'homme qui sans véritablement croire à l'idée européenne nous fourgua Maastricht, celui qui fit la courte échelle au Front National pour emmerder la droite tout en finançant, sur fonds secrets, la création de SOS Racisme-Touche-pas-à-mon-pote, celui qui autorisa qu'on aille faire sauter le Rainbow Warrior, l'homme qui permit la privatisation de TF1, la liquidation de la Cinq pour le plus grand profit de ses amis André Rousselet et Silvio Berlusconi, ...

J'en passe et des pires. Bon vous me direz, en 1981, le bon peuple de gauche, il ne savait pas tout ça, ou tout du moins pas grand chose, aussi peut-on l'excuser d'avoir porté au pouvoir un tel cancer. Mais le socialiste et les Français d'aujourd'hui, ils savent tout cela.

" Mitterrand était un converti au socialisme, les convertis sont les pires. Avec le plus parfait cynisme, il était capable de faire abstractions de ses propres convictions pour vaincre et convaincre ". (Philippe Alexandre)

L'homme était tout ce que Hollande devrait détester, ce que tout socialiste d'aujourd'hui devrait haïr mais non, bonhomme, il va lui rendre hommage et ce faisant donner, je suppose, un gage à la gauche que lui Hollande, nouveau père de la Nation, est encore socialiste. On se marre !

Vous me direz, l'homme nous a laissé de belles choses: la pyramide du Louvre, Jack Lang et la grande bibliothèque... L'homme a fait de belles choses, enfin, il paraît: l'abolition de la peine de mort et serrer la main d'Helmut... Oui, mais à part cela ? 14 ans de pouvoir, de magouilles, d'affaires, de politique politicienne et une génération Mitterrand semble-t-il bien désabusée aujourd'hui.

Qu'a-t-il laissé de bon à LA politique pour qu'après ses 14 ans de règne nous en soyons là où nous en sommes aujourd'hui ? Un homme d'Etat, d'aucuns disent qu'il l'était, c'est gérer le quotidien, promouvoir les compétences de demain, penser, préparer et dessiner l'avenir, enfin, je crois. Alors, non définitivement non, Mitterrand était peut-être un grand politicien, un Florentin hors-pair, un manipulateur de génie mais certainement pas un homme d'Etat quand on voit ce que sont devenus aujourd'hui ceux qui se prétendent ses héritiers.

Alors qu'allait faire à nouveau Hollande à Jarnac ? Peut-être se comparer au Maître, voir si il avait atteint le même niveau de machiavélisme ? Rendre hommage à un tel personnage, c'est revendiquer en quelque sorte une filiation, un héritage; c'est s'approprier une part du personnage et de son histoire. Personnellement, je choisirais un autre  père, pas Hollande; coquins qui s'accoquinent... C'est peut-être bien la seule chose que ces deux hommes ont en commun.

Folie passagère 3033.
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D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr

lundi 28 octobre 2013

Du grand Charles au petit François


" Comment la Vème République, celle du Général de Gaulle, a-t-elle pu accoucher d'un François hollande ? "

J'ai vu passer cette question sur twitter et effectivement, on peut se poser la question de savoir comment on en est arrivé là...

Qu'on soit pro ou anti de Gaulle, puisque de nos jours il semblerait que seuls les avis tranchés soient de mise, personne n'oserait remettre en cause la stature du personnage. Qu'on soit pro, s'il en reste, ou anti hollande, force est de constater que celui-ci n'inspire pas le respect ni même l'autorité que devrait normalement lui conférer sont titre et sa fonction. J'en veux pour preuve, par exemple, les dernières Unes de nos journaux. Comment a-t-on pu passer d'Un destin face à l'Histoire à la Débâcle ou le Naufrage ? Comment a-t-on pu passer d'un "Je vous ai compris" à "elle pourra rentrer, seule" ?

En soixante ans, nous sommes passés de l'Homme d'Etat à l'homme des sondages, de la critique, de la caricature, des reculades et des couacs à répétition. Ce ne sont plus les projets d'avenir qui animent le débat politique, juste des polémiques successives. Alors certes, hollande impressionne par son absence de cap et d'autorité mais cela justifie-t-il cette défiance de plus en plus manifeste à l'égard de nos chefs de l'Etat successifs ?

Reprenez la liste: De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy puis hollande... N'avez-vous point l'impression que plus le temps passe et plus l'autorité de l'Etat, incarnée par le Président, s'est amoindrie?

La faute à qui, la faute à quoi ?


Ce qui frappe, peut-être me trompe-je, c'est que cette défiance semble s'être accrue avec la mise en place du quinquennat qui, de fait, a réduit considérablement le temps d'installation dans la fonction du nouveau venu. Ce dernier doit agir, tout de suite, et ce en admettant qu'il ait acquis de par son expérience antérieure la maîtrise des outils de gouvernance: l'appareil d'Etat, le corps des hauts fonctionnaires, la connaissance des réseaux, des rouages et des hiérarchies. Faute de quoi, son action sera limitée, sa volonté d'agir amenuisée. A peine élu, le président est maintenant obligé d'agir vite, en fait de réagir aux événements et à la réalité, tout en ayant en perspective sa réélection et donc, décevoir le moins possible son électorat. La confrontation immédiate au réel a fait voler en éclat le programme d'hollande.


Deuxième élément, la médiatisation (excessive?) de la vie politique a fait exploser les murs de la tour d'ivoire qui, de de Gaulle à Mitterrand, de moins en moins sous Chirac, protégeait tout en l'isolant nos présidents. Plus rien, ou presque, de ce que fait ou dit un président ne nous échappe. Le Roi est nu, lorsqu'il n'a pas la braguette ouverte, nous savons tout de lui et  ce que nous savons de lui permet de nous en amuser, de le critiquer, de façonner une image. Les médias ont fait de Sarkozy un supposé président des riches, les mêmes ont fait de hollande un capitaine de pédalo. On peut ne pas aimer le président des riches, on se moquera d'un marin d'eau douce. Qui plus est quand ce dernier perce lui-même le fond de la barque.


Troisième élément, concomitant du précédent, les nouvelles technologies et le développement fulgurant d'internet font que nous avons tous individuellement (le blogueur, par ex.) ou collectivement (les partis politiques), et pour peu que l'on s'en donne la peine, les moyens de tirer à vue sur le président et son équipe. La moindre parole et le moindre geste sont décortiqués, fast and fact checking , visionnés et diffusés. Le moindre écart n'est plus pardonnable. Lorsque hollande ouvrit la liberté de conscience aux maires pour mieux revenir dessus le lendemain, cela n'échappa à personne, amis, alliés ou ennemis. L'opacité dont bénéficiaient les présidents précédents, opacité créée par l'accession difficile à l'information, n'existe plus. Nous sommes en transparence et en réaction.


Quatrième élément; le parcours: C'est un mouvement de l'Histoire (et son courage, sa vision de la France,...) qui a sorti de Gaulle de l'anonymat et lui a permis de devenir un Homme d'Etat; il est entré dans l'histoire le 18 juin, il a fait un bout de notre histoire par la suite. Pompidou, Giscard, Mitterrand et Chirac, à défaut d'avoir fait l'Histoire, ont tous eu un parcours politique qui s'inscrivait dans le mouvement historique. Ils étaient tous des produits d'Etat, des politiques ayant assumé de multiples responsabilités et endossé plusieurs fois les habits ministériels, des leaders de partis. Ils ne sont pas devenus présidents par hasard. Leur entrée au Château était l'aboutissement presque logique d'une longue carrière politique. Le raisonnement vaut pour Nicolas Sarkozy. Il ne tient pas pour hollande qui finalement n'est que l'enfant illégitime du Fouquet's et du Sofitel. Il ne doit pas son élection à sa carrière mais bien plus à un geste inapproprié de DSK et un arrêt inopportun de Sarko dans une brasserie huppée, un soir de victoire.


La "volatilité" et la modification de l'électorat pourraient être le cinquième élément nous ayant conduit à l'élection de hollande. Nous avons les élus que nous méritons et plus le temps passe, ne retenant rien du passé, nous votons pour des gens qui mentent comme des arracheurs de dents et qui font du clientélisme le moyen de leur réussite. Toute personne sensée ayant lu avec soin le projet socialiste ne pouvait que se marrer et normalement... voter pour quelqu'un d'autre. Incapable de juger par eux-mêmes, manipulés par les médias tout acquis à sa cause, 51% des électeurs (à peine 38% du corps électoral) ont voté pour hollande. La déception et les désillusions aussi brutales que rapides étaient prévisible. 51% des français ont voté pour quelqu'un qui, confronté à la réalité, irait droit dans le mur. Rajoutez à cela que l'on vote bientôt plus contre quelqu'un que pour quelqu'autre et vous avez fait le tour de ce qui a rendu l'élection d'hollande possible pour les uns, illégitimes pour les autres.

Il y a sans doute bien d'autres raisons qui nous ont amené là où nous en sommes et sans doute en trouverez-vous d'autres: l'endogamie du personnel politique, la captation du pouvoir par les mêmes personnes depuis 60 ans, les mêmes qui désignent héritiers ou successeurs, la lassitude et le tous pourris qui de nous dépités font les députés d'aujourd'hui, bien d'autres raisons, certes, mais parmi elles, il y en a deux, à mon avis, qui dominent toutes les autres et dont hollande est la meilleure illustration: l'incompétence et le fait de pas avoir su s'entourer des bonnes personnes.

Folie passagère 1966.

D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

samedi 6 juillet 2013

Où l'on reparle de Dominique Venner, le suicidé de Notre-Dame...


Étonnant article de l'Express sur Dominique Venner. Sans jamais lui tresser de couronne de lauriers, l'auteur dessine un portait presque sympathique de l'essayiste, en tout cas bien plus nuancé que tout ce que l'on a pu lire lors du décès de cette figure de l’extrême droite, le suicidé de Notre-Dame. Un article où l'on découvre l'amoureux de la chasse, l'historien reconnu (avec néanmoins une absence curieuse, dans cet article, de toute référence à la Nouvelle Revue d'Histoire), ses quelques amitiés inattendues et quelques rencontres ou anecdotes étonnantes: François de Grossouvre (le suicidé de l'Elysée), Jean-Yves Le Gallou, Bernard Lugan, François d'Orcival, Frédéric Mitterrand, Jacques Vergès, Jean-Christophe Cambadélis... 

L'auteur de l'article, Tugdual Denis, visiblement bien renseigné, nous raconte les préparatifs et les circonstances du moment ultime. Dominique Venner avait tout préparé, tout organisé, " A l'invité près, le défunt a organisé ses propres obsèques, dressant aussi la liste des chants ".

" Le 21 mai 2013, Dominique Venner s'est tué en Notre-Dame de Paris, et la France a d'abord conclu au fait divers dans un lieu touristique. Lui voyait dans le monument chrétien les quatre piliers d'un temple gallo-romain datant du Ier siècle, qui lui ont servi de fondation. Dans son cercueil, Venner a demandé que soient glissés L'Iliade et L'Odyssée, dans leur traduction publiée par Lecomte de Lisle en 1856. La mythologie grecque, les héros de la Rome antique nourrissent la fascination du sacrifice. La légende du général romain Caton est la plus symbolique de cette esthétique de la mort. En avril 46 avant Jésus-Christ, plutôt que de perdre face à César, Caton se fait apporter son glaive sous sa tente. Puis prononce cette phrase que Dominique Venner fait sienne deux millénaires plus tard: Maintenant, je m'appartiens."

A lire en intégralité ICI.

Dans sa version internet, l'article porte ce titre: " Qui était vraiment Dominique Venner, le suicidé de Notre-Dame? "; plus romantique est celui que l'on trouve dans sa version papier: " La dernière croisade de Venner le païen ".

Folie passagère 1791
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

dimanche 30 juin 2013

Sang neuf contre vieilles badernes...


Tiens, pour une fois, je vais soutenir une proposition de gauchistes, c'est dimanche.

Nos expensives députés travaillent actuellement un projet de loi sur le non cumul des mandats. L'un deux, le député PS de Saône-et-Loire, Philippe Baumel, a  fait adopter en commission amendement visant à limiter à 3 le nombre de mandats successifs. Autrement dit, un député ( ou un sénateur ) devrait rendre son écharpe au bout de 3 mandats et faire place nette pour une nouvelle tête. La solution idéale pour renouveler cette caste de privilégiés qui squattent indéfiniment les bancs des deux chambres. Le sang neuf, il n'y a que ça de vrai et cela nous éviterait d'assister au naufrage de quelques vieilles badernes comme, par exemple, Henri Emmanuelli qui lui, en est à son neuvième mandat ou à l'autosatisfaction de quelques autres comme Fillon qui se gargarisait il y a peu d'être parlementaire depuis... 1981.

Alors curieusement, on se demande bien pourquoi, cette proposition ne fait pas unanimité et l'opposition au projet, pour une fois, n'est pas partisane, elle est générationnelle. Les vieux parlementaires n'en veulent pas, les jeunes la soutiennent. L'argument des jeunes est simple: cette loi permettra le renouvellement de la classe politique et d'éradiquer les mauvaises habitudes ( constitution de patrimoines, ploutocratie, lobbying, cercles amicaux,...). Celui des vieux est plus étonnant mais pas totalement idiot. Ils pensent que c'est la longévité parlementaire qui permet l’émergence de véritables hommes d'état, mention faite par exemple de Mitterrand ( 8 fois député et 1 fois sénateur ), de Chirac ( 7 mandats de député et 1 mandat de député européen ) ou de Giscard ( 9 mandats de député et 1 mandat européen ); oui, pourquoi pas, à supposer que ces trois là furent de grands hommes d'Etat... Le contre exemple étant de Gaulle qui ne fut jamais parlementaire.

Nous pourrions regretter que notre système politique nous impose le fait que seul un parlementaire puisse devenir chef de l'Etat, mais c'est ainsi, hélas, peut-être.

Quant à moi, je répondrais que si 15 ans ne suffisent pas à un bonhomme pour émerger dans le paysage politique, c'est que le gars est nul, inodore et sans saveur. Il n'a donc pas sa place. Si quinze ans ne suffisent pas à un homme pour faire de grandes choses alors qu'il retourne à sa vie d'avant. Enfin, cette disposition permettrait aux parlementaires s'imaginant un grand destin national de se réaliser plus vite; bref, ils auraient, ces ambitieux, aucune autre alternative que de se sortir les doigts du cul (comme l'on dit si poétiquement au sein des armées) afin d'acquérir la stature nécessaire à la prise de hautes responsabilités.

Ceci dit, la fronde des anciens est si violente que les députés se sont donnés jusqu'à mardi prochain pour éventuellement trouver un consensus sur un amendement... déjà adopté. Autant dire que rien n'est fait. Les vieux s'accrochent à leurs fauteuils.

Et pendant que j'écris ces quelques lignes, ce blog dépasse le cap des 1 million de pages vues; nous y reviendrons.

Folie passagère 1779.
D'accord, pas d'accord: atoil'honneur@voila.fr

vendredi 10 mai 2013

Je commémore, tu commémores, il commémore...



Bon, aujourd'hui, c'est jour de fête. Après la commémoration du 8 mai 45, la journée de l'Europe, le 9, nous y sommes, c'est ce 10 mai, la commémoration de l'abolition de l'esclavage ! Yes ! c'est important ça ! On va réunir le ban et l'arrière-ban des ravis de la crèche, se flageller un brin avec les verges de la repentance, écouter religieusement laïquement Pépère faire son discours devant un parterre clairsemé de représentants de la diversité, donner la parole aux idiots même pas utiles du CRAN et roule ma poule, tout le monde sera content.

Pépère aura été brillant, comme d'habitude, avec ses envolées lyriques mais l'important était qu'il en parle; tiens, ça me file des frissons: " C’est la paix des mémoires réconciliées et non l’oubli qui rendra la France plus forte. Notre responsabilité est de donner un avenir à cette mémoire... " Nos gauchistes de France, des îles, d'Afrique et d'ailleurs battront leur coulpe au nom de ceux qui n'en n'ont plus rien à battre et nous passerons à autre chose...

Tiens, le 10 mai, c'est aussi les 32 ans de l'accession de Mitterrand au pouvoir, certains y penseront, d'autres  éviteront, je les comprends, Tonton et Pépère, certaines comparaisons font mal. 



Mais avec toutes ces commémorations, on aura oublié - même Pépère n'y a pas pensé - de donner un avenir à la mémoire du 7 mai 1954. Le jour où Dien Bien Phu est tombé aux mains du Viet Minh, la fin d'un conflit qui envoya à la mort près de 40 000 soldats français dont 10 000 nord-africains, fit 70 000 blessés. 10 000 soldats furent portés disparus. A 11000 km de la métropole pour défendre leur idéal, pour défendre le Vietnam du communisme, pour défendre l'Empire Colonial Français, ils sont tombés là bas, dans l'enfer de Dien Bien Phu. C'est vrai que cette guerre, tout le monde en France s'en foutait, aujourd'hui aussi, apparemment.

Le saviez-vous... aucun monument à Paris n'est là pour rappeler aux éventuels pékins qui auraient pu passer devant le sacrifice des soldats morts en Indochine. Pour cela, il faut aller à l'autre bout de la France, à Fréjus.

A chacun ses commémorations...

Folie passagère 1705.

D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

lundi 9 mai 2011

Un mythe errant dans les livres d'Histoire


Comme si nous n'en avions pas assez des quotas, de Dupont Ligones, de Patin et de Couffin, voilà qu' après les 15 ans de la mort du Grand Homme, l'on nous gonfle avec les 30 ans de son accession au trône. Emissions spéciales, reportages, témoignages, bouquins et... billets de blogs. Vous étiez où ce 10 mai, Vos souvenirs du 10 mai, Qui est le digne héritier ?, nous allons friser l'indigestion, non ?

Souvenirs, souvenirs... Les souvenirs, ne sont-ce pas les trucs sympas que l'on garde en mémoire, des moments heureux, des temps bénis, une lointaine espérance, un changement de société etc... Les souvenirs c'est aussi le coup d'oeil que l'on jette par dessus l'épaule à Hier lorsqu'un peu dépité, on ne se satisfait pas d'aujourd'hui. Bref, le truc, la période que l'on aimerait revivre. On voudrait revivre l'instant sauf que l'histoire, en la matière, ne se revit pas.

Le banc et l'arrière banc de la Socialie se mobilise pour fêter le machin, des piqueniques républicains (sic) sont organisés, un concert revival sera organisé à la Bastille; le tout pour revivre ce qu'ils aimeraient tous revivre. On gomme les faces cachées de l'Homme et de son oeuvre, ne doit rester que cette joie d'un 10 mai 81, la folle espérance d'un encore hypothétique 6 mai 2012. Combler le vide charismatique actuel du PS par un flashback sur la Lumière du 10 mai.

Et les leaders actuels du PS montant tous au créneau pour se revendiquer un peu, beaucoup, passionnément d'un mythe errant dans les livres d'Histoire d'un siècle révolu. Tous se rêvent adoubés par la figure tutélaire du Père. Sauf que, force est de le reconnaître, pas un aujourd'hui n'arrive à la cheville de Tonton.

J'ai lu quelque part: Tout le monde est l'héritier de Mitterrand ! Ouais, ben si on fait l'inventaire, à part un truc ou deux... Voilà un héritage qui me laisse de marbre.

Folie passagère 656.

D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

France, 2019.