jeudi 8 mars 2018

Les brutes et les truands



A propos des élections qui viennent de se dérouler en Italie et plus largement de la poussée des votes "d'extrême-droite" ou "populistes" en Europe ou aux USA, le texte ci-dessous d'Eric Cusas:

" LES BRUTES ET LES TRUANDS

Ça y est, à leur tour, les italiens ont mal voté ! Après que les illettrés et les bas du front anglais ont décidé de faire sécession et de quitter le nirvana de l'Union européenne, après que des mâles blancs américains sous-diplômés, les déclassés de la rust belt, ont choisi de porter au pouvoir un histrion vulgaire, sexiste, raciste, homophobe lunatique et inculte, voici que dans l'un des berceaux mêmes de la civilisation occidentale le peuple retombe dans les errements d'un passé qu'on ne peut qualifier que de nauséabond. Car elle revient la bête immonde, celle dont le ventre est encore fécond et dont le mufle nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire, pour rassembler en une seule phrase tous les poncifs du genre.

Le fascisme, rien moins que cela, s'installe à nouveau dans la botte. C'est en tout cas ce qu'il faut croire si l'on écoute bon nombre de journalistes et de commentateurs dont la méconnaissance de l'histoire n'a d'égale que la propension à utiliser à tort et à travers des concepts datés, au contenu précis, dans le seul but de faire frissonner le bourgeois et de condamner une populace, nécessairement imbécile, frileuse et égoïste qui se laisse séduire par d'abjectes sirènes. À croire que dans la patrie de l'humanisme, celle de Léonard de Vinci, de Dante, de Michel-Ange et du Tintoret, il n'y a plus – ou presque - que des brutes et des truands si l'on ose ce clin d'œil au maître du western spaghetti.

L'analyse du fascisme italien du siècle dernier ou celle des régimes qui, comme le franquisme, lui furent assimilés dépasserait de beaucoup le cadre d'un billet d'humeur. Toutefois, on ne peut se dispenser de revenir schématiquement à ce qui en constitue l'essence si l'on veut faire preuve d'honnêteté intellectuelle, ce qui impose d'éviter de brandir comme un épouvantail à moineau un mot qui ne recouvre en rien la réalité du vote italien.

Selon le professeur Emilio Gentile dont les études font autorité, le fascisme est d'abord un totalitarisme, mot qui désigne le fonctionnement de tout État qui prétend régir non seulement la vie publique mais aussi la vie privée de ses administrés. Il suppose l'existence d'un parti unique, détenteur d'un monopole idéologique, une restriction de la liberté d'expression, totale ou partielle, par le biais d'un appareil de terreur plus ou moins sévère selon les climats et – en tout cas pour ce qui regarde le fascisme des années 30 – une forme de militarisation de la vie de la cité. On pourrait naturellement nuancer ou compléter, citer par exemple les travaux de Raymond Aron ou du regretté Pierre Milza (qui vient de disparaître). On pourrait aussi se référer aux analyses marxistes – parfois contradictoires – du phénomène. Ainsi, lors du VIIème congrès de la III ème Internationale Dimitroff définissait-il le fascisme comme "la dictature terroriste ouverte des éléments les plus réactionnaires, les plus chauvins, les plus impérialistes du capital financier."

Alors fascistes les italiens de 2018 ? Chauvins peut-être, mais aussi au service du "capital financier" ? Nostalgique des bruits de bottes, de la censure et de la violence d'État le pays du bel canto, du soleil et de la joie de vivre ? Certainement pas à l'aune de ces définitions ! Et la première imposture qu'il faut dénoncer, c'est précisément l'emploi d'un mot si chargé d'ignominie (mot entendu cette semaine encore dans la bouche d'un "expert" invité de la RTBF) pour disqualifier a priori un peuple qui n'a pas l'élémentaire délicatesse d'épouser avec enthousiasme le credo mondialiste qu'on veut à toute force lui imposer. C'est d'autant plus essentiel que bon nombre de journalistes qui répètent en boucle, avec des airs de vierge outragée, les mots d'"extrême droite" ou de "fascisme" sont incapables d'expliquer, de manière intelligible, ce que ces expressions recouvrent en science politique. Elisabeth Martichou (RTL, 6 mars) vient de donner le plus bel exemple de cette ignorance crasse qui, interpellée par Marine Le Pen (pour une fois bien inspirée) sur ce qui l'autorisait à qualifier la Ligue de Matteo Salvini "d'extrême droite" s'est contentée de bredouiller piteusement que c'est ainsi qu'"on" la désigne. Bel esprit d'analyse, en vérité, et remarquable rigueur scientifique !

Je doute personnellement que les Italiens aspirent à un régime totalitaire. Et lorsque j'écris que j'en doute, c'est une formule de style : je suis certain que ce n'est pas le cas, tout comme je suis certain que ceux qui poussent des cris d'orfraie et hurlent au péril brun sont convaincus de l'inexistence du danger. Ce qui semble clair en revanche, c'est que le vote du 4 mars constitue tout à la fois l'expression d'une défiance profonde à l'égard de l'Union européenne telle qu'elle se construit depuis le début des années 90 et d'un rejet de la politique d'accueil consécutive à la crise migratoire de 2015. Or, cette défiance ou ce rejet ne suffisent pas à faire de celui qui les éprouve un "fasciste". Ce sont des points de vues que l'on peut partager ou non, mais dont l'expression demeure en tout cas parfaitement légitime et ne mérite pas les anathèmes ou les condamnations solennelles en chaire de Vérité. La démocratie, c'est d'abord et avant tout le droit au désaccord. Lorsque ce droit disparaît, fut-ce sous l'effet de la contrainte sociale, c'est alors qu'on peut craindre pour la liberté.

Dans un remarquable ouvrage paru l'année dernière, l'iconoclaste Emmanuel Todd qu'on peut soupçonner de tout sauf de sympathies pour l'extrême droite (ou même pour la droite tout court) a brillamment mis en lumière le caractère "dysfonctionnel" de l'Union européenne depuis l'élargissement à l'Est et l'avènement de la monnaie unique. Cette Europe qui se construit contre les peuples ou, en tout cas, malgré eux, écrit le démographe, aurait un sens si les postulats qui la fondent, à savoir ceux de la primauté des déterminations économiques et de la convergence des nations dans la société de consommation s'avéraient vérifiés. Mais ce n'est pas le cas. Ainsi que Todd le démontre de manière convaincante, au terme d'une analyse fouillée et documentée, "des forces plus profondes – éducatives, religieuses et familiales – sous-tendent les évolutions économiques". Selon Todd, au-delà des embrassades entre leurs dirigeants qui n'en finissent pas de célébrer la fin de guerres qui n'ont plus de sens pour les moins de 70 ans, la vérité historique qui se dessine est celle d'une Europe construite autour de l'Allemagne, par l'Allemagne et pour l'Allemagne. Sous couvert d'Europhilie et de défense des "valeurs" qui unissent les pays de l'Union ressurgit le vieux fond nationaliste allemand, mûri sur un fond anthropologique d'autoritarisme, de collectivisme (par opposition à l'individualisme anglo-saxon) et d'inégalité. L'euro, de conception française, et dont le but officiel était de ligoter le mark est devenu une nouvelle ligne Maginot et, pour tout dire, l'instrument de la domination d'un pays qui, par ce biais, prive les économies faibles, dont l'économie italienne, de la possibilité de se protéger d'une concurrence trop efficace en dévaluant. Enfin, l'appel à l'immigration de masse, religion dans laquelle les européens sont sommés de communier au nom d'un universalisme de façade, à peine d'être qualifiés de fascistes, n'a d'autre objectif que de pallier l'effondrement démographique allemand (1,4 enfant par femme !) auquel ont un temps, mais un temps seulement, suppléé la réunification et l'élargissement à l'Est.

Il n'y a pas d'autre raison que celles-ci au vote italien ou aux mouvements d'humeurs qui se multiplient à travers l'Europe, mouvements que l'on qualifie de "populistes" , "d'extrême droite" ou de "fascistes" parce qu'ils contrarient une approche des relations entre les peuples fondée sur le seul primat de l'économie, sans égard aux substrats anthropologiques locaux (la "mémoire des lieux" chère à Emmanuel Todd et à Hervé Le Bras).

C'est pourquoi je pose une question délibérément provocante : est-ce que l'on peut qualifier de fasciste une organisation supra-étatique qui repose sur une idéologie qu'il est interdit de contester sous peine d'être mis à l'index, qui pratique une forme de censure, fut-ce par le biais de la contrainte sociale ou par le dénigrement systématique de l'opposant et qui se nourrit d'autoritarisme et d'inégalité ? Si la réponse à cette question est positive, il me semble que c'est l'Union européenne bien plus que les italiens qui manifeste une dangereuse propension au fascisme."
Eric Cusas


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D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr

28 commentaires:

  1. Franquisme, Fascisme , Nazisme , il faut être sérieux , les mots sont sortis d'un contexte journaleux fait pour culpabiliser le mauvais vote . Tous les citoyens de notre pauvre Europe viennent de comprendre que TOUS les politiques se sont fichus de nous , pouvoir d'achat , immigration non contrôlée , chômage , l'Italie reflète le raz le bol des Français envers les politiciens .
    Quand tu penses que la mère Merkel risque de nouveau d'être chancelière c'est à se taper le cul par terre .

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    1. Claude Henri: mais c'est acquis: Merkel reste chancelière, certes au prix de sacrées concessions aux socialistes mais elle reste

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    2. kobus van cleef24 mars 2018, 11:42:00

      Quatre mandats pour merkMe, c'est la démocratie
      Quatre mandats pour Poutine, c'est la diktatur

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  2. Si vous cherchez des pays fascistes : ceux qui ont un président à vie en font forcément partie.
    Pat

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  3. Il me fait bien rigoler avec sa notion de tentation hégémonique de l'Allemagne. Pour connaître le pays, en parler la langue et avoir étudié son histoire et son évolution depuis la seconde guerre mondiale, je puis affirmer que c'est loin d'être le cas. Si l'Allemagne a un leadership, c'est parce que les autres dirigeants n'ont pas été à la hauteur, et Mitterrand en tête. C'est un pays au bord du déclin, démographique d'abord, qui aura besoin de pays amis pour survivre. Voir une puissance hégémonique est une erreur courante, le spectre du nazisme hante toujours ce pays, et il ne veut surtout pas y succomber de nouveau.

    Le Nain

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    1. Le Nain: je te trouves bien pessimiste pour l'Allemagne, elle reste encore et pour longtemps la première puissance économique.

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    2. Géo

      Sauf que si l euro a favorisé l emblée l Allemagne dans ses exportations au détriment d autres pays dont ceux du "club med"(mauvaise stratégie française que cet euro,il aurait fallu pour éviter ça que l évolution des prix salaires et autres paramètres soit identique pour tous les pays depuis la fixation de la parité euro/monnaies nationales pour chaque pays en 1998,ce qui est impossible)
      et que même si l Allemagne a un monopole mondial sur des biens d équipement,dont la mécanique,
      il reste qu'en conséquence les entrepreneurs des pays du "club med" sécurisent leurs gains en les plaçant en Allemagne et donc que la bundesbank a un afflux massif de créances qui plombent son bilan et la mettent en péril,normal retour des choses dans un empire tel que l UE et aussi que par les règles communes l Allemagne a un devoir de solidarité envers des pays faillitaires,d'où le fait que l Allemagne aurait certainement encore davantage intérêt que la France à quitter l euro pour conjurer un désastre.
      Ajouter la deutsche bank faillitaire dont les comptes sûrement truqués à l image d autres grandes banques européennes permettent d éviter le naufrage pour l instant,pour l instant,
      Et bien l Allemagne n est pas si bien lotie que ça.

      Quant au maintien de la Merkel il est fort à parier que toute l oligarchie crapuleuse de l UE a dû influer pour éviter encore une catastrophe,
      mais ça a du bon parce que cela devrait exaspérer davantage encore les peuples.

      Si nous faisons abstraction du fait que nous sommes sur le même bateau et tous concernés,il faut admettre que vues de l extérieur toutes ces tentatives désespérées d une clique mafieuse à bout de souffle pour sauver un système condamné sont très drôles quand on pense aux sueurs froides que ces gens doivent connaitre à chaque nouvelle fissure dans la coque.
      Les dialogues dans les antichambres doivent être croustillants,il faudrait une nouvelle chronique genre "l'oeil de boeuf" afin de narrer tout cela pour la postérité.

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    3. Géo

      Et puis,pour ce qui regarde la France,les conseillers du macron qui s arrachent les cheveux pour remplir le vide avec des prestations creuses farcies d inanités sonores à chaque représentation théâtrale de leur cabotin pestilentiel,euh...pardon...présidentiel.

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  4. Au delà des cris d'orfraie et autres pseudo-analyses politiques telles que le "Ur-Fascism" d'Umberto Eco, le plus petit commun dénominateur du fascisme est assez bien décrit par l'historien Robert Griffin: il s'agit d'un ultranationalisme palingénétique.
    La palingénèse étant dans ce cas la glorification d'un passé glorieux qui revivra en une version plus moderne via l'Ordre Nouveau. On pense à l'exaltation de la Rome Antique par Mussolini voulant créer une version 2.0 de l'Empire Romain.

    En dehors de cette définition de base, toutes les variantes sont possibles, allant du totalitarisme pur et dur à des versions plus soft comme le Portugal de Salazar par example.
    Il est bien entendu inutile de demander à la plupart des gens de maîtriser ces notions: le fascisme leur sert d'épouvantail, et tant pis s'ils n'y comprennent rien.

    Ceci dit, certains courants politiques italiens se réclament ouvertement du fascisme. Ce n'est pas la majorité, mais c'est suffisant que pour être mentionné.
    Allez boire un verre au pub Cutty Sark à Rome et discutez-y avec les "camerati", vous verrez.

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    1. Juliette Evola: tu as aussi les gars de casapound aussi qui à défaut d'etre très puissant ont qd même rassemblé plus de 400 000 voix aux dernières élections. Leur définition du fascisme, néo fascime en fait, n'est d'ailleurs pas inintéressante.

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    2. Corto: exactement, c'est bien à Casapound que je pensais. Leur approche est assez étonnante dans la mesure où leur version du néo-fascisme se démarque du conservatisme qu'affichent en général ces mouvements. Esthétiquement on est proche du mouvement futuriste (Tommaso Marinetti), voire carrément hipster: tatouages, filles court vêtues, coupes de cheveux et barbes trendy.
      Il n'y a qu'à aller voir sur le site Zentropa pour voir la tendance.

      Je ne sais pas si ce n'est qu'une technique de propagande pour attirer un public jeune, mais ce n'est pas inintéressant.

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    3. Juliette Evola: je suis un assidu du site Zentropa comme lui est un assidu de mon autre blog :)

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    4. Corto: oui, j'ai vu çà du Côté Face. Honni soit qui mal y pense.

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  5. Les vilains mots sont lâchés afin d'effrayer le bourgeois,mais l'utilisation jusqu'à rendre gorgé, ferat elle encore son effet, j'ai des doutes.

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    1. grandpas: preuve qu elle a de moins en moins d effet, le graphique en bas de billet: de plus en plus de gens, partout en Europe, Belgique mis a part ce qui est étonnant, votent pour " ces vilains mots"

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  6. marianne ARNAUD8 mars 2018, 19:50:00

    Quand j'entends les media français se déchaîner sur la politique italienne, mon cher Corto, je ne peux m'empêcher de penser qu'ils visent le Front National ou le LR de Laurent Wauquiez.
    Mais cela ne marchera pas car comme l'explique votre auteur, c'est dans l'Europe entière que les peuples se révoltent contre l'UE.
    Ces jours-ci le media ont invité tour à tour les Le Pen, père et fille, dans l'idée de se les faire mais ils se sont ridiculisés comme Elisabeth Martichoud sur RTL ou comme les Grandes Gueules avec JMLP !
    Il faut d'urgence lire le livre de Christian Saint-Etienne intitulé : "Osons l'Europe des nations" où il demande : "Peut-on sauver la construction européenne ? Et faut-il sauver cette Europe maintenant vieillissante et impuissante ?"

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    1. marianne: perso, l'Europe des Nations m irait très bien à la place de cette mortifère fédération européenne que nous fabriquent pas à pas les Juncker, Macron, Tusk et compagnie

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    2. kobus van cleef9 mars 2018, 15:12:00

      N'oubliez pas Franz Timmermans, vice ministre européen des affaires étrangères
      Heu, non ,oubliez le
      Jamais entendu causer de ce gus sauf aujourd'hui lorsque j'ai lu son interviouve dans le figamerde...
      S'il y a un totalitaire, c'est lui !
      Déjà vote pour junkers, Timmermans ou tout autre ?
      Jamais !
      Inconnus ces cons là !
      Et pourtant, ils régulent nos vies

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  7. Géo

    À l origine le fascisme était typiquement italien de par Mussolini et les faisceaux de licteurs symbolisant la force brute employée au service de la loi mais ce terme a été effectivement manipulé et récupéré,de telle sorte que nous pourrions considérer qu'il a été "aménagé", déguisé,pour créer la confusion et égarer les esprits,par ceux là même qui accusent des peuples,dont le seul crime est de vouloir survivre,de devenir fascistes.
    Prenons un exemple pour ce qui regarde la France:
    Un certain personnage qui fait acte de théâtralité sous une pyramide en verroterie...
    Théâtralité,mises en scène,c est déja commun au fascisme,

    des miliciens prétendus "antifascistes" qui rappellent bien des heures sombres de chemises noires ou brunes de par leurs procédés violents au service d un pouvoir...pyramidal,
    une Educ.Nationale où l Enfant est revendiqué comme appartenant à l Etat et manipulable à volonté,
    Une liberté d expression de plus en plus maltraitée,avec d autres libertés individuelles menacées,(loi antiterroriste qui lie le judiciaire à l exécutif,abolissant donc la Constitution et la déclaration des droits de l Homme et du citoyen qui proclamait la séparation,l independance des trois pouvoirs et rendant en conséquence nuls et non avenus tout gouvernement ou loi à dater de ce moment eu égard à cette Constitution),
    Un endoctrinement médiatique permanent et polluant pour les cerveaux,
    Le langage manipulé(on y baigne en permanence)
    Reste le problème du nationalisme et de l exaltation de la race supérieure qui appelle la domination ou la destruction des races "inférieures",

    Ici aussi nous y sommes dés lors que le " migrant" bénéficie de toutes les faveurs et que la répression s abat sur les autochtones osant revendiquer leur Culture,
    nous avons donc derechef une race supérieure instituée mine de rien,l astuce étant de nous la présenter sous le panorama de l inexistence des races et le tour est joué!
    En Italie des nauséabonds fascistes prônent l expropriation des gens ne pouvant plus payer leurs traites immobilières et leur remplacement par des "migrants",
    en France ou ailleurs à l ouest,l hébergement des allogènes prioritairement aux autochtones,

    Complétons par l appui financier apporté par le cartel bancaire mondialiste comme ce dernier avait déjà appuyé les totalitarismes du vingtième siècle,

    Nous avons bel et bien le nouveau fascisme En Marche,tant en France qu'en Italie ou ailleurs,mais il a juste été procédé à un " déplacement" et à une inversion de certaines données concernant la religion dominante et les races autochtones ou allogènes,pour le faire passer inaperçu et travestir le fait que les nouveaux fascistes,(le serpent dont la peau a simplement mué mais qui reste le même genre de serpent)sont bien installés et que les peuples se rebellent contre eux.
    La bête immonde est de retour,elle est à mon sens ce système financier totalitaire,oppresseur des peuples,qui alimente par des subsides incessants issus des biens volés à ces peuples ce nouveau fascisme qui a fait peau neuve,mais dont l essence demeure inchangée et bien présente dans l idéologie de nos dirigeants actuels et leur Presse aux ordres pour diffuser leur propagande endoctrinante,
    disposant de leurs licteurs avec les faisceaux,qui furent aussi un emblème de la république française à la Révolution,ces fameux faisceaux de licteurs,présents judiciairement au service de l Exécutif pour châtier les "mal-pensants" et divers récalcitrants.



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  8. Le Fascisme italien n'était pas totalitaire,même si on a attribué la formule d'"Etat total" à Mussolini,contrairement au Nazisme bien sûr mais,surtout,aux modèles achevés,au XXème siècle,que furent la Russie stalinienne,la Chine de Mao et le Cambodge des Khmers rouges.

    Les ploucs américains ont fait un doigt d'honneur à l'Establishment médiatique...
    Les rosbifs,un bras d'honneur au machin européen...
    Les ritals ont montré du doigt leur derrière pour signifier leur colère d'être abandonnés aux flux migratoires des clandestins sur leur territoire.

    Et les Franzouses dans tout ça?

    Ils ont élu une Fake news aussi grosse qu'un étron,un peu aidés par les médias et les juges,il est vrai...

    Vendémiaire.

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    1. Eh, oui, c'est comme ça...

      Chieur chiant

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    2. Vendemiaire: certes ils ont élu un " fake news" (ça lui va assez bien) mais le FN a tout de même fait plus de 10 millions de voix, ce n'est pas rien ! Et si les cadres du FN, depuis sa création, n'étaient pas aussi nazes... Les LR de Wauquiez ont tout a gagner de la nullité crasse de MLP et cie... A suivre ces prochains mois

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    3. kobus van cleef9 mars 2018, 15:27:00

      Encore une fois, je suis pas certain que MLP soit si nulle que ça
      Ce qui est certain,c' c'est qu'elle est en voie de normalisation
      Et ça, pour quelqu'un qui a longtemps été taxé de ouacizm' , c'est intolérable pour ses concurrents au poste supreme
      Aussi, ils ont fait donner toute la puissance mediatiqmé contre elle
      C'est de bonne guerre
      Mais ça se payera
      Cher

      À la question "avez vous confiance dans les grands médias d'information ?" Seule une minorité des français répond oui

      Et on fait voter un texte pénalisant les faiques niouzes, donc un texte ordonnant la croyance dans la vérité officielle et subventionnee

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  9. Ces ritals de même incroyables : ils sont les premiers servis en migrants et ne sont pas encore contents !

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  10. "Tout dans l'Etat, rien contre l'Etat, rien en dehors de l'Etat"

    Benito M.

    Si l'on regarde bien en France, on a un qui correspond à cette définition :
    - mise en coupe réglée de la liberté d'expression
    - destruction programmée de l'enseignement privé
    - destruction programmée des hôpitaux privés
    - assujettissement de tout le secteur privé à la sécurité sociale.
    - collaboration très active avec les envahisseurs et les ennemis de la France

    Bref, pour l'ado attardé narcissique, il s'agit bien de finir le boulot entamé par Pétain en 1941. La sociale démocratie est le plus proche parent du fascisme, c'est même son jumeau.

    Quand on me traite de réactionnaire, je réponds qu'il faut être communiste pour ça. Ca met vite fin à toute discussion.

    PS : Marlène aurait des orgasmes au parlement. Qui a dit qu'avec Macron ce serait pire qu'avec Hollande ?

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  11. Si tous les peuples européens tendent à voter pour ce que les merdia appellent "exremedrouate", c'est peut-être simplement qu'ils très mécontent de tous les partis politiques traditionnels et qu'ils en ont marre de la mafia bruxelloise.

    Quand les peuples montrent le système du doigts, les merdia regardent l'exremedrouate.

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  12. La pensée unique n'est-elle pas une forme de fascisme ? En tout cas, en France, elle en prend le chemin.
    Le Peuple réduit à sa portion économique qui n'a plus le droit de penser, surtout pas de réfléchir ne s'en sortira que s'il s'affirme en tant que Nations au grand dam de l'ogresse Union Européenne. C'est la révolte des Petits et un animal blessé est toujours dangereux. Je comprends l'émoi des courtisans et autres aficionados du Pouvoir qui craignent de ne pas pouvoir mener à bien leur opération de destruction. Car il s'agit bien de détruire un Peuple en le ponctionnant, en lui imposant des manières de vivre et de penser, en faisant fi de ce qui l'a motivé pendant des siècles jusqu'à donner sa vie pour sa Patrie. Mais ce mot est connoté , il ne faut plus l'utiliser. Quel gâchis !

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