Toujours plus loin dans sa volonté de tirer vers le bas notre société au nom de l'égalité des chances, la ministre de l'Education Nationale (le troisième en deux ans et demi) Najat Vallaud Belkacem est sur le point de valider le projet initié par Vincent Peillon: la fin de la notation à l'école.
De quoi s'agit-il ?, tachons de faire simple, de supprimer les notes sur 20 ou sur 10, dans un premier temps au primaire puis au collège et enfin au lycée, et de les remplacer par des barèmes tricolores: Rouge, orange, vert. Rouge, l'enfant ne maîtrise pas mais ce n'est pas forcément de sa faute. Orange, c'est bien mon petit, c'est pas parfait mais tu n'es pas plus mauvais qu'un rouge ou qu'un vert, tu peux mieux faire et on va t'y aider. Vert, t'as tout bon, fils, tu maîtrises ! J'exagère à peine. En fait, le nouveau système envisagé serait beaucoup plus complexe puisqu'il s'agirait de supprimer les moyennes qui selon le Comité Supérieur des Programmes ne sont que des "calculs artificiels" et de les remplacer par une nouvelle échelle à quatre, cinq ou six niveaux (niveaux qui pourraient être matérialisés par des couleurs ou par des appellations du genre "maîtrise des fondamentaux", " difficultés d'apprentissage",...). La note chiffrée ne serait, elle, qu'un élément d'évaluation parmi d'autres. Elle se devrait d'être «indicative», et non «perçue exclusivement comme un moyen de récompense ou de sanction et un instrument de tri et de hiérarchisation sociale des élèves» ( sce: Le Figaro).
Bref, on supprime la sanction par " l'évaluation bienveillante". On ne peut pas être plus clair, la notation ne doit plus permettre de différencier les élèves, ceux qui réussissent et ceux qui glandent, hors de question de continuer à hiérarchiser socialement les élèves. Il s'agit maintenant de les confiner dans un espace confortable où ils seront tous "égaux" et tant pis si en faisant tremper tous ces élèves dans un même bain égalitaire, on ne les préparera pas à un monde fait naturellement d'inégalités, d'échecs, de réussites et de compétition.
Le progressisme à la mode socialiste bien de chez nous, c'est cela, en fait: Partant du principe que tous n'ont pas la même chance de réussir, d'avoir 20/20, faisons en sorte que le maximum puisse se satisfaire d'un feu orange. "Elever" le niveau de médiocrité en abaissant ceux de la performance et du mérite.
Ah, j'allais oublier, si en tant que parents, vous voulez vous intégrer au processus de discussion pédagogique qui déterminera le niveau de votre enfant, sachez que cela sera un peu plus compliqué, car comme le précise dans son exposé le CSP: "Cette discussion, ainsi nourrie par une évaluation claire et raisonnée, se réalise au sein de la communauté pédagogique et doit associer l’élève et, en fonction des enjeux, sa famille. L'évaluation de l'élève constitue tout à la fois une réalité complexe qu’il faut placer au centre du travail collectif des communautés pédagogiques et un instrument de dialogue avec les familles et les autres parties prenantes du système scolaire (acteurs du périscolaire, partenaires locaux de l’école, institutions, chercheurs…).
Tout cela étant dit, je propose un test à tous les enseignants, partenaires locaux de l'école, institutions et chercheurs, test visant à savoir s'ils ont le niveau requis suffisant pour pouvoir évaluer - là où autrefois on disait noter - d'une part les élèves et d'autre part les pontes de l'administration qui nous pondent ces "révolutions organisationnelles": Qu'ils lisent in extenso le dernier rapport produit par le CSP intitulé: "Premières propositions du Conseil supérieur des programmes pour l’évaluation et la validation de l’acquisition du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture." Si ils arrivent à aller au bout de sa lecture et comprendre sans s'arracher les cheveux la totalité de cette diarrhée technocratique, assurément, alors, nous pourrons leur faire confiance pour évaluer les élèves!
Sur ce bonne journée, même en Socialie!
Folie passagère 2559.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
Dans la pluspart des pays ( anglosaxons au moins) c'est
RépondreSupprimerA, B, C ,D,E ,F (+/-)
et en Australie il y a 4 terms de 10 semaines, 5 jours par semaines, cours jusqu'a 2.30pm et 3 semaines de vacances entre chaque.
Le pieds !!!
les vacances francaises sont bien trop longues, memes avec des parents petes de tunes, je m'emmerdais apres 3 semaines de colo, j'imagine que les tit loups de banlieues doivent devenir fous.
payez donc les profs 30%-40% de plus et reduisez les vacances au minimum + universite bien payantes pour arreter les pertes de temps/optimiser les choix
@Lowacarber: C'est pas parce qu ailleurs c'est utilisé qu il faut le souhaiter ici. Je remarque que les ricains avec leur système ont finalement une notation sur 12 A+, A-, B+, B- etc... ce qui finalement revient quasi au même que la notation chiffrée . Il me semble avoir aperçu dans le rapport que j évoque que ce système, déjà expérimenté en France avait été retoqué car a peine mis en place, les enseignant avaient introduits le + et le -, ce qui revenait a la notation classique.
SupprimerLe système fonctionnerait nettement mieux et les élèves mieux instruits si effectivement ils passaient plus de temps a l école et qu on ne demandait pas aux profs de faire autre chose que ce pour lequel ils sont payés a savoir: apprendre a lire, compter, écrire au moins au primaire.
oui mais il faut le vouloir pour avoir en dessous de B-/C alors qu'en france ils font quasiment une gauss autour de 10, plutot deprimant pour les mecs comme moi (j'ai redouble 3 fois ;-) mais PhD/MBA/MAcc)
SupprimerLes écoles privées vont devoir embaucher dans où elles s'appliqueraient pas ce système de dégénérescence intellectuelle. Par contre il manque deux couleurs pour représenter le drapeau de la communauté gay, je sais, je chipotte.
RépondreSupprimer@Grandpas: t onquiètes pas les gauchos ne devraient pas tarder a s occuper de l école privée. Pr les couleurs, le rapport préconise 4 a 7 niveaux, suffit d en mettre 7 et l arc en ciel sera parfait
SupprimerIls sont arrivés au pouvoir, à partir de quoi celui qui a écopé du suprême pouvoir a dit a ses courtisans : "Amusez-vous, ils sont à vous !" "Ils", ce sont les français. Plus ils sont faibles, c'est à dire protégés par rien ni personne (des amis au pouvoir, ou l'argent, ou la connaissance du milieu etc ..) et plus ils morflent.
RépondreSupprimerCoté Education/Désorientation Nationale, il y a les cobayes à qui le pouvoir s'emploie à faire perdre le Nord : non respect de son histoire, utilisation sexuelle, affaiblissement de la langue, et maintenant suppression de la faculté d'apprécier son travail pour ce qu'il vaut par rapport à un attendu.
Pourtant dans les grandes écoles la notation est pivot qui permet de penser la valeur de tout travail (cliquer à droite sur "bulletin de notes" du site http://www.agence-web-conseil.com/developpement/logiciel-ecole/notations.html),
pourtant tous ceux qui pondent ces aberrations ne profitent de leurs situation à partir d'une seule et unique détermination : un chiffre dans une moyenne. Hollande, dont le quinquennat a "créé un chaos inédit" (formule d'un article de Causeur) n'est là où il est que parce qu'il a eu 51 SUR 100 face à Sarkozy qui s'est fadé un 49 sur 100.
Pour ne pas me perdre dans des généralités, j'ajoute mon propre cas : obtenir des "unités de valeur" les unes après les autres, année après année, sur la base d'une note, supérieure ou inférieure à la moyenne. En fin de maîtrise 400 étudiants ont "eu" leur maîtrise sur l'unique indication de la note classant leur travail : moins de 10: NON, plus de 10 : OUI.
et parmi ceux-ci, les 50 ayant eu les meilleurs notes (jusqu'à 3 chiffres, ou plus si nécessaire, après la virgule) ont intégré la dernière étape. In fine c'est sur la moyenne de leurs notes tous azimuts que leur diplôme a eu, ou pas, une mention avec une lettre : TB, B, AB, P. C'est à dire : 16 ou plus, 14 ou plus, etc ..
@Geneviève Boyer: effectivement dans la vraie vie, celle que semblent ne pas connaitre nos socialos, tout est affaire de notation, de comparaison, de moyenne, de + ou de -. On ne cesse d etre noté toute sa vie et ceux qui sont bien notés "réusissent " les autres stagnent quand ils ne regressent pas. Comment les enfants d aujourd'hui seront ils préparés a cette compétition permanente avec pareil sabordage ? Suis-je bête, un socialo prônera la suppression de d= tout esprit de compétition , y compris chez les " grands " .
SupprimerChaos inédit, c'est pas faux, j aime bien.
Ils sont obligés de rendre les enfants débiles pour que ceux-ci, une fois adultes, croient en ce grand et beau projet toujours plus socialiste.
RépondreSupprimerIls sont obligés d'avoir de futurs débiles pour ne pas perdre d'électeurs...
@Pierre: Disons que moins l élève saura réfléchir et moins nos élites auront a lui demander de réfléchir plus tard. C'est bon ça !
SupprimerSi l'objectif est de produire une société de consommateurs à l'américaine, pas besoin d'encourager l'émergence de gens intélligents ou créatifs. Et puis, tout le monde a le "droit" d' avoir le baccalauréat. Comment se fait-il que
RépondreSupprimerla ministre n'ait pas seulement songé à le distribuer de façon discriminante positive ?
@Fredi M: Totalement débile,nivelante a souhait, bien à la mode gauchiste
RépondreSupprimerC'est d'autant plus épouvantable que tous ces cuistres enflammés nous coûtent un pognon
RépondreSupprimerfou. A telle enseigne que ce n'est pas les notes qu'il faudrait supprimer mais carrément
l'Ecole de la République dont on voit bien qu'elle ne sert plus qu'à fabriquer des analphabètes
à la chaîne et, accessoirement, à engraisser des technocrates boostés à l'idéologie bêtifiante
gauchiarde.
Amitiés.
@Nouratin: Supprimer lécole de la République ? mais tu n y pense pas, comment feront-ils les enfants pour apprendre ? Non, il suffirait de virer tous les idéologues qui la contrôlent, ce serait largement suffisant pour assainir le bastringue.
SupprimerAh bon, les enfants apprennent? Ah mince, je ne savais pas! Ils apprennent quoi, au fait?
Supprimer@Nouratin, a l aise qu ils apprennent ! Ils apprennent à mal écrire, à mal compter, à mal lire, à mal parler l anglais, à mal connaître leur Histoire, à mal philosopher ( il y a maintenant de l initiation à la philo en collège) etc... Bref, ils apprennent des tas de choses, mal , mais ils apprennent
Supprimer@Nouratin: tiens, je viens de voir aussi qu ils pouvaient dans certaines écoles, dès le primaire apprendre l arabe. Bien ou mal ?
Supprimer"Sauvons les notes"
RépondreSupprimerhttp://petitions.soseducation.org/sauvonslesnotes/
Linnocent
Vous n'avez rien compris, le complot est de s'assurer que leur progeniture à eux n'ait pas de concurrence.
RépondreSupprimerQuand sous couvert d'egalite, ils ont rendu abscons les intitules d'exercice pour que plus aucun parent ne puisse aider ses enfants, ils ont juste favorise les familles qui pouvaient payer des cours et enfoncé encore plus les autres, soit un resultat contraire.
@Lyly: ça effectivement, s'en sortiront les élèves qui auront la chance d avoir des parents qui pourront combler les lacunes du système.
Supprimerj'entendais tout a l'heure un des pontes de la FCPE (parents d'élèves) nous sortir les lieux communs habituels sur l'inégalité entre les élèves qui ont des parents qui peuvent les aider et ceux dont les parents parlent a peine le français ou qui n'ont pas les moyens de les aider le soir, et s'en servir pour justifier la suppression des notes et devoirs a la maison...conclusion avec ce raisonnement au lieux de tirer tout le monde vers le haut nivellons tout par le bas... c'est tellement plus éthique... pauvre gamins dont on flingue l'avenir au nom d'une idéologie fumeuse... a croire que nos "élites" ne revent que d'une chose ,un peuple d'abruti, c'est tellement plus facile a gérer...
RépondreSupprimer@Tonton flingueur: mais c'est exactement ça, sous couvert d égalité et de justice sociale, en fait le plus parfait des égalitarismes, on tire vers le bas: faut croire que globalement, tout le monde est content, les enfants croient réussir, les parents croient que leurs enfants à qui on distribue le bac réussissent et nos z'élites ont la paix. provisoirement parce qu a force de produire des nuls, on produit des adultes non qualifiés qui ne trouvent pas de boulot. Alors à force , un beau jour ça va pêter. obligatoirement
SupprimerLe système des couleurs a déjà été essayé lors de la création en Lycée Professionnel des classes de 4 éme et de 3 éme Techno.
RépondreSupprimer4 éme Techno, grandes feuilles de compétences avec des cases à colorier en rouge, orange,jaune, vert. Mes enfants en rigolent encore de m'avoir vu, crayons de couleur à la main, faire mes coloriages. "Papa est en petite section de maternelle". Avertissement très catégorique de l'inspecteur : "Il n'est question en aucun cas de convertir ces couleurs en notes.
Fin de 3 éme Techno, arrive le brevet des collèges qui se délivre pour partie au vu du dossier des résultats scolaires de l'année, avec notes, moyennes, et tutti quanti...
Petit probléme : nous n'avons pas de notes, que faire ? Réponse : "Convertissez les couleurs en notes".
Merdre alors disait Ubu.