lundi 6 juillet 2015

Grèce: Ce curieux référendum qui ne résout rien...


Les Grecs ont voté. Ils ont voté " non ", à 61%.

Saluons donc dans un premier temps cet exercice démocratique et le courage de Tsipras. Saluons aussi la performance de l'administration grecque qui, à défaut de savoir percevoir l'impôt et lutter contre la gabegie généralisée, a su organiser en moins de 8 jours un référendum (pour un coût estimé entre 20 et 100 millions d'euros) et nous fournir, malgré les difficultés logistiques et géographiques, les résultats à peine les bureaux de vote fermés. Franchement, bravo !

Saluons aussi l'industrie sondagière locale et internationale qui, encore une fois, tout en faisant son beurre, s'est magnifiquement plantée. Sur 14 sondages recensés localement en 8 jours, seuls 3 ont su sentir un " Non " l'emporter en dépassant les 50%.

Notons aussi que les Grecs ayant voté massivement pour le " Non " sont ceux qui sont adhérents ou sympathisants des extrêmes, que celles-ci soient de gauche ou de droite. Tsipras devra compter avec les partisans néo-nazis d'Aube Dorée qui a 80% ont voté " Non ". Le parti socialiste et l'équivalent de notre droite républicaine ayant voté à plus de 65% pour le " Oui ".

Notons enfin que si la participation a été élevée, 62,50%,  et que si le " Non " l'a emporté largement avec 61, 31% des suffrages, en réalité, ce sont à peine 4 Grecs sur 10 (36% des inscrits) qui ont voté pour le " Non ". Alors exercice démocratique et légitimité tirée des urnes, oui, mais il serait faux de dire que les Grecs ont massivement dit " NON ".

Et maintenant ? Et bien comme prévu, Tsipras va retourner à Bruxelles pour continuer à négocier. Ce qui nous sert de Président va être obligé de se réveiller un petit peu et de prendre part aux négociations sans se laisser déborder par la gauche de sa gauche qui se sent pousser des ailes. Merkel va devoir elle aussi compter sur l'opposition grandissante des Allemands quant à la poursuite de ses négos. Et l'on va attendre les prochaines échéances pour voir dans quelle mesure ce référendum aura réussi à calmer les exigences de la Troïka et des Allemands. 

D'ici fin août, la Grèce est supposée rembourser à ses créanciers près de 9 milliards d'euros. Le fera-t-elle ?

Absolument, mais elle ne le fera qu'à une seule condition: qu'on lui prête de l'argent. Encore.

Jusqu'à quand ?

Autrement dit, si ce référendum a permis de renforcer la position de Tsipras, pour un temps, il n'a en fait strictement rien résolu. Il faudrait peut-être d'ailleurs que quelqu'un prévienne à ce sujet notre extrême-gauche française, à les voir danser la carmagnole, hier soir, place de la République à Paris, on avait l'impression qu'ils étaient en pleine victoire post-révolution. Les cons !

Folie passagère 2834.

D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

34 commentaires:

  1. Rien de cela ne serait arrive si la greece qui n'a rien d'europeen ( tout comme les pays de l'est) n'etait pas rentre dans l'euro, mais egalement si Sarko-Merkel n'avait pas decider de piller les contribuables en leur faisant racheter a un prix tres au dessus de celui du marche les dettes foireuses des banques.

    La marge (donc bonus) etait plus grosse sur la dette grec pour une raison, son risque, le contribuable n'avait pas a se meler d'une affaire de banque prive sauf a recapitaliser en cas de besoin ( et donc virer les actionaires trahis par leurs employes)).

    Les sorties de Sarko a propos du pauvre contribuable sont indecentes.

    j'ai trouve assez marrant que la troika refuse que la Grece reduise ses couteux achats d'armes ( a la France pour 13%), defendre la partie sud de l'europe face a la turquie/syrie/lybie a un cout.


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    1. @Lowcarber: si la grèce n'était pas rentré ds l euro, si sarko ceci, si merkel cela, si les banques trucs, blablabla, ce genre d arguments me gonflent car ils n en sont plus, l histoire chacun la connait et l apprécie et la juge a sa façon: La Grece est dans la zone euro, les Grecs l ont bien voulu Point barre, le problème est de savoir comment on résout la crise. Le référendum ne résout rien et personne n a encore trouvé la solution idéale.

      Quant a cette histoire d achat d arme que je ne connais pas, j imagine, si ce que tu dis est vrai, qu il y a eu des dirigeants grecs pour accepter le deal.

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    2. ils en sont encore lorsque tu vois Sarko arriver la bouche en cul de poule, apres avoir baiser si profondement les contribuables pour les sauver actionaires des banques.

      ils voulaient accepter le deal que si il y avait l'indispensable (et ineductable) deduction des dettes.Je doute que la grece fasse grand chose contre la Lybie (merci Sarko encore) maintenant qu'ils ne vont plus avoir les moyens de defendre la frontiere sud pour vous a leur frais.

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  2. @Corto. Le référendum ne résout pas le fond, OK. Quatre grecs sur dix... c'est loin d'être négligeable si l'on tient comte du déchaînement des médias en faveur du oui...
    Ca a au moins un merite: Tsipras n'est pas l'histrion que certains vilipendent à loisir en France, Sarko en tête.Et il demeure un partenaire incontournable.
    Tu as raison, le programme de la dette reste... Mais quand on en est réduit à de telles contraintes pour, finalement, n' assurer que la certitude d'être
    remboursé de dettes antérieures, je crie stop!
    il y a quelque chose qui ne va pas... Tu as dû lire comme moi, quand tu étais gosse, l'histoire du trou du sapeur Camembert... Et le FMI m 'y fait penser...
    Par ailleurs, je rejoins nombre des arguments de Lowcarber.
    Bonne journée!

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    1. @ gridou

      Imaginez si nous en France, nous étions obligés de payer des impôts pour rembourser les intérêts de la dette publique à nos créanciers,
      Si nous avions une Administration qui collecte l'impôt et vous envoie une déclaration de revenus pré-remplie, si les riches et les classes aisées étaient solidaires,
      Si nous avions un cadastre qui oblige à payer l'impôt foncier,
      Si la TVA était à 20 % sur la plupart des produits avec le fisc qui traque les fraudeurs,
      Si la retraite était à 62 ans,

      Mais nous dirions OXI !

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    2. @gridou c'est loin d etre négligeable, certes mais cela n en fait pas une approbation " massive " du non ni de l acceptation de ce référendum

      Je n ai pas souvenri qu il eut été traité d histrion, tout juste de menteur, parfois de stratège, populiste aussi, démago mais tout cela certainement moins que l espèce de ministre des finances qu il avait mis en place, ministre dont la personnalité ne pouvait qu amener au clash dans les négos ( et c'est un ex négociateur international qui te l écrit )

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    3. @Corto:je te rejoins pour le ministre des finances, ( ne serait ce que parce que j'ai moi aussi sévi dans l'international ). Ceci etant, il a eu l'honnêteté d'enfin démissionner.
      Reste le problème de fond, je maintiens que ce n'est pas l'aggravation de l'austérité qui permettra de s 'en sortir.
      La situation de la Grèce est bien pire que celle de l'Espagne ou du Portugal, je ne vois pas comment ne pas effacer une partie de la dette... Et ne suis pas certain, tant s' en faut, que cela aggraverait sensiblement notre situation: Hollande et ses copains s 'en chargent très bien tout seuls...

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    4. @gridou: il a eu l honnêteté de démissionner ??? disons plutôt qu il a été démissionné, voila qui serait plus juste. Et sur ce "point de détail " de ce referendum, c'est pour le coup Bruxelles , Merkel et son ministre des finances qui ont gagné

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    5. @ Gilly
      La très grosse différence, c'est que NOUS, nous payons. Et beaucoup...
      En Grèce, personne ou presque ne paye sa quote-part. Normal que le pays soit en banqueroute : il ne surnage que grâce aux fonds (insondables) que nous leur prêtons. A fonds perdus, bien évidemment...
      Vu de chez eux : il ne faut pas que cela s'arrête. Et pas question de commencer à rembourser le moindre fifrelin.
      Vu de chez nous, avons-nous encore les moyens de jouer à ce petit jeu ruineux ? NON.
      Si on a une, très relative, meilleure apparence qu'eux, c'est uniquement parce que Mollard 1er n'a aucune honte à obérer gravement notre avenir, et surtout celui de nos enfants et petits-enfants, en surendettant très activement la France dans des proportions invraisemblables et très supérieures à nos capacités de remboursement.
      A votre avis, que va-t-il se passer se passer le jour où, inévitablement, la bulle explosera ???
      Et croyez-vous que le pédalonaute en chef deviendra miraculeusement moins stupide et incapable ?

      Comme dirait Mauricette, l'avenir n'est pas serein. Il est même plus sombre qu'il n'a jamais été.

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  3. Je ne vois pas en quoi la Grèce ou les pays de l'Est (l'Est de quoi au fond, de l'Europe ?) ne feraient pas partie de l'Europe, de l''Europe géographique en tout cas et de l'Europe linguistique qui plus est. Quant au reste, l'Europgroupe, l'Europe de l'Euro, la gigantesque arnaque européenne des banksters, la démocratie frelâtée d'un pseudo-gouvernement européen auto-proclamé...ça non, je suis bien d'accord, ce n'est pas l'Europe...

    Les Américains non plus ne sont pas européens et qu'est-ce que leurs bases militaires foutent donc chez nous ?

    Un proverbe grec dit que les Dieux rendent fous d'orgueil ceux qu'ils veulent perdre...

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    1. @Le Canasson: qu'est-ce que leurs bases foutent chez nous ? Ben elles n y sont pas par hasard non plus, y a une histoire, une guerre de 40-45, une ex-Urss et toussa, l'Otan et je ne sais quoi d autre encore... ah si, les pays accueillants ces bases en sont généralement fort contents: des emplois, de l'activité et beaucoup d argent.

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    2. "ah si, les pays accueillants ces bases en sont généralement fort contents: des emplois, de l'activité et beaucoup d argent."

      Mais aussi de la criminalité, de l'espionnage, de la pollution (et je ne parle pas de taux de co2 hein...), une fracture sociale, une verrue dans le paysage comme dans sa politique étrangère et une perte de souveraineté.
      On peut pas dire que les avantages soient nettement supérieurs.
      A.g.

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    3. Il se trouve surtout que les Américains cherchent à nous faire croire que la Russie fait moins partie de l'Europe que les USA et que s'il doit y avoir un conflit USA/RUSSIE, c'est obligatoirement sur le sol européen qu'il devra avoir lieu...d'où l'intérêt des bases OTAN.

      Et si on pensait à l'envers ?

      Savez-vous que pour faire partie de l'OTAN, imposé ou pas, il faut payer son entrée en stock d'or, or payé par les USA à un taux largement inférieur au cours mondial ? Cherchez un peu où se trouve maintenant une grande partie du stock d'or de la Banque de France; Vous seriez très surpris mais pas si contents de son lieu de villégiature.

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  4. assez de payer pour la grèce qui se fout de nous....qu'elle rembourse à la france les 70 milliards prétés et qu'elle aille se faire voir ailleurs....

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  5. Sarkozy est clairement à l'origine de nombreuses catastrophes qui sont en train de nous tomber dessus actuellement (dette grecque, terrorisme et immigration en provenance de Lybie) et ce clown prétend revenir ?

    Hollande n'est pas l'homme de la situation, c'est évident mais il hérite aussi de la politique à courte vue de Sarkozy.

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  6. - Assez de payer pour la Grèce ? Assurément dès lors qu’il s’agit en fait quasi exclusivement de remettre au pot pour engraisser les banques transnationales et les organes de la finance mondialisée qui ont fait leur beurre avec cette affaire. Et quasi rien du tout pour financer le train de vie de cet Etat qui ne se réforme pas plus que le nôtre, lequel est probablement le prochain dans le viseur…
    Mais veut-on parler de "politique", de "souveraineté" de "démocratie" et d’Europe ? Ou seulement d’épicerie, d’U.E. et d’Euro ?
    Lisez le dernier billet de Coralie Deleaume [ http://l-arene-nue.blogspot.fr/2015/07/ne-payer-pour-les-grecs-on-bien-paye.html ]
    Elle termine en citant… Jacques Attali ! (tout arrive !) qui écrivait en 2009 au faîte de "la crise" :
    « Il faut dire à l'Allemagne quelques vérités, au nom de l'avenir de l'Europe (…) La réunification a été payée non par les Allemands, mais par leurs partenaires, en raison de la parité choisie entre les deux marks, qui a conduit à un énorme transfert de richesses des autres pays européens vers la nouvelle Allemagne. Enfin, l'euro n'est pas le produit de la réunification ; il est le dernier héritage de la dynamique européenne précédente. Tout ce qui a suivi peut se lire comme le résultat d'une stratégie allemande entêtée de dissolution de l'union dans un ensemble flou, avec un nombre de pays membres de plus en plus élevé et des institutions de plus en plus faibles, autour d'un mark renommé euro et avec des relations internationales de plus en plus tournées vers l'Est. Une Allemagne de moins en moins bavaroise et de plus en plus prussienne. Une Allemagne qu'une crise économique devenant plus sévère pourrait conduire au protectionnisme, au nationalisme »

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    1. @Le Plouc: quoiqu on pense de la stratégie de l'Allemagne telle que décrite par Attali, il faut avouer que pour l instant cela a parfaitement fonctionne dans le sens voulu par la dite-Allemagne.

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    2. Core'heureux ! Savent défendre leurs intérêts les mecs. Eux...

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    3. @Le Plouc:

      Y'a un truc que je comprend pas bien là: en quoi le fait de décider qu'un mark de RDA valait autant qu'un mark de RDA, en quoi cela a "conduit à un énorme transfert de richesses des autres pays européens vers la nouvelle Allemagne?"

      J'ai comme dans l'idée que c'est encore une des théorie fumeuse du non sequitur alias jacques attali ...

      sam00

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    4. @ Sam00
      Je pense comme vous : ne pas oublier que l'Allemagne a eu 10 ans de galère avant de s'en remettre.
      Mais eux être courageux : égalisation par le haut (eux !) + solidaires + volontaires + travailleurs + rigoureux +...
      Bref, tout le contraire de nous : revendicateurs, mais toujours prêts à se soustraire aux efforts nécessaires.
      Nous sommes ingouvernables. C'est sans doute pour ça qu'on se retrouve avec un c*nnard de première bourre à le tête (???) de notre pays. Où il fit bon vivre. Mais ça, c'était avant... :-((

      "Glücklich wie Gott ni Frankreich", disaient-ils alors. Et maintenant ?
      Pour les non germanophone : Heureux comme Dieu en France...

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  7. @ Corto : Ta photo d'illustration, je l'avais chargé ce matin, l'a gardant sous le coude et tenté d'en faire un billet !
    C'est dingue la façon qu'a le service de com' de l'Elysée d'illustrer le site officiel de la Présidence : Oui, oui ! Vous voyez ! Ici il téléphone ce matin à Merckel ! Là, il téléphone à Tsipras ! Fabius le soupçonnait déjà avec Ségolène : La com' présidentielle c'est Voici !

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    1. @Le Plouc: affligeant ! remarque qe dernièrement j écoutais une ITW d une patronne de journal people, Gala ou voici, je ne sais plus. Elle expliquait que depuis deux ou trois ans, ce qui plaisait de + en + aux lecteurs ce n'était plus les starlettes et autres people du show bizz mais bien tout ce qui concernait le politique.
      A croire donc, que l Elysée a bien entendu parce que comme tu le dis, très " Voici " cette com' mais a terme, une nouvelle façon de désacraliser la fonction. Marrant pour des gens qui accusaient Sarko de la même chose

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  8. Soyons rassuré il parait qu' Hollande est aux manettes c'est du moins ce que j'entendais sur les chaines d'infos en continu ! et qu'il aurait là encore une occasion pour lui de se présidentialiser un peu plus ! Pour la photo du bas qui a égayé nos écrans ce week-end est-on sûr que la NSA n'écoute plus les communications confidentielles de l'Elysée ? Bravo pour le service de com de l'Elysée et la pose nonchalante mais néanmoins studieuse de notre Président ! On y croit ! Que de dossiers sur le bureau ! n'ayons pas de doutes , la situation est sous contrôle ! Marguerite

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    1. @marguerite: ah ces chaines d infos en continu, pas meilleures alliées objectifs qu elles pour Hollande. les entendre depuis ce matin dire qu il est devenu le nouveau médiateur dans cette crise est a mourir de rire !

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  9. tonton flingueur6 juil. 2015, 16:47:00

    ce que fait la Grèce porte un nom, c'est tout simplement de la cavalerie, et il finit toujours par arriver un moment ou emprunter pour rembourser ses dettes vous mets dans la me....quand plus personne ne désire vous preter, ce qui est le cas, ou alors a des conditions draconiennes, ce qui est encore le cas, d'autant plus que ce n'est, si je ne me trompes, que le début d'une longue liste de prets arrivant a échéance pour la Grèce d'ici quelques semaines au plus tot, quelques mois au plus tard... bref, la crise Grecque risque de durer encore... il va etre interessant de voir comment tout cela va finir, bien malin qui peut le dire, j'ai comme l'impression que toutes les "élites " dirigeantes serrent les miches... quand a hollande, on nous le présent e depuis ce matin comme l'homme clé a meme de résoudre cette crise... en l'occurence l'homme du couple Franco Allemand est bien Merkel... si elle dit niet, hollande se couchera... bien qu'il ait besoin de donner des gages a sa gauche et donc de soutenir Tsipras, je le vois mal acquérir une colonne vertébrale du jour au lendemain...bref, éclatement de la zone euro ou tonneau des danaides grec, on n'est pas sorti de l'auberge...et pour cette auberge, l'addition est déja très très salée et la bouffe, pas très bonne...

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    1. @ Tonton flingueur
      :o))) pour la formulation.
      + 1 sans la moindre réserve sur le fond.

      C'est exactement ça : de la cavalerie.
      Pratique illégale. Et punissable pour le particulier ; mais pas pour un état, bien sûr.
      Et ne pas oublier que présiFlan la pratique également ; en notre nom, mais sans notre accord (contrairement à Tsipras, dont le peuple est soit inconscient, soit, disons, " profiteur" ?). :-(

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  10. Le problème de fond reste entier : La Grèce a "squatté" la maison Europe pendant de longues années, sans payer son loyer...Ses propriétaires lui ont fait cadeau de près de la moitié des loyers non honorés. Aujourd'hui, elle demande l'annulation pur et simple et tend la main comme Tsipras hier soir demandant des liquidités à la BCE !
    D'autre part, on ne refera pas l’Histoire avec des "si" : Si Sarko, si Merkel, et si ma tante.....etc.
    La solidarité Européenne a fonctionné depuis l'entrée de la Grèce dans l'Europe sous prétexte que c'était le berceau de la démocratie, mais jusqu'où va-t-on aller sur cette voie ? Doit-on encore et toujours aider un peuple pour qui il est normal de ne pas payer ni ses dettes ni ses impôts ? Ils ne s'acquittent pas de leurs dus vis à vis de leur Etat, ils trouve encore moins de raisons pour qu'ils s'en acquittent vis à vis de la "nébuleuses" européenne.
    J'espère que les dirigeants européens prendront en compte la décision de peuple Grec et considéreront que le petit jeu à assez duré. C'est l'été, les expulsions sont de nouveau possibles.

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    1. @ Anonyme
      C'est exactement ça.
      Bon descriptif parfaitement juste.
      Que je plussoie, bien évidemment.

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  11. marianne ARNAUD6 juil. 2015, 17:41:00

    Je suis enchantée, mon cher Corto, quoi que vous en pensiez, que le sort du référendum grec n'ait pas subi le même sort que le nôtre, celui de 2005 ! Pourtant on ne peut pas dire que le cœur n'y était pas.
    Je suis entièrement d'accord avec Le Plouc, et la vérité qui aujourd'hui saute aux yeux, c'est que l'UE a été incapable de faire fonctionner sa monnaie unique sans que cela ne mette les peuples à genoux.
    Je pense que si la Grèce sort de la zone euro, c'en sera fini de la monnaie unique, et des institutions honnies de cette UE anti-démocratique. On pourra passer à autre chose.

    http://blog.mondediplo.net/2015-06-29-L-euro-ou-la-haine-de-la-democratie

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  12. Toujours aussi cons, nos gauchiards, c'est désespéré!
    Je souhaite que les Chleus tiennent bon et foutent Tsipras dehors à grands coups
    de bottes ferrées dans le fondement, ce sera la seule façon d'en sortir et s'il faut
    pour cela virer la Grèce de l'Euro, je ne vois pas pourquoi on s'en priverait!
    Bonne soirée.

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    1. Géo

      Bonsoir

      Entierement d accord avec Nouratin.
      Sinon,ce jeu de dupes va continuer indefiniment,à notre detriment.
      Les dindons de la farce grecque,c est nous!

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France, 2019.