Tiens, mon neveu, pose ta console, bouge ton cul et vient donc lire un peu, si tu le peux, comment c'était à ton âge...
Il fut un temps que les moins de vingt ans n'ont pu connaitre. Il fut un temps que les moins de trente ans ont oublié. Il fut un temps où il faut avoir quarante ans, au moins, pour que l'on s'en souvienne.
Dans ce temps là, j'avais environ dix ans. J'allais à l'école en culotte courte, les cheveux coupés courts. Qui pour en avoir honte puisque nous étions tous plus ou moins ainsi. Dans ce temps là, il eut été malvenu, inconcevable même de ne pas respecter celui qu'on appelait encore Monsieur l'Instituteur ou Maître. Que vous fûtes insolent et celui-ci pouvait vous mettre une gifle sans crainte, c'était permis et nul parent pour s'en plaindre. Une gifle, elle était forcément méritée.
En ce temps-là, tu allais à l'école pour apprendre, comprendre et grandir et le soir venu, vers dix sept heures - le périscolaire n'existait pas - tu rentrais à la maison et tu faisais tes devoirs pour le lendemain parce que le ministère, l'instituteur et tes parents pensaient que c'était bon de travailler, un peu, à la maison. La fin de semaine arrivait, tu avais l'angoisse du carnet de note qu'il te fallait faire signer par tes parents; avec un sept sur dix, sans doute avais-tu droit à un " tu peux mieux faire ", avec un quatre sur dix, t'étais privé de télévision, si tant est qu'il y en ait une à la maison.
La télé ? Les postes couleurs, c'était plutôt rare et il n' y avait, je crois, que deux chaînes. C'était grandement suffisant.
La télé ? Les postes couleurs, c'était plutôt rare et il n' y avait, je crois, que deux chaînes. C'était grandement suffisant.
En ce temps-là, on ne sortait pas le soir, on restait à la maison. Il fallait attendre les beaux jours pour espérer avoir la permission, après dîner, de rejoindre les copains au parc ou dans la rue. Jusqu'à vingt et une heure, pas plus. Non pas parce qu'après les rues devenaient dangereuses mais parce qu'un gamin de dix ans, ou de treize ans, ça n'avait pas à traîner dehors tardivement.
A cette époque, et en attendant de pouvoir s'évader avec Dumas, Hugo ou Barjavel, le gamin que nous étions lisait, le Club des Cinq, Les Pieds Nickelés, Rahan ou les Signes de Piste, fans que nous étions du Prince Eric et de ses amis. Nous nous rêvions John Wayne, elles se voyaient princesses. A la télé, elles voulaient voir Winnetou quand nous, nous voulions voir les Haïdouks. Aujourd'hui, toi et tes copains êtes dingues d'Assassins Creed ou de Call of Duty que vous achetez à prix d'or avec l'argent que vos parents vous filent quand, moi et mes frères, pour acheter Carambars, Malabars et coquillages acidulés de toutes les couleurs, à 2 ou 3 centimes pièce, on vendait à l'école, sous le manteau, des shadocks et cocottes en papier.
C'était pas la peine de réclamer du Coca, il n'y avait que du Tang ou de l'antésite.
En ce temps-là, pour aller voir les copains ou plus rarement les copines - on ne se mélangeait pas encore si facilement - il fallait avoir la permission des parents, avoir bien travaillé à l'école et avoir été sage. Une fois sur place, avec les copains, on se causait, on jouait au ballon, parfois on se fritait mais ce n'était jamais bien grave et puis on rentrait à la maison en se disant: " à demain ", tout simplement. Qui aurait pu imaginer qu'aujourd'hui il n'est plus besoin de se dire " a demain " puisqu'on se promettait, en se quittant, de se " textoter t'à l'heure ". Te rends-tu compte, alors, aussi incroyable que cela puisse être, les smartphones n'existaient pas, le concept était inimaginable et t'étais un privilégié si tu avais à la maison un téléphone avec des touches, pas un de ceux démodés avec un cadran qu'il fallait tourner en se coinçant parfois les doigts dans les ronds. Et puis, de toutes façons, à cette époque, pour téléphoner, fallait demander la permission. En ce temps-là, les filles portaient des jupes courtes et des soquettes, elles jouaient à la marelle ou à l'élastique quand les garçons jouaient au ballon et tentaient de regarder sous la jupe des filles. L'éducation au cul se faisait sur le tas, petit à petit, pas à l'école ou sur internet et la grande majorité d'entre nous arrivait puceau à l'université.
En ce temps-là, pour aller au cinéma l'après-midi, pas le soir, pour cela il faudrait attendre au moins dix huit ans, il te fallait l'autorisation de papa ou de maman et leur réclamer 2 ou 3 francs, c'est à peu près ce que cela coûtait. Les parents étaient confiant, jamais au ciné, on ne vendrait de tickets à des gamins qui auraient la prétention d'aller voir un film violent ou coquin.
En ce temps-là, on faisait la vaisselle et on débarrassait la table quand le daron s'y tenait encore droit comme un " I ". Et pi d'abord, on parlait si on y était invité, on mangeait ce qu'il y avait dans son assiette, fallait trop du courage qu'on n'avait pas pour dire: " J'aime pas ".
En ce temps-là, on ne se préoccupait pas de savoir si il y aurait de la place à la crèche avant de faire un gamin, maman ne travaillait pas, elle était toujours là, elle s'occupait bien de la maison et de nous. Et bien peu de gens pour s'offusquer de cela. C'était comme ça, c'était sympa. Une famille, c'était un papa, une maman et des enfants.
En ce temps-là, un gamin de dix ou quatorze ans ne savait pas ce qu'était que d'être raciste parce qu'à part les Portugais qui nous faisait un peu marrer; le racisme, à dix ou douze ans on ne savait pas ce que c'était. De la même façon qu'on ne savait pas ce que c'était qu' une mosquée, un beur, un migrant, tout juste savait-on qu'il y avait des immigrés et aussi des juifs parce que à l'école ou à la télé on nous parlait beaucoup de la guerre. On ne parlait pas du musulman; ce n'est même pas qu'on s'en fichait, on ne savait pas ce que c'était. Y avait pas de beurs ni même de noirs dans mon école. Il parait qu'ils étaient déjà là mais ils ne faisaient pas parler d'eux.
D'ailleurs, en ce temps-là, le dimanche on allait à la messe ou chez les Scouts, parfois en rechignant. Les églises étaient pleines. Depuis, ça a bien changé, ce sont les façades des HLM qui sont pleines de paraboles, les mosquées débordent dans les rues et certains de nos concitoyens chopent des boutons à la simple vue d'une croix.
Tu vois, mon neveu, c'était pas si mal de mon temps, c'était il y a à peine quarante ans, un rien du tout à l'échelle humaine; on était heureux sans console ni tablette, on se contentait de ce qu'on avait et on se marrait bien avec les copains. C'était comme ça avant, simple, et c'était pas si mal.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr
A cette époque, et en attendant de pouvoir s'évader avec Dumas, Hugo ou Barjavel, le gamin que nous étions lisait, le Club des Cinq, Les Pieds Nickelés, Rahan ou les Signes de Piste, fans que nous étions du Prince Eric et de ses amis. Nous nous rêvions John Wayne, elles se voyaient princesses. A la télé, elles voulaient voir Winnetou quand nous, nous voulions voir les Haïdouks. Aujourd'hui, toi et tes copains êtes dingues d'Assassins Creed ou de Call of Duty que vous achetez à prix d'or avec l'argent que vos parents vous filent quand, moi et mes frères, pour acheter Carambars, Malabars et coquillages acidulés de toutes les couleurs, à 2 ou 3 centimes pièce, on vendait à l'école, sous le manteau, des shadocks et cocottes en papier.
C'était pas la peine de réclamer du Coca, il n'y avait que du Tang ou de l'antésite.
En ce temps-là, pour aller voir les copains ou plus rarement les copines - on ne se mélangeait pas encore si facilement - il fallait avoir la permission des parents, avoir bien travaillé à l'école et avoir été sage. Une fois sur place, avec les copains, on se causait, on jouait au ballon, parfois on se fritait mais ce n'était jamais bien grave et puis on rentrait à la maison en se disant: " à demain ", tout simplement. Qui aurait pu imaginer qu'aujourd'hui il n'est plus besoin de se dire " a demain " puisqu'on se promettait, en se quittant, de se " textoter t'à l'heure ". Te rends-tu compte, alors, aussi incroyable que cela puisse être, les smartphones n'existaient pas, le concept était inimaginable et t'étais un privilégié si tu avais à la maison un téléphone avec des touches, pas un de ceux démodés avec un cadran qu'il fallait tourner en se coinçant parfois les doigts dans les ronds. Et puis, de toutes façons, à cette époque, pour téléphoner, fallait demander la permission. En ce temps-là, les filles portaient des jupes courtes et des soquettes, elles jouaient à la marelle ou à l'élastique quand les garçons jouaient au ballon et tentaient de regarder sous la jupe des filles. L'éducation au cul se faisait sur le tas, petit à petit, pas à l'école ou sur internet et la grande majorité d'entre nous arrivait puceau à l'université.
En ce temps-là, pour aller au cinéma l'après-midi, pas le soir, pour cela il faudrait attendre au moins dix huit ans, il te fallait l'autorisation de papa ou de maman et leur réclamer 2 ou 3 francs, c'est à peu près ce que cela coûtait. Les parents étaient confiant, jamais au ciné, on ne vendrait de tickets à des gamins qui auraient la prétention d'aller voir un film violent ou coquin.
En ce temps-là, on faisait la vaisselle et on débarrassait la table quand le daron s'y tenait encore droit comme un " I ". Et pi d'abord, on parlait si on y était invité, on mangeait ce qu'il y avait dans son assiette, fallait trop du courage qu'on n'avait pas pour dire: " J'aime pas ".
En ce temps-là, on ne se préoccupait pas de savoir si il y aurait de la place à la crèche avant de faire un gamin, maman ne travaillait pas, elle était toujours là, elle s'occupait bien de la maison et de nous. Et bien peu de gens pour s'offusquer de cela. C'était comme ça, c'était sympa. Une famille, c'était un papa, une maman et des enfants.
En ce temps-là, un gamin de dix ou quatorze ans ne savait pas ce qu'était que d'être raciste parce qu'à part les Portugais qui nous faisait un peu marrer; le racisme, à dix ou douze ans on ne savait pas ce que c'était. De la même façon qu'on ne savait pas ce que c'était qu' une mosquée, un beur, un migrant, tout juste savait-on qu'il y avait des immigrés et aussi des juifs parce que à l'école ou à la télé on nous parlait beaucoup de la guerre. On ne parlait pas du musulman; ce n'est même pas qu'on s'en fichait, on ne savait pas ce que c'était. Y avait pas de beurs ni même de noirs dans mon école. Il parait qu'ils étaient déjà là mais ils ne faisaient pas parler d'eux.
D'ailleurs, en ce temps-là, le dimanche on allait à la messe ou chez les Scouts, parfois en rechignant. Les églises étaient pleines. Depuis, ça a bien changé, ce sont les façades des HLM qui sont pleines de paraboles, les mosquées débordent dans les rues et certains de nos concitoyens chopent des boutons à la simple vue d'une croix.
Tu vois, mon neveu, c'était pas si mal de mon temps, c'était il y a à peine quarante ans, un rien du tout à l'échelle humaine; on était heureux sans console ni tablette, on se contentait de ce qu'on avait et on se marrait bien avec les copains. C'était comme ça avant, simple, et c'était pas si mal.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr
J'm'voyais déjà en haut de l'affiche ! Je faisais des rêves qui, peut-être allaient se réaliser: rencontrer un garçon et même se marier mais aussi apprendre, toujours apprendre. Le racisme était inconnu, les gars étaient quelquefois moqueurs mais jamais vulgaires sinon c'était la trempe. Le chocolat chaud nous attendait au goûter et nous regardions tous ensemble, c'est à dire les 5-6 gosses de la rue, Rintintin,ou Thierry la Fronde...
RépondreSupprimerJe m'arrête là mais je te remercie pour ce petit retour en arrière qui nous fait vraiment regretter cette insouciance de l'époque ! Il faut s'adapter, c'est vrai mais peut-on s'adapter à la laideur des choses et des sentiments ? Je suis donc devenue une rebelle parce que je ne peux vivre sans beauté, pas celle imposée par la doxa mais celle ressentie au plus profond de soi, celle qui oblige à toujours faire mieux pour le bien de tous et non d'une catégorie , d'une race ou d'un genre. Cet idéal m'aide à tenir le coup parce que j'y crois et comme chacun sait, il n'y a que la foi qui sauve.
Merci pour ce beau texte.
Idel, beau commentaire que j approuve sans réserve. Il est vrai que j ai oublié Thierry la Fronde, Zorro ou Rintintin. Ce texte, je l ai écrit après un week end de présence de mon neveu, 10 ans, incapable de lever les yeux de sa console et qui, à qui tu le lui reprochais, te répondait, oh, hé, laisse moi !
SupprimerZorro c'est tous les samedi et dimanche soir sur Rance 3....
SupprimerSinon pour le reste je plussoies sans réserve.
Attention aux comparaisons trompeuses...
RépondreSupprimerHistoriquement, le baccalauréat est passé en un peu plus d’un siècle et demi d’un diplôme élitiste,sélectionnant les futurs cadres de la nation, à un diplôme de base, indispensable à toute formation et à toute carrière professionnelle, remplacé dans son rôle précédent par exemple par les concours d'entrée aux grandes écoles.
Il y a 50 ans, en 1967,il y avait 223 410 candidats au bac, contre 718 890 en 2017; c'est-à-dire que près d'un demi-million d'élèves ne poussaient pas leurs études assez loin pour s' y présenter.
Enfin, le fameux " Certificat d' Etudes", qui attestait de la capacité de "savoir lire, écrire et compter", n'a jamais compté plus de 50 % de reçus...
Alexandra
Alexandra: je ne jette pas ton commentaire à la poubelle, mais il s en est fallu de peu tant il n a rien à voir avec ce billet.
SupprimerJe suis né en 1980, mais j'ai connu pas mal de ces souvenirs. La chance de grandir dans une famille traditionnelle catholique.
SupprimerLes louveteaux, les scouts, la messe le dimanche, les signes de piste récupérés de mon père, la bibliothèque verte à la bibliothèque du quartier. Les mercredi après-midi à vélo avec les copains, à jouer pendant des heures sans que les parents ne sachent exactement où et ne puissent nous contacter, chose inimaginable aujourd'hui. Je me souviens aussi qu'on pouvait aller à l'école avec un couteau suisse sans alerter la presse nationale, où qu'on pouvait tirer à la 22 avec un oncle sans que le GIGN intervienne...
Aux scouts, pas de toilette chimique ou de frigo imposé par le ministère de la jeunesse et des sports.
A l'école, pas de propagande sur la théorie du genre ou la culture du viol, mais de l'histoire, de la géo, des maths et du français...
Les rares "libertés gagnés" mises en avant par les progressistes ne visent que le confort de la cage. Nous avions la liberté et la tradition, ils nous ont amené le câble dans la cellule.
"Aux scouts, pas de toilette chimique ou de frigo imposé par le ministère de la jeunesse et des sports."
Supprimerqu'es-ce que vous reprochez au toilettes chimiques ?
Merci pour cette page d'histoire , j'y ai retrouvé des souvenirs d'enfance que les jeunes d'aujourd'hui ne connaitront jamais que par ouïe dire avec des vieux clichés en noir et blanc .
RépondreSupprimerClade Henri: de rien ! on doit avoir quasi le même age ! :)
SupprimerEt il y a soixante ans! J'te raconte pas, tu ne comprendrais pas.
RépondreSupprimerPangloss: hé, ho, a quoi, 10 ans près, on a le même âge, non ?
SupprimerIl y a soixante ans, ce n'était pas si différent de ce qui est si bien décrit par Corto.
SupprimerIl n'y avait pas de centimes, mais que des francs (devenus un jour "anciens francs").
Pas de télé à la maison (un appartement en l'occurrence). J'allais chez nos vieux et gentils voisins regarder "la flèche brisée" où le gentil cow-boy maitrisait le méchant indien qui cherchait à le tuer au couteau (j'ai su bien plus tard que les "gentils" et les "méchants" n'étaient pas forcément ceux qu'on croyait, ou, au minimum, que ce n'était pas si simple). Il n'y avait qu'une chaîne noir et blanc.
J'allais avec un bidon réservé à cet usage chercher le lait dans la crémerie de notre rue, et puis un jour, on est passé au lait en poudre (c'était moins cher, et certainement aussi plus facile à conserver).
Pour se chauffer, on devait monter le charbon depuis la cave (3 étages).
Enfin, le téléphone dans les campagnes était encore à manivelle (pour appeler l'opératrice) et les numéros ne comportaient que 4 chiffres (ou 6 chiffres dans les villes).
Et c'était (forcément, pour moi) le bon temps.
Je n’al Pas à la messe, et je regardais « ll’homme du Picardie « : il n’y avait que deux chaînes de télévision 📺.
RépondreSupprimerJ’avais surtout la chance de vivre dans une ville communiste et on s’etonne que je ne peux pas les souffrir.
Je lisais « Battler Britton », »Le Fantôme », »Mandrake »,et je regardais la page centrale de « Lui » en douce chez le marchand de journaux.
grandpas: oh p'tain, l homme du Picardie, je l avais oublié celui-ci ! avec comment s'appelait-il le marinier, je vois très bien sa tête
SupprimerChristian Barbier.
SupprimerAnnie
RépondreSupprimerCher ami, vous retardez un peu. En 68, ma fille ainée agée de 18 mois, en paraissant beaucoup moins et ayant de graves problèmes de santé a bu son premier coca, mangé ses premières frites et quelques morceaux de steak dans un restaurant . Les personnes autour de nous étaient scandalisées, mais nous étions tellement heureux de la voir manger autre chose que de la bouillie mélangée avec du petit pot de viande ( particulièrement dégueu). Ensuite elle a toujours bu du coca.
Annie: je ne retarde pas, chez nous, le Coca n'avait pas droit de cité, c'est tout, pas français, déjà réputé comme pas bon pour la ligne, etc..
SupprimerAnnie
SupprimerPas français, mais fabriqué en France - pour la ligne, tout dépend de la morphologie. Les clopes non plus ne sont pas fabriquées en France.
Votre description m'a plutot rappelé la fin des années 50. J'aime toujours lire votre blog.
Bonne soirée.
un coca , des frites a 18 mois ?
SupprimerAh Merci ! Merci au "jeune" que tu es de nous remémorer toussa ! Maintenant je rends grâce d’avoir eu 13 ans en 19…58 ! A 10 ans, en sortant de l’école, on faisait un détour par chez un des rares copains chez qui il y avait la télé (N&B) pour regarder 5 mn l’interlude des Shadocks. Abstraction faite de mon costard de 1° communiant, j’ai étrenné mon premier pantalon long en 4°… Ah ! Les "Signes de Pistes" ! Le Prince Eric et aussi les "polars" du Chat-tigre… Merci.
RépondreSupprimerLe Plouc: de rien, l'ami, mes premiers pantalons longs portés tous les jours, c'était pareil vers la 4ème, normal, je quittais le privé pour aller ds le public :)
SupprimerTe souviens-tu, comme Interlude, le train - rébus ?
La littérature ne veut plus donner de modèles, seulement des gens qui ressemble à ce qu'on est. Donc on ne vise plus bien haut. Et les Simpson ou autres sont là pour nous faire croire qu'il y a pire que notre veulerie. Le mot est un peu fort, mais l'héroïsme n'a plus tellement cours
RépondreSupprimerGKC: y a de ça, notre niveau d exigence s'est considérablement abaissé , hélas ! Les Simpson, tout un symbole de la médiocrité ambiante
SupprimerAnne : bonsoir corto, merci pour ce petit retour en arriére... c'était à peu prés cela pour moi aussi.. en tant que fille, je pouvais aussi aller à l'école à pied dés mes 7 ans, dans rien craindre sur le trajet. et on ne parlait pas sans arret de religion( mais on la vivait en paix )..la, ca devient lassant...
RépondreSupprimerla TV était toute petite et en noir et blanc :-))), je préfére la mienne maintenant, cependant comme il n'y a guére de programme valable... cela revient à n'avoir qu'une ou deux chaines, non ?
Il faut regarder la chaine Histoire , il n ' y a pas de blabla , peu de pub et on s 'instruit .
SupprimerBravo Corto
RépondreSupprimerCela ma rappeler bien des souvenirs
Ca fait du bien au coeur de revoir les pages de son enfance
Et oui pour ma part c'était mieux avant
Les malabars,mieux les bazookas,le zan,les albums paninni...
Enfin il y avait du respect pour son professeur,les adultes,les anciens et des parents qui nous éduquait vraiment.
Mais ou son passer les mistral gagnant..
John Silver: ah les mistrals gagnants, une des rares belles chansons de Renaud !
SupprimerNous, les filles, on jouait à la marelle, c'est vrai.
RépondreSupprimerEt aussi à "la balle au prisonnier" et aux "gendarmes et aux voleurs".
Ces deux jeux où il était question de délivrer les copines prisonnières nous faisaient faire du sport et frissonner d'héroïsme.
C'était l'époque de la solidarité et du sacrifice pour les autres.
Nous sommes dans la stricte négation de ces valeurs.
lamouette: dans la stricte négation de ces valeurs, d'autres te diront que les temps changent, que les choses évoluent, les valeurs avec
SupprimerMes bouquins d'enfance : le rallye de Véronique, le Cheval sans tête, le Club des 5, Gribouille, et bien d'autres belles histoires pour les enfants sages ^^.
RépondreSupprimerEn vous lisant , j 'ai eu l 'impression de me reconnaitre ....
RépondreSupprimerQuelques différences pour la lecture , pour moi c 'était Pilote , Tout l 'univers , et les Tintin . ( dont Tintin au Congo que j 'ai gardé ) .
En ce qui concerne les tablettes , idem chez mes deux petits enfants de 6 et 14 Ans . ( le papa est informaticien .... )
Pas de racisme non plus chez moi ; on entendait parler des Fellaga , mais c'était loin de chez nous ; Ce dont j 'entendais le plus parler , c 'était du Vietnam .L 'oncle de mon meilleur ami y était médecin Français à Danang .
Que de nostalgie dans votre billet ! Les lance-pierres , les arcs , l' époque des grands western ! Et Thierry la Fronde , bien sure tous les Dimanches !
Oeil: Pilote, je m en souviens mais je n aimais pas, par contre les Tout l'Univers, on les avait tous a la maison.
SupprimerThierry La Fronde bien sur !
Oui, Mais,
RépondreSupprimerla principale qualité de l'époque où l'on était jeune, c'est qu'on était jeune, jeune et plein d'espoirs. Il y avait aussi certains instits qui vous baffaient en lieu et place du coupable, impossible de s'en plaindre aux parents qui auraient doublé la baffe. Certaine religieuse qui vous faisait passer la nuit à genoux, après avoir fait plier draps et couvertures puis rouler le matelas, car elle avait entendu des gloussements dans un dortoir de 40, les 40 étaient punies. Sans pour autant empêcher les glousseuses de récidiver au moins 2 fois par semaine. Des douches à l'eau froide avec 10° ambiants, (sans chauffage),la messe à 6 h, à jeun bien sur, et encore, je ne dois pas me plaindre, je n'ai eu droit qu'à l'uniforme bleu marine et blanc, l'année d'avant, il y avait encore des chapeaux indescriptibles.
Question info, ce n'est pas glorieux aujourd'hui, d'accord, c'était inexistant à l'époque, selon son niveau socio/culturel, on restait dans une esquisse d'idéologie, sans possibilité d'ouverture.
Parmi les mères exemplaires il y avait aussi des épouses martyrisées, sans échappatoire possible. Un père pouvait cesser de parler à sa fille car elle l'avait déshonoré en rompant ses fiançailles.
Bref, on n'est pas encore au Paradis, l'humain, notre société, sont loin d'atteindre encore un équilibre bénéfique à tous, je crois quand même qu'on essaie, en louvoyant, souvent trop inutilement, mais c'est grâce aux erreurs qu'on progresse.
Le progrès, ça ne veut pas dire "on s'arrête là", ça veut dire qu'il faut encore faire des efforts.
Sur ce, j'aimais autant Alice, Martine que le Dernier des Mohicans et, un plus tard Racines.
Aujourd'hui, je préfère toujours les Stones à Georges Guetary ou même Rammstein à Tino Rossi.
Il faut se méfier de la mélancolie, elle pousse vers la délectation morose et est perçue par les plus jeunes comme émanant de vieux c...
Sans pour autant tenter de rester jeune au prix du plus grand ridicule, mieux vaut tenter de faire aimer le passé sans le présenter plus merveilleux qu'il n'était.CCLM
C'était aussi l'époque où une jeune fille enceinte hors mariage était une "fille perdue" - Réécouter Louise de Berliner - . Subventionner l'avortement, à mon sens est loin d'être un progrès, ça prouve simplement qu'entre 2 excès, il faudra progresser.
RépondreSupprimerJe ne peux regretter cette époque où un prêtre pouvait suggérer des péchés à une andouille qui ne savait quoi confesser et se trouvait submergée de pénitences sans comprendre à quoi elles étaient dues. CCLM
CCLM: tout n'était pas rose c'est certain mais et d une ce n était pas le but de ce billet et de deux, les cas que tu évoques étaient tus des enfants que nous étions et je ne suis las sur qu ils étaient aussi fréquents que tu sembles le dire.
SupprimerBien noire ta description, du vécu ? Perso, la mienne est conforma à celle que j ai vécu.
Oui, vécu perso pour la partie éducation, par ma tante pour les confessions et par plein de suicidées pour les filles perdues. CCLM
SupprimerBonjour à vous. Quelle bonne idée, cher Corto, d'évoquer des souvenirs d'une enfance qui était à peu près semblable, dans laquelle, en gros, on se reconnaît. Merci !
SupprimerJ'ai connu le bonheur d'aller en classe à bicyclette -et on ne se demandait pas toutes les heures quel temps il allait faire.
Nous n'avions pas la télévision, mais nous nous retrouvions autour du poste pour écouter de la musique ou des émissions qui rassemblaient.Il y avait de la gentillesse ! Je raccompagnais une camarade de classe jusque chez elle et elle me raccompagnait. .. On marchait !
Le collège était mixte, comme la facture. .. Et nous étions des camarades.
Ma mère était la collaboratrice de mon père ( profession libérale ) dans une maison ancienne avec à droite la partie professionnelle et à gauche la cuisine donnant sur un jardin. Elle faisait des va et vient seulement en traversant le couloir et en revenant de classe, on était accueilli par de bonnes odeurs, des tartes aux fruits du jardin.
Puis je ajouter ceci : la jolie secrétaire était fiancée avec le professeur de gymnastique et elle était un peu enceinte avant le mariage. Maman avait protégé les amoureux, offert la tenue de mariage, un joli tailleur à rayures bleues et blanches réalisé chez la couturière qui était celle de madame de Gaulle. ..
... je suis contente d'avoir vécu cela, avec des repères pour la vie.
Dans notre coin, il.y avait des familles polonaises et j'étais en compétition avec Maria pour le grec !
En pension chez les Soeurs, j'étais bien... elles nous emménagent voir des films " parce c'est au programme " ! "Le rouge et le noir " "jules César "avec Marlon Brando ... tout était pur mais la passion faisait rêver. ..
Madame Chocolat
Qui a en fait le coeur gros de tout ce qui se passe... mais merci !
Merci Corto,cela me rappel aussi les années 50.J-J S
RépondreSupprimerJJS: les 50', les 60 ', je crois que c'est après que cela s'est gaté
SupprimerQue de nostalgie ! Et ça fait du bien : même si on ne refuse pas les avancées technologiques nos anciennes moeurs avaient du bon. Il faudrait commenter chaque point évoqué, mais je vais me contenter de ces deux qui me renvoient en arrière d'un coup de baguette magique : l'évocation de l'antésite et l'image du Malabar ..
RépondreSupprimerGeneviève: de la nostalgie sans doute un peu quand on voit comment on a merdé depuis, mais comme tu dis ça n implique pas de refuser ce qu il y a bon dans le progrès
SupprimerAh! Ben tiens donc!
RépondreSupprimerEt vous n'avez rien compris à mon dernier commentaire (la video coréenne)
C'est sans espoir...
???
Supprimermerci, Rahan, j'avais oublie ca !, hop torrent ;-)
RépondreSupprimerLowcarber: Rahan avec parfois un cadeau dans le journal, j avais eu son couteau et comme Rahaan, je le faisais tourner pour savoir où j irai :) Torrent ?
SupprimerSe pourrait-il, mon cher Corto, qu'à part moi, personne ne se souvienne de La Semaine de Suzette, que nous dévorions par albums entiers ? Il y avait "Les Aventures d'Arlette au fil du Niger" ou "Le Trésor des Lusignan" qui nous passionnaient.
RépondreSupprimerEt puis il y avait Bécassine et sa méchante cousine Marie Quillouche.
Mais il y avait aussi la Bibliothèque Verte qui venait après la Bibliothèque Rose.
En définitive nous passions notre temps de vacances à lire, lire et encore lire !
Marianne: vous êtes un brin plus agée :) Mais sans les avoir lu, je connais de nom Les Cahiers de Suzette, Bécassine, j ai encore à la maison la quasi totalité des albums. Quand à la bibliothèque verte, c'est dans celle ci que paraissait Le Club des Cinq. Aucun doute les enfants d avant lisaient bien plus qu aujourd'hui, enfin, je crois
SupprimerSi, si, Marianne, maman m' avait abonnée à la Semaine de suzette. .. j'avais du courrier qui m'attendait en rentrant de classe. Je lisais, lisais... Et mo
Supprimern père arrivait à table en récitant Musset, Hugo... qui faisaient pratiquement partie de la famille. Il avait la voix pour chanter "minuit chrétiens "et moi "les petits mouchoirs de Cholet " - pas seulement, Harry Belafonte aussi " Day O " ... Et il y eut là première surprise party sous l'oeil attendions des parents.
Cordialement
Madame Chocolat
Ben pour moi ce genre de souvenirs remonte à soixante ans, ça ressemblait beaucoup mais en un peu plus strict (la guerre n'était pas encore très loin). Pas de télé, le soir mes parents écoutaient la Famille Duraton à la TSF. Le dimanche on allait manger chez mes grands parents, et après au cimetière pour prier pour mon arrière-grand'mère morte peu avant ma naissance. Les guerres, elle en avait connu trois depuis celle de 1870. Dans la rue on croisait quelquefois de vieux messieurs avec une jambe de bois ou un bras en moins : ils avaient perdu ça "pour la France". Quand il y avait des prières de rue, c'était pour la Fête-Dieu, ça avait l'air d'être permis et personne n'aurait pensé à lever le cul en l'air.
RépondreSupprimerET avec tout ça pour rien au monde je n'échangerais ma jeunesse avec celle de mes petits-enfants.
Gérard: idem, pour rien au monde j échangerais ma jeunesse avec celle des enfants d'aujourd'hui
SupprimerOui, la famille Duraton ^^, tous autour du poste de radio où on pouvait lire Bochum, Zagreb, etc.
SupprimerQui se souvient de Quitte ou double, animé par Zappy Max ?
Et la Reine d'un jour ?
Souvenirs de moments délicieux passés en famille, sans écouteurs sur les oreilles.
Oui, je plains les enfants d'aujourd'hui.
SupprimerNous n'avions ni piscine ni patinoire, mais nous avions Papa et Maman, qui ne divorçaient pas à la moindre anicroche.
Et le radio-crochet, n'oubliez pas le radio-crochet (là, j'hésite si c'était Zappy Max ou Marcel Fort). Geneviève Tabouis, le dimanche matin. Et signé Furax. Et "Vous êtes formidables" (Pierre Bellemare, déjà !)
SupprimerCe n'est jamais évoqué car désormais politiquement incorrect et cela ne concernait que la bourgeoisie moyenne et supérieure, la fin des trente glorieuses ou plus précisément la fin des années 60 a également été la fin des bonnes. Je me souviens de mes larmes lorsque la bonne, que j'aimais beaucoup, m'annonça un samedi matin sur le chemin de l'école, j'avais 10 ans, qu'elle retournerai en Lorraine l'après-midi même. Elle allait se marier et mon père n'eut plus les moyens de la remplacer. Et pendant quelques années j'ai été mal à l'aise lorsque ma mère ouvrait elle même la porte de l'appartement quand quelqu'un sonnait, j'avais le sentiment d'une dégringolade sociale. Ce type de préoccupation me fait bien sourire maintenant mais j'imagine que pour la génération de mes parents ça a été pénible. Et d'entendre des hommes politiques de droite vouloir faire peuple en conspuant les élites alors qu'ils sont issus de la bourgeoisie me révulse. Olivier
RépondreSupprimerOlivier: mais ça existe encore les bonnes, on les appelle autrement, les rapports sont différents mais ça existe, tiens, chez moi, y en a une, elle ne dort pas à la maison mais elle est là tous les jours sauf le week end et elle ouvre la porte quand on sonne !
SupprimerÇa s'est dégradé très vite. Mes enfants, nés dans les années 90,ont encore lu les Club des cinq, joué dehors, fait des cabanes, respecté l'école. Les jeunes auxquels je tente d'enseigner encore un peu (nés entre 2000 et 2002) semblent très différents. Génération smartphone ? C'est ça qui leur détruit le cerveau ? J'aime beaucoup votre texte. VhmBulle
RépondreSupprimerVmHbulle,: je ne sais pas si c'est le smartphone qui leur détruit le cerveau mais je suis sur que ça y contribue
SupprimerQuand je suis né, l'homme venait de fouler la Lune, habitant un nouveau "futur quartier difficile", à l'école primaire c'était déjà du vivre ensemble bien joyeux, l'arrivé des boat people fut une grande aventure pour moi, car ça a calmé les futures racailles, ces jeunes souvent tatoués arrivant d'un pays en guerre... les racailles avaient compris que ce n'était plus pareil, période du kung fu avec Bruce Lee, Saturday Night Fever, éclaireurs, et puis n'étant pas très bon à l'école, mi 80's en école professionnelle, des amis maghrébins se sont tournés sur l'islamisme pur et dur, je ne sais ce qu'ils sont devenus...
RépondreSupprimerChieur chiant
Chiuer: Saturday Night Fever, je m en souviens très bien. Sorti en 1978, j'avais donc 15 ans et c'est la première fois que j eus l autorisation d'aller sans parents mais avec des copains à Paris exprès pour le voir. 1h de train de banlieue tout de même ! :)
SupprimerLa télé est entrée à la maison en 63, mille neuf cent dois-je préciser !!!
RépondreSupprimerJanique aimée ??? qui s'en souvient. L'homme du vingtième siècle animé par Pierre Sabbagh. qui se souvient d'un certain Laurent Fabius candidat à ce jeu ?
Les scouts, les miens étaient marins sur la Sarthe en camp de Pâques et sur l'Atlantique en été... Sur Radio Luxembourg on avait effectivement les aventures du tonneau, Kurt Von Straffenberg à ne loupé sous aucun prétexte. Geneviève Tabouis et à dimanche prochain pour les dernières nouvelles de emain et Frédéric Pottecher pour les procès les plus retentissants.
Communion en 62 et process de la Fête Dieu en aube ...
Les 24 heures où l'on sprintait vers la voiture garée en épis et ou le terme de pôle position n'existait pas encore ....
Pas de bâchée ni de barbu dans les rues. Tout juste une marocaine qui tenait une épicerie sympa et faisait un couscous comme là-bas. Les sœurs mariannites en sandales qui baladaient leur âne sur l'avenue.
Si je trouve le malfrat qui m'a piqué le premier numéro de Pilote ...
Enfin bref, je vous parle d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître.
Sniffffff et surtout Grrrrrrrr.
Un Dragon: ah si Janique Aimée ça me dit quelque chose.
SupprimerNotre première télé, c'était en 1966 ou 67, dans l immeuble, mes parents étaient les seuls a en avoir une et je me souviens qu en 1969, ils avaient invité tout l immeuble pour regarder, en N&B, Neil Amstrong fouler la lune. J'avais 6 ans
En ce temps j'allais à Prisunic, il n'y avait pas encore ni caméras ni vigiles d'Afrique Noir, les vendeuses étaient en blouses bleu clair et je chourais le vynil des Rolling Stones "Loves you Lives" ; la photo-dessin de Marylin ayant été ôtée (déjà la censure) de la pochette.
RépondreSupprimerDans ce temps là, il n'y avait qu'un ou deux lascars, qui venaient de là bas, et bien que rare, ils parvenaient (déjà) à perturber les cours et menacer (déjà) les petits français blondinet comme moi sous prétexte qu'on avait des pas trop mauvaises notes !
ah oui j’oubliais ! je lisais pas beaucoup mais il y avait deux séries que je dévorais c'était les aventures de Bob Morane par Henri Vernes (https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Vernes) et Doc Savage l'homme de bronze.
RépondreSupprimerPutain c'était le bon temps, fichtre ! saperlipopette de perlimpinpin !
Ah ouais, Corto, trop fort le couteau de Rahan, le fils des ages farouches ; me souviens aussi du collier en crocs de mammouth, hérité de son vieux, le jour ou le volcan avait craché sa lave et envoyé tous le clan "vers le territoire des ombres" ! le territoire des ombres, eh ben on y est en plein dedans en 2017 ! (d'ailleurs je crois que le couteau, tout en plastique blanc, doit encore dormir dans le grenier familial...)
RépondreSupprimerdésolé, j'ai été un peu bavard ce jour !
RépondreSupprimerparker: mais non, mais non ! les Bob Morane, j avais oublié, ça aussi, j aimais bien, ils en avaient même fait une serié Tv, l un des personnages était un grand mec , genre irlandais qui avait un accent à couper au couteau
SupprimerJe ne suis pas un ayatollah du "c'était mieux avant" mais il faut reconnaître que pour les gamins et les jeunes, c'était un peu plus sain.
RépondreSupprimerCe n'était pas à 10 ou onze ans, voir moins, que l'on visionnait du porno ou que l'on restait des heures devant une console à tirer sur tout ce qui bouge ou à "textoter" à longueur de journées.
Je ne plaint pas les mômes d'aujourd'hui,ils ne connaissent que ça, de toute façon si on les ramenait à l'époque de notre enfance, il ne comprendraient pas....
Entre ce que nous avons connu (les generations de l’après-guerre) et ce qui se passe maintenant, il y aurait peut être pu avoir un juste milieu. Hélas mai 68 est passé par là et c'est gentiment partit en couilles depuis ce temps là,
Merci tous les imbéciles qui ont porté la gauche au pouvoir et merci à tous les crétins qui ont tout fait pour que nous ayons la droite la plus bête du monde...
R.I.P notre jeunesse...the show must go on!!!!
N’empêche que: Marre de ces cons!
GfB: mai 68 + la révolution numérique,tout est là !
SupprimerBonjour je voulais signaler que dans les écoles hors contrat on trouve bcp de familles essayant de donner à leurs enfants ce juste milieu dont vous parlez.
SupprimerDonner à nos enfants le meilleur de ce que ns avons reçu à leur âge (années 80 pr ma part): liberté, goût de l'héroïsme, foi , un certain esprit français, respect de Dieu et des adultes, bonne culture.... avec des livres d'aujourd'hui adaptés à notre époque et toute une pédagogie tournée vers l'avenir et vers la joie! Pas du tt ds la répétition du passé.
Il s'agit de reprendre ce que le passe ns donnait de meilleur et de refuser ce que le présent ns donne de repoussant, pr construire leur avenir (et celui de notre société). Ce sont des lieux formidables ces écoles!
"Bonjour cher Frère" à l'unisson -et en se levant- à l'entrée du Directeur, au primaire (années 70), au collège, nous nous levions, simplement (débuts 80's), et au lycée (mi-années 80), plus rien. Tout un symbole. Je ne suis pas nostalgique de cette époque, mais sur un bon nombre de points, les choses se sont sérieusement dégradées.
RépondreSupprimerAl West: Hey Bro' ! pas nostalgique mais de voir comment certaines choses toutes simples se sont dégradées, voilà effectivement qui chagrine
SupprimerJe me suis régalée avec votre Post et tous les commentaires... Nostalgie quand tu nous tiens. J'ai connu tout cela aussi et c'était notre enfance. Je me souviens aussi de Lisette et Fripounet et Marisette et mes premiers livres c'était la Comtesse de Ségur. Et même si nous n'avions pas le même confort qu'aujourd'hui (il fallait allumer le poêle en arrivant à l'école)je pense que nous étions plus insouciants que les jeunes de maintenant. En tous cas mes amis et moi étions insouciants et heureux. Ma fille aussi a lu le club des cinq, et ma petite fille vient de lire également les livres de sa mère. Mais, justement, savez vous que le texte a été simplifié dans la nouvelle édition : narration au présent au lieu du passé simple et phrases très raccourcies? Et le dimanche matin, les jeunes ne vont plus à la messe mais au marché...C'est le progrès ?
RépondreSupprimerMichelle: oui pour le Club des 5 j en ai entendu parle de cette modif des temps mais je n ai pas bien compris pourquoi
SupprimerJe crois que cela participe à la baisse de niveau général.
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerMerci pour ce billet, pour continuer à acheter le Prince Eric, Tanguy&Laverdure, Astérix, Loupio, la patrouille des Castors, Michel Vaillant, Tintin, Sylvain&Sylvette, Fripounet&Marisette... Aller voir les Éditions du Triomphe http://www.editionsdutriomphe.fr/
Snjór
Snjor: et bien figure toi queje connais ces éditions puisque j y ai recommandé il y a peu quelques signes de Piste, la collection intégrale que j avais du Prince Eric a la maison s'étant curieusement dispersée, j ai repris le coffret 6 volumes
SupprimerPremière télé à la maison en 78 ou 79.
RépondreSupprimerVers mes 6 ou 7 ans.
J'étais un peu le dernier des Mohicans : au collège, j'étais le seul en bermuda depuis la rentrée jusqu'au mois de novembre...
Je crois que j'ai mis un pantalon toute l'année à partir de la 3ème.
Popeye
c'est en quel année que vous êtes entrez a l’université ? (j'ai noté que vous aviez 6 ans en 1969)
RépondreSupprimer"De la même façon qu'on ne savait pas ce que c'était qu' une mosquée"
RépondreSupprimervous dites que vous ne saviez pas ce qu'était une mosquée, pourtant il existait déjà en France des mosquée, en 1970 il y avait 100 mosquées sur le territoire français
:
- Mosquée Noor-e-Islam Saint-Denis (1905)
- Grande mosquée de Paris (1926)
- Mosquée Missiri de Fréjus (1930)
- Mosquée Al Furqaan de Lille Lille (Saint-Maurice Pellevoisin) 1972