dimanche 4 décembre 2016

Et pourquoi donc devrions-nous payer pour l'IVG de ces dames ?

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En France, comme dans la quasi totalité des pays, la majorité s'acquiert à 18 ans. Nous avons même la chance, à la différence de quelques pays, d'avoir une  majorité dite complète et entière. A 18 ans, tu peux voter, être élu à certaines élections, être propriétaire, t'engager contractuellement, on te considère comme capable de comprendre tes actes et tu es soumis aux lois et règlements des " grands "; à la différence des mineurs, les moins de 18 ans, à qui l'on accorde peu de droits mais envers qui la justice et le droit sont plus " tolérants ", normal, ils sont ... mineurs. Donc pas entièrement responsables, pas entièrement capables de comprendre la portée de leurs actes ( pour peu que le mineur ait toutes ses facultés mentales). A 18 ans, t 'es considéré comme responsable de tes actes, tu vis, tu agis, tu votes... On est d'accord jusque là ?

Bien maintenant venons-en à l'avortement. ( Aïe bon Dieu !... ).

En France toute nana quelque soit son âge a le droit, fondamental pour certains, législatif pour d'autres, peu importe ici, d'avorter. Et nul personne douée de raison, a fortiori les politiciens, n'aurait l'idée saugrenue de revenir là-dessus. Pas même moi. Mieux encore, on a le droit de dire qu'on est pour mais pas la folie de dire qu'on est contre pour telle ou telle raison ( liberté d'expression chérie...). Bref, qui veut avorter, avorte. C'est vachement bien, nous dit-on depuis des années. " Mon corps m'appartient " donc j'en fais ce que je veux. Okay.

Bien; maintenant, nous sommes dans un pays ou quiconque veut se renseigner le peut et ce sur quelque sujet que ce soit. Y a internet, la famille, les amis, l'école, etc... C'est hyper fastoche de se renseigner. Qui plus est sur l'avortement puisque aux moyens précédemment évoqués, on rajoute sur le sujet les gynécos, les médecins, le planning familial, le toubib de famille, l'infirmière du lycée, la bonne copine à qui on dit tout, la propagande gouvernementale ou associative etc... C'est un peu comme avec la loi, nul ne peut ignorer l'avortement. Comme j'imagine, pour une femme ( majeure et donc responsable ), impossible de ne pas savoir comment on " tombe " enceinte...

Se faire avorter - l'expression est vraiment très moche - est un acte important, responsable. Quand on arrive à cette extrémité - on n'osera pas parler d'avortement de confort - c'est que quelque chose a merdé: " on s'est oublié ". Y a pourtant le stérilet, le calendrier romain, les capotes, les anneaux contraceptifs, les pilules dont celle " du lendemain ", les spermicides, pourquoi pas la ligature des trompes à titre définitivement préventif, etc, etc, etc. Autant dire que la nana qui s'oublie, c'est qu'elle l'a bien voulu. Non ? Elle était bourrée ce soir là, elle n'a pas fait attention, elle ne s'est pas " gérée ". Bref, vous en conviendrez, elle n'a pas été " responsable ". Elle n'a pas assumé.

Alors que l'on m'explique pourquoi il faudrait que tous les actes liés à l'avortement , pour des personnes majeures et donc considérées comme responsables, soient payés par la collectivité, par nos impôts ?

Donc, hormis pour les cas de viols avérés, pour les personnes mineures ou dans des cas d'urgence médicale ( préserver la mère ), je ne vois pas ce qui justifie le remboursement de tous les frais liés à une interruption volontaire de grossesse. Je n'ose pas imaginer que cela soit par pur clientélisme électoral...

Quelqu'un pour m'éclairer sur le sujet ?

" Avorter si je veux & quand je veux " Ok, mais...  avec le pognon des autres, c'est ça ?

Sur les 15 dernières années, en moyenne: 205 000 avortements ont été pratiqués en France dont 90% sur des femmes âgées de plus de 18 ans ( source INED ). Le coût d'une IVG chirurgicale est en moyenne de 563 euros, celui d'une IVG médicamenteuse est de 280 euros; non compris, pour l'une comme pour l'autre les frais de consultations ( pré et post intervention ), les analyses médicales et autre échographies ( sces: Ameli et Service Public.fr ). Depuis le 1er juillet de cette année, l'intégralité de tous les frais liés à une IVG sont intégralement pris en charge par vos impôts ce qui représente, à la louche, la bagatelle de 100 millions d'euros.

Addendum: Quelqu'un sait-il si l'Etat perçoit de la TVA sur les interventions IVG ?

Folie passagère 3379.
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D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr

75 commentaires:

  1. Les accidents de la route font 2000 morts par an et nos routes sont truffées de radar pour tenter de faire baisser ce chiffre. Je suis désolé de dire que l'avortement fait 200.000 morts par an et que tout est fait pour les favoriser. Je suis né à une époque où celui-ci était interdit, j'ai été adopté, j'ai eu le droit de vivre parce qu'une femme a eu assez de conscience morale pour me laisser ce droit. Je suis contre, je serais toujours férocement contre même si je ne suis pas militant et tant pis si ça me vaut une condamnation. 200.000 avortements par an et des familles qui sont contraintes d'aller à l'autre bout du monde pour adopter. Quelle est cette logique ?

    Le Nain

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    1. La logique de mort... Ce chiffre, 200.000 est terrifiant. Certains ne s'en offusquent pas, et pour d'autres, ce n'est pas assez.
      Quelle sera la prochaine étape ? Une prime de reprise à l'avortement ? L'avortement obligatoire ? La délivrance de permis de naître par la préfecture ?

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  2. Le nain: que tu sois contre c'est absolument ton droit mais ce n est pas vraiment l objet de ce billet :)

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  3. Géo

    @Corto

    Je trouve que tu as parfaitement raison.
    Pour l avortement comme pour d autres domaines de la vie,pourquoi faudrait il que la collectivité prenne les frais en charge dés lors que l intéressée savait ou pouvait parfaitement savoir qu il y a des techniques bien moins onéreuses pour ne pas avoir un enfant?

    Ça me fait penser,par exemple,à ces alpinistes du dimanche que l on prévient des risques à certains lieux et moments et qui néanmoins passent outre et c est la collectivité qui doit payer les frais pour les secours quand ils sont dans la mouise.

    Responsabiliser les gens en sollicitant leur portefeuille.

    (Ça me rappelle un fait authentique:
    dans un bus bondé,une femme enceinte s approche d un homme assis et lui demande de se lever pour qu elle puisse s asseoir.
    "Ah mais madame,lui répond le type,ce n est pas moi qui vous ai mise dans cet état!"
    Non,là je blague mais le fait est parait il authentique)

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    1. @Géo: " Responsabiliser les gens en sollicitant leur portefeuille." hélas oui puisqu ils ne sont plus capable de se responsabiliser autrement.

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    2. Géo

      Pour être clair,suite à certains commentaires,autant préciser qu il ne s agit pas de laisser mourir les gens qui passent outre aux infos données et qui ont agi de leur plein gré mais rien n empêche de prélever le remboursement des frais avancés lors de l intervention,quand ils n ont pas les moyens de les régler,même si cela doit être réparti dans le temps,
      dés lors que l inconscience de leur comportement est patente.
      On ne peut quand même pas toujours tout dédouaner!

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    3. Géo

      Rectification(pour plus de clarté)
      "Rien n empêche le remboursement des frais avancés par la collectivité lors de l intervention médicale,quand les gens concernés n ont pas les moyens de régler ces frais d emblée,même si celà doit être réparti dans le temps.(par mensualités par exemple,y compris sur prestations sociales en fonction de barèmes précis)

      Oui,ça parait dur,mais la responsabilisation est un devoir,pour les citoyens et en premier pour les gouvernants.
      Sinon,avec telles inconsciences cumulées en tous domaines(assistanat,clandestins,responsables incompétents voire malhonnêtes...voir le scandale du rsi,par exemple)
      nous finirons sous peu comme la Gréce.
      Les gens y meurent bien davantage de cancers,maux cardiaques,sclérose en plaques,stress,etc...parce qu il n y a plus d argent tout simplement pour l essentiel dans les hôpitaux et plus de moyens pour rembourser ces frais.
      Ils ne sont plus soignés comme il conviendrait,et les cas de sida ont bien progressé,eux parmi les m.s.t.

      Et le taux de suicides aussi a nettement progressé.

      Ceux qui ont vu ou vécu l exemple de gens saisis à la gorge par les banquiers devraient comprendre que c est la même chose pour un pays,et qu à trop vouloir faire l ange on fait la bête,et que tout peut basculer en peu de temps,bouleversant complètement le mode de vie des populations.

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  4. Je ne vois pas pourquoi les mecs ne devraient pas mettre la main à la poche , celles qui demandent à avorter n'ont pas fait le gosse toute seule . Je suis contre l'avortement de confort et seulement là , paiement au maximum , il y a des circonstances où je suis pour , les raisons que tu évoques .

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    1. @Claude Henri: ah mais que la femme de mr X demande à son mari, monsieur X , de payer conjointement les frais d un avortement , pourquoi pas, mais qu elle ne vienne pas nous le demander à nous.

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  5. C'EST SÛR QUE VOUS POUVEZ CONTINUER VOTRE REPAS TRANQUILLEMENT, QUANT AU FAIT DE DÉCOMPTER LES PERSONNES DÉCÉDÉES SUITE À DES AVORTEMENTS ILLÉGAUX, EN DES TEMPS QUI SEMBLENT VOUS RENDRE MÉLANCOLIQUE? NOSTALGIQUE? IL Y A POURTANT DES ABSENCES DE CHIFFRAGE QUI SONT REGRETTABLES ET QUI ÉVITERAIENT DE DIRE DES CONNERIES AUSSI ÉNORMES, PAR EXEMPLE.

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    1. @martine: bon, c'est pas grave, t as pas tout compris, on t en voudra pas. Au fait, ais-je écrit quelque part que je voulais l interdiction de l IVG ? Non, nulle part, alors qu'est-ce que tu viens nous faire braire ? ( pour rester poli )

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    2. Ah les subtilités pédagogiques n'est-ce pas...

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    3. @ Martine
      Ah ??? Parce que les avortements illégaux seraient GRATUITS ?????
      Dans vos rêves peut-être. Mais seulement là...

      Il faut lire, avant de crier. Merci.

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    4. @Martine. Corto est bien trop charitable. Vous vous exprimez en majuscules offusquées hors sujet. Il y a bien certains cas où l'avortement est, ou aurait été indiqué.
      Si vous tenez tant que cela à ce que tant de femmes l'utilisent comme contraception sans débourser le moindre Kopek, vous pouvez faire un chèque de remboursement à la Sécu pour tout avortement pratiqué plus d'une fois sur une même femme. Une erreur, passe encore (quoi que, hors indications médicales,il y a quand même d'autres moyens) mais la récidive ne devrait pas être à la charge d'une collectivité qui rembourse de moins en moins nombre de graves pathologies.CCLM

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    5. A Martine :

      Il me semble que les "avortements illégaux", comme vous dites, c'est à dire le passage par les faiseuses d'anges et leurs aiguilles à tricoter, se faisaient du temps où les moyens de contraception n'existaient pas.

      Aujourd'hui ils sont nombreux et à la portée de tous.

      De ce fait, il est anormal qu'une récidiviste en matière d'avortement soit systématiquement remboursée par la collectivité. C'est une prime à l'irresponsabilité.

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    6. Hors sujet: si des femmes l'utilisent comme mode de contraception, cette situation qui ne concerne pas la majorité des femmes du fait des modes de contraception actuels, doit en effet alerter pour les permettre de les connaitre et pour ça, il faut des endroits qui leur permettent de s'exprimer: les plannings familiaux. Sauf qu'ici, vous vous servez de ces exemples pour induire l'opinion dans un sens précis: celui, malgré votre prétendue bonne foi, celui de la honte induisant le rejet pour toute forme d'accès aux soins qui aurait un lien avec l'IVG. De plus, vous utilisez la détresse des femmes pour défendre, mine de rien, des propos vraiment régressifs et dont on sait exactement à quelles idées ils correspondent. Je vous laisse donc à vos manifs pour tous car c'est bien de ma part qu'il y a de quoi être scandalisée d'une telle bêtise.

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    7. Vos preuves par l'exemple sont irresponsables. C'est le fait que ces femmes ne soient pas informées qui est un problème. Et pour ça, il faut que les plannings familiaux et toutes les personnes qui font ce travail puissent le faire avec des moyens dignes qui n'ont jamais rien eu affaire avec le soupçon, l'humiliation, le rejet que vous préconisez ici. Ne prétendez donc pas au respect si vous ne parlez pas des conditions indignes que vous induisez en faisant porter aux autres les conséquences de propos que vous n'assumez en plus pas du tout.

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    8. De leur permettre. Souffrez aussi les conséquences de votre matraquage: l'urgence induite ici n'appelant pas ni à la relecture, ni à la nuance. Et je suppose que vous l'ignoriez aussi...

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    9. "C'est le fait que ces femmes ne soient pas informées qui est un problème."

      C'est faux. Depuis plus de 40 ans que les premieres pillules existent nous sommes gavés d'information sur les moyens de contraception, de plaquettes fournies par les organismes sociaux, d'orientation par le medecin à qui vous vous adressez, d'affiches dans les écoles et les lycées, dans les centres de soins divers, dans la rue, les magasins, ect...

      Plus de 70 % des femmes qui avortent ont un moyen de contraception. Une des explications données est la mauvaise utilisation de ce moyen. Aucun moyen de contraception n'est fiable à 100 %. L'avortement pratiqué en cas d'echec du moyen contraceptif devient lui aussi un moyen "comme un autre". C'est la mentalité contraceptive qui prévaut.

      Il existe, à mon sens une raison psychologique et morale à l'échec de la contraception.

       L'enjeu est la non venue d'un autre être  humain alors que le but premier de cette relation est l'émergence d'une nouvelle vie au travers de gestes de tendresse et de plaisir. Vous ne pouvez pas contrôler ce dynamisme de la vie. Penser qu'une femme puisse avoir en tête en permanence le fait de ne pas être fécondée lors d'une rencontre amoureuse revient à lui conférer une mentalité masculine (pardonnez moi messieurs...) et lui ôte une bonne part de sa féminité.  Une technique n'est jamais fiable à 100 % dans n'importe quel domaine, c'est l'erreur humaine. Dans une relation amoureuse plus qu'ailleurs, les oublis de pillule, les capotes qui se déchirent, les stérilets qui se décollent, les déférents qui se reforment,   ect.... sont là pour nous rappeler qu'une technique ne peut pas s'immiscer dans une relation inter-personnelle si rapprochée.
      Et aussi vous ne pouvez pas introduire dans une relation d'amour un moyen mécanique sans que cette relation en soit altérée.
      Et ne me faites pas dire qu'on doit absolument faire un enfant à chaque fois...
      Et faire payer par la collectivité un acte de destruction d'une vie humaine est révoltant.

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    10. @ Martine
      Si j'arrive bien à décrypter votre charabia confus, vous pensez donc comme nous ?
      Alors, pourquoi ne pas l'exprimer clairement et simplement ?
      A moins que vous n'ayez beaucoup de temps à perdre ???

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    11. @Franzi, le charabia consiste à détourner le sujet vers une tentative novlangue de culpabilisation. Je plains Martine qui doit connaître un grand nombre de sourdes ou aveugles et analphabètes. Prétendre que l'information manque aujourd'hui est hallucinant. J'ai pris ma première pilule, encore pucelle, il y a 43 ans. Pendant 2 ans pour rien, juste pour ne pas me gâcher le plaisir au cas où!
      Avec un père militaire de carrière et pied noir, ce n'était évidement pas à la maison que j'a eu les infos. Donc, aujourd'hui, à moins d'être aveugle ou sourde et illettrée, je ne vois pas comment passer à côté des infos.
      J'ai d'ailleurs incité ma fille à faire pareil mais à ne surtout pas le dire à son amoureux. Pour 2 raisons, la première c'est évidement les MST, la seconde, c'est que certains jeunes hommes ont tendance à classer en 2 catégories : elle couche, c'est une s...ope, elle couche pas, c'est une oie blanche. Faudrait arrêter de traiter les bonnes gens de régressistes. Ce n'est pas en arrosant les plannings familiaux que les neurones se fabriquent.CCLM

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  6. Ce qui est dramatique c'est que l'IVG est devenue un moyen de contraception, surtout avec la gratuité de l'acte. Irresponsabilité sans doute accentuée par l'action de l'État qui nous infantilise.

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    1. @Jipé: un, on autorise, deux, on vulgarise, trois, on banalise , quatre on rembourse, cinq: on en fait un moyen de contraception comme les autres.

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    2. @ Jipe et Corto
      Et 5, on impose.
      Notamment en interdisant d'informer sur les alternatives...

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  7. Complètement d'accord avec votre analyse.
    Et encore ne compte-t-on pas, pas dans ces coûts, tous les frais post-IVG relatifs aux divers traumatismes tant physiques (dont, parfois, une stérilité définitive) que psychologiques (dont les dépressions profondes). Normal, puisqu'on prétend qu'ils n'existent pas...

    Ce qui me révolte le plus : voir qu'on banalise quelque chose d'aussi grave (et parfois dangereux) qu'une IVG (même pas le courage de parler vrai en disant "avortement" ; trop clair !) et qu'on incite à "l'utiliser" en lieu et place des contraceptifs qui, eux, ne sont pas remboursés.

    Cherchez l'erreur !...

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    1. @Franzi: les dégâts collatéraux ? ben il ne doit pas y en avoir puisque le législateur n a pas prévu de les indemniser. Enfin pas que je sache

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    2. @ Corto
      Pas besoin de légiférer : dépression et infertilité sont prises en charge par la Sécu (à 100% dans certains cas), et ce, quelle qu'en soit la cause. Y compris les séquelles d'avortements.
      Ce que je comprends. Mais à ajouter au coût officiel dans au moins 2/3 des cas.

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  8. Oui. Vous avez raison, Corto. On ne devrait pas non plus contribuer pour les traitements de ceux qui ont trop fumé, ou consommé trop de beurre ou rechigné à déguster 5 portions de légumes par jour, en dépit des mises en garde et campagnes d'information. Et que dire des sportifs du dimanche et de leurs entorses, congés maladie et autres séances de kiné... Tous ces gens irresponsables, qui ne savent pas se gérer... Intolérable !
    S. Colt.

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    1. Sauf qu'il ne s'agit pas de confort ou de liberté de soi mais du
      rapport à l'autre, d'une réflexion sur la vie et la mort.

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    2. @S Colt: assurément ! intolérable et scandaleux ! ceci dit je m'attendais bien à ce qu un couillon de service vienne me servir ce genre d argument à la con.

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    3. @S. Colt
      Vous dites tout et n'importe quoi !
      La réalité de la banalisation et de la prise en charge sans conditions est délirante en médecine.. il y a un vrai problème et des milliards d'euros partent chaque année en fumée, jetés par les fenêtres je peux vous l'affirmer..
      Prenons l'exemple du tabac.. savez-vous que les gens à la CMU ont des bons pour le tabac. c'est fou non Les pauvres sans dents ( ce n'est pas péjoratif ce terme pour moi loin de la ) on ne va pas leur supprimer le tabac.On va les prendre en charge médicalement mais sans jamais vraiment prendre en compte le pourquoi du comment ils en sont la ... le résultat est donc un gaspillage d'une incroyable lâcheté ( c'est comme donner la pièce à un gars sur le trottoir.. on soulage sa conscience mais on laisse la personne dans le merde!)
      Prenons l'exemple des soins dentaires.. les CMus sont pris en charge totalement y compris pour de la prothèse.. Pourtant ces gens consomment des litres de coca (non remboursés) par mois donc ont des comportements à risque que l'on doit prendre en compte par respect pour ce que donnent chacun d'entre via des cotisations et taxes pour l'état ( et pas forcement des gens riches!)
      Ne serait-il pas plus intelligent de guider et de prendre en compte ces gens au quotidien. Qu'ils aient une aide c'est normal quand on est en difficulté. Rien n'empêche aussi d'essayer de les rendre responsables.. Des sommes folles sont dépensées bêtement dans ce pays parce que l'on ne fait pas un vrai travail d'aide et d'encadrement.
      Je n'ai pas les statistiques pour l'IVG mais j'aimerai connaitre les % d'IVG selon les catégories sociales. Attention je ne juge pas mais c'est une donnée importante car si c'est comme pour ce que je viens d'enfoncer plus haut, avant de parler de droits banalisant un acte à risque je crois qu'il faudrait que l'état se penche enfin réellement sur le mode de vie des gens souvent irresponsables mais que l'on peut améliorer et sans culpabiliser juste avec de l'écoute et des conseils simples. Je ne comprend pas pourquoi l'on veut contrôler ce qui est dit sur le web sous le prétexte que ce n'est pas l'état. Tout est bon dans le cochon.. tout est bon dans l'information diffusée et encore une fois ramené au coût pour la société . Les gens ne sont pas débiles ( et banaliser sans responsabiliser c'est mépriser aussi quelque part la faible condition sociale). tout le monde est gagnant

      Pardon Corto.. un peu bavard mais le monde médical je le connais et parler des coûts comme tu le fais me parait sain et naturel. Nous devons tous nous poser des questions car avec notre cagnotte à tous ( la sécu) si l'on était un peu plus respectueux ( médicaux, patients, politiques) mais on soignerait finalement bien mieux avec des coûts moindre et des gens surement en meilleur santé. Les patients sont un des aspects les plus importants pour la maitrise des coûts !
      Ce n'est pas pour rien que bien des pays dans le monde imposent des consultations obligatoires pour certains actes 2 fois par an... Ceux qui ne s'y soumettent payent les pots cassés ensuite. normal quand ce n'est pas dans un domaine vital! Bien sur on ne peut généraliser mais cet aspect met chaque citoyen en face des SES responsabilités!
      Pour bien problèmes ( y compris l'IVG) je pense qu'il est important de soulever ces questions.

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    4. Géo

      @PhilZ

      "un peu bavard..."

      Point du tout,mais vous écrivez simplement en vrai professionnel de la Médecine et qui a aussi conscience du fait que l argent ne tombe pas du ciel,contrairement à ce que l on améne à faire croire aux gens par une gestion irresponsable et infantile de nos biens,
      gestion calamiteuse qui apporte bien plus de souffrances pour les populations que la responsabilisation par des mesures d apparence répressive pour les aveugles mais qui seraient salutaires pour tous à moyen et long terme.

      Et tout de suite,face à l évocation de ces mesures,il y en aura toujours pour crier à l assassinat,au viol des libertés etc...



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  9. Je suis comme toi, j'ai du mal comprendre que tant de femmes aient recours à l' IVG qui n'est pas un acte anodin, avec tous les moyens de contraception qui existent.

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    1. @Grandpas: c'est remboursé, c'est banalisé, c'est 100% réussite;;; alors qu une pilule oubliée... enfin , j imagine

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    2. Et rien sur la responsabilité des mecs . Il existe pourtant des moyens de contraception pour eux qui sèment à tout vent, mais je comprends qu'il est plus facile de parler de la légèreté des femmes qui utilisent l'ivg comme contraceptif et qui en plus ont le plus le culot de demander la prise en charge par la collectivité. Dans une société comme celle que vous semblez souhaiter les plus fragiles peuvent mourir sans que les plus forts ne se sentent concernés.
      Et oui, je pense que la sécurité sociale doit prendre en charge le remboursement de l'ivg de ces dames même si celà entame quelque peu votre
      pouvoir d'achat .

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    3. Il y a le préservatif qui est de moins en moins cher, la pilule pour homme,déjà que les femmes ne font pas confiance aux hommes, imaginez si les messieurs la prennent.
      Petite histoire:une jeune femme voyant que je voulais utiliser un préservatif me dit:" Mais je ne suis pas malade, de toute façon je prends la pilule".
      Ok,mais rien ne me le garantit.

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  10. La question que tu soulèves me laisse perplexe. Même si je comprends que tu te la poses, quelque-chose me gêne. A part pour quelques écervelées, je ne crois pas que ce soit un acte anodin. Se retrouver dans cette situation peut arriver à des tas de gens prudents, conscients. L'être humain n'est pas une pure mécanique. Par exemple, passé 40 ans, les cycles féminins deviennent plus capricieux. On se croit ménopausée ou presque, on ne l'est pas. Ou encore, on se croit protégée par un stérilet, et on ne l'est pas (les grossesses sur stérilet sont rares, mais elles existent). On ne peut pas prendre la pilule pour tout un tas de très bonnes raisons, les autres méthodes sont plus aléatoires, un jour, ça ne fonctionne pas (et là effectivement, le monsieur a son rôle à jouer). Bref, ce n'est pas si simple. Bien sûr qu'il faut à tout pris éviter de banaliser cet acte, mais pas en mettant des bâtons dans les roues de celles qui en arrivent là. C'est un mauvais choix, parce que beaucoup d'entre elles avorteront quand même, quitte à choisir les pires moyens pour ça.

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    1. @Lo: coucou. Je n ai jamais laissé entendre que j'estimais l'acte anodin même si je pense que tout est fait par les forces " progressistes " pour que cela soit. Et à aucun moment je n émets l idée de revenir sur ce " droit ". Je dis juste qu en remboursant totalement, et d une on le banalise et de deux on en fait un moyen de contraception comme les autres.
      Je n ignore pas qu il peut y avoir, parfois des accidents, ceux que tu évoques mais combien sur les 205 000 pratiqués chaque année sont ils motivés par une ménopause qui n en est pas une ?
      C'est tout de même paradoxal, les défenseuses de l avortement et autres Marisol proclament " c'est notre droit, mon corps m'appartient, quand je veux ou je veux" etc... mais quand il s agit de " casquer " c'en est à la collectivité, qui n a nul droit sur elles, qu'elles en appellent.

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    2. @ Lo
      Il n'est pas question de mettre en cause les femmes en détresse qui n'ont pas de moins mauvaise solution que d'être contraintes d'en arriver à cette extrémité.

      En revanche, il est tout à fait condamnable que nos pseudos Z'élites promeuvent volontairement cet acte dramatique en lieu et place de la contraception. Non seulement en assurant une gratuité complète, contrairement à la contraception qui, elle, n'est pas remboursée du tout (ou très peu, et seulement dans certains cas), mais de plus en supprimant toutes les possibilités de réflexion : suppression du délai de réflexion, de la consultation psychologique, et même de toute possibilité d'information objective quant aux alternatives éventuelles.

      En outre, à mon avis, la gratuité complète et, pire, le tiers-payant, sont une démagogie délirante et contre-productive.
      Comme dirait Culbuto :"C'est pas cher, c'est les "cons" qui payent".
      Si la santé n'a pas de prix, elle a un coût ; qui, à ce rythme, finira par faire exploser le système... Et il serait bon (et urgent) d'en faire prendre conscience, plutôt que d'inciter à la gabegie permanente.

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    3. J'avais une contre-indication médicale formelle d'avoir une troisième grossesse pour ma propre santé. L'accident, je connais depuis 19 ans. Il s'appelle Timothée, il a dû venir au monde avec 1 mois d'avance. Il est merveilleux et honore vraiment son nom au sens littéral.
      Je pense, comme beaucoup que l'avortement relève d'une décision intime. Pourquoi son coût ne pourrait-il pas être aussi intime? Perso, je n'ai pas pu l'envisager, mais je reconnais à quiconque le droit de gérer autrement. Il est assez surprenant que tant de personnes confondent une simple suggestion d'économie avec une volonté d'interdire. J'ai tout de même été assez traumatisée d'entendre l'une de mes clientes annoncer tranquillement qu'elle avait eu recours à l'avortement car la saison n'aurait pas correspondu avec la garde robe de sa précédente grossesse. En tant que commerçante, les soins médicaux de la famille étaient remboursés à 40%. Hors point de vue morale, il y a quand même hyatus. CCLM

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    4. "C'est un mauvais choix, parce que beaucoup d'entre elles avorteront quand même, quitte à choisir les pires moyens pour ça."

      même attitude que pour les migrants... Il y a des gens qui potentiellement profitent de la déroute des autres donc ouvrons les portes à la banalisation, gratuité, accueil et peu importe ce que cela coûte !
      Comportement suicidaire, très couteux sur tous les plans d'économique à humain et ne s'attaquant jamais au vrai problème: Pourquoi les gens en arrivent la !
      Ces forces "progressistes" sont en fait rétrogrades, irresponsables et laches et ceux qui suivent au premier degré ces façons de faire sans fondamentalement se poser de questions sont eux mêmes irresponsables.
      Derrière il y a de lourdes additions autant humaines que financières.
      j'ai évoqué l'épidermolyse bulleuse qui atteint de jeunes enfants de manière épouvantable. Si toutes les économies réalisées juste par responsabilisation de chacun avaient permis d'investir bien plus dans la recherche génétique seule voie d'espoir, permettant aujourd'hui d'avoir des enfants guéris? Voila le vrai challenge de la réflexion sur les coûts et la qualité des soins. Une meilleure médecine pour tous!

      Et rien n'empêche d'être à l'écoute au cas par cas d'avoir un comportement humain et médicalement responsable !
      Encore une fois en France la gauche mélange et amalgame tout car c'est bien cette idéologie qui cancérise la pensée( et en France surtout!) sans jamais traiter les problèmes

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    5. @CCLM: je retiens qu effectivement qu ici on ne parle absolument pas d interdire l IVG mais uniquement de son financement qui est imposé à tous, ce qui me parait injuste. Mais il en va ainsi de l IVG, pas touche ! sinon t es un salaud, un réac, un catho, etc... 40 ans de bourrage se crane et de manipulation, ça marque les esprits , hélas. Su ffit de lire les commentaires de la Martine plus haut ou de la petite pomme plus bas

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    6. Je sais bien que personne ici ne remet en cause le droit à l'avortement.Ce que j'ai voulu dire, maladroitement peut-être, c'est que dans le lot de toutes ces femmes qui avortent, il y en a qui ont besoin d'être aidées. Vraiment besoin. Je pense en particulier à ces jeunes filles maghrébines qui risquent clairement leur peau si leur famille découvre une grossesse et qui n'ont pas un rond. Des comme ça, il y en a plus qu'on ne pense. Et de fait, la contraception n'est pas gratuite. Dans ces cas-là, qu'est-ce qu'on fait? Bien sûr qu'à côté de ça, il existe des dindes inconscientes, mais alors que faire? On sacrifie les autres? Quelque chose dans cette discussion m'évoque le débat sur la peine de mort: on a tous envie de se débarrasser de tas de salopards sanguinaires et irrécupérables, dont la culpabilité ne fait aucun doute. Mais dans le tas, il suffit d'un innocent qui meurt pour rien. On garde quand même la peine de mort? On sacrifie l'innocent? Pour l'avortement, je comprends bien que ce soit dérangeant de banaliser un acte pareil en l'offrant sur un plateau tous frais payés. C'est une idiotie d'avoir supprimé l'entretien avec un psy. Mais ma pensée demeure pour le genre de femmes évoquées plus haut. Celles-là ont besoin de notre aide et de la gratuité. Sinon pour elles, c'est l'horreur.

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  11. Il y a une nuance importante ! c'est la notion d'exception ... Il a un devoir d'assistance à personne en danger bien sur mais lors des interrogatoires médicaux tout cela est je pense pris en compte, je l'espère et un dialogue doit être mené avec cette femme en détresse pour bien lui signifier les risques pour elle surtout. (Patricia Kass nommé dans un site visé par la nouvelle loi a eu plusieurs avortements et ne peut plus avoir d'enfants...je ne sais pas si elle a payé pour cela d'ailleurs) J'espère que chaque femme reçoit aussi l'aide d'un psychiatre ( en parle on en ce moment ... Je ne crois pas?). Dans tous les autres cas la question du coût pour la société est en effet à considérer. Le fond du problème actuel est dans la banalisation de l'acte que tentent de mettre en place des gens plus par intéressés par la démagogie que par le vrai service rendu à la société !
    Dites vous bien que plus l'on travaille en aval plus l'on fait de la prévention plus le cout final pour la société est diminué et plus l'on peut mieux soigner d'autres personnes ! le rôle de l'état est de mettre le paquet à ce niveau pour la prévention et si des investissements doivent être payés par la collectivité, ils seront bénéfiques pour tous et l'argent économisé utilisé pour des gens ayant encore moins de chance ( Regardez l'épidermolyse bulleuse par exemple)
    Ce n'est pas mettre des batons dans les roues des gens que de dire combien cela coute à la société. Le coût des actes doit être connu par tous et pour tous les actes médicaux surtout ceux réalisés par l'état puisque c'est notre argent à tous! Mais le problème de notre société qui déresponsabilise à longueur d'années les individus par rapport à leur santé . Le 1/3 payant un acte purement démagogique c'est aussi la perte de la notion de cout pour la société et il y a la un vrai problème, de vrais risques de dérapages et des coûts finaux pour la société bien plus élevé.
    Humble avis d'un médical...
    Curieux comme à chaque fois que l'on parle d'argent les hypocrites dressent leurs oreilles quand il s'agit de santé alors que cela me parait naturel et qu'il y a lieu de réfléchir ensemble de façon peut être plus intelligente des réalités de la santé

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  12. c'est pas cher ! C'est l'Etat qui paye ! Une occasion de plus de déresponsabiliser les individus ! Au même moment , les charges pour le patient augmentent dès lors qu'il se trouve être hors parcours responsable ... C'est ce que j'ai eu le bonheur de constater cette année ... les taux de remboursements des mutuelles baissent dès lors qu'on n'est pas dans le bon circuit ... Merci Marisol ! D'un côté on inciterait à la responsabilité en diminuant les remboursements et de l'autre on déresponsabilise en garantissant la gratuité ! Allez y comprendre quelque chose ...! Marguerite

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  13. De mémoire la Martinique à des IVG à la pelle, souvent plusieurs par femme, car c est beaucoup moins cher que la contraception

    Je ne suis pas croyant mais je trouve cela monstrueux, dechéance morale

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    1. @Lowcarber: pour la Martinique je ne sais pas mais par contre, et je ne sais plus quel député avait relevé cela, bcp de Roms venaient en France se faire avorter en bénéficiant de l'AME car elles ne pouvaient pas au pays

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    2. "en Guadeloupe et Martinique les taux de recours à l’IVG sont encore importants, avec près de 40‰ des femmes en âge de procréer en Guadeloupe et de 23‰ en Martinique"

      "’âge moyen des femmes demandant une IVG est de 26 ans"

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  14. Certains législateurs considèrent nos concitoyens très différemment selon qu'ils sont consommateurs ou en détresse. Dans le premier cas, il accorde un délai de réflexion prolongé (14 jours pour l'achat d'un maillot de bain sur internet) Mais, pour un acte à incidence médicale, le délai est là totalement supprimé. Pourtant, une erreur de choix dans l'un ou l'autre cas n'a vraiment pas les mêmes conséquences.
    Les mêmes affirment que l'immigration est indispensable pour compenser le vieillissement de la population mais facilitent l'élimination d'un renouvellement naturel.
    Les mêmes, au nom du principe de précaution, infligent des images agressives aux fumeurs, se donnant bonne conscience de prendre 80% ou 90%? de taxes au passage.
    Quid de l'impact psychosomatique de ces images négatives? Quid des informations sur les effets non souhaités d'un acte pas si anodin que cela? CCLM

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    1. @CCLM: je vais finir par vous embrasser aujourd'hui !
      allez, bises !

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  15. Si on arrive sur ce terrain, on va vite arrêter de rembourser pour les jambes cassées des skieurs, les cancers du poumon des fumeurs ou les cirrhoses des buveurs de wisky... Ils l'ont bien voulu. Non ? Ils n'ont pas fait attention, ils ne se sont pas " gérés ". Ils n'assument pas.

    Alors oui il y a des moyens de contraception, mais ça arrive d'oublier sa pilule quotidienne, ou que la capote soit mal mise. Et dans ce cas c'est normal de pouvoir choisir. Et la société n'est pas perdante à ce que les jeunes femmes soient aidées quand on met en balance avec le risque d'élever un enfant seule, d’arrêter ses études...

    Qu'on soit contre l'avortement pour des raisons idéologiques ok, mais pas pour des raisons économiques!

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    1. @Petite Pomme sans jugeotte. Pour pouvoir skier, il faut acheter un forfait dans lequel est inclus une assurance justement pour que les coûts soient pris en charge, le skieur paye donc pour le risque qu il prend.
      Pour le tabac et l'alcool ( qui rapporte des dizaines de milliards à l'Etat ), là le cas est différent, ce sont des addictions maladives, des maladies si tu préfères. Je ne pense pas quee le fait de copuler et de tomber enceinte soit une maladie. Si ?

      Et il faut apprendre à lire correctement: je ne dis pas etre contre l'avortement pour des raisons économiques, je dis qu il n est pas normal que mes impots et la collectivité aient à payer pour. Nuance

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    2. "Et la société n'est pas perdante à ce que les jeunes femmes soient aidées quand on met en balance avec le risque d'élever un enfant seule, "

      L'accouchement sous X, ça existe aussi...

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    3. @ petite pomme . On vous a lavé la cervelle...C'est bien cela le problème socialiste.. vous n'êtes plus capables de juger et de faire la part des choses. Avec la prévention et la responsabilisation oui la société est gagnante.. sinon elle y perd. Il faut être dans le médical pour le comprendre.
      Encore une fois l'IVG doit rester un acte d'exception ( pilule oubliée.. Non c'est un mauvais prétexte. oubliez-vous de mettre la ceinture de sécurité à votre jeune enfant dans votre voiture? j'espère que non .. être adulte c'est aussi être responsable dans certains cas à 100 %..)
      Par contre stérilet déficient oui . Cela arrive mais c'est peu courant je pense et alors la prise en compte doit être étudiée
      Etc etc ..
      il n'y a pas à banaliser mais à prendre chaque cas de façon responsable. C'est de la responsabilité médicale et non politique !!!! et à chaque fois la personne doit être informée par écrit des risques qu'elle prend, des couts pour la société et doit avoir un délai de réflexion avec consultation préalable auprès de professionnels compétents formé et responsables.. un acte écrit d'engagement doit être fait après cela . Simple peu couteux, plus valorisant pour tous et responsable et surement moins couteux sur le long terme!

      Et oui la santé se gère de façon aussi économique. il faut être fou pour ne pas penser à gérer l'argent donné par tous! Une bonne gestion permet de mieux soigner et de soigner bien plus de gens comme il faut avec une population générale en meilleure forme.
      Dans ma spécialité médicale j'avais à prendre en compte le tabac.. et bien croyez-moi on peut largement réussir dans ce domaine si l'on sait impliquer le fumeur.
      Il ne s'agit pas d'imposer mais de faire en sorte que chacun soit concerné... c'est plus valorisant que de tout accepter sans limites et sans contraintes.

      Et gérer en rien n'est incompatible avec le respect et l'écoute de la personne humaine
      il est temps que notre société passe du stade adulescent au stade adulte n ce qui concerne la santé.

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    4. Ah, mais si c'est normal, car les femmes et les couples (oui, ce n'est pas qu'une affaire de femmes, le refus de la paternité peut venir de l'homme) qui ont recours à l'IVG cotisent tout comme vous pour des choses dont il n'auront jamais l'usage mais vous peut-être si.

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    5. Incroyable réflexion.. on cotise donc on a le droit de tourt faire sans recul et sans responsabilité .. une société ou j'ai le droit à mais sans devoir !
      bravo..

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  16. Qui a dit que l'IVG était un acte anodin? Vous délirez.

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    1. c'est bien de le reconnaitre mais le traitement social,politique humain et économique est fait de façon à banaliser le problème et c'est bien la le problème

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  17. "pour des raisons idéologiques"... C'est un lot!

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  18. Et pourquoi devrions nous payer pour ton statistiquement probable prochain cancer ou ton possible sida ?
    Sans compter qu'aux dernières nouvelles, depuis la Vierge Marie, on sait à coup sûr que les hommes sont responsables de la grossesse des femmes, qu'elle soit désirée ou non.
    Il faut connaître bien peu les femmes pour ignorer qu'elles savent aussi bien (mieux ?) que toi que l'IVG n'est pas une méthode de contraception et ne rien savoir de ce qui se passe quand deux gamins tombent amoureux et ne pensent pas à mettre une capote.
    D'ailleurs, si nombreux sont les gays qui n'y pensent pas que ça devrait faire réfléchir les donneurs de leçons en matière d'IVG.
    Compte tenu de notre responsabilité propre dans la plupart des maladies que nous contractons, autant supprimer la Sécu, la médecine et autres preuves que l'homme peut aussi être civilisé...
    Je suppose que je vais être considéré comme un troll mais bon...
    J'ai l'habitude des sites qui n'acceptent que les commentaires de ceux qui abondent dans le sens de leur auteur...
    Le contradicteur pollue, c'est bien connu, surtout s'il pousse à réfléchir.

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    1. encore faut-il des contradicteurs à la hauteur !!!

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  19. C'est un peu la même chose pour le traitement du sida (hors transfusion sanguine)

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  20. Donc, c'est uniquement la femme qui doit payer pour une capote trouée, c'est uniquement la femme qui doit payer pour un moyen contraceptif défaillant (Je rappelle que le plus fort taux d'efficacité d'un moyen de contraception est de 99,7 % ), c'est uniquement la femme qui doit payer pour un rapport forcé ?
    Je dis, moi, qu'il est normal que la collectivité paye pour que la moitié d'entre elle qui vit le renouvellement des générations dans son corps ne soit pas pénalisée par l'autre moitié qui vit sa vie sans se poser de questions existentielles sur sa responsabilité dans la venue au monde d'un enfant, à se demander d'où arrivent les spermatozoïdes !
    Je suppose que la prochaine étape sera la suppression des allocations familiales (D'ailleurs, j'en ai déjà perdu la moitié) puis la suppression du financement des établissements scolaires (Ca heurterait ceux qui n'ont pas d'enfants, personne ne vous a obligé à ne pas avorter finalement) puis la suppression des hospices de vieux (Les jeunes n'ont pas demandé à naître pour financer des vieux qui ne sont pas à eux). Etc. La liste des prismes égotiques sans nuances est infinie.

    Concernant le tabac par exemple,c'est une addiction à laquelle on choisit, à un moment donné de sa vie, de s'adonner. Personne ne vous a mis une cigarette de force dans la bouche, puis une autre, puis encore une autre. Il existe une solution simple, applicable dès le plus jeune âge auquel on vous propose une clope, ça s'appelle "Non merci".
    ... Et ça ne coûte rien à la collectivité...
    C'est quoi déjà, le troisième mot de notre devise nationale ? "Fraternité". C'est vrai, c'est moche, faudrait l'enlever.

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    1. Qui a dit que la femme était seule responsable.. C'est le couple mais le problème est le même.Par contre c'est bien la femme qui va trinquer avec son corps. la responsabilité d'une société entière pour un couple qui ne gère pas forcemment, qu'il ne faut pas pour autant condamner est quand même à prendre en compte!
      Vous êtes de mauvaise foi. Il ne s'agit pas de supprimer mais de responsabiliser un acte couteux et à risque.
      Quant au tabac.. arrêtez aussi de dire n'importe quoi... vous faites sans doute partie de ces gens voulant légaliser le cannabis sans doute?
      Vous avez raison sur un point c'est le choix possible du fumeur.. que l'on peut rapporter au choix possible à travers l'IVG de dire non !

      Vos réflexions sont obtues et bien moins ouverte que ceux qui disent que l'IVG est quelque chose qui doit rester exceptionnel mais que l'on ne doit pas supprimer bien sur et dont on peut à juste titre souligner le coût.Vos réflexions N'y a t il pas moyen de faire en sorte que chacun réfléchisse à tout cela de façon un peu plus responsable.
      Vous avez finalement une vision très sectaire !

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    2. Voyons Philz, depuis quand on peut comparer le coût d'une IVG de quelques instants avec celui d'une trithérapie qui durera toute la vie ce celui ou celle qui se sera fait plomber ?
      Qui est de mauvaise foi dans cette affaire ?

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    3. @le-gout-des-autres

      Vous devriez donc vous appeler le "cout des autres"!


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    4. @le-gout-des-autres et bien sur si vous avez lu mes interventions vous avez que pour moi tout doit être axé sur la prévention. donc si chacun dans cette société a un comportement responsable et civique le coût final est bien inférieur et l'on soigne mieux des enfants qui souffrent de maladies génétiques et qui eux n'ont aucun choix. Avoir le moins possible d'IVG et de trithérapie voila l'attitude à avoir et en rien ce n'est être contre ni l'IVG ni la trithérapie.. mais pour cela il faut avoir un minimum de recul mental ce qui semble ne pas être le cas de bien des progressistes rétrogrades inconséquents comme toujours

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  21. Sauf erreur, les actes médicaux sont hors champ d'application de la TVA (http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/1139-PGP.html)

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  22. Ce débat est systématiquement pris à l'envers. Le commentaire de "soeur anne" l'illustre très bien d'ailleurs.

    La réflexion "comment peut-il y avoir autant d'avortements avec toutes les méthodes contraceptives qui existent ?" est totalement à côté de la plaque.

    C'est justement la généralisation de la contraception, sa facilité d'accès, son côté universel, qui fait que dans tous les esprits désormais la maternité est un pur choix qui explique le nombre d'avortements, qui ne sont qu'un moyen de pallier à une contraception qui a raté (certes dans 99% à cause de l'inconséquence de la femme).

    C'est cette idée que le sex est totalement déconnecté de l'enfantement, et que l'on choisit le moment où l'on veut tomber enceinte qui explique le recours massif à l'avortement.

    On a souvent justifié la loi Veil afin de mettre fin aux avortements clandestins. Cela se discute. Mais on ne me fera jamais croire qu'il y avait annuellement 200 000 avortements clandestins en France. La légalisation de l'avortement accompagné de l'imprégnation par toute la société de la mentalité contraceptrice explique cette explosion du nombre d'avortements.

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    1. d'accord avec toi Buck Danny. Quelque part la mentalité contraceptive a agit aussi comme un levier de déresponsabilisation.
      Le fond du problème est bien dans la prévention le dialogue et l'information. Voila la ou l'état doit agir.
      Ce n'est absolument pas condamner l'avortement mais c'est lui redonner un cadre plus responsable pour le couple, la femme la société et les mystères de la vie. tout le monde sera gagnant au plan des valeurs humaines et des coûts.

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  23. Géo

    Certaines personnes ne semblent pas comprendre qu il ne s agit pas d interdire mais qu il est vital pour notre système de santé d inciter par tous moyens la population à utiliser les procédés thérapeutiques les moins onéreux pour traiter les problèmes,
    (y compris dans le domaine des maladies graves,où des intérêts de lobbies pharmaceutiques peuvent aussi entrer en conflit avec l intérêt national du fait de la complicité des politiques,il ne s agit pas dans ce billet de Corto d en arriver à dérembourser par un raisonnement supposé logique ces maladies graves mais de mieux gérer l ensemble des soins).

    Il est sûr que l émotionnel ne fait pas toujours bon ménage avec l aspect comptable des choses et pourtant il faudrait des dirigeants qui se préoccupent de cet aspect comptable avant que le manque de fonds n amène une réduction voire une suppression maximale des prises en charge des maladies graves ou chroniques prises actuellement à 100/100.

    Car lorsque les fonds de caisse finissent par se vider,on peut toujours objecter que faire payer les gens qui ont choisi la méthode la plus onéreuse alors qu ils auraient pu faire autrement,c est monstrueux,inhumain,etc...
    la réalité est que les caisses sont vides et toutes les objections émotionnelles dont on peut comprendre les intentions sincères présentes en filigrane ne servent plus à rien face à la caisse vidée par le cumul de choix les plus onéreux dans tous domaines,dont les effets se cumulent.
    (Sans compter le traumatisme lié à l avortement,mais le sujet du billet est d abord ici l aspect financier du problème,sauf erreur.)

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  24. TVA sur l'IVG ?? Question qu'il conviendrait de poser à VGE spécialiste ès TVA et cathécumène du pince fesses.

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  25. ahh, mais pourquoi s'arrêter à l'IVG ?
    on pourrait aussi dire aux fumeurs de se payer leur chimio, aux bouffeurs de sucre de se payer leur insuline, et aux chauffards leurs séances de kiné.
    Il faut absolument responsabiliser par le porte monnaie tout ceux qui par leur comportement mettent leur santé en danger.
    Fini le traitement gratos contre le sida pour ceux qui n'ont pas mis de capote, les chlamidya, aussi, fini les traitements financés par la sécu.
    Vous allez voir qu'on va en faire des économies comme ça

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France, 2019.