(Défilé d'étudiants-diants-diants à Toulouse, le 7 avril, il semblerait qu'ils aient entériné leur propre réforme de l'orthographe ) |
La loi Travail fait toujours des remous... à Toulouse ou plus exactement à l'université Jean Jaurès du Mirail.
Imaginez une fac qui compte 28 000 étudiants en premier, deuxième et troisième cycle, le tout encadré par plus de 1 000 profs et 730 personnels administratifs. C'est quand même pas rien, pas loin de 30 000 personnes sur ce pôle universitaire !
Comme un peu partout en France, les jeunes étudiants qui n'ont rien d'autre à faire, normalement, que d'étudier se sont mis en grève. Enfin, disons qu'ils ont dès le lancement de ce projet de loi travail manifesté. Ils sont descendus dans la rue, ont défilé, chanté ta loi on en veut pas, et blablabla... C'est sûr que ces boutonneux, on les comprend, ils sont inquiets pour leur avenir, leur retraite et toussa... Bien, enfin ( bis ) quand je dis qu'ils ont manifesté, disons qu'un bon nombre a été rejoindre les syndicalistes, les grévistes, les anti-El Connerie et compagnie et que sauf erreur de ma part, la plus grosse manif de tout ce beau monde, à Toulouse, n'a pas rassemblé plus de 15 000 personnes, selon la police, sans doute des centaines de milliers selon les organisateurs.
Mais manifester n'est pas faire grève et faire grève n'est pas forcément bloquer. Et bien si, une poignée de glandus que l'on peut supposer membres de la MNEF ou de la FAGE ont fait grève. Voulaient pas aller étudier. Mais, il faut bien l'avouer, la grève, elle n'a pas vraiment donné. Alors, les glandus, ils ont décidé en AG - en AG, comme en 68... - qu'il fallait bloquer la fac. Oui, m'ssieurs, dames, c'était le 5 février dernier, entre 200 et 300 étudiants se sont rassemblés et par 101 voix pour, 28 contre et 44 abstentions il a été décidé d’organiser le blocage du bastringue le 7 avril. Et tant pis pour les 27 899 autres étudiants !
Alors, vous pensez bien que le président de l'université qu'a des roubignoles mais qui tient à son poste, il ne s'est pas démonté: Il a décidé de fermer la quasi-totalité de la fac ! Oui, oui... le 7 avril, furent fermés la Bibliothèque Universitaire Centrale et l’ensemble des bâtiments des UFR, écoles et instituts du campus du Mirail ! Blocage décrété par 101 glandus, fermeture organisée par la direction !
Détricotage du projet de loi et pluie gouvernementale de millions sur la jeunesse opérant, les choses se calment et l'activité de l'université reprend peu à peu. On aurait pu en rester là, chacun se remettant au boulot; objectif: les examens ! Ben non.
Ben non, parce que les mêmes glandus ( environ 300 sur 28 000, rappelons-le ) ont décidé d'aller rencontrer le recteur et d'exiger un aménagement des conditions d'examens. Ben oui, quand on fait grève et qu'on bloque, on prend du retard alors faut compenser, n'est-ce pas. Et puis comme le Président avait eu la bonne idée d'envoyer un note pas secrète à ses directeurs leur demandant de voir si, compte-tenu des événements, il fallait envisager une adaptation des modalités d'examen, les p'tits loups, ils se sont sentis pousser des ailes. Alors, ils ont demandé que les absences depuis le début de la mobilisation, le 9 mars, ne soient pas prises en compte et que tous les étudiants aient accès à l’ENT (Espace numérique de travail). Ils n'ont pas osé demander une compensation financière, une sorte de paiement des jours de grève, mais on en était pas loin... et ils avaient mieux à demander...
Que tout le monde ait 10 sur 20 au minimum pour compenser ! 10/20 à toutes les épreuves de la première session d'examens ! Et vous savez quoi ? Et bien le directeur, il n'a pas dit oui, mais il n'a pas dit non. Il se donne 3 semaines pour réfléchir et aller aux ordres auprèsdu ministre des équipes pédagogiques !
Alors, vous pensez bien que le président de l'université qu'a des roubignoles mais qui tient à son poste, il ne s'est pas démonté: Il a décidé de fermer la quasi-totalité de la fac ! Oui, oui... le 7 avril, furent fermés la Bibliothèque Universitaire Centrale et l’ensemble des bâtiments des UFR, écoles et instituts du campus du Mirail ! Blocage décrété par 101 glandus, fermeture organisée par la direction !
Détricotage du projet de loi et pluie gouvernementale de millions sur la jeunesse opérant, les choses se calment et l'activité de l'université reprend peu à peu. On aurait pu en rester là, chacun se remettant au boulot; objectif: les examens ! Ben non.
Ben non, parce que les mêmes glandus ( environ 300 sur 28 000, rappelons-le ) ont décidé d'aller rencontrer le recteur et d'exiger un aménagement des conditions d'examens. Ben oui, quand on fait grève et qu'on bloque, on prend du retard alors faut compenser, n'est-ce pas. Et puis comme le Président avait eu la bonne idée d'envoyer un note pas secrète à ses directeurs leur demandant de voir si, compte-tenu des événements, il fallait envisager une adaptation des modalités d'examen, les p'tits loups, ils se sont sentis pousser des ailes. Alors, ils ont demandé que les absences depuis le début de la mobilisation, le 9 mars, ne soient pas prises en compte et que tous les étudiants aient accès à l’ENT (Espace numérique de travail). Ils n'ont pas osé demander une compensation financière, une sorte de paiement des jours de grève, mais on en était pas loin... et ils avaient mieux à demander...
Que tout le monde ait 10 sur 20 au minimum pour compenser ! 10/20 à toutes les épreuves de la première session d'examens ! Et vous savez quoi ? Et bien le directeur, il n'a pas dit oui, mais il n'a pas dit non. Il se donne 3 semaines pour réfléchir et aller aux ordres auprès
Elle n'est pas belle la vie ? 300 étudiants sur 28 000 mettent le bronx et l'administration en attendant de dire oui à ce 10/20 - je n'en doute pas un instant - temporise !
Affaire à suivre donc et une évidence: Pas besoin d'être des millions à descendre dans la rue pour faire " bouger " le système, suffit juste de quelques glandus qui en veulent, de quelques milliers d'autres qui s'en foutent, et ça marche !
Allez, bonne soirée à tous, même en Socialie !
Folie passagère 3148
Affaire à suivre donc et une évidence: Pas besoin d'être des millions à descendre dans la rue pour faire " bouger " le système, suffit juste de quelques glandus qui en veulent, de quelques milliers d'autres qui s'en foutent, et ça marche !
Allez, bonne soirée à tous, même en Socialie !
Folie passagère 3148
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr
Géo
RépondreSupprimerEt cela est encore un déni de démocratie.
Pourtant,il serait simple de virer la minorité agissante de la faculté,les rayer des examens et des cours,faire sauter les bourses pour ceux qui les perçoivent et de faire payer les parents pour toute dégradation commise .
Mais le gouvernement est complice de ce bazar et organise la destruction de l Educ Nationale.
C est planifié,voulu,attendu depuis le début,à mon sens.
Les étudiants consciencieux,et ceux qui travaillent aussi pour se payer leurs études,sont mécontents de ce genre de procédés qui leur portent préjudice.
Le système de domination par des factions, appliqué à la fac.
@ Géo: Oui ce serait simple de virer ces branleurs, mais encore faut il avoir des gouvernants qui aient suffisamment le sens de leur responsabilités pour prendre de telles décisions.
SupprimerHélas avec la bande de minables que nous avons ce n'est pas demain la veille...
GfB
Géo
Supprimer@à Corto et GfB:
En outre,l idée de réclamer une note minimale de 10/20,déjà inacceptable,est de surcroit ridicule et tout cela décrédibilise les demandeurs et ceux qui montrent,par leur hésitation,une propension à en accepter le principe!
Alors,pour la ministricule qui donnerait son aval,n en parlons même pas.
Amalgame entre anarchie et communisme(inscription murale).
J adore le réalisme de ces idiots utiles,déjà très certainement ensabbatés par un prof de philo,en Terminales,ou par dieu sait qui encore,pour produire une mixture aux éléments si antagonistes.
@géo: qu une minorité fiche le bordel, on a l habitude, ce qui me sidère a chaque fois c'est avec quelle facilité ils peuvent agir sans que la majorité leur mette des coups de pieds au cul.
SupprimerGéo
Supprimer@Corto
Comme quoi,la victime peut être,bien souvent,consentante avec son bourreau!
On ne comprend pas,sauf si,peut être...
...une organisation quasi militaire peut permettre à une minorité de se placer aux "joints-clés" qui assurent de contrôler l ensemble d une structure,en profitant du manque d organisation de la majorité non concertée dans ses actes.
Mais les idiots utiles de service,les apparents,étant incapables à mon sens de telle initiative,cela prouve qu ils sont manipulés.
C est un principe énoncé,entre autres personnages,par Lénine,pour la prise de pouvoir par une minorité décidée.
Il avait été protégé par les Prussiens,alors en guerre contre la Russie,un secours de Étranger étant l'idéal.
Et ici,qui aiderait,de l Etranger,les fauteurs de troubles,en sus des gouvernants français actuels?
On attend la bonne décision :
RépondreSupprimerque les 300 soient reçus d'office avec la moyenne d'office, et que ceux qui n'ont pas obtenu leur diplôme de bloqueur citoyen-ecolo-durable et non stigmatisant soient saqués, car ils le valent bien ^^
@Lamouette: on prend la pari ? Au minimum 10/20 pour tous ! Le " Pour Tous " c'est un marqueur du quinquennat, ça marche a tous les coups
SupprimerIl me semble l'avoir déjà dit , comme en 1968 , pour rater son Bac en 2016 il va falloir y mettre beaucoup de mauvaises volonté.
RépondreSupprimerOn vit une époque formidable , des minorités arrivent à bloquer des bastion , étudiants , CGT et compagnie , un vrai gvt de couillu .
@Claude Henri: jamais ce pays n a été a ce point sous la domination des minorités agissantes, la dictature des minorités écrivait je ne sais plus qui.Et le mieux, ou le pire, c'est que ces minorités ne peuvent agit que par le consentement d'une majorité silencieuse.
SupprimerFaut pas trop s'étonner non plus. La fac du Mirail, poubelle universitaire de toute la région Midi, n'offre pas grand chose comme débouchés et ceux qui y sont inscrit ont bien des raisons d'être "inquiets pour leur avenir, leur retraite et toussa".
RépondreSupprimerGéo
Supprimer@Blaisedemontluc
"Leur retraite..."
Diantre!
C est déjà l école des vieux!
Là,vous faites peur!
Ceci dit,un ex etudiant de cette faculté du Mirail m avait dit,il y a bien quinze ans de cela, que tout avait été fait pour en dégrader la qualité d enseignement,par des mesures inadéquates.
@Blaise: j ai bossé pdt deux ans juste a coté, elle est pourrie, sa "clientèle " n'est pas géniale mais elle n est ni pire ni mieux que celle de villetaneuse par exemple.
SupprimerQu ils soient inquiets ne me choquent pas, que 101 gusses emmerde le monde, voilà qui mérite fessée déculottée en place publique
Bonsoir Corto,
RépondreSupprimerBel exemple que donne là l'Université française. Dans les dictionnaires, le terme couille molle va être facile à illustrer. Fait décidément pas bon de penser de travers dans ce pays. Ça devient lassant. Le plus grave, à mon sens, c'est que de plus en plus de personnes trouvent, face à ce genre de comportement, des stratégies alternatives. Ça se traduit dans les faits par un désintérêt croissant pour la res publica. À défaut de redresser le pays et d'inverser la courbe du chômage (pas celle des impôts et taxes), Normal 1er aura réussi le tour de force de réduire à peu de chose le fameux lien social dans ce pays. Comme à la veille de la Révolution et comme l'a écrit alors Mirabeau, la France n'est plus, par la grâce de notre nulissime président et son équipe de bras cassé, qu'un "agrégat inconstitué de peuples (catégories sociales et ethniques pour 2016) désunis"! On observe, avec plus ou moins d'anémité, ce que fait l'autre en s'en foutant royalement mis à part évidemment les flics, ceux qui ramassent la merde et ceux qui voient leur outil de travail genre vitrine réduit en miette par tous les TDC qui animent les manifestations festives et citoyennes de ce pays. Merci la politique politicienne. Qu'ils aillent se faire f...
Bonne soirée malgré la Socialie et sa lie.
@H: c'est bien vu, Mirabeau était un visionnaire visiblement !
SupprimerLa France apaisée qu il promettait le clown, on a une France divisée comme jamais où chacun se renferme dans on petit monde, sa corpo, son syndicat, sa famille et , hop ! , plus de lien: Diviser pour mieux régner ?
Ouaip Corto, 30 000 "citoyens" dans cette université, et 300 seulement qui bloque tout le système ! Cela fait donc 1%. C'est peu. Par contre je m'interroge sur l'attitude des 99% qui se laissent faire...Cela est tout à fait symptomatique de notre société : à savoir, 1% de fouteur de bordel qui sèment la merde dans le pays et qui imposent leur loi. Et donc,99% de "chie-culote" (j'adore cette expression) qui baissent pavillon systématiquement. N'avons-nous pas réellement la société que nous méritons ? Vaste question qui il y a quelques temps (trop tard maintenant) aurait pu mériter un débat sociétal ou philosophique... Les islamo-fascistes ont de beaux jours devant eux, surtout quand ils sont aidés par 1% de la population, prêts à se soumettre à n'importe quelle abjection du moment qu'on ne les prenne pas à parti, et surtout qu'on ne les incite pas à réagir. COURAGE, FUYONS ! Ah, encore autre chose : relisez Platon et sa définition de la tyrannie... On est en plein dedans... Glop !
RépondreSupprimerJe me souviens qu'en mai 1968, mon cher Corto, la directrice du lycée de ma fille ainée - qui n'avait pas encore onze ans et qui était en 4ème - m'avait fait venir pour se plaindre de son comportement qui, entre autres appels à la révolte, debout sur une table, avait incité les pensionnaires à jeter leurs matelas par la fenêtre !
RépondreSupprimerDevant mon étonnement de ce comportement très inhabituel, puisqu'à la maison, elle avait tout de la petite fille modèle, je lui demandai pourquoi, devant ces faits graves, elle ne l'excluait pas du lycée, elle s'écria : "Mais je ne peux pas, parce qu'elle fait de la politique !" Et à cette occasion, j'appris que ma fille "militait" dans un parti gauchiste à l'instigation de son prof d'histoire.
@Marianne: ils recrutaient des la 4ème les gauchistes ?
SupprimerMais oui, mon cher Corto, ma fille qui, je le répète, n'avait pas encore 11 ans en mai 1968, et qui était en 4ème, avait été embrigadée par une prof d'histoire maoïste !
SupprimerLa France est bien dirigée par une personne qui n'est plébiscitée que par 14% de la population et encore dans la réalité, président est en dessous de 10.
RépondreSupprimerDonc pourquoi s' étonner que cette minorité puisse imposer sa loi.
@Grandpas: et encore 14% t es a mon avis généreux
SupprimerLe savoir va devenir un gros mot.Seul compte le fort-en-gueule, les moutons suivront...A la fac ou en politique, la masse est dirigée, conditionnée par des penseurs-faiseurs auto-proclamés qui s'arrogent le droit de dire ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. Le libre-arbitre fera partie bientôt des attitudes rétrogrades voire répréhensibles. Nous nous préparons un état policier ou régnera la dictature.
RépondreSupprimerA moins que quelqu'un lève le doigt ! Enfin, je crois qu'il faudrait plus qu'un doigt !
@Idel: Toutes les révolutions et autres perturbations ont toujours été le fait de minorités, de petits groupes, et le peuple suit. C'est ainsi
Supprimer10/20 minimum pour TOUS les étudiants ? en voilà une idée qu'elle est bonne et génératrice d'économies: tout le monde va valider son 2è semestre et il sera inutile de mettre en place la session de rattrapage pour ce semestre.
RépondreSupprimerQue ne l'applique-t-on pas immédiatement dans toutes les universités... (et tant pis pour les étudiants dont le diplôme de cette année sera totalement démonétisé ! tiens, ça me rappelle le bac 68 !).
@Claribelle: je n avais envisagé l aspect économique de la chose mais après tout pourquoi pas ?
SupprimerLes diplômes délivrés par la faculté du Mirail, c'est comme le Mark dans les années vingt, il en faut une brouette pour obtenir un poste de caissière ou caissier à Carouf!
RépondreSupprimerHeureusement que tous ces godelureaux sont persuadés que organisation et révolution sont contradictoires ;) c'est à dire que personne ne souhaite etre enrôlé dans l'organisation que propose ceux qui organisent le b*rdel ambiant ! Comme ils sont à la fois pour et contre leur propre mouvement, ça s'auto-bloque , haha ... ( voir ce qui s'est passé au rassemblement de la bourse du travail: dès que les gens voient à qui ils ont à faire : ils s'en vont .. Annette Lanonymette
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