vendredi 5 août 2016

Ecole: La fabrique des monstres ?


" Saïd Kouachi, né en 1980, et son frère Chérif, né en 1982. Amedy Coulibaly, né en 1982. Mohamed Merah, né en 1988. Mehdi Nemmouche, né en 1985. Adel Kermiche, né en 1997. Tous produits du système scolaire français. Sans compter des milliers d'apprentis-djihadistes hexagonaux très désireux de partir s'enrôler sous la bannière noire des assassins de Daech. Tous ont un point commun : ils n'ont connu que l'école revue et corrigée par le PS, et à partir de 1989, l'école sortie de la loi Jospin.

L'élève au centre

La loi Jospin a eu l'idée magistrale de faire de l'élève (pardon : de l'apprenant) « l'acteur de son propre savoir » : c'en fut donc fini de la transmission classique du maître vers l'élève. Le « petit d'homme «  (sic !) construirait désormais lui-même son propre savoir, au sein d'une « communauté éducative » rassemblant tous les « acteurs » sans les hiérarchiser. C'était la fête !
Après avoir affirmé, dans une grande envolée pléonastique, que « l'éducation est la première priorité nationale » (art. 1), la loi se donnait pour objectif (art. 3) de conduire 80 % d'une classe d'âge au niveau du baccalauréat. Elle promulguait (art. 4) « l'adaptation à la diversité des élèves » — le premier pas, essentiel, vers cette communautarisation dont se réclament tous ces imbéciles. Elle faisait passer l'orientation (comprenez : les décisions des conseils de classe) sous les fourches caudines des familles (art. 8).
Elle conférait (art. 10) aux élèves la « liberté d'expression » — dont nous avons vu maintes manifestations depuis cette date : la première affaire de « foulards islamiques » arrive deux mois après le vote de la loi, à Creil — et Jospin se gardera bien de légiférer sur un si beau symbole de liberté. Et combien d'enseignants peuvent témoigner des discours de haine nés spontanément sur les lèvres des élèves au lendemain du 11 septembre ou après les assassinats de Charlie, au cours de cette minute de silence si souvent chahutée. Enfin, la loi reconnaissait (art. 13) ces associations d'élèves, pouponnières du PS, que sont les « syndicats » lycéens ou étudiants — alors même qu'elles ne regroupent qu'une infime minorité des élèves — présents désormais dans les instances de décision du ministère.
Cerise sur le gâteau, la loi créait (art. 17) dans chaque académie un Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM), devenu depuis Peillon École supérieure du professorat et de l'enseignement (ESPE). Des machines à broyer et à imposer des pédagogies aberrantes : « L'élève construit lui-même son propre savoir » — ils sont tous Pascal ! ; et la grammaire s'invente chaque jour par « observation réfléchie de la langue » — tous linguistes ! D'où l'extrême difficulté à recruter aujourd'hui des enseignants de qualité, les étudiants de valeur préférant tout et n'importe quoi à ce qui était autrefois le plus beau métier du monde.

Mise à zéro

La réforme du bac décidée sous Allègre/Lang a vidé les épreuves de français de toute ambition. Le protocole de Lisbonne, décidé comme son nom l'indique à Bruxelles, a été entériné par la loi Fillon en 2004, et a remplacé les savoirs classiques par de vagues « compétences » qui forment aujourd'hui le cœur des nouveaux programmes élaborés par Mme Vallaud-Belkacem : tout sur l'oral, quitte à ce qu'il soit non maîtrisé, tout sur l'immédiateté et la spontanéité, rien sur la réflexion, l'humilité des savoirs patiemment conquis. La disparition programmée du latin est un symbole parlant de cette ambition de mise à zéro : faire une version ou un thème, c'est se battre avec le sens, le construire ou le reconstruire patiemment, se poser sans cesse des questions sur l'adéquation du mot à l'idée. Bien trop long pour une « civilisation » qui fait de la télé-réalité et des créatures qui s'y dandinent le nec plus ultra (pardon : le top !) de la qualité française.
Sans compter le refus de citer — ne serait-ce que citer ! — les mots nation ou patrieJean-Pierre Chevènement s'afflige de ce que détricotent ses anciens camarades. Et je passe sur l'apprentissage de la culpabilité collective via un discours aberrant sur la décolonisation et le sanglot de l'homme blanc — un discours dont a amplement profité par exemple Houria Bouteldja, la porte-parole des Indigènes de la république, qui publie Les Blancs, les Juifs et nous — tout un programme.
À l'arrivée, l'ère du vide, selon la jolie expression de Gilles Lipovetski.

L'appel du vide

Mais la nature a horreur du vide. Dans ces cervelles laissées en friche par des pédagogies absurdes, là où les savoirs humanistes avaient autrefois installé la transcendance des Lumières, se faufile sans peine le bourrage de crâne des idéologies de substitution, qui offrent des raisons de tuer et de mourir là où la culture française offrait des raisons de vivre.
Pour toute une génération née dans les années 1980-2000, c'est trop tard — et redresser ces cervelles tordues est un travail de titan. Il faut remettre l'école sur pied avec des programmes précis et ambitieux, une transmission rigoureuse des savoirs, un accès aux disciplines par un respect strict de la discipline, et une laïcité sans faille. J'ai tenté par ailleurs d'en tracer les grandes lignes. À chacun de se faire désormais une idée. Il faut bien comprendre que c'est l'école ou la guerre civile — même si les apprentis sorciers de gauche (et de droite) ont tout fait, sans même le faire exprès tant ils sont bêtes, pour nous précipiter dans le chaos. "
Tribune de Jean-Paul Brighelli parue dans Le Point, le 28 juillet 2016

Forcément, cette tribune a provoqué quelques remous, suffisamment pour que Jean-Paul Brighelli en fasse une autre pour expliquer aux nœuds-nœuds : " Pour en finir avec la culture de l'excuse " ... Elle se trouve ICI


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D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@yahoo.fr

23 commentaires:

  1. marianne ARNAUD5 août 2016, 19:09:00

    Voilà un personnage que nous aimerions voir et entendre plus souvent, mon cher Corto ! Monsieur Brighelli devrait, pour n'importe quel prochain président, qui aurait le souci du devenir de la France, être son ministre de l'Education Nationale !
    Au lieu de cela, j'ai vu une émission sur LCP hier au soir, à la gloire de madame Belkacem, où Gérard Miller nous disait combien il était persuadé que Najat compterait parmi les présidentiables de l'avenir.
    Quant à Chevènement, ne vient-il pas d'être nommé président d'un nouveau truc pour musulmans ?
    La soumission est en marche, qui pourra l'arrêter ?

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    1. @marianne: j ai vu ce docu sur Belkacem, docu réalisé par Françoise Degois ( fan de Ségolène dont elle fut la directrice de communication en 2007), plus gentil avec la Belkacem, c'était pas possible et cet affreux psy dont le nom m échappe a présent déclarer: " elle se serait appelé Martine, je ne l'aimerais pas autant "

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    2. Géo

      @ Marianne et Corto

      Ah!ah!ah!mdr!

      "cet affreux psy...najat président..."

      Et bien je crois que les cris de dingos de certains de ses patients ont du ébranler la cervelle du psy pour sortir des âneries pareilles, et Miller devait être hospitalisé dans les parages et il en a pris un sapré coup lui aussi!

      Maintenant,il est possible qu elle soit président,
      quand les gens sortis des écoles seront rendus tellement ignares qu ils seront incapables de signer autrement qu avec une croix et ne parleront plus que par onomatopées et grognements,
      Ce qui est déjà le cas à l audition et à la lecture de certains propos où l on n y comprend pas grand chose.

      Laisser les élèves se construire leur propre savoir,quelle solution de facilité,fainéantise pour tous,élèves et enseignants!
      Plus la peine de se fatiguer il ne reste plus qu à se laisser porter par la vie et tant pis pour les conséquences!

      Adaptation à la "diversité".
      Diversité de quoi par ailleurs?
      Si il s agit de diversité dans l ajustement au niveau des élèves les plus nuls ou lents à comprendre souvent par désintérêt ou par idiotie,congénitale ou pas...
      éleves que d'autres doivent entendre balbutier des choses pourtant élémentaires à comprendre et passer deux heures sur un texte qui demande vingt minutes pour être compris,
      (Et toujours pas compris après deux heures!)
      Cela prouve que ces théoriciens de nos fesses ne connaissent pas non plus le sens du mot " diversité" mais celà on le savait déjà.

      Pas étonnant que les seuls représentants disponibles de la France aient l aspect de ploucs mal endimanchés avec ces conceptions si ridicules de l éducation.

      On a bien ce que l on mérite,collectivement tout au moins, dans ce pays,avec de tels branquignoles ou traitres aux commandes de l Education.

      C est à croire que l on fait boire à tous ces gens des potions pour les rendre idiots!
      L alambic des Borgia pour rendre crétin,sans mémoire,sans réflexion,sans tout ce qui devrait être l essence d un être humain dans une société de niveau mental normal en fait.

      Retour à l état de bestialité digne de l âge des cavernes.On agit par impulsivité sans réfléchir une seconde.


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  2. Ma fille, prof en lycée Pro de région parisienne, bien que de gauche, dit tout crûment que ces élèves (ceux dont Brighelli parle au sujet de la culture de l'excuse) sont tout simplement en déficit d'intelligence, soit, pour le dire plus simplement, qu'ils sont carrément cons.
    Bêtes.

    Et elle raconte les multiples sparadraps Ed' Nat' qui servent à faire comme s'ils étaient intelligents.Et récupérables. En pure perte. Sauf pour la gloire du bahut qui se fait mousser par ses "actions".

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    1. marianne ARNAUD6 août 2016, 09:22:00

      Croyez-vous qu'il soit tellement étonnant que des profs de gauche, plutôt que d'admettre que l'Education Nationale a fait fausse route sur toute la ligne, préfèrent incriminer leurs élèves, se persuadant "qu'ils sont carrément cons" ?

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  3. Bonsoir Corto,

    Merci de relayer, à travers cet excellent billet de Brighelli, mes interrogations. Le lâche assassinat du prêtre n'a pas été le fait d'individus ayant derrière eux un long parcours de militantisme mais par deux purs produits de ce naufrage institutionnel qu'est l'Education nationale. Pourtant, ils ont du en entendre des discours sur la magie du vivre-ensemble et sur les bienfaits d'une tolérance absolue (surtout quand elle est à sens unique). Combien y'en a-t-il de bombes potentielles du même modèle dans l'attente? Les estimations basses auxquelles j'aboutis me glacent le sang. Si ça peut te rassurer, ces inquiétudes sont largement partagées jusque dans la sphère étatique. Il est plus que temps que les acteurs de ce naufrage disparaissent de la vie publique. Il faudra des dizaines d'années pour effacer leurs méfaits.

    Bonne soirée

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  4. Ce blog est de plus en plus nauséabond.

    Voilà maintenant que tu fais de la pub. à des intellectuels moisis totalement incultes (agrégation) qui enseignent sur le terrain au lieu de faire du pédagogisme au ministère.

    Je suis sûr que son opposition aux dictats de N.V.B. est dû à de la misogynie, avec même un peu de racisme et de xénophobie.

    Heureusement qu'elle ne se laisse pas influencer par tous ces suppôts de l'élitisme social et que dans quelques années nous aurons une jeunesse uniformément inculte.

    Espérons que le Maroc ne fasse pas comme l'Algérie (interdiction de hauts postes gouvernementaux ou de fonction publique) afin qu'elle puisse aller, après avoir si bien réussi chez nous, contribuer à l'éducation dans son pays natal.

    Droopyx

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    1. +++ Ce blog fait de l'anti socialauds primaire, jamais un compliment pour notre gravure de mode à la chevelure soignée ni pour son équipe d'une rare compétence ! Il va falloir que je me ressource sur les chaînes de TV bien pensantes Allez bon week-end même en socialie 😂

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    2. Géo

      @Droopyx

      Soyons persuadés que malgré la publicité faite sur ce blog à m. Brighelli,les propositions lucides de ce dernier n ont aucune chance d être adoptées en l état actuel désastreux et voulu des choses,ce dont il est conscient lui même.

      Le but de Betkacem et de ses maîtres est bien de détruire le pays et de maintenir les gens dans l asservissement total,tous les enseignants qui soutiennent leur action sont des traitres au pays et à sa jeunesse ou alors d une idiotie dont on a du mal à croire que ce soit possible,mais sait on jamais!

      Quant à la culture de l excuse...
      A mon sens il y a des gens qui ne sont pas victimes de complexes d infériorité parmi les anciens colonisés mais qui sont réellement inférieurs.
      On perçoit bien qu il y a des cases vides dans des cerveaux,des histoires de consanguinités troubles ou de familles tarées plus fréquentes en certaines peuplades et lieux que dans d autres,des difformités et des disproportions mêmes physiques.
      En celà,les civilisations ne sont déjà pas égales,pas plus que les individus.C est une compétition permanente qui peut être productive par ailleurs.

      Quant au livre de cette Boutedja dont un résumé est donné dans une tribune,le simple fait d avoir envie de l acheter prouve un état d infériorité manifeste car franchement ce n est pas avec des étrons littéraires de ce genre que les cerveaux vont s ouvrir aux lumières d une civilisation évoluée,mais cela ne fera que les ancrer dans leurs tares.
      Personnellement,le Blanc que je suis se moque bien de ses gémissements et diatribes anti-coloniales et racistes et ça pourra courir très vite et longtemps avant de me faire éprouver du remord de quoique ce soit dont on n a rien à battre en fait.
      Est ce notre faute si il existe des gens plus tarés dans une race que dans d autres ou dont la proportion de trognes de pirates est plus élevée?
      Après tout,ce n est pas nous qui avons réalisé ces prototypes ratés!

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  5. S'il n'y avait que l'éducation nationale comme accusé, le problème pourrait peut-être résolu mais malheureusement d'autres éléments rentrent dans cette descente aux enfers de nos enfants.
    En gros et dans le désordre, les familles recomposées,l' abandon de l'éducation familiale à l' État, la perte des repères moraux,l immigration massive sans contre-partie,le déchristianisation lente et sûre et bien d'autres que j'oublie.
    Mes enfants ont fréquenté l'école publique, combien de fois ne m'a t'on montré du doigt car j'étais un père trop rigide, j' aurais du éduqué mes gosses selon Saint Dolto, c'est ce que m'avait suggéré une directrice de crèche.
    J'ai eu la visite d'une assistante sociale de la ville, elle n'a jamais du descendre un escalier aussi rapidement un escalier de sa vie.
    Au collège, selon ses professeurs ma fille cadette ne devait pas faire des études, trop idiote, elle vient d'obtenir une licence et se dirige vers un master en I bisness.
    L' entreprise qui l'employait en alternance la garde car elle est très professionnelle.
    L' école de nos jours n'enseigne plus, elle formate des robots.
    Un exemple, en 2012 mon fils ainé me demanda si Marine Le Pen était élue si sa maman serait renvoyée au Sénégal.
    Un de ces professeurs leurs avait dit cette saloperie.
    Durant toute ma scolarité, je n'ai jamais su ce que mes enseignants votaient, ceux de mes enfants ne s'en cachaient pas.
    Voila, je vais arrêter là, juste pour terminer, nos elites ne scolarisent pas leurs chiards dans le public mais dans le privé, Jaurès le grand Jaurès lui même avaient mis ses petiots dans une école catholique, pour un bouffeur de curés, c'est un comble.

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  6. Un peuple ignare est facile à contrôler, à manipuler. Une frange est attirée par l'obscurantisme, il n'y a qu'à relire Condorcet sur le sujet.

    Mais il y a aussi le discrédit jeté par l'éducation nationale sur le travail manuel, tout le monde n'a pas les dispositions pour apprécier les subtilités de Spinoza ou les mérites du calcul intégral. Une des meilleures voies de l'intégration est l'apprentissage, il n'y a pas de honte à être plombier, chauffagiste ou boucher, mais nos petits marquis trouvent que ce n'est pas digne. Ils préfèrent avoir des décrocheurs qui ne feront rien plutôt que des personnes habiles de leurs mains et sachant gagner leurs vie gr^ce à leur savoir-faire.

    Bon, encore faut il qu'ils sachent lire, écrire et compter, ce qui est loin d'être le cas et qui devrait être la priorité.

    Le Nain

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  7. Il y a bien longtemps que l'école est une fabrique de crétins, déjà, du temps où mes enfants étaient jeunes, je m'étais fait recadrée par un joyeux représentant de cette caste d'incapables, les profs gauchos, j'avais osé mettre mon fils en apprentissage de cuisine, la mère indigne que j'étais, tout juste si on ne m'a pas envoyée les services sociaux, aujourd'hui, mon garçon est un restaurateur reconnu et gagne plus que ne gagneront jamais les gosses menés au bac-bidon, et je ne parle pas du compagnon de ma fille, tout simplement boucher avec un salaire que lui envierai certains hauts fonctionnaires

    j'ai vu hier ce que donnait cette masse de jeunes gens lancés après les pokemon ( voir mon blog ) je crois qu'il faudra beaucoup plus qu'une génération pour tout refaire, où une catastrophe guerrière

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  8. Corto
    Excellente idée que de lancer un débat sur l'Éducation Nationale par les temps qui courrent.
    Et Brighelli est lui même excellent!
    J'ajouterai simplement à la liste des mesures calamiteuses prises par des gouvernants d'idéologie quasi trotskiste, la décision de fermer les Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM)
    Il ne suffit pas en effet d'être expert en une matière pour savoir l'enseigner...Et la pédagogie ,loin d'être innée, s' apprend,comme le calcul ou le latin (😉)...

    Pour en revenir à l'Éducation Nationale,le complet naufrage est terrifiant,car ces sont des générations entières qui ,livrées aux expériences pédagogiques d'illuminés, se retrouvent à la fois sans bases fondamentales ( lire,écrire,compter, s'exprimer...)et sans repères aucuns,ni géographiques,ni historiques.Ni même imprégnés de ce qui est la base de toute société republicaine: le respect d'autrui,et de ses biens.

    Nos politiciens de tous bords se foutent allègrement de l'Éducation Nationale.Préoccupés par leur seule carrière personnelle,ils vivent perpétuellement dans le court terme,et n'investissent pas dans le long terme.
    Ors' il est un ministère qui doit se placer dans les perspectives du long terme, c'est bien celui qui est chargé de fournir à nos enfants toutes les chances de survie dans un monde qui tourne à folle vitesse.

    Au lieu de celà l'éducation nationale est devenue un radeau de la méduse qui dérive là où il faudrait,au contraire,monter au vent...
    Deux espèces de crabes opportunistes et nécrophages l'accompagnent.
    Des syndicats d'enseignants corporatistes qui ont perdu toute pudeur...
    Des pédo -trucs, pédo-machins quoi tous vous enseignent que, "pour le bien être et l'épanouissement personnel de l'enfant" il convient d'en flatter tous les défauts, de ne surtout pas le brusquer, ni le corriger (surtout manuellement)
    ni de lui donner les moyens de se comparer aux autres,au cas où ils seraient meilleurs que lui...

    Résultats de ce fiasco: la France,qui fut longtemps à la tête des nations "educatrices" se retrouve dans la fin des classements.Dans un monde où la recherche,dans tous les domaines,est reine, notre recherche produit peu,ou rien.

    Et,pire que tout: l'Education ne joue plus du tout son rôle essentiel d'ascenseur social.

    Certes, le nouveau monde n'est plus celui où chaque génération pouvait prétendre à une qualité de vie et à un niveau culturel supérieur à ceux de ses parents.
    Mais de quelles armes disposeront nos petits enfants pour affronter la concurrence de plus en plus forcenée quand ils sauront à peine lire,écrire ou maîtriser notre langue?

    Sans adhérer au complotisme,je pense souvent avec une ironie amère que nos actuels idéologues dirigeants,tout drapés dans leurs idéaux républicains soient ils,sont de parfaite connivence avec les organismes internationaux et les grandes multinationales.
    Qui s' accommodent fort bien de la création d'un "lumpen prolétariat" amorphe,inculte, juste suffisamment éduqué pour reussir à consommer a gogo du pain et des jeux. Suffisamment dépourvu d'esprit critique pour gober des programmes électoraux sans même les lire.

    Et qu'ils s' accommodent très bien,pour ce faire, d' un ministère devenu ce qu' 'il est.

    Je souhaite bien du courage aux repreneurs, quels qu'ils soient.
    Mais, vu la pesanteur du système, d'une part,et sa complexité, d'autre part,sais que ce ne sont pas des mesurettes qu'il faudra prendre...

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    1. Géo


      @Gridou


      Il ne s agit pas du tout de complotisme je pense.

      En l anticipant,nous en arrivons à un bond magistral dans le futur tel que décrit dans "la machine à remonter le Temps" de H.G.Wells,où une minorité d humains est servie par les autres avec une contrepartie peu enviable.
      Ayant soumis la majorité de la population à ses volontés en la crétinisant,cette minorité est devenue elle même incapable d évoluer et de construire sa réalité concrète.

      Nous avons besoin de la compétition,de l émulation,pour amener les individus à se surpasser,et non pas de cet égalitarisme pervers et irréaliste qui mène les gens à l avachissement,à tel point que leurs maîtres finiront eux mêmes par rétrograder complètement, faute d avoir des oppositions constructives en face d eux.
      Le projet mondialiste ne signerait t'il pas la fin de l espèce humaine si il était réalisable?

      Cette caste actuelle de gros financiers et d'oligarques planétaires commence déjà à ressembler à celle du roman de Wells de par son inadaptation au réel.
      Wells qui lui même était un partisan d un gouvernement mondial aurait il eu l intuition d un futur assez sinistre,résultat des politiques sont la France est l un des laboratoires?

      La maitrise de la génétique dans le futur devrait servir à régénérer les individus et à les perfectionner en quelque sorte,mais la "feuille de route" de ces "élites" mondialiste tend à montrer que tel n est pas leur projet,mais plutôt celui,comme tu l écris toi aussi,de soumettre la majorité de la population(99/100?)à un état de débilité et d ignorance irréversibles pour la satisfaction de posséder et dominer et de se substituer à la Création et se proclamant démiurges,bien pauvres démiurges en réalité,avec leurs actions hideuses à porter et leur inévitable sanction.

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  9. Mes enfants ont eu droit aussi à toutes les réformes depuis celle de Jospin et ils ne sont pas devenus djihadistes. Ouf ! Comme quoi ce n'est pas la seule raison de cette "radicalisation".

    Par contre, effectivement, ils étaient ignorants de beaucoup plus de choses que moi au moment de leur bac (culture en général -histoire/littérature- et grammaire et règle de trois en particulier). Il est très dommage d'avoir pratiquement aboli le "par coeur" ce qui supprime beaucoup d'automatismes (tables de multiplication par ex.: une de mes filles en bac S prenait systématiquement sa calculette même pour faire 2x3) et des pans entiers de culture commune (fables de La Fontaine, grands auteurs, chronologie historique, etc.).

    Anecdote: une autre de mes filles, devenue prof des écoles, s'est aperçue au bout de 3 ans que les enfants de CP ne faisaient presque pas de fautes quand les dictées (ou les fameuses productions d'écrits) ne portaient que sur des mots déjà lus et appris. Ce n'est pas à l'IUFM (qui n'existaient déjà plus mais où se passaient encore tous ses cours avec les mêmes profs) qu'on lui aurait dit ça, mais moi j'ai trouvé ça évident.

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    1. Claribelle: complètement d'accord, notamment sur l'abandon du "par coeur", qui est une forme d'acquisition comme une autre!

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  10. Les sociétés actuelles n'ont besoin que de 20% de gens instruits et structurés. Les autres sont des rebuts abrutis de jeux et de téléréalité. On ira même leur distribuer un revenu à vie pour qu'ils se tiennent tranquilles et ne se posent pas de questions. Le plus triste, c'est que ça a l'air de fonctionner.

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  11. Ils sont bien gentils dans Le Point et Monsieur Brighelli aussi. Est-ce qu'on fait du remplissage pendant le mois d'août ou ce canard et ce bonhomme viennent-ils seulement de s'apercevoir de l'état lamentable de l'EN? Etat qui sautait aux yeux il y a déjà quelques décennies.
    Mais bon, on ne va pas leur jeter la pierre: mieux vaut tard que jamais.

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  12. Nina: j'ai trop peur que vous n'ayez raison...

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  13. Nous laissons depuis des décennies fabriquer, le mot n'est pas trop fort, des générations de crétins qui pensent détenir un savoir alors que ce sont de parfaits incultes incapables de penser par eux même, totalement sous l'emprise des réseaux sociaux qui dirigent leur vie et les gardent bien au chaud dans leur crasseuse nullité.
    Le problème est que les enseignants d'aujourd'hui sont eux même des incultes issues de ces programmes dont l' E.N gavent nos mômes depuis trop longtemps.
    J’espère voir un jour les Jospin, Allegre, Lang et l'autre petite peste arabe avoir à répondre de leurs crimes à l'encontre de tant de mômes sacrifiés pour les intérêts de ces fumiers...

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  14. "Fabrique de monstres" : le programme "Young leaders" a produit une élite "à fort potentiel" de nuisance (NVB, Hollande, Macron, Moscovici, Jupé, Bill et Hillary Clinton ...).

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  15. La tribune de Brighelli est très bien; il a raison de souligner que la majorité des terroristes qui ensanglantent
    la France sont passés par l'Éducation nationale. Ce faisant, il s'attire la colère des professeurs les plus obstinément gauchistes. Sur les réseaux sociaux, les pédago-idéologues qui ont choisi le parti de l'Autre et qui rêvent d'un enseignement d'histoire-géo entièrement hors-sol le trouvent "abject" et l'accusent -comme c'est original- de"racisme". Pitoyables pantins, incapables de voir que le monde qu'ils ont rêvé est en train de s'écrouler -leur Tweet List est souvent symptomatique de leur aveuglement. https://twitter.com/laurencedecock1/status/761156460659236864

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  16. kobus van cleef7 août 2016, 14:15:00

    ce qui est jouissif , c'est que l'éduc naze est le premier budget de l'état
    pour un rapport coût/bénéfices....

    bon

    après plus d'un demi siècle de soumission aux diktats gauchistes constituant le noyau idéologique des programmes éducatifs , on comprend que les enseignants , recrutés sur ces critères , n'aient plus la lucidité qui étaient celles de leurs prédécesseurs ( les "hussards noirs de la république" au nombre desquels mon arrière grand père)

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France, 2019.