vendredi 10 juin 2011

Les mufleries d'Edwy Plenel


Si ton père est un voleur, tu seras forcément un voleur ! Si ton père est un enfoiré, tu es un enfoiré ! Si ton père est un con, tu seras obligatoirement un con !

Cela vous parait-il sérieux comme raisonnement ? La bêtise, la culpabilité et la récidive par filiation; plausible ? Évidement que non. Et bien si, tout au moins pour ce beau-parleur d'Edwy Plenel.

Ce soir au Grand Journal, il a cherché à fusiller La Balkany sous prétexte qu'elle a reçu illégitimement, selon lui et moi, les palmes académiques. Non content de lui contester la breloque, le bobo moustachu a conclu en pérorant (et sans qu'aucun des chroniqueurs présents ne le reprenne), je cite de mémoire, " de toute façon, vous savez qui c'est La Balkany ? , c'est la fille de Smadja, le dernier propriétaire du Journal Combat, un tellement bon patron que Camus, Albert Camus, préféra quitter le dit-journal, c'est vous dire ce qu'elle vaut [la Balkany] ".

Isabelle Balkany, pour qui je n'ai aucune espèce de sympathie, naquît en 1947, l'année où Albert Camus quittait Combat.

La dernière Une du journal Combat titrait, parait-il, Silence on coule ! Avec de tels arguments sortis tout droit d'une fosse à purin, Plenel lui s'enfonce de plus en plus !

Ça met longtemps à couler un boboïde moustachu ?

Quittant le journal, Camus aurait écrit: "Entrés pauvres dans ce quotidien, nous en sortons pauvres. Mais notre seule richesse a toujours résidé dans le respect que nous portions à nos lecteurs". Puisse Plenel en tirer quelques leçons, j'ai quelques doutes...

Folie passagère 703.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

10 commentaires:

  1. Eh le facho, tu es trop primaire et convenu pour te permettre la critique. On voit bien où vont tes préférences, alors pas de leçons de droiture et d'objectivité, et là c'est sans allusion à ton droitisme évident.

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  2. @anonyme: tu sais quoi ? et je crois que c'est la première fois que je dis quelque chose comme cela a un commentateur: je t'emmerde !

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  3. J'aime bien Plenel, pour son exigence en un "vrai" journalisme (dans le discours en tout cas).
    Mais moi aussi, cet argument m'a fait bondir : on n'est pas responsable de ce qu'a fait son père (même si l'inverse est possible, en supposant que l'éducation sert à quelque chose) !

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  4. @ Anonyme : votre "Eh le facho" est assez primaire aussi...
    @ Corto : Quand j'étais très jeune, autour de moi on lisait "Combat" et on respectait ce journal. Le souvenir que j'en garde est donc teinté de respect. Pour le reste, c'est du Chinois pour moi.

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  5. Je suis comme Lika : pour moi Combat c'était un beau journal. Cela dit, de Smadja je ne sais rien, mais sur Plenel j'ai des doutes.

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  6. @thierry: "dans le discours comme tu dis, parce qu'un vrai "journaliste exigeant" qui use de tels arguments, ça laisse pantois. Et que personne sur le plateau (tout plein de journalistes bouffis de vérités) ne le remette à sa place m'a interloqué.

    @lika: je n ai jamais lu Combat que je connais que de nom mais là n'était pas l'important mais sur les arguments anti-balkany de plenel

    @elia: bienvenue ici ! Sur Plenel, je n'ai aucun doute: il détient la vérité ! :)

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  7. Plenel tel qu'il est, tel qu'il hait.

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  8. Plenel est pour moi un mystère. Autant je le trouve généralement dans la droite-ligne des vrais journalistes, autant parfois il me sidère par ses curieux raccourcis. Quand il me dit voyez-plutôt ça va mais lorsqu'il scande croyez-moi, là, il peut aller se faire voir.
    Il en reste que je lui fait plutôt confiance et je passe sur ses envolées lyriques genre faux-calme aux fondements hasardeux.
    En tant que "consommateur" d'information il faut aussi distinguer ce qui en est et ce qui n'en est pas parce-qu'à ne pas être critique, on finit par avaler n'importe-quoi.

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  9. @didier: avec Plenel, je ne vais pas chercher loin: je ne le supporte pas trop donneur de leçon qu'il est. Ses raccourcis sont insupportables de mauvaise foi. Il represnte pour moi tout ce qu'il y a de plus chiant chez ces gauchistes seuls à détenir la vérité.

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  10. Corto,
    quand il fait le journaliste je l'écoute et, quand il fait le gauchiste borné, je ne retiens pas.

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