Assez rarement, mais parfois, j'aime bien Fabrice Luchini:
Folie passagère 689.
" J’en ai un peu marre de la France. On n’en peut plus de l’obsession égalitaire et de la suspicion dont font systématiquement l’objet ceux qui ont réussi un peu. Il y a présentement une haine démagogique. Et tyrannique. Il y a une passion pour l’échec en France en ce moment, un ressentiment généralisé. La gauche ne symbolise plus les grands idéaux et les grands projets. C’est une gauche du ressentiment. Et j’en ai marre. "
Comme je le comprends.
Folie passagère 689.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
L'abus de lecture de Philippe Muray peut nuire gravement à la santé de Modernœud…
RépondreSupprimerJe m'excuse, mon cher Corto, bien que j'aime beaucoup Lucchini, et depuis longtemps, là je ne sais vraiment pas de quelle Gauche il nous parle. Car j'ai eu surtout l'impression que la Gauche essayait de défendre ses riches, bec et ongles.
RépondreSupprimerOu alors je n'ai rien compris à rien !
Pareil. C'est ce que je me disais en faisant mon bilan mensuel des blogs, ce matin, le mois de mai a été révélateur d'une "police de la pensée" à gauche bien loin de grands projets qu'on pourrait attendre de la gauche.
RépondreSupprimer@didier goux: je vous demande de bien vouloir argumenter car pour le coup, je trouve que Luchini a raison.
RépondreSupprimer@marianne: la gauche ? quelle gauche ?
@nicolas: police de pensée, en effet, sauf que, et je dois bien le reconnaitre, elle n'est pas qu'à gauche même si Mai a été fertile.
Bien bien. Tout ceci me rappelle fort "l'homme
RépondreSupprimerdu ressentiment" livre que j'avais apprécié
et que j'ai du lire trois fois au moins. Et voilà que je cherche ce bouquin partout et que bien
sûr je ne le retrouve pas. Si quelqu'un pouvait
m'éclairer sur le mystère des livres qui disparaissent ça me ferait bien plaisir..
Ol
@olive: le mystère des livres qui disparaissent s'explique somme toute assez facilement pour peu que l'on se souvienne à qui on les a prêté .
RépondreSupprimerMais oui, il a raison ! Je faisais allusion à son spectacle basé sur des textes de Muray : leur lecture intensive a dû le faire basculer dans le camp du Mal…
RépondreSupprimer@didier goux: autant pour moi ou bien au temps pour moi ( je n ai jamais su) , j'eus peur que vous désapprouviez sa phrase pleine de bon sens, ouf !
RépondreSupprimerBon, plutôt d'accord avec lui sur ce coup-là, pas beaucoup d'ambition à gauche...
RépondreSupprimerRécemment, j'ai été écouter Fabrice Lucchini au théâtre de l'Atelier.
RépondreSupprimerC'est quelqu'un qui respecte l'écriture. Il SAIT ce qu'est écrire, et cela est RARE. Quand il tente de l'expliquer aux 600 spectateurs de la salle, répétant plusieurs fois une phrase de La Fontaine dont il nous fait admirer la concision, il transpire : il y a de quoi.
Il a beaucoup parlé des hommes politiques de tous bords qu'il a rencontrés, qui l'invitaient, alors qu'ils se foutent de l'écriture, c'était clair. Se reprochant aussitôt ces confidences, mais... Bref, il en venait à se demander pourquoi les gens venaient si nombreux l'écouter. Oui, cela est bien mystérieux.
Chère Olive, tu me donnes envie de me procurer ce livre. Ceux qui je ne retrouve plus, je les rachète. Quelques-uns réapparaissent, mais c'est rare. Je dois oublier que je les ai prêtés - ou donnés. Je ne t'oublie pas.
Corto, j'ai oublié le principal : j'ai beaucoup aimé que tu rapportes ces paroles de Fabrice Lucchini. Il a raison, à mon sens.
RépondreSupprimer@lika: Bien sur qu'il a raison ! Et sa phrase ce matin m'a sauté aux yeux tellement elle était pleine de vérité !
RépondreSupprimerPar contre, le bonhomme en lui-même, j ai beaucoup de mal. Certes il parle bien mais je trouve qu'il en fait trop .
@didier: Pire, avoir de l'ambition serait péché!
RépondreSupprimerBien sûr, il "en fait" beaucoup, mais si tu avais été là, tu aurais vu qu'il s'est assagi. J'avais été agacée un jour par ses arrêts didactiques en plein milieu d'une fable, quand il ESSAIE de toutes ses forces d'ouvrir les yeux de son public sur la simplicité somptueuse de cette langue chez La Fontaine : là, pas un mot de trop.
RépondreSupprimerComment n'avoir pas envie de le remercier ? Maintenant, je comprends un peu mieux son désir. Puisque les gens viennent, il profite de son charisme pour dispenser un enseignement. Il mouille sa chemise ! Et moi, je lui ai crié Bravo !
@Lika,
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi, il suffit d'avoir
entendu une fois Luchini parler de littérature
pour comprendre sa passion de l'écriture. Et
il a cette qualité rare de susciter le désir
de lire, de le suivre . Je l'aime beaucoup
et "ses excès", ne me gênent pas, contrairement
à d'autres qui donnent plutôt envie de se
vivre en permanence avec des boules Quies. Olive
Il faut trouver une potion magique pour cette
RépondreSupprimerépidémie de vomissements qui frappe la blogosphère. Car apparemment tous ces vomisseurs
ont du mal à comprendre qu'il ne faut pas
consommer ce qui est indigeste. C'est pourtant
simple !
Olive
Commentaire qui se rapporte à la discussion suivante déposé ici par erreur. Mes excuses !
RépondreSupprimerOlive
Merci Olive pour ce que tu dis de Lucchini. J'avais adoré "Molly" (une pièce de Brian Friel) où il était le mari d'une jeune aveugle qui avait tout appris de son père et vivait heureuse jusqu'à que ce mari s'acharne à lui faire recouvrer la vue.
RépondreSupprimerL'ophtalmo prudent(en vain) était Laurent Terzieff. La jeune femme, à la fin, guérit de sa cécité, mais devient folle, pour avoir été forcée d'abandonner ses chers acquis pour s'adapter à un univers hostile.
En mari vibrionnant, Lucchini était grandiose, et tout autant Laurent Terzieff, également metteur en scène de cette pièce magnifique (les grands mots sont de sortie).
Bien que Lucchini préfère le théâtre,j'ai envie d'aller voir le film "Les Femmes du 6ème étage", car j'en ai été une... Bises, Olive.
@ Lika,
RépondreSupprimerJe viens d'aller voir la bande annonce de ce film
et j'ai très envie d'aller le voir.
Autrefois je fréquentais beaucoup le cinéma
surtout pour aller voir un acteur ou quelqu'un
que j'aimais bien, sans même lire la moindre
critique sur un film, les critiques je
m'en soucie comme d'une guigne...
Et là après ce que je viens de voir, je suis
motivée. Merci et bises. Olive