Quand Guerlain s'égare et parle de "travail de nègre", c'est la bronca, l'offuscation, la levée de boucliers des anti-racistes. Mais quand on lit cela dans l'Express, aucun problème, ça glisse et passe tout seul.
" Le festival Musiques Métisses d'Angoulême devrait être le théâtre de la rencontre explosive entre l'afrobeat de Seun Kuti et le funk de Maceo Parker. Les 2 hommes ont déjà donné un boeuf d'anthologie au festival mondial des arts négres, à Dakar, en décembre 2010. "
C'est rigolo, non?
Folie passagère 680.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
Il faut croire qu'il y a "nègre" et "nègre", mon cher Corto.
RépondreSupprimerplein de nuance souvent interprété a volonté...
RépondreSupprimerArf, faut pas tout mélanger. On dit "travail d'arabe" et "travailler comme un nègre", ce qui n'a pas du tout la même signification. :)
RépondreSupprimerEst-ce vraiment l'expression qui a choqué les ayatollah anti-racistes? Ne serait-ce pas plutôt le fait qu'elle ait été associée à une réflexion à haute voix bien mal exprimée par monsieur Guerlain qui se demandait si d'aventure les nègres avaient un jour un tant-soi-peu travaillé autant que lui?
S'ils attaquent sur ce qui n'est qu'un lapsus, soit, c'était assez malvenu et tout le monde peut en être choqué au premier abord. Par-contre, si la seule expression est mise en cause, ils attaquent alors la langue française et là, ils ont intérêt à filer doux.
@didier: mais tu as raison. Et si ce petit entrefilet m'a fait sourire c'est parce qu'il est tout de même révélateur: il y a nègre et nègre, tout dépend de la personne qui le prononce
RépondreSupprimerPetite précision, c'est Léopold Sedar Senghor qui a fondé ce festival et l'a dénommé "Festival des Arts nègres"...
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