Panique au PS: l'après...

DSK était tout de même un mec costaud ( je dis était, parce quoiqu'il advienne, il est cuit ). A la fois comptant parmi les hommes les plus puissants du monde, il incarnait pour le parti socialiste, l'espoir de vaincre en 2012. C'est vrai, quand on faisait le tour du paysage politique, il était finalement le seul capable de tailler des croupières à Sarko, le seul à rassembler la Socialie, le seul à écraser de sa stature les bidibules environnants: Hollande, Valls, Royal et compagnie.

Et patatras, le voilà qu'il s'égare sur une soubrette et de s'envoler aussi vite la victoire enchantée, désirée, prévue par les oligarques du PS. Mon Dieu, quoiqu'ils en disent, qu'ils doivent lui en vouloir un max. Tout à refaire des petits arrangements entre amis. Lors de son dernier passage à Paris, "l'entreprenant" DSK avait pris langue avec tous les ténors du PS. Sa candidature ne faisait plus de doute, les primaires n'étaient qu'une formalité, restait un programme à bâtir (encore que) et conclure les alliances, maroquins ministériels en primes.

Bref, le PS est dans la merde, panique à bord. D'aucuns verraient bien Martine prendre le relai, d'autres plaideraient la cause Hollandaise, certains pousseraient sans trop le forcer Fabius pour un dernier combat. Ségolène ? y croit-elle encore ? Sauf qu'à bien les regarder, honnêtement, ces 4 là, pas un n'a la stature nécessaire pour s'installer au palais, la stature qu'avait justement feu DSK.

Hollande, on lui reprochera son manque d'expérience gouvernementale, son côté compote de pomme, son passif en tant que patron du PS, son manque d'envergure internationale. Et puis le pauvre n'a pas que des amis au PS.

Martine a l'expérience mais une totale absence de charisme, d'entregent hors-frontières, triste comme une âme en peine, faudrait-il qu'elle apprenne d'abord à sourire. Pas de chance, elle a une foufoune et je ne suis pas sûr que les Français aient envie d'une Présidente.

Ségolène, je n'y ait pas crû en 2007, je n'y crois toujours pas et visiblement les Français de moins en moins. Elle  n'a toujours pas les soutiens nécessaires au PS, les vieux cadors de la mitterrandie, en embuscade, n'ont jamais validé la madone.

Fabius, aussi démoralisant que peut l'être une bouteille vide, il incarne encore la gauche caviar des années 80, le sang contaminé. Pouvoir d'influence, certes, mais quoi d'autre?

Vous verrez qu'apparaîtront dans les semaines à venir de "nouveaux" candidats: Jospin, le retour ? Moscovici ?... Attendons le résultat des primaires, nous verrons. Le PS a moins de 6 à 7 mois pour retrouver sa forme sondagière d'avant. Il doit tourner la page DSK, encore faut-il avoir quelque chose à écrire et de vrais personnages à mettre en scène pour poursuivre l'histoire. C'est pas gagné !

Avec dans le viseur 2012, pour le PS, il y avait un avant l'affaire, il n'y a pas encore, loin de là, d'après.

Folie passagère 670.

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