mardi 10 janvier 2012

Mariage homo: Benoit XVI ne fait pas dans la dentelle !


" L’éducation est un thème crucial pour toutes les générations, puisque d’elle dépend aussi bien le sain développement de chaque personne que l’avenir de toute la société. C’est pourquoi elle représente une tâche de première importance en un temps difficile et délicat. Outre un objectif clair, comme est celui de conduire les jeunes à une connaissance pleine de la réalité et donc de la vérité, l’éducation a besoin de lieux. Parmi ceux-ci figure en premier la famille, fondée sur le mariage d’un homme avec une femme. Il ne s’agit pas d’une simple convention sociale, mais bien de la cellule fondamentale de toute société. Par conséquent, les politiques qui portent atteinte à la famille menacent la dignité humaine et l’avenir même de l’humanité. Le cadre familial est fondamental dans le parcours éducatif et pour le développement même des individus et des États ; en conséquence il faut des politiques qui le valorisent et qui aident à la cohésion sociale et au dialogue ".

On ne peut pas dire que Benoit XVI fasse dans la dentelle ! Il a suffi qu'il prononce ces quelques mots pour que de suite les bouffe-curés, twitter et la communauté homosexuelle s'enflamment. Certains  parlent même de propos d'une violence extrême, le pape affirmant ainsi que le mariage homo serait  une menace pour l'humanité !

Je suis naturellement d'un avis partagé. En ses lieux et place, le pape ne peut dire autre chose. Il est parfaitement dans son rôle avec ce genre de déclaration. Il ne peut être autre chose qu'un fervent défenseur de la famille et de la "procréation " par amour. Toute politique n'allant pas dans le sens de la protection et du développement de la famille dite classique serait contraire à l'esprit du Christ, pour faire simple, une atteinte de ce fait à la "cohésion sociale ". L'inverse, ce ne serait que ruine de l'humanité. Soit, à sa place, je n'aurai pas dit mieux.

Sauf qu'en disant cela, il ne favorise pas le dialogue entre les catholiques et les homosexuels. Dialogue, nous le savons plus que difficile. Ne risque-t-il pas d'éloigner un peu plus de l'Eglise tous ceux, homos ou pas, qui ne se retrouvent pas dans ce genre de discours; tous ceux qui ne comprennent pas, n'admettent pas l'hostilité bien prégnante de cette eglise vis à vis de l’homosexualité, de la contraception et de l'avortement...

Sauf qu'en disant cela, le pape sait agir sur ses ouailles et fera réagir dans la communauté des catholiques. En tant que chef de l'Eglise, il "ordonne" au peuple de ses fidèles ( et par extension aux élus de ces mêmes fidèles ) de tout faire pour que soit préservé la cellule familiale classique: un papa + une maman = des enfants. Ailleurs, point de salut, ruine de l'humanité.

C'est cet ailleurs qui me gène.

Folie passagère 1001.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

33 commentaires:

  1. La dignité humaine et l’avenir même de l’humanité ne dépendent pas d'une minorité qui s'aligne de plus en plus sur la majorité d'elle-même devançant les changements législatifs.

    La dignité humaine et l’avenir même de l’humanité dépendent de la répartition des richesses et des ressources et du respect des droits de l'homme. Or le pape n'a aucun pouvoir là-dessus alors il s'occupe des affaires de moeurs et souvent des pratiques sexuelles.

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  2. Et si, mon cher Corto, on lisait ce texte en pensant d'abord à ce qu'est devenue la famille dans notre société.
    J'entendais il y a quelques jours à la radio, parler des mineurs en prison, et l'intervenant disait que la très grande majorité de ces mineurs venaient de familles monoparentales. Que dans les tribunaux, il y avait une foule de mères et pas de pères.
    Alors, devant ce constat, on comprend que le pape essaie de renverser la vapeur.
    Mais j'ai peur qu'il ne soit trop tard et que nous ayons déjà bel et bien assisté à l'explosion de la famille traditionnelle, celle au sein de laquelle se faisait l'éducation des enfants dès leur plus jeune âge.
    Donc le pape pourra faire tous les discours qu'il voudra, seul y seront sensibles la minorité des gens qui trouvent encore un sens à ce qu'il dit.
    Les homosexuels qui revendiquent le "droit au mariage", l'obtiendront tôt ou tard, car c'est devenu un enjeu politique.
    Mais cela ne règlera pas le problème de la violence des jeunes dans notre société déstructurée.

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  3. Le pape parle au nom de la doctrine catholique qui comme d'autres religions "date un peu" selon certains; a un message universel et intemporel selon d'autres. Pourquoi se braquer contre le catholicisme et pas contre les autres religions qui diffusent un message similaire (sur ce sujet le dalaï-lama -même lui!- en a sorti des sévères)?
    Ceux qui adhèrent à une religion se débrouillent avec leur conscience. Les autres n'en ont rien à cirer.
    Quant à certaines revendications des mouvements homosexuels, je les trouve grotesques. Le mariage par exemple hérité du temps où le mariage était autant un acte d'état-civil qu'un sacrement. Le spectacle donné à Bègles faisait pitié. Qui donc a dit "Il n'y a plus que les homos et les curés pour vouloir se marier"? Si des gens veulent vivre en couple et même s'ils veulent vivre ensemble (des enfants chez leurs parents, des frères et des soeurs, Sherlock Holmes et le Dr Watson etc) sans qu'il y ait de dimension sexuelle dans leur association, c'est à la loi d'entériner leur volonté si cela leur procure un avantage (fiscal, héritage ou autre).

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  4. Allons Corto, bien entendu que le Pape est dans son rôle et je trouve que ce qu'il dit est plein de bon sens, tu sais que je suis croyante mais c'est pas pour cela que je vais aller taper sur les homos, tu le sais bien, mais il faut reconnaitre que ce mariage homo, s'il ne me déranges pas, personnellement, revêt dans ses manisfestations actuelles plus de provocation qu'autre chose....
    je vis dans le " péché " depuis des décenies, je suis fille mère 5 fois et fille grand-mère 6 fois, je ne crois pas que Dieu m'en tienne rigueur ! les enfants , hélas, ne s'élèvent plus dans le respect de l'autre ni dans les bonnes vieilles règles de morale, et le résultat s'en fait sentir, alors si le discours du Pape permets à seulement quelques uns de se souvenir des bonnes règles, de réfléchir sur le sens qu'ils veulent donner à leur vie, tant mieux ! crois-tu que les homos ont besoin réellement de se marier pour vivre heureux ? si le bonheur résidait seulement dans un oui, ça se saurait !

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  5. @jérémie: je crois qurtout qu'en la matière et sur ce type de sujet, le pape devrait faire preuve d'un peu plus , comment dire, d’œcuménisme ! En tenant ce genre de discours, certes il est ds son rôle mais je crains qu'il en rebute beaucoup et pas seulement chez les homos.

    @marianne: pour sur que la famille tradi est "menacée " de toutes parts. Nous sommes d'accord. Là ou je le suis moins c'est qd vous dites que seule une minorité pretera attention a son discours. je crois que vous sous estimez totalement la puissance de ses discours et la façon dont ils sont reçus. Je vous le garantis.
    Bien sur que les homos l'auront c'est déjà le cas dans une dizaine de pays occidentaux. je ne sais pas si en s'arcboutant sur ses positions, il fait du bien a l'eglise. Il devrait plutot réfléchir à la façon d'adapter ses paroles et donc celes des cathos aux évolutions. Ménager la chèvre et le choux en quelque sorte.

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    1. Bonjour,
      Je suis homosexuel et catholique et j'aime beaucoup Benoît XVI. Je lis ici certains discours qui nous expliquent ce que doit dire le Pape et ce qu'en pensent les homosexuels. Je trouve cela légèrement péremptoire comme façon de "dialoguer"... Quand est-ce que le lobby gay évoluera dans ses dogmes (qui ne sont absolument pas adaptés à l'ensemble des homosexuels) et quand est-ce que les moutons bêlants qui le suivent se réveilleront de leur léthargie ?

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    2. @anonyme: Ouf, ça va , j ai beau être gay, je ne suis pas les prescriptions des lobbies gays. :)

      La seule chose que je dis, et étant d'un milieu où les cathos pullulent :) ,c'est que le discours du pape, que je comprends parfaitement, n'incite pas au dialogue avec les homos.

      J'ai beaucoup de chance dans mon malheur: je suis gay mais pas catho. J ose a peine imaginer comme cela doit etre difficile d etre les deux à la fois.

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    3. Tout d'abord, pardon pour le ton de mon message précédent ; j'avoue avoir réagi sur le coup de la passion car j'entends trop souvent un discours "tout fait" sur l'homosexualité et les personnes homosexuelles. Ce n'est pas juste de ma part car je trouve que ton blog sort largement du lot.

      Je suis d'accord sur le fait qu'il y a encore de graves lacunes concernant le dialogue entre l'Eglise et les homos ; mais je trouve que des progrès (lents, mais certains) se font dans ce sens et l'homosexualité est de moins en moins taboue (y compris dans l'Eglise catholique), ce que je vois comme une très bonne chose.

      Concernant l'éventuelle difficulté à être homosexuel et catholique à la fois, je l'ai effectivement très mal vécu à une certaine période de ma vie parce que j'avais tendance à dramatiser les questions de sexualité. Heureusement pour moi, je me suis libéré d'une culpabilité mal placée et destructrice et j'arrive à me regarder avec miséricorde et à me relever de mes chutes quand ma sexualité et mon affectivité dérivent vers le grand n'importe quoi, ce qui est de moins en moins le cas (d'où ma conviction que la Grâce est réellement efficace et qu'elle travaille en profondeur dans la vie humaine). J'ai d'ailleurs retrouvé une joie de vivre que je croyais avoir perdu pour toujours (mais cela recouvre d'ailleurs des causes plus profondes que l'homosexualité elle-même, notamment mon rapport à la science - mais je m'éloigne du sujet). Aujourd'hui, ça m'est très facile "d'être les deux à la fois" et je vois ça comme une chance extraordinaire qui m'aide à approfondir la vie chrétienne. Si tu veux d'autres détails, c'est moi qui suis l'auteur d'un commentaire plus bas, vers la fin : "Anonyme 1 juil. 2012 04:15:00"
      ps1 : désolé pour la signature "Anonyme" 2 fois, c'est pas très classe mais j'ai trouvé le truc pour mettre un nom après
      ps2 : plusieurs des photos que tu publies sont très esthétiques, j'apprécie !

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  6. @pangloss: "Ceux qui adhèrent à une religion se débrouillent avec leur conscience" bien sur sauf que quand le pape parle, il est écouté et donc ses ouailles font en sorte d'appliquer ou de faire appliquer "ses volontés". C'est le principe même de toute religion: essayer de répondre leur bonne parole et leurs bonnes moeurs et donc imprimer ou tenter d'imprimer à la société ce à quoi ils croient. Y compris si les autres n 'en ont rien à cirer.

    Pour Bègles, bien sur que c'était ridicule.

    Je ne relance pas le débat sur le mariage homo, il faut comprendre qd meme que certains aimeraient juste avoir les mêmes droits que les autres. Ni plus, ni moins.

    @boutfil: entièrement d'accord avc toi le bonheur ne tient pas qu'à un oui mais si 2 homos vivent ensemble par amour comme un couple "normal " pourquoi n'auraient-isl pas les memes droits que les autres ?

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  7. Et bien c'est tres simple ne dialoguons pas ne fréquentons plus les églises n'acceptons plus d'y envoyer nos enfants et ne leur donnons pas nos biens quand nous n'avons pas d'héritiers

    L'église n'est pas la foi les hommes ne sont pas des saints et les papes ???

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  8. Si j'ai bien lu votre réponse à mon commentaire, mon cher Corto, vous aimeriez que le Pape renonce à son rôle de guide spirituel, pour endosser celui de suiviste, à l'instar des hommes politiques qui acceptent n'importe quelle dérive de la société pourvu que cela leur rapporte des voix. C'est ce que vous appelez "adapter ses paroles aux évolutions" ?
    Si cela devait arriver c'en serait fini de l'Eglise catholique qui, je vous le rappelle, est la plus ancienne institution au monde, ce qui malgré tout, prêche en faveur de la cohérence de son action.

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  9. Bonjour,

    Le mariage n'est pas un droit comme l'est le droit de vote mais une institution qui permettait dans le passé aux couples d’élever des enfants sans encourir les foudres de l' Eglise.Certaines épousailles n'étaient des unions amoureuses mais plutôt des arrangements entre famille pour agrandir un fief voir des terres de labour.

    Pas besoin de mariage officiel pour s'aimer sinon il n' y aurait pas autant de divorce , 2 sur 3 mariages et cette institution n'aurait pas autant de plomb dans l'aile.

    Alors pourquoi désirer autant passer devant monsieur le Maire, pour faire comme le péquin moyen, c'est d'un banal.

    De nos jours, une femme peut garder son nom de naissance ou le coller à celui de son époux,il me semble que les enfants pourront même prendre le nom de famille qui lui conviendra.

    Le mariage tel que l'on connut nos parents ne représente plus rien sauf pour les catholiques et autres croyants et là le Pape est dans son registre.

    Pour terminer, au Moyen-Âge, les seigneurs avaient des bâtards à droite et à gauche , ces enfants utérins pouvaient porter les armes de leurs géniteurs avec une Barre de bâtardise. Les nobles étaient peut plus libéraux que les bourgeois du XIX Siècle.

    http://www.youtube.com/watch?v=1Ojz4C9kxYg

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  10. @stephan: allons, allons pkoi tant de radicalité ? :)

    @marianne: absolument pas je me suis donc sans doute mal exprimé. Ce que je veux dire c'est que l'église, via le saint Père, ait un peu plus d'ouverture d'esprit vis a vis des homosexuels.
    Si vs demandez à un catho, je l'ai fait avec plusieurs dont 2 prêtres, ce qu'ils pensent de l'homosexualité, ils vous répondent en gros: "nous ne refusons pas l'homosexualité ( mon oeil ), ce que nous n'admettons ce sont les comportements induits. Que les homos soient homos okay, Dieu ne leur en veut pas, mais qu'ils s'abstiennent." En gros, les homos d'accord mais qu'ils renoncent à toutes pratiques sexuelles. Ce qui revient à dire qu'ils doivent nier ce qu'ils sont. Pas bon !

    Et là, je vous ai fait la version soft. Alors si l'eglise étaient un peu plus réceptive à la différence...

    @grandpas: ce n'est pas tant le mariage que les homos réclament, c'est juste la possibilité a partir du moment où 2 vivent ensemble d'avoir les même droits que les hétéros. Sauf qu actuellement, pour avoir ces mêmes droits, il faut être marié.
    Deuxio, certains homos, je ne dis pas qu ils sont légions, souhaiteraient, à l'instar des hétéros que leur amour soit officiellement reconnu par la communauté.
    parce que à quoi sert le mariage en mairie finalement ? uniquement à 2 choses: l'ouverture de droits et devoirs pour les nouveaux conjoints et la reconnaissance officielle de leur union ( et donc amour ) devant la république et leur cercle de relations

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  11. "A quoi sert le mariage en mairie finalement ? uniquement à deux choses : l'ouverture de droits et devoirs pour les nouveaux conjoints et la reconnaissance officielle de leur union (et donc amour) devant la république et leur cercles de relations".
    Les bras m'en tombent, mon cher Corto !
    Où avez-vous dégoté que la reconnaissance officielle d'une union impliquait l'amour ?
    Et vous avez juste oublié que le mariage sert surtout à inscrire les enfants dans une filiation.

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  12. Corto,

    Là, j'ai la même réaction que Marianne, je suis sûr le cul.

    Si à chaque fois que j'avais été amoureux , je m'étais marié, mon acte de naissance serait une bible.

    Etant marié , je eux t'assurer que j'aurais plus d'avantages à vivre en concubinage, la loi de la République n'avantage pas les personnes mariées à beaucoup de niveaux.

    Quant à mes parents, ils prenaient mon côté coeur d' artichaut avec patience.

    Ma mère me disait souvent avec humour qu' elle installerait une lumière rouge au dessus de la porte de la maison familiale car suite à la venue de mes amoureuses, son domicile ferait penser à une maison close.

    Supprimons le mariage civil et gardons celle devant le curé, mince je vais devoir faire mon catéchuménat.

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  13. @marianne: ramassez les , vous interprétez ou je m exprime trop rapidement. La filiation des enfants était inclus dans mon : l'ouverture de droits et devoirs.
    Pour le reste je maintiens lorsque l'on se marie, il y a la reconnaissance officielle de l union devant le maire et la prise en compte, et "l'annonce faite à la terre entière " en occurrence les relations amis famille d'un amour.
    Désolé pas le temps de developper, je dois y aller

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  14. @ Corto : il me semble qu'au départ, le mariage, institué par l'Église, était un contrat -et qu'il a ensuite, d'ailleurs, été pompé par la République. Je crois même avoir lu quelque part que l'amour est une composante tout à fait récente (XXème siècle) du mariage. Je ne ferai pas bondir Marianne de son clavier en reparlant de la Sainte Famille -recomposée- mais je crois, en effet, que l'Église a perdu en chemin (deux mille ans, faut voir, aussi !) une partie du message de Jésus et qu'on ferait bien de se replonger dans les évangiles plutôt qu'aller chercher une paille dans l'œil du voisin-et Dieu m'est témoin qu'avec une poutre dans le sien, c'est pas facile !

    Amicalement.
    Al.
    PS / Tiens, et je ne l'ai pas sous la main, mais si cela t'intéresse, je te retrouverai le dernier billet du Père Jonathan sur le mariage gay

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  15. "Mais Jupiter, façon vraiment divine"... mais pas catholique.
    "Foutre et jouïr, voilà l'unique affaire ". Non, il y a aussi la filiation. Un bâtard de père et mère nobles ne l'est pas.
    Le mariage dont parle le pape est un sacrement. Ceux qui n'en remplissent pas les conditions ne l'obtiendront jamais, car un dogme n'est pas négociable. En revanche le mariage qu'il est question d'ouvrir aux homosexuels est le mariage civil, issu d'une pantalonnade révolutionnaire. Je ne vois aucun motif de le refuser à ceux qui en ont envie. Mais je souhaite que la bénédiction nuptiale en tienne lieu chez les catholiques, et que leurs enfants soient officiellement tenus pour légitimes.

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  16. @al west: ben un peu monn'veu que je veux bien que tu le retrouves :)

    @pirée: mariage civil, nous sommes bien d'accord.
    je viens de lire que certains petits jeunes de l' ump proposaient un "contrat civil" qui serait la copie conforme du mariage en mairie mais avec le mot contrat ( ce qu'est bien la cerémonie du mariage en mairie) pour pas heurter les sensibilités. Parce que voila essentiellement ce qui fache l'attribution aux gays du mot "mariage " à forte connotation catho!

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  17. @marianne et grandpas: oho retombez sur terre ! quand on se marie en mairie on le fait pour 2 choses prises ensemble ou pas: une pour sceller un contrat ( les droits, les devoirs, la descendance et toussa ); 2 , aussi parce que à la base de la démarche , il y a un homme et une femme qui s'aiment. Non ?
    Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de mariage en mairie entre gens qui se détestent si ?

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  18. Corto,

    Que fais tu des mariages blancs où une des personnes qui convole n'est pas amoureuse mais simplement intéressée.

    Il me semble que tu avais mis en ligne un article sur l'union d'un vieux et d'une jeune dame simplement attirée par le fric du vieillard cacochyme et valétudinaire, L'amour avait quelque chose à faire, je ne pense pas.

    Donc redescendre sur terre, certes mais pas sans toi car je te trouve un peu fleur bleue.

    Maintenant si je te suis à chaque fois que l'on est amoureux, on doit se marier pour montrer au monde notre bonheur.

    Je n'ose imaginer le nombre de noces que j'ai raté sans parler des frais de divorce et les pensions de réversion.

    Donc le mariage de nos jours n'est plus, l'union de êtres qui s'aiment et le fut il un jour entièrement.

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  19. @grandpas: moi fleur bleue ? si seulement. Tu parle de mariage blanc, ça retse , faute de prouver le contraire tout de meme très minoritaire.

    "Maintenant si je te suis à chaque fois que l'on est amoureux, on doit se marier pour montrer au monde notre bonheur." tu me cherches ,:)
    Ce n'est pas ce que je dis bougre de grandpas, mais sauf encore une fois a me prouver le contraire les gens qui se marient s'aiment, non ?

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  20. Les mariages blancs de moins en moins, on voit de plus en plus de jeunes dames avec de vieux messieurs et un chiard dans les bras.Une façon plus sûre de s'assurer de beaux papiers permettant un doux séjour en ce pays.

    Normalement, les gens qui s'aiment, sont dans la possibilité de contracter des épousailles, 3 mois plus tard (j’exagère), les deux tourtereaux sont fatigués de se taper la même saucisse frite, ils divorcent, fermer le banc!

    Pas besoin de mariage pour vivre heureux et amoureux aux yeux de tout le monde.

    Corto, tu devrais arrêter Barbara Cartland et surtout ne va jusqu' au bout de son oeuvre de 724 romans.Si déjà, je ne peux plus rien pour toi.:-)

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  21. Je rêve d'un contrat d'union légale (CUL), passé par devant notaire, et enregistré par ce dernier au greffe du tribunal de grande instance le plus proche de l'étude qui en assurerait la publicité et paierait le notaire. Ce nouveau contrat remplacerait le pacs et sortirait les mêmes effets que l'actuel mariage civil.
    Il serait ouvert à toute personne humaine (pas aux animaux de compagnie). En cas de cà-contractants supérieurs à deux, les devoirs parentaux seraient assumés en pool. En cas de pluralité des co-contractants masculins, tout enfant pourrait exiger que son père soit identifié" par un test AD, qui serait indispensable pour établir une filation noble.
    Les intéressés pourraient faire bénir leur union conformément à la religion qu'ils confessent, avant ou après le contrat. Ainsi, les adeptes de la secte républicaine pourraient la faire célébrer par Monsieur le maire. Pour mieux solenniser cet office républicain, le "Chant du départ " (la République nous appelle") serai joué à l'issue de la cérémonie.
    Mais le contrat, lui, serait neutre.

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  22. Par un test ADN.
    Rappelons qu'il existe déjà un baptême républicain.

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  23. @pirée: et bien voila un rêve qui me convient tout a fait. Gageons cependant qu'il ne reste que rêve pendant encore bien longtemps !
    J'imagine avec un grand sourire la sono déchirer les couloirs de la mairie avec "la république nous appelle "

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  24. Précisons que le CUL serait toujours facultatif. Les couples pourraient se contenter de la cérémonie religieuse. En ce cas, le ministre du culte, à l'instar du notaire, ferait enregistrer l'union, avec les mêmes effets, et recevrait les mêmes émoluments.

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  25. Corto,

    L'Église n'a pas à dialoguer avec les homosexuels. Elle ne se placera jamais sur ce terrain. Toute la structure de la famille chrétienne est en effet pensée par rapport à la sacralisation de la vie. Il ne s'agit pas tellement de sexualité. Je connais des homosexuels qui viennent dans mon Eglise. Il y en a qui reçoivent des obsèques religieuses, le prêtre sachant bien quel fut leur vie. L'Eglise est attachée à la cellule familiale qui crée la vie en son sein, ce qui est bien normal puisque tout le christianisme est conçu autour de la vie, en revanche, elle ne juge pas pour autant les individus homosexuels. Ce ne sont pas les homosexuels qui sont ici visés mais les évolutions d'une société qui aurait tendance à oublier quels sont les fondements de l'humanité, quel est son but, au bénéfice des mœurs, qui ne représentent que peu de choses ; le choix d'une sexualité est accessoire. Il ne définit par l'individu. Il ne faut pas confondre l'être et la sexualité autrement dit.

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  26. @dorham: je suis désolé, mais ton "L'Église n'a pas à dialoguer avec les homosexuels" ne m'a pas donné envie de lire la suite de ton commentaire . J'y reviendrai plus tard.

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  27. @dorham: Mais bien sur que si l'église a à dialoguer avec les homos comme elle a à discuter avec tout le monde puisqu'en principe "ne sommes-nous pas tous frères en JC "?
    "tout le christianisme est conçu autour de la vie" N'en déplaise à l'église, les homos sont aussi fruits de la vie, mieux ils vivent. L'église devrait-elle les ignorer parce qu'ils ne sont à priori pas "reproducteurs"?

    "elle ne juge pas pour autant les individus homosexuels" Oui, ben ça c'est pour le discours et la façade. je navigue dans un environnement peuplé de cathos et de curés avec qui j entretiens de parfaites relations. La plupart ne savent pas que je suis homo. Ce que j'entends est de la part d'une bonne partie de ces gens là est édifiant pour ne pas dire scandaleux venant, à nouveau, de nos "frères en JC"

    "Ce ne sont pas les homosexuels qui sont ici visés mais les évolutions d'une société" Et bien si en partie, à l'heure où 10 démocraties ont légalisé le mariage gay, à l'heure où en France le PS s'il est élu s'est engagé à suivre, que tu le veuille ou non les gays font partie de ces évolutions ce qui, je le comprends, est très perturbant pour l'eglise et ses ouailles.

    "le choix d'une sexualité est accessoire" Possible même si j ai des doutes. Mais je te garantis que, sauf à essayer de se voiler la face, je ne connais pas un homo, pas un, qui ait fait LE CHOIX de sa sexualité. Quant à moi, si j avais eu le choix, je te garantis que je serai un hétéro pur et dur !

    "ne pas confondre l'être et la sexualité " Yo ! va falloir m'expliquer. C'est indissociable !

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    1. @corto74 : tu ne peux pas réduire le discours de l'Eglise à certains contre-témoignages à ton égard ; je suis homosexuel et je vis très bien l'attitude de la plupart des catholiques par rapport à l'homosexualité et surtout l'attitude de l'Eglise comme magistère. J'ai été homosexuel pratiquant mais j'ai arrêté la pratique car celle-ci ne m'apportait aucun bonheur profond et durable, bien au contraire. En revanche, la pratique de la vie chrétienne (dans chaque acte que je pose dans ma vie, même si ma vie est loin d'être parfaite... ;p ) m'apporte une joie qui ne cesse de grandir. L'Eglise a beaucoup à me dire et elle me dit beaucoup. La voie qu'elle enseigne (qui n'est autre que celle qu'enseigne le Christ dans l'Evangile) passe par le renoncement à de faux modèles de bonheur prônés par notre siècle (argent facile, soif déréglée du pouvoir, sexualité débridée...) pour trouver un bonheur qui ne connaîtra jamais de fin et accéder à l'accomplissement le plus parfait de l'amour envers Dieu et envers TOUT homme : la charité. S'engager dans cette voie est exigeant car nous tendons naturellement vers la plus grande facilité, même si celle-ci nous conduit au désespoir. En revanche, plus on avance sur le chemin de la Foi et de l'Espérance, plus la pratique de l'amour désintéressé devient facile. J'espère avoir apporté des éléments au dialogue. Bon vent à toi sur le chemin de la vie !

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  28. Tu n'as pas bien compris mon message. L'Église doit s'adresser à des individus, en premier lieu à des hommes, à des femmes, à tous les hommes, à toutes les femmes, quelle que soit leur vie. Elle n'a donc pas à dialoguer avec les homosexuels en tant qu'homosexuels. Ni avec aucun groupe particulier, du reste. Je persiste donc ; ça ne te plait pas, mais c'est comme cela et ça le restera, il me semble. Il y a des homos pratiquants et tout le monde se contrefiche de leur sexualité. C'est leur humanité qui intéresse l'Église, leur capacité à suivre l'exigence chrétienne, à être témoin de cette espérance, porteur de cette Lumière. C'est à l'homme de venir dialoguer avec Dieu, non l'inverse. L'appel a déjà été fait et il a été fait pour tous.

    PS - A vrai dire, que la sexualité soit choisie ou non m'importe peu.

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  29. "Yo ! va falloir m'expliquer. C'est indissociable !"

    Mais non, absolument pas, voilà pourquoi l'Eglise est si peu poreuse à l'égard de ces questions. L'âme chrétienne ne renie pas le corps, mais le corps n'est qu'un support. Il faut que tu comprennes que le catholicisme, c'est l'universalité (humaine, de temps, d'espace), davantage que cela, étymologiquement et philosophiquement parlant, c'est l'adresse à ce que nous avons tous de commun (le libre arbitre) et non à tout ce qui nous différencie*.

    * Selon moi, il y a même des sexualités à l'intérieur des sexualités. Par exemple, je suis hétéro mais j'ai un fort penchant fétichiste (pas sado-maso, merci de ne pas confondre), je te l'avoue, je ne vais quand même pas aller voir l'Eglise pour lui demander ce qu'elle en pense et si mon choix de sexualité est valide ou non... Il ne faut pas demander à l'Eglise de mettre un sceau d'approbation sur chacun de nos actes. Elle est là pour retranscrire un message, ensuite, à l'individu de se débrouiller avec cela et avec ce qu'il juge bon ou mauvais. La sexualité n'est pas l'être, non.

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