Si tu me donnes une baffe, contrairement au précepte, je t'en rend une. Si tu craches dans la soupe que je t'aurai servi, je te la retire, quelqu'un d'autre saura l'apprécier. Si tu m'insultes, ne t'étonnes pas que, d'une manière ou une autre, je te rende la monnaie de ta pièce. Si tu as un tant soit peu besoin de moi pour vivre, ne me fais pas la leçon et ne me tire pas dans le dos. Etc... Des principes ou des façons de faire que nous mettons tous en œuvre un jour ou l'autre, c'est parfaitement logique et humain, y compris dans le business.
Alors lorsque les degauches s'offusquent, tels des chaisières offusquées, que le groupe LVMH et alliés retirent à Libération quelques budgets publicitaires, ça me fait doucement rigoler. LVMH et son emblématique patron Bernard Arnault ont été insultés et ridiculisés en Une du tabloïd et il faudrait qu'ils ne fassent rien et disent merci ? Ben voyons !
Le retrait de ces budgets pubs représenterait pour Libération une perte de 500 à 700 000 euros soit à peine 1,5% du portefeuille publicitaire du journal. La petite affaire comparativement aux près de 14 millions de subventions d'Etat qu'il perçoit annuellement.
Les indignations des degauches ne cesseront jamais de m'étonner et de me faire rire !
Folie passagère 1346.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
Pour ça, mieux vaut que tout le monde ait les mêmes idées, sinon on a de belles incohérences. Libé, c'est un peu le reflet du PS.
RépondreSupprimerLibé c'est surtout un journal fragile qui fait feu de tout bois pour ne pas sombrer.
SupprimerMais enfin, mon cher Corto, pourquoi ne pas reconnaître que Bernard Arnault a été très naïf de croire que dans notre "République exemplaire", en tant que milliardaire, il avait le même droit - que n'importe quel Rom - de s'installer dans le pays de l'UE de son choix.
RépondreSupprimer@marianne: mais nom d'une pipe, vous assimilez Arnault aux Roms, la Socialie va vous faire un procès.
SupprimerDixit Nicolas J : "les "puissances financières" peuvent bien décider de l'information qui sera fournie au public ".
RépondreSupprimerAinsi donc pour l'hirondelle du Kremlin "Casse-toi riche con" c'est de l'info. Ça, c'est une sacrée putain d'analyse de comptoir. Si le patron du rade où il a ses habitudes était sarkozyste et l'accueillait chaque jour d'un sonore "tiens, v'là le gros con socialaud", continuerait-il à fréquenter ce zinc ? On peut raisonnablement penser que non, ce qui laisse à penser que les puissants alcoolisés de ce monde décident de quel estaminet bénéficiera de leurs euros. Il n'y a là rien que de très normal. Comme s'il y avait une obligation morale pour les entreprises de donner un budget publicitaire à tous les canards boîteux de la presse française qui ne survivent qu'avec l'aide de l'Etat.
Il n'y a qu'une seule règle, si une boîte, quelle que soit le secteur, n'est pas viable économiquement, elle doit crever et ne pas être tenue à bout de bras grâce au fric spolié via l'impôt.
@koltchack: le problème de ton com est là " On peut raisonnablement penser que non," . Peut-on parler de raison quand on évoque ton hirondelle du Kremlin ? Non.
SupprimerPour la boite economique pas viable, comme toi, on ferme plutot que de la subventionner sans fin
@ Koltchak : rien de plus à ajouter, je crois que vous résumez très bien la position du grand patron vis-à-vis de l'Etat français et de Libé.
RépondreSupprimer@ corto : je ne réussis pas à savoir à quoi me fait penser l'ombre de l'ami Molette sur le visage de Demorand. J'hésite entre le profil de Titoff et celui de Hitchcock. En tous cas, Libé semble bien le nourrir, le Nicolas, sur la photo. 14 miyons, remarque, par les temps qui courent, ça fait rêver. *soupir*
J'avais même pas capté que c'est lui qui chuchote à l'oreille de Mhollande.
SupprimerAlors là, si Libé n'est pas à la merci de la gauche, qu'on me crève les pneus!
Et pppsss ppssssss. Oh! PPSsss ppspssssss.
C'est Valoche qui va pas être contente tiens.
@al west: je vais finir par t'aimer toi ! Au moins prend tu le soid d'examiner les photos que je met ! merci !
Supprimer@pierre: eh oui, c'est Demorand qui parle à l'oreille de l'ane
Cela dit (je viens de cliquer sur le lien), 14 millions pour la propagande qu'ils font, c'est honteux. Je ne parle même pas de celle qui est diffusée (instillée serait plus exact) sur la RSC™ (Jacques Etienne, si vous nous lisez...), mais je suis heureux de t'annoncer que, mon coupé sport ayant rendu l'âme, j'en ai récupéré un autre qui accepte maintenant les CD. Rickie Lee Jones, ce matin, m'a accompagné de son Easy money, pour venir au boulot, et ça, c'est quand même meilleur pour le moral. La cure de désintox a commencé.
RépondreSupprimerbon, t'es en bonne voie de guérison, c'est parfait mon p'tit Al, je te fait un gros bisous
SupprimerPour l'année 2010, montant des subventions allouées par l'Etat à la presse : 419,3 millions € répartis comme suit :
Supprimer- 200.719.000€ d’aides à la diffusion, dont 111 millions d’aides au transport postal, 5,8 millions de réduction de tarif de transport SNCF, 1,9 millions d’aide à la diffusion internationale, 70 millions d’aide au portage et 12 millions d’exonérations de charges patronales pour les porteurs.
- 11,9 millions d’aide au pluralisme, c’est-à-dire d’aide aux titres à faibles ressources publicitaires comme l’Humanité par exemple.
- 93 millions d’aides à la modernisation, dont les 20 millions dont on a beaucoup parlé aux éditeurs de presse sur Internet,
- 113 millions d’abonnement de l’Etat à l’AFP, parce que ce n’est pas anodin pour un pays d’avoir sa propre agence de presse d’un point de vue international.
En dehors de la presse écrite, voici les autres subventions aux médias :
Soutien à l’expression radiophonique locale : 26 millions
Financement de l’audiovisuel : 488 millions
Action audiovisuelle extérieure : 233 millions
L'Etat a besoin de fric ? Qu'il commence d'abord par mettre tout ce petit monde au pain sec et à l'eau. C'est aux journaux qu'il appartient de trouver le moyen d'être des entreprises économiquement viables. Le maintien en vie artificielle d'une profession qui n'en finit pas de crever à force d'être assistée ne relève pas des compétences de l'Etat.
@al west: alleluhai ! tu commence ton sevrage de RSC, c'est bien, tu vas voir, au début ce sera un peu dur et au bout, une fois guéri, tu verras, c'est jouissif. bravo !
Supprimer@koltchack: Nous parlions donc de liberté de la presse, c'est ça ? ou de totale dépendance vis a vis de l etat ?
Supprimerj'espère que Mr Arnault se sera fait plaisir en passant le mot à ses amis qui auraient encore l'idée de filer du pognon au travers de pubs à ce torchon....tout de même hein ! ces salopards de riches qui ont l'outrecuidance de faire ce qu'ils veulent de leurs sous.....tous au goulag ! lol
RépondreSupprimer@Boutfil: C'est drôle quand tu parles le " gauchiste " on n'arrive pas a te prendre au sérieux !
Supprimermouarfffff c'est pas huste, je fait des efforts !
SupprimerFallait oser, quand même, pour râler là-dessus... je suis épatée par cette volte-face. J'aurais pensé que la perte de ces sponsors serait un honneur pour Libé, moi ?
RépondreSupprimer@Blandine: mais le gauchiste n a peur de rien , surtout pas d une volte face
SupprimerBen ce ne qsont pas censés être les champions de la vertu ?
Supprimerça m 'énerve semaine overbooké pas le temps de faire mes billets et pourtant y en a à dire ! Grrrr !
RépondreSupprimerBH à Libé: "Si tu n'en veux pas, j'la r'mets dans ma culotte"
SupprimerFaute de frappe! BA, bien sûr. Pardon!
RépondreSupprimerBien-sûr que ce n'est qu'une occasion de plus de dénoncer l'état d'esprit du grand capital face à ses détracteurs.
RépondreSupprimerVoilà qui n'est pas très glorieux, ni d'un côté ni de l'autre...
Je pense maintenant en lisant ton article cher Corto, que je suis complètement largué et tout à fait à côté de la « plaque » !
SupprimerEn effet, « délocalisé » en Asie depuis une dizaine d’année, (mon petit pécule versé par ma caisse de retraite ne me permettant pas de vivre dans mon pays LA France) je suis tout étonné d’apprendre que les entreprises de « prezz » bénéficiaient du statut associatif et à ce titre pouvaient donc prétendre à l’octroi de subventions ! Un moyen détourné pour obliger tout contribuable à acheter ces torchons sans en voir la couleur, vu que les subventions versées sont financées par nos(vos) soins.
Amicalement,
Bernard (Thaïlande)
@bernard: Bienvenue ici et bonjour à la Thailande !
Supprimerheureux homme es tu que de vivre là bas. Ici, nous filons du coton de qualité de plus en plus mauvaise :)
Pour la presse, eh oui, mise a part la presse people, il me semble, tous les journaux et même quelques sites d'infos sur internet sont grassement subventionnés par l'Etat, donc par nous ! c'est y pas beau. Et après on va nous dire que nous sommes au royaume du libéralisme effréné !
@didie: Tesson, hier , disait a juste titre que cette Un de Libé était stupide et qu'ils auraient du titrer " Reste et paye ". J aime bien Tesson !
Supprimer@Corto : J'avoue que j'aime bien Tesson aussi...
SupprimerTesson, c'est un survivant de la vraie presse de droite de combat. Il a fondé Le Quotidien de Paris qui était un vrai journal de droite offensif. Le Figaro à côté, c'était et c'est toujours un journal de grisettes. J'ai beaucoup aimé Tesson durant cette période, depuis, il s'est un peu assagi mais il reste quand même une plume de qualité.
SupprimerTout à fait d'accord avec vous.
SupprimerLire Le Quotidien de Paris tous les matins, il n'y avait rien de plus revigorant.
@marianne et koltchack: ah, Le Quotidien de Paris, je le lisais quasiment tous les jours et me faisait fort de l'étaler bien en vue devant mon gauchiste de prof de philo: ça l'enervait a un point !
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