Quelques raisons de plus de voter Sarkozy...
" Comme beaucoup d'autres sans doute, je pourrais m'abstenir dimanche. Je ne le ferai pas car je redoute une gauche doctrinaire ayant décroché tous les pouvoirs (Elysée, Parlement, collectivités régionales et locales), confortant au passage le conformisme de la pensée médiatique et l'oligarchie syndicale. La France a déjà trop perdu de temps pour se permettre un retour en arrière. C'est pourquoi je voterai, malgré tout, pour Sarkozy. Je le ferai pour son dynamisme, son goût pour les réformes, sa capacité à se remettre en question. J'ai trouvé excellent son discours d'hier, écrit par Henri Guaino. Alors que, la veille à Marseille, Jean-Luc Mélenchon avait redit sa détestation de la "nation occidentale", estimant qu'il n'y avait pas d'avenir pour la France "sans les Arabes et les Berbères", Sarkozy s'est fait le défenseur de la civilisation, de la nation, des frontières. "Ce qui est en jeu, c'est la survie d'une forme de civilisation, la nôtre", a-t-déclaré. Cette vision me semble plus riche que "La France tranquillou" de François Hollande, cette culture du "sympa" que louange Libération, qui voit son poulain déjà élu."
Pas grand chose à ajouter si ce n'est pour remercier Ivan Rioufol d'avoir relaté ici - au moins lui l'a fait puisque les médias ne l'ont pas fait - les propos pour le moins étonnants de Mélenchon; son "ode au métissage ". Au moins sur ce point là est-il d'une proximité étonnante avec Hollande.
J'entends beaucoup de gens se plaindre de la légèreté des différents programmes des candidats à la présidentielle. C'est faux, Hollande, si les Français lui donnent mandat, comme il se plaît à le dire, a du lourd dans son programme. Du très, très lourd: accorder de suite le droit de vote aux étrangers pour les élections locales...
Essayez, posément, d'imaginer les conséquences d'une telle décision... En toute logique, exercice fait, vous ne devriez pas voter pour Hollande.
Folie passagère 1125.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
Hollande et Melenchon ?
RépondreSupprimerCe sont les Laurel et Hardy de la politique.
L'humour en moins.
Nicodème.
@nicodeme: L'humour en moins, c'est évident, la même "passion " electoraliste pour la diversité, évident aussi!
Supprimery'en a un qui épluche les oignons et l'autre qui pleure ! quelle comédie !
RépondreSupprimer@boutfil: Le problème de cette comédie c'est qu'elle nous promet des lendemains nettement moins rigolos
SupprimerMais mais mais, c'est une véritable obsession... :D
RépondreSupprimerUn Hollande élu seul sans l'aide de la gauche toute entière pourrait me faire trèèèèès peur mais, comme ce ne sera pas le cas, me voilà rassuré.
Par-contre, s'il est finalement élu, ça va swinguer à l'Èlysée dans les premiers mois (voir la première année). Et à l'assemblée j'en parle même pas...
@didier: si il est élu, je ne donne pas 15 jours avant que se manifeste au grand jour les inimitiés et les rivalités entre gens de gauche , ça va être la foire d'empoigne. Le grand cirque.
SupprimerSocial : Delanoë envoie des CRS à l’assaut de l’Hôtel de Ville de Paris !
RépondreSupprimerLes personnels des restaurants d’entreprises de la Mairie de Paris sont en grève depuis deux semaines. Et de quoi témoignent-ils ?
« Brimades, menaces, sanctions injustifiées, mutations arbitraires et même licenciements » c’est le ras le bol chez les employés des 17 restaurants d’entreprises de la Ville de Paris en grève reconductible depuis le 2 avril à l’appel de la CGT !
Ils dénoncent également « des espaces de restauration à la limite des conditions d’hygiène et de sécurité tant pour les salariés que pour les usagers, bien loin de l’image idyllique présentée par la communication officielle »
Désolés camarades, il faut consacrer l'argent à aménager des ludo-barges sur les quais à bobos et à massacrer la place de la République ! Vous n'avez pas le sens des priorités socio-festives !
Depuis deux semaines, ces employés manifestent à la porte du restaurant de l’Hôtel de Ville, face aux fenêtres du maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui n’a pu échapper à leur tapage.
Aux demandes de négociations, la mairie de Paris a répondu par l’envoi de CRS au quatrième jour du mouvement. Devant le tollé général, des policiers en civils les ont remplacés, mais les négociations ne se sont pas ouvertes pour autant. La municipalité se réjouissant de l’absence de couverture médiatique de ce mouvement social inédit dans ce secteur.
A la mairie, le social c'est maintenant !
Ces agents de restauration, bien qu’au service des employés municipaux parisiens sont en fait soumis à un régime social très particulier car employés par…. une association de droit privé, l’ASPP qui est entièrement financée par la Mairie de Paris !
Après deux semaines de grève la Mairie de Paris joue visiblement le pourrissement du mouvement avec l’arrivée des vacances de pâques et n’a guère l’intention d’améliorer les conditions de travail à l’origine du conflit.
Mais il n’y a pas que le climat social qui est dégradé. Certains centres sont vétustes (Jean Bart, 6ème et Jean Rey,15ème) , d’autres vont bientôt fermer (Célestins et Morland dans le 4ème ou Schœlcher, 14ème) et plusieurs ont des stands ou des caisses fermés « ce qui engendre un départ des usagers » dénoncent les personnels.
« La direction ferait preuve d’une incompétence totale pour décrédibiliser volontairement l’ASPP » insiste pour sa part le syndicat CGT. Les craintes sont en effets fondées. Selon de nombreuses sources, la société Sodexho, spécialisée dans la restauration collective serait à l’affut pour reprendre les activités de l’ASPP.
Finalement en termes de gastronomie municipale, pour la Ville de Paris le changement ce serait maintenant ?
@grandpas: je vois pas bien le rapport avec le billet mais bon. Ce qui est par contre très étonnant, encore que, c'est effectivement le silence assourdissant des medias sur tout ce qui se passe ds cette bonne mairie de Paris.
SupprimerAucun rapport, juste pour démontrer un peu plus que les socialistes sont des salauds et même quand ils ont vu la Vierge.
SupprimerC'est a priori une constante chez les socialauds. A Palaiseau, le député-maire PS a réussi à se mettre les syndicats à dos. Les organismes paritaires entérinent ses décisions prises avant la réunion des commissions, les points soulevés par les syndicats sont rejetés. Plus fort encore, ce type qui comme ses potes hurle contre le néo-libéralisme applique justement ces méthodes au sein de sa mairie : emplois de précaires, de salariés de droit privé, activités confiées au privé, etc.
RépondreSupprimerAu PS il y a la frime pour la presse, où on cire les pompes des syndicats et puis il y a la réalité : "je fais ce que je veux et je vous emmerde".
Vous voulez une ode au métissage?
RépondreSupprimerAllez donc voir la vidéo en ligne sur le site de Malika Sorel - et que j'ai repris sur mon blog.
Tout y est.
@aristide: je l ai vu cette vidéo , mais bon, hein, faut rien dire, c'est la gauche, le vivre ensemble, celle qui prône la diversité, une société mixérisée: bienvenue en Socialie !
Supprimermais relayons tout de même !
SupprimerCe n'est pas tout à fait nouveau effectivement, mais je trouve que cette petite merveille n'a pas eu tout à fait la publicité qu'elle aurait mérité.
SupprimerFaisons oeuvre citoyenne.
Tiens sur le mélanchon
RépondreSupprimerean-Luc Mélenchon, qui peste contre les délocalisations, délocalise l’impression de son livre. Faites ce que je dis, pas ce que je fais…
Par Alexis Vintray.
Qui n’a entendu ressassés cent fois dans cette campagne présidentielle les discours protectionnistes et nationalistes sur la « nécessité » de produire en France? Un des champions en a été Jean-Luc Mélenchon, prompt à dénoncer les délocalisations avec force. N’est-ce pas lui qui écrivait:
L’hémorragie industrielle s’est accélérée sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, faute de protections contre les licenciements boursiers et les délocalisations.
Et surtout qui propose que :
Les entreprises qui délocalisent devront rembourser les aides publiques.
Comme d’habitude avec les politiques, faites ce que je dis, pas ce que je fais: Graphiline, le quotidien des arts graphiques, dévoile que ce même Jean-Luc Mélenchon aux positions protectionnistes est le seul des candidats à la présidentielles à délocaliser l’impression de son livre de campagne, « Le programme du Front de Gauche : l’humain d’abord », en Italie chez Grafica Veneta. « L’ouvrier français était sans doute trop cher. Jean-Luc Mélenchon a donc choisi de délocaliser. »
Coïncidence révélatrice, c’est, toujours selon Graphiline, Stéphane Hessel qui, « prompt à dénoncer les méfaits du capitalime sauvage n’hésitait pas une seconde, avec un cynisme assumé, à faire imprimer « Indignez-vous »… en Espagne !!! »
Alors soyons fous et imaginons que Mélenchon soit cohérent avec lui même. Va-t-il rembourser les aides massives reçues au titre du financement de la vie politique puisqu’il a délocalisé?
Source: Graphiline
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@Grandpas: faites ce que je dis pas ce que je fais ... on a l habitude !
SupprimerGrandpas, merci pour l'info, je relaie.
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