Les Pussy Riots font le buzz. Elles ont réussi à faire parler d’elles. Il s’agit d’un groupe radical de « féministes punck » qui organise des provocations médiatiques en divers lieux symboliques de Moscou. La « performance » ayant causé le plus grand scandale a eu lieu dans la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou, où le groupe s’est livré à un (bref) spectacle blasphématoire, associant des insultes contre la religion, l’Eglise et le gouvernement.
Pour ce tombereau d'injures anti-Poutine, anti-hiérarchie orthodoxe, anti-Vierge Marie, anti-religieux et attentatoire à la sérénité et à la " sacralité " d'un lieu de culte, elles ont été arrêtées, jugées et condamnées à deux ans de camp. Certes avec nos yeux d'occidentaux et nos âmes pétries d'humanisme et de défense des droits de l'homme, nous jugerons la condamnation sévère. Moi aussi. Néanmoins, ne comptez pas sur moi pour les soutenir de quelques manières que ce soit. Oui, pour juger la sanction rude mais néanmoins très " russe "; non, pour me joindre à ce grand mouvement, typiquement gauchisant, de défense. Pourquoi ?
Parce que:
" Dans une société démocratique « adulte », c'est-à-dire parvenue à un usage apaisé des libertés publiques, la liberté d’expression doit être exercée de façon pluraliste et respectueuse. Cela signifie que la confrontation, même violente, des diverses opinions doit être accompagnée d’un minimum de respect entre les personnes. Ainsi, du point de vue des autorités publiques, la façon d’exprimer ses opinions compte autant, si ce n’est plus, que le contenu de l’opinion. Comme la Cour européenne des droits de l’homme est souvent amenée à le rappeler, la liberté d’expression n’a pas pour but de protéger l’insulte, la provocation blessante et gratuite ; cela est particulièrement vrai s’agissant des « discours de haine » proférés contre des groupes raciaux ou religieux particuliers.
En Europe, les lieux de cultes, les mosquées et les synagogues mais plus encore les églises et les cimetières, font l’objet d’un nombre croissant d’actes de vandalisme et de provocations antireligieux. Ces actes portent volontairement atteinte à la nature sacrée de ces lieux et blessent profondément les croyants. De tels actes sont des délits et ne peuvent – sous couvert d’un discours politique ou artistique- prétendre à une forme d’immunité au titre de la liberté d’expression. Il n’y a pas de gloire à s’attaquer à un sanctuaire chrétien et il existe d’autres façons, plus dignes et plus respectueuses, pour exprimer ses opinions. Dans aucun pays européen, des actes de vandalisme comme ceux qui se sont produits à la Cathédrale du Christ Sauveur de Moscou, resteraient impunis. Ainsi des provocateurs qui ont mimé un mariage homosexuel et agressé un prêtre pendant la célébration de la messe à la cathédrale de Paris ont été condamnés par la justice française.
Plus généralement, de telles provocations perdraient toute prétendue valeur politique et artistique si elles n’aboutissaient pas à la condamnation pénale de leurs auteurs. C’est une forme « d’anarchisme petit bourgeois » que de prétendre commettre des attentats sous la protection de la loi. D’ailleurs, s’attaquer aux églises et au christianisme, c’est de nos jours faire preuve d’un conformisme certain et s’assurer de la bienveillance de nombreux médias. Il faut aujourd’hui plus de courage pour défendre l’Eglise que pour l’attaquer.
On aimerait que ces mêmes autorités européennes qui se mobilisent aujourd’hui pour la libération des « pussy riot » ne refusent pas leur soutien politique aux Chrétiens lorsqu’ils sont victimes d’intolérance en Europe et de persécution dans le monde. "
( Grégor Puppinck pour Libertépolitique.com )
En Europe, les lieux de cultes, les mosquées et les synagogues mais plus encore les églises et les cimetières, font l’objet d’un nombre croissant d’actes de vandalisme et de provocations antireligieux. Ces actes portent volontairement atteinte à la nature sacrée de ces lieux et blessent profondément les croyants. De tels actes sont des délits et ne peuvent – sous couvert d’un discours politique ou artistique- prétendre à une forme d’immunité au titre de la liberté d’expression. Il n’y a pas de gloire à s’attaquer à un sanctuaire chrétien et il existe d’autres façons, plus dignes et plus respectueuses, pour exprimer ses opinions. Dans aucun pays européen, des actes de vandalisme comme ceux qui se sont produits à la Cathédrale du Christ Sauveur de Moscou, resteraient impunis. Ainsi des provocateurs qui ont mimé un mariage homosexuel et agressé un prêtre pendant la célébration de la messe à la cathédrale de Paris ont été condamnés par la justice française.
Plus généralement, de telles provocations perdraient toute prétendue valeur politique et artistique si elles n’aboutissaient pas à la condamnation pénale de leurs auteurs. C’est une forme « d’anarchisme petit bourgeois » que de prétendre commettre des attentats sous la protection de la loi. D’ailleurs, s’attaquer aux églises et au christianisme, c’est de nos jours faire preuve d’un conformisme certain et s’assurer de la bienveillance de nombreux médias. Il faut aujourd’hui plus de courage pour défendre l’Eglise que pour l’attaquer.
On aimerait que ces mêmes autorités européennes qui se mobilisent aujourd’hui pour la libération des « pussy riot » ne refusent pas leur soutien politique aux Chrétiens lorsqu’ils sont victimes d’intolérance en Europe et de persécution dans le monde. "
( Grégor Puppinck pour Libertépolitique.com )
Folie passagère 1308.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr
"Les Pussy Riots font le buzz. Elles ont réussi à faire parler d’elles."
RépondreSupprimerouais je vois çà :D
lis au moins le billet niquedouille.
SupprimerJamais lu un post aussi dégoulinant...
RépondreSupprimert étais pas obligé de le lire, non plus
SupprimerMerci de m'avoir grillé la politesse. Ceci dit, ce n'est certainement pas plus mal, je ne suis guère diplomate lorsqu'il s'agit d'évoquer ce genre d'acte. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de penser : "bien fait pour leurs tronches". Ça leur apprendra à ces petites connes que chaque jeu a ses règles et que lorsqu'on perd et bien il faut raquer. Deux ans de camp, sachant qu'elles se sont déjà cognées cinq mois de préventive,il leur reste 19 mois. Une paille pour peu que l'on veuille bien se rappeler que les camps actuels n'ont rien à voir avec ceux de l'ex-URSS : http://www.lefigaro.fr/medias/2012/08/16/e390b688-e835-11e1-985e-21a1c4e4a07d-493x328.jpg
RépondreSupprimer@Koltchack: a vrai dire, j avais fait un autre billet sur le même sujet mais beaucoup moins policé. Puis suis tombé sur ceta avis de Puppinck que j ai trouvé parfait !
SupprimerEt sur le fond, c'est normal qu elles aient été sanctionnées. 2 ans un peu dur, sans doute mais sanctionner était la moindre des choses.
Tiens le GVT français a réagi par la voix de la Belkacem: " 1 pensée en ce jour de mobilisation pour les #pussyriot. L’impertinence ne devrait jamais amener en prison. "
De quoi s'agit-il? D'une provocation d'un goût douteux de la part de trois donzelles qui pour ça ont été condamnées à deux ans de camp.
RépondreSupprimerBeaucoup de bruit pour pas grand chose: une de ces manipulation médiatiques anti-Poutine et anti-russe dont la presse française a l'habitude. De la bonne conscience à moindre frais. On nous rebat les oreilles avec ces Pussy riot (qui en profitent pour sortir un nouveau disque).
Cette condamnation est-elle plus grave que les atteintes à la liberté d'expression auxquelles se laissent aller des régimes autoritaires ou théocratiques (quelquefois ce sont les mêmes) partout dans le monde? Sans parler des massacres, attentats, guerres civiles dont la liste est longue.
Je n'aime pas être manipulé et de façon aussi maladroite. Quand c'est adroit, bête comme je suis, je ne m'en rends même pas compte.
Il faut dire que chez nous, la Justice est plus indulgente: les deux premiers condamnés après les "événements" d'Amiens ont écopé de 10 et 8 mois avec sursis.
@pangloss: et voir l engouement des degauches pour prendre la défense des Pussy sans que l'un,ne serait-ce qu un se pose la question de savoir si ce qu'elles ont fait est un minimum condamnable, sans qu'aucun ne se pose l'eventuelle question de la manip anti-Poutine ( soutien d'assad etc..; ), en dit long sur leur courte vue.
SupprimerQuant à nos ministresses qui se jettent là dessus " outrée " "scandalisée " ...on s'marre.
Tiens pas un mot de la Fillipetti pour condamner les expulsions de roms mais par contre pour s'offusquer de la condamnation faites a ces 3 Pussy !
Du temps bénit de la véritable URSS, elle ne faisaient même pas 1 minute , Poutine est un tendre.
RépondreSupprimer@grandpas: z'ont la mémoire courte nos degauches qui soutiennent les pussy !
SupprimerTrois pétasses en mal de publicité ont joué la provocation et reçu la fessée…
RépondreSupprimerLes Pussy Riot prennent deux ans de camp « pour une prière anti-Poutine dans une cathédrale » selon nos médias autant manipulateurs que malhonnêtes, ignorant délibérément la profanation d’un lieu sacré. Propagande anti Poutine, machination tendant à faire croire que c’est lui qui tire les ficelles. Encore de la méchante propagande.
Quelle est grande et noble la cause : même Madonna et sa culotte mouillent pour ces trois pétasses. Une ministre à Flanby, musulmane, en a fait son combat. Évidemment, cette profanation n’a pas eu lieu dans une mosquée. Imaginons un groupe rap qui se pointe dans une église, une synagogue, faire la nique à Flanby, demander son départ du pouvoir, que de cris scandalisés de gauchos ! Combien de procès contre ces rappeurs réclamés par la bien-pensance unanime !
Après leurs daubes subversives, elle chanteront des comptines orthodoxes et feront de pieuses prières. Au goulag, elles apprendront à aimer la Grande et Éternelle Russie et chanteront l’hymne national russe. Au goulag ou au bordel, Les Pussy Riot rien à branler !
@didace: et pas un degauches pour dire, bon elles sont rebelles, elles font les connes et provoquent, pas d'omelettes sans casser les oeufs ! Elles ont pris des risques en connaissance de cause, elles ont sanctionnées. tant pis pour elles !
Supprimersa Majesté BHL est montée au créneau elle aussi avec des trémolos dans la voix, il appelle à " rappeler à Poutine ce qu'est la démocratie et le respect de la culture" l'autre, il a vachement peur du coup !
RépondreSupprimer@boutfil: cette fronde pro-Pussy est tout aussi fronde anti-poutine qui comme par hasard soutient Assad et qui c'est qui pointe son nez: BHL !ça fait pitié tout ça !
Supprimeron comprend qu'un homo ne soit pas pro-pussy :D
SupprimerÇa rassure un peu un pouvoir qui ne baisse pas sa culotte dès que deux ou trois mariolles protestent pour influencer la "justice". Plutôt que de s'en offusquer nos "gouvernants" feraient bien d'en prendre de la graine. Malheureusement le sans-couillisme est devenu universel dans nos "démocraties".
RépondreSupprimer@jacques etienne: Plus drole encore ( ou bien plus triste ) de voir tous ces gauchistes ( blogueurs inclus ) s'élever, indignés, pour prendre la défense des 3 glorieuses Riots, Fillipetti, belkacem, Duflot etc... en tête et pas un de s'indigner quand, par ex., la police en Afrique du Sud tire et abat sans problème une trentaine de mineurs comme cela a été le cas avant hier !
SupprimerJe ne suis d'accord ni avec la "performance" scandaleuse des Pussy Riots, ni, encore moins, avec la peine de deux ans de camp à laquelle elles ont été condamnées qui est très disproportionnée.
RépondreSupprimerQu'on se souvienne de la profanation du Christ sur la scène d'un théâtre subventionné parisien, où ce sont les catholiques qui ont manifesté contre qui ont eu maille à partir avec la police.
On avait même expliqué que le fait de faire des prières à genoux sur la scène en entravant le cours du spectacle était une violence inouïe.
Je ne me souviens pas que BHL se soit manifesté à cette occasion.
@marianne: Certes la sanction est sévère mais nous sommes en Russie où l'échelle des sanctions n'a rien a voir avec la notre.
SupprimerAmusez-vous par exemple a Moscou de conduire avec 0,1 g d'alcool ds le sang et vous verrez ! Pas le goulag mais à ne souhaiter à personne !
Après, pas un de ces indignés pro-Riots pour ne serait-ce que trouver quelque peu déplacée " leur performance " . Vous avez raison de citer cette histoire de théatre parisien. La "profanation " de l image du christ n' pas vraiment posé de pb a ces hauteurs, on a juste mis 2 ou 3 h en GAV les odieux qui osaient manifester contre cela !
Comme disait Desproges : "Ah bien sûr, si j’avais cette hargne mordante des artistes engagés qui osent critiquer Pinochet à moins de dix mille kilomètres de Santiago"...
SupprimerIci, la modernité a gagné, je ne sais pas si un pays peut l'arrêter. Quel est le point de vue des Russes?
RépondreSupprimerJard
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Supprimer@jard: Il y a nombre de pays où la modernité est loin de gagner, les citer serait pourrait etre considéré comme un blasphème puisqu ils sont généralement musulmans.
SupprimerPour avoir été 1 douzaine de fois en Russie, il y a une chose avec laquelle les Russes ne plaisantent pas, c'est la profanation de lieux sacrés qu'ils soient politiques, le mausolée de Lénine par exemple, ou religieux ou simplement public. va-t'en essayer de pisser discrètement dans un coin de la place Rouge ( je sais, j ai essayé et ne dois mon salut qu au fait que j'étais "businessman" occidental ).
En effet corto, je vois que nous nous rejoignons. Je vais définitivement être cataloguée parmi les réacs infréquentables!
RépondreSupprimerAu lieu de répéter ce que tout le monde a déjà dit, je m'en vais te raconter une petite blague qui circule en Russie (source: Courrier International):
"Le tribunal de Moscou a condamné les Pussy Riot a réitérer sa prestation à la mosquée centrale de la ville.
Les avocats des accusées ont déjà déposé une requête pour en appeler à la clémence des juges, et que cette sanction soit remplacée par une autre: la réclusion à perpétuité."
Ne comprenant pas le russe je suis incapable de dire ou de savoir si comme vous le dites elles ont proféré des insultes contre la religion et l'église.. ce que je crois savoir c'est que celui qui était visé dans cette prière c'était le Poutine qui ne me semble pas être un tendre...je constate que pour cela (je ne l'appelle pas blasphème car athée je suis) elles ont été condamnée à 2 ans de camp.. ça me semble fort cher payé pour un délit que je qualifie d'opinion.. et nous voilà renvoyé aux temps où il était interdit de contester le pouvoir en place sans risquer la prison.. si vous et vos lecteurs cautionnez cela je m'inquiète fortement sur le devenir de notre société. A nouveau le sabre et le goupillon cooopèrent ...
RépondreSupprimer@fanfan; cher payé sans doute encore qu'elles avaient accumulé les actions de ce genre et qu a force d enerver, les autorités se fachent deux fois plus.
SupprimerAprès ce n est pas uniquement un délit d opinion, il y a injure, blasphème, atteinte à l intégrité d un lieu sacré ( voir commentaire précédent ) etc...
Sur ce coup, les Pussy ( qui entre nous soi dit, se font des...en or, nouvel album, photos;;; ) n(aurait pas du faire cela ds une église.
Après, qd on provoque sans arret les autorités, faut pas s'etonner...
Tiens et pour ton info, l'eglise orthodoxe a demandé la clémence du tribunal pour les Pussy...sans effet.
Enfin, ne trouves tu pas que la mobilisation pour defendre les Pussy est un exagérée ? pas vu encore de degauche s'emouvoir par exemple de ce que la police d Af du Sud dégomme 35 mineurs
Effectivement Corto la mobilisation pour les défendre me semble exagérée au regard de ce qui s'est passé en Afrique du Sud et du silence qui s'en est suivi ici de la part des défenseurs des droits de l'homme.
SupprimerC'est plus facile pour les autorités européennes de contester la politique de Poutine par des moyens détournées plutôt que de lui rentrer dans le lard directement...
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