lundi 16 décembre 2013

Les homophobes sont-ils opposés à l'euthanasie ?

(photo: François Lafite)

Allez, hop, c'est reparti, les Français vont pouvoir à nouveau se diviser, s'écharper, lutter et manifester: l'euthanasie est remis sur le tapis. Pépère s'était engagé à statuer sur le sujet rapidement, c'était sa promesse n°21. J'essaie de m’intéresser au truc mais, essayez et vous verrez, ce n'est pas facile de se faire sa propre idée sur le sujet. Il vous faut d'abord faire un travail herculéen de débroussaillage pour avoir une idée précise du sens des mots qui font le sujet: acharnement thérapeutique, sidération, suicide assisté, euthanasie et soins palliatifs. Sûr que j'en ai oublié quelques uns. Une fois fait ce travail, vous pensez pouvoir aborder le problème. Tout faux. Impossible de parler d'euthanasie sans prendre en considération les dimensions éthiques, religieuses, philosophiques et légales qui doivent nécessairement éclairer mais aussi brouiller animer les débats à venir.

Alors autant dire qu'il faudra se méfier du premier venu qui vous parlera avec aisance d'euthanasie... et qu'un sondage annonçant que 92% des Français seraient favorables au truc ne peut être qu'une vaste fumisterie, mieux, une escroquerie.

Et c'est bien parce que la complexité du sujet est énorme que dans ce cas, si tant est qu'il faille absolument légiférer (à nouveau) sur le sujet et en débattre maintenant, notre système recoure à des spécialistes, des experts et des "sages" qui eux seront à même d'orienter le choix du législateur. Viendront se greffer, bien évidemment, les associations pro-euthanasie et les déjà dénommés anti: les réacs, cathos, Les dingos de la Manif pour tous et autres empêcheurs de tourner en rond; pour simplifier comme se plaît à le vomir Bruno Roger Petit: " l'effrayant lobby minoritaire catho-populiste de fait dit La Manif pour tous. "

Vous l'aurez compris, pour ce débat, il y aura les progressistes, ceux du camp du bien, ceux pour qui vous et vous seuls êtes propriétaires de votre corps et de votre esprit et les autres: les factieux, les cons, les cathos, les qui-puent le rance, etc... Les uns, les premiers, auront forcément raison et les autres, les suivants, auront obligatoirement tort. Il sera néanmoins difficile, sur le sujet, de traiter les opposants à l'euthanasie pour tous d'homophobes: je ne suis pas inquiet, ils trouveront autre chose.

Débats, disais-je... Ce sera comme pour le mariage pour tous, il n'y en aura point, juste une illusion de débats, ni plus, ni moins. Débats ? Et pourquoi débattre puisque, nous dit-on, le Conseil d'Ethique a rendu public aujourd'hui les résultats de "son débat citoyen" - vous ne le saviez-pas ? Le débat a déjà eu lieu -, il y a même un panel représentatif des Français de 18 (si, si, 18, pas plus) citoyens qui a rendu ses propositions. On ne vous prend pas pour des cons, on a juste trouvé 18 personnes supposées plus éclairées que vous et moi pour faire avancer la société sur ce sujet.

Ceci dit, dès ce rapport rendu, il s'est passé une chose curieuse. Certaines lumières ont aussitôt pris leurs plumes pour prévenir Pépère de ne pas céder: il doit dire, se prononcer et tenir sa promesse. Roméro, le multi-carte des causes progressistes, Bruno Roger-Petit ainsi que Anne Sinclair et Alexandre Boudet : Hollande ne doit pas céder aux réacs pour l'un et Hollande tenté de réformer a minima à cause de la Manif pour tous pour les deux autres.

Les progressistes et les pisse-copies gauchistes auraient-ils quelques craintes de voir Pépère se dégonfler ?

Qu'il me soit permis de les rassurer, Pépère ne cèdera pas. Sauf à ce que la gauche se prenne une claque magistrale lors des municipales. Car sur l'euthanasie, Elise Lucet a été claire ce midi: Rien ne sera fait avant les municipales. Tiens, tiens... 92% des Français soi-disant favorables à l'euthanasie, ne serait-ce pas suffisant pour y aller... de suite. Il faut croire que non.

Quant à :moi, ce que j'en pense ? Je ne peux encore me prononcer n'ayant pas fini de passer la débroussailleuse. Ce que je sais par contre, parce que j'ai un peu vécu et que je connais quelques cas qui m'ont conforté sur une idée toute simple: c'est que tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.

Au fait, le saviez-vous, mais en Belgique, ils en sont à statuer sur le droit à l'euthanasie pour les personnes mineures. C'est vous dire si nous sommes en retard, n'est-ce pas ?

Allez sur ce bonne soirée à tous; ce soir, c'est fondue savoyarde, même en Socialie !

Folie passagère 2051.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

56 commentaires:

  1. Merci Corto de noter ce genre de choses (le débat citoyen, toussa). Quelle bande d'enflures !!!

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    1. @Al West: Mais de rien. Mais sans vouloir te vexer, l 'enflure, cest toi: tu n es pas dans le camp du bien. (j'deconne)

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  2. C'est un sujet tellement épineux qu'il est impossible de répondre en une seule phrase .
    Pour les catholiques je pense que c'est NON , pour les djihadistes , c'est OUI .
    Pour moi c'est oui , j'ai vu souffrir la femme d'un copain pendant 1 an , je n'osais plus allez la voir , à chaque fois elle demandait de partir .
    Alors la question est : euthanasie , acharnement thérapeutique ou laissez faire la nature ? J'ai oublié suicide , mais c'est vraiment aléatoire comme méthode , jamais sûre à 100% .
    Bon , double apéro pour me remonter le moral .

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    1. @Claude Henri: sauf que sur ce sujet là, on ne peut "juger" au cas par cas. On est obligé de légiférer, ne serait-ce que pour éviter d éventuelles dérives. Les expériences individuelles ne peuvent rentrer en ligne de compte, il me semble.

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    2. @ Claude-Henri et Corto
      Il serait temps qu'on arrête d'imposer une médecine administrative et inhumaine. Et de laisser travailler la médecine médicale et humaine. Celle qui a encore les valeurs du temps où on ne disait pas "faire médecine" mais "faire ses Humanités". Et la différence est énorme. Il s’agissait de faire de la "bonne" médecine, sans perdre de vue que la patient n'était pas un cobaye, mais un humain.

      Il y a des cas où il est véritablement inhumain de condamner une personne à vivre dans des conditions de détresse physique et mentale qu'on n'imposerait pas aux animaux. Car, pour eux, on a le droit, et même le devoir, de compassion. Pour les humains ? Mais qu'il souffrent jusqu'à la folie. On s'en fiche. Ignoble !

      Ignoble d'attacher les gens devenus fous de douleur, et de les laisser hurler et s'épuiser jusqu'à ce que mort s'ensuive. Après une agonie aussi longue qu'abominable, pendant des semaines, des mois, et même des années. Torture atroce, mais légale (vécu dans mon entourage).

      Ignoble de laisser des gens devenus "légumes" supplier qu'on les aide à en finir pendant des années, et des années. Quand chaque rare seconde de lucidité est un supplice abominable qui conduit à s'auto-agresser et à tenter de se détruire avec le peu de forces qui restent ; à gratter le sol avec ses ongles en disant "ma place est là-dessous", etc. Subir cela pendant 15 ans, jusqu'à 90 ans (ma mère).

      Ignoble aussi de dire qu'on ne pratique pas l'acharnement thérapeutique, mais pas l'euthanasie active non plus. Eventuellement, on envisage "l'euthanasie passive". Au cas où vous n'auriez pas compris, on vous explique "qu'on laisse faire la nature". La réalité ? On arrête la sur-oxygénation provoquant ainsi une très lente et douloureuse (pour tous) agonie par asphyxie. OUI ! Par asphyxie. Même après 3 EEG entièrement plats, la souffrance reste, quoi qu'on prétende. J'ai accompagné mon mari pendant ses 18h d'asphyxie. Et j'ai vu son cœur se rebeller. Et son corps tressaillir en raison des réflexes primaires de survie. Même quand tout est perdu. Et qu'on ne me dise pas qu'il n'a pas souffert. J'étais là ; et j'ai vu. On l'a sciemment torturé. Par dogmatisme inhumain ; contrairement à la bonne conscience qu'on veut se donner...

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    3. @ Claude-Henri et Corto (suite)

      Oh SI, Corto, on peut, et même on DOIT, juger au cas par cas.
      Pour avoir souvent vécu pareilles situations (que je ne souhaite à personne, même pas à mon pire ennemi), je pense qu'il faut rendre aux médecins la liberté de faire preuve d’humanité lorsque cela devient malheureusement nécessaire.
      Eux seuls sont capables d'évaluer et de décider ce qu'il est faut faire. En fonction de nombreux critères et du contexte. Et justement au cas par cas ; ce qui est la seule situation tolérable. Car la vie n'est pas quelque chose qu'on peut imposer ou supprimer comme une marchandise. CHAQUE cas est différent. Et il est impossible de légiférer pour chacune des situations prévisibles ou, le plus souvent, imprévisible.
      Légiférer, c'est ouvrir la porte aux erreurs, aux abus (dans un sens comme dans l'autre), aux magouilles.
      Légiférer, c'est marchandiser la vie et la mort, tout comme les socialopards viennent de marchandiser les enfants.

      Mais qu'on ne se méprenne pas sur mes propos :
      1. Je suis (à ce jour) totalement opposée à une nouvelle loi sur le sujet, notamment pour les raisons ci-dessus évoquées.
      2. Je demande qu'on rende aux médecins (réunis en comité, généralement par groupe de 3) la responsabilité des soins et décisions ultimes lorsque nécessaire.
      3. Qu'on informe les familles, mais qu'on ne leur fasse pas porter la responsabilité de la décision. La situation est suffisamment douloureuse et traumatisante sans cela.
      4. Qu'on cesse de poursuivre et de s’acharner sur des médecins ayant fait leur travail avec lucidité, courage et compassion.

      Bien entendu, en privé, je peux apporter un témoignage circonstancié et touffu sur les souffrances endurées lors de l'euthanasie passive. Moins long, mais tout aussi terrifiant que l'acharnement thérapeutique.

      Vous me pardonnerez Corto, mais, pour ce soir, je vais arrêter là.
      Je ne peux aller plus loin pour l'instant. Mais je reviens dès demain ; si je peux.

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    4. Je voudrais simplement ajouter qu'on a tous le droit de mourir dans la dignité.
      Et que ce droit devrait être inaliénable.

      Contrairement à beaucoup, je parle plus souvent de mes devoirs que de mes droits.
      Mais ce droit là, j'y tiens plus encore qu'à la prunelle de mes yeux. Et je l'exige.

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    5. @Franzi: Wouaouh, tu décoiffes ! Et bien évidemment chaque avis est recevable et défendable. Juger au cas par cas ne peut se faire que dans le cadre précis d une loi. Et pour cela, nous avons déjà Léonetti, il me semble.
      Je ne crois pas que tes points 2 et 3 soient dans la loi Léonetti, je les trouve pertinent et intéressants.

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    6. @Franzi , je te donne entièrement raison , je n'ai pas voulu trop débattre sur mon expérience mais il rejoint en grande partie les tiennes , j'ai trouvé un médecin compatissant qui connaissait la souffrance du patient et de la famille .
      Légiférer sur cette pratique ? Non , chaque cas est différent et il faudrait 60 millions d'alinéas dans cette loi .

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    7. @ Corto et Claude-Henri

      Comme vous le dites, il existe la loi Léonetti. Elle me semble assez bien faite, même si elle est très loin de couvrir toutes les situations. Ce qui comme je l'ai déjà dit, est IM-POS-SI-BLE.
      En médecine comme dans la vie, il y a l'imprévu, l'imprévisible, l'inexplicable, etc.
      On ne peut pas établir un cadre "fermé". Il faut laisser une certaine souplesse au corps médical. Il faut surtout arrêter que les politiques s'approprient la faculté de décider en lieu et place des médecins.
      C'est une des raisons pour lesquelles je ne veux pas de "nouvelle" loi. Celle-ci existe, elle est assez bien faite et, pour peu qu'on fasse preuve de souplesse et de bon sens, devrait suffire.
      MAIS encore faudrait-il qu'elle soit appliquée.
      Car tel n'est presque jamais le cas ; aujourd'hui encore...
      POURQUOI ? Simple comme Simplet 1er ! Avec la judiciarisation à l'américaine, y compris dans le monde médical, les médecins ont peur. Oui, peur d'être condamnés à tout va, pour tout et pour rien. Alors, ils reculent et n'osent plus remplir plus leur rôle.

      Je ne crois pas que le point n° 2 figure dans cette loi. Néanmoins, c'est une pratique multi-décennale qui était tolérée. Pourvu qu'il n'y ait pas trop de vagues... Raison pour laquelle la famille devait décider.
      Désormais impossible... Sauf à ce que le médecin prennent des risques énormes et disproportionnés au regard du soulagement accordé.
      Pourtant la décision ne peut être QUE collégiale. Dans tous les cas. Il me semble très regrettable et préjudiciable que cette possibilité ait été anéantie. Et il ne faudrait pas grand-chose pour la rétablir. Juste que les polytocards cessent de se mêler de ce qui ne les regarde pas, et s’occupent de ce qui relève de leur responsabilité.
      Je sais, je rêve...

      Quant au point n° 3, je l'ai vécu pour le décès de mon mari. S'ils n'ont fait que jouer les Ponce-Pilate, ils ont eu beaucoup de sollicitude envers moi. Il n'empêche qu'ils l'ont asphyxié, sans rien faire pour adoucir sa souffrance.
      Je ne pense pas que ce point soit prévu. Il s'agit juste d'un geste d’humanité. Mais pourquoi ce geste ne serait-il pas possible avec une véritable prise de conscience de la situation et des responsabilités à assumer ?

      Le serment d'Hyppocrate est devenu un leurre pour cacher tous ces hypocrites.
      "Primum, non nocere" (d'abord ne pas nuire). Ensuite, soulager.
      Or, plus personne ne prend en compte ce soulagement à donner. Or, en ce temps-là, les gens mourraient jeunes. Ce qui leur évitait d'être confrontés au présent problème.

      Bien sûr que "chaque avis est recevable et défendable". Néanmoins, je ne connais personne (j'ai bien dit PERSONNE) qui n'aie pas changé d'avis après avoir traversé pareille épreuve.
      Je comprends qu'on ne puisse imaginer l'horreur d'un tel drame tant qu'on ne l'a pas subi.
      Mais personne n'est à l'abri...

      Pour conclure, je dirai qu'un homme vaut moins qu'un animal.
      En effet, vous êtes condamnable si vous avez pitié du premier, tout comme vous êtes condamnable si vous n'avez pas pitié du second.
      Drôle de civilisation tout de même. Enfin drôle... je devrais plutôt dire "curieuse et triste civilisation". Qui ne sait affronter ni la mort, ni ses peurs. Quel exemple pour nos enfants !...

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  3. C'est le genre de sujet qui pousse à la prudente perplexité. Mais ce qui est sûr, comme vous dites, c'est que pour le clan des "progressistes" y a pas de problème, la question ne se pose même pas...bon, attendons les municipales...
    Amitiés.

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    1. @Nouratin: Y a pas de problème ??? Pour moi, il y a un pb à banaliser la mort parce que c'est tout de même ça qui est en jeu: la vie, la mort qui deviennent des "objets" de loi. ça me gêne.

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  4. je pense que sur ce sujet les affrontements du 26 mai seront une rigolade avec la crise en plus et les foutage de gueules ( que je ne compte plus faisant partie des 52, je crois que si Hollande statut dessus il est foutu)

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    1. @anonyme: perso, je n pense pas qu il statuera dessus avant et les municipales et peut-etre les européennes. J en vx pour preuve les diverses parutions qui l’appellent justement à ne pas céder et dont je n ai mis ici que deux exemples.

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  5. Il m'a semblé avoir compris, mon cher Corto, que les 92% représentaient 92% des 18 ou 20 Français "représentatifs" réunis pour donner leur avis sur l'euthanasie.

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  6. L'euthanasie est un sujet très complexe, les cas sont très variés et si on ne possède pas de connaissances médicales eh bien on est en peine d'y voir clair. Le plus inquiétant est qu'un gouvernement incompétent s'y met pouvant à terme dériver vers des morts de trop, en raison de son absence à réfléchir aux conséquences de leur politique. Puis si la gauche commence à mettre dans des cases ceux qui veulent dire quelque chose sur le sujet, le débat sera encore biaisé et la une actuelle des journaux numériques troublent encore le jeu en mettant sous les projecteurs un seul cas, celui de la mère d'une élue écologiste.

    Il y a sept ans j'ai vu un documentaire à la télévision sur le cas d'un pré-retraité suisse qui a pris la décision de boire la potion létale lorsqu'il a appris que ses métastases dans la tête l'emmènerait dans quelques mois au cimetière. Il ne souhaitait pas que son entourage le voit malade jour après jour et leur avait annoncé, directement, pendant un repas qu'il allait mourir.

    Il était parfaitement valide et lucide et aurait pu se suicider mais il a préféré y aller en douceur, son frère était là un quart d'heure avant et sa femme l'accompagnait pendant les dernières minutes. Conformément au cadre légale de la Suisse à l'époque, une femme lui a donné une petite bouteille à boire. Si j'accorde de l'importance à ce témoignage, c'est d'abord parce que le malade témoigne de lui-même et que ce n'est pas toujours le cas, un proche peut toujours arranger son témoignage et surtout on est dans une démarche saine et rationnelle, pas comme dans certaines situations malsaines où l'on découvre après coup que plusieurs personnes ont été euthanasiées. Ou encore quand la justification de l'acte est "l'avancée politique", la prise de conscience collective, etc...

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    1. @Judex: les connaissances médicales ne suffisent pas pour se prononcer sur le sujet. Ce serait trop simple. Et même pour un toubib, qu'est-ce qu il fait de son serment ? Il le met au fond de la poche quand il doit "débrancher " ?

      Aujourd hui la maman d'une écolo, hier un vx couple qui se suicide dans un hôtel; ils vont nous faire pleurer pour valider le truc, tous les moyens seront bons , comme pour le mariage zinzin.

      Ton témoignage, okay, on connait tous plus ou moins une histoire dans ce genre mais difficile de faire au cas par cas, je crois car qui garantira que tout est fait en bonne et due forme, qui pourra ns assurer d une absence de manipulation ? La loi est indispensable sur le sujet et qui dit loi dit abstraction des cas particulier.

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    2. Oui elles ne suffisent pas mais elles demeurent indispensable si on veut connaître le dossier, en accumulation avec les connaissances des autres domaines.

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    3. @ Corto
      "Et même pour un toubib, qu'est-ce qu il fait de son serment ? Il le met au fond de la poche quand il doit "débrancher " ?"
      Il ne faut pas inverser la donne :
      1. "Débrancher", ils le font sans scrupule. Lorsqu'il n'y a plus aucun espoir. Ce n'est QUE de l'euthanasie passive. Et ça, c'est légal. Pas humain (asphyxie), mais légal. En revanche, pas du tout conforme au serment puisque, au lieu de soulager, ils s'en "lavent les mains" ; et nuisent en provoquant une souffrance au lieu de la détruire.
      2. C'est au contraire lorsqu'on est capable d’assumer ses responsabilités pour abréger des souffrances inutiles qu'on respecte l'esprit de ce serment. Et aussi la lettre...

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  7. Que pour quelque raison que ce soit (religieuse, philosophique) on refuse le suicide, ça ne concerne que l'individu. La société pas plus que le pouvoir politique ne doivent s'en mêler. Pour avoir entendu un proche en fin de vie (cancer généralisé) me dire: "C'est inhumain de laisser souffrir quelqu'un comme ça", je suis favorable à l'euthanasie. Si je sais que la loi me la refusera en interdisant aux médecins de faire ce que je n'aurai plus la force de faire moi-même, je préfère me suicider dès qu'on me communiquera le diagnostic.

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    1. @Pangloss: tu parles de toi, d un cas particulier donc d une décision qui pourrait etre prise en connaissance de cause. Et que fais tu de la personne qui n a plus toute sa tête ? On la suicide parce que'elle en aurait exprimé le désir? L euthanasie va bien plus loin qu une simple question de suicide. Et qui te dit que si tu es perdu ici, les gens qui te donneront le diagnostic auront toutes les connaissances suffisantes pour t affirmer que t es foutu ?

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    2. @ Corto
      "Et que fais tu de la personne qui n a plus toute sa tête ?"

      Et que fait-on de cette personne lorsque, à chaque instant de lucidité, elle s'auto-agresse, s'arrache les cheveux, se griffe, pleure et supplie, en boucle "qu'on la pique", qu'elle veut en finir, que ce n'est pas possible de la laisser souffrir autant ?
      Que fait-on lorsqu'elle gratte le sol en essayant de s'enterrer vivante ?
      Voyez-vous Corto, les personnes "qui n'ont plus toute leur tête", c'est justement quand elles la retrouvent qu'elles souffrent le plus et sont le plus malheureuses. Et que c'est absolument insupportable.

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  8. J'adore ton titre, et oui, je confirme les homophobes sont opposés à l'euthanasie, surtout que la loi Léonetti est très bien faite, s'opposant à l’acharnement thérapeutique, permettant la sédation même si elle peut avoir comme conséquence d'abréger la vie, enfin, une loi très humaine et complète. Parait il peu appliquée encore.

    Je ne souhaite pas obliger les soignants à suicider les gens même lorsqu'ils sont atteints de maladies incurables, il faut faire extrêmement attention au risque d'eugénisme de la fin de vie. Cachez ces vieillards bavant que je ne saurais voir et qui nous coûtent si cher.

    Il y a eu un temps, où on projetait d'obliger les femmes enceintes ayant eu déjà eu un enfant atteint d'une maladie génétique à un dépistage, l'idée sous jacente était, non de les obliger à avorter, mais de désengager la Sécu de la prise en charge de l'handicap ... On n'en a pas trop parlé, c'était sous Chirac, heureusement l'idée a été abandonnée. Parfois je me dis que Hitler avait juste un peu d'avance et pas assez de technologie.

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    1. @lady watterloo: l eugénisme , tiens, en voila un mot que j avais oublié de ma liste de début de billet. En effet la loi Leonetti est très bien faite et avait été votée à une large majorité si je me souviens bien. Alors pourquoi nos progressistes-apprentis-sorciers veulent ils revenir dessus ? je ne comprends pas bien ou j ai peur de trop bien comprendre.

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    2. @ Corto et Lady Watterloo
      Moi aussi, j'ai peur de trop bien comprendre...
      Il n'est pas besoin d'une autre loi.
      Juste de faire ENFIN appliquer celle qui existe. Et d'y ajouter un peu de bon sens en laissant la liberté au comité de médecins. Eux seuls sont aptes à prendre la décision qui s'impose. En la justifiant, comme le demande la loi Léonetti.
      La mention "donner un sédatif, même s'il abrège la durée de vie" le permet. De fait. Mais aussi légalement.

      Alors, exigeons l'application de cette loi. Simple, non ?
      Effectivement, ce n'est pas aussi simple qu'on pourrait le penser... :-(

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  9. L'euthanasie, c'est bien beau mais à condition que cela reste exceptionnel (comme l'avortement devait l'être en son temps) et au cas par cas. Chacun connaît un cas (directement ou via quelqu'un qui connaît quelqu'un qui ...) pour lequel l'euthanasie aurait (ou a été) justifiée. Or, dans bien des cas la loi Léonetti suffit: accompagnement des malades en fin de vie, augmentation des analgésiques (quitte à abréger l'existence de quelques heures ou jours - mais mieux vaux 3 jours sans souffrir que 15 jours d'agonie).

    Je me méfie des lois sociétales, surtout quand elles viennent des socialistes.

    Le risque est que la décision soit prise par des proches (ou moins proches) plutôt que par le malade. Le risque est qu'on confonde dépression ou souffrance donnant envie de mourir avec souhait d'euthanasie (quand on ne réclame qu'attention ou morphine). Et quand la sécu trouvera moins onéreux de rembourser une euthanasie que de maintenir en vie des trop vieux ou des trop malades, on aura vraiment atteint le "meilleur des mondes".

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    1. @claribelle: Il y a contradiction , je crois, dans ton com. je m explique. Tu dis: au cas par cas, mais après tu dis qu'il y a un risque que la décision soit prise par autrui d'où la nécessité de légiférer pour éviter les dérapages. Mais légiférer a déjà été fait avec la loi Léonetti. Alors qu elle est le but de cette nouvelle tentative de loi par nos gauchos?

      Je n ose imaginer... le meilleur des mondes que ces gens là nous préparent.

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    2. @ Corto
      Je ne trouve pas de contradiction dans le commentaire de Claribelle.
      Au contraire. Le risque qu'elle met en relief est justement celui qu'on peut craindre avec une nouvelle loi.
      Rien de tout ça si ce n'est pas la famille qui décide, mais le comité de médecins. CQFD.

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  10. Il me semble qu'une société qui accepte sans sourciller, puisque c'est un droit, plus de 200 000 avortements par an, à un bout de la chaîne, et qui s'apprête, à légaliser l'euthanasie d'au moins autant de vieillards, malades ou handicapés, à l'autre bout de la chaîne, est une société bien malade.

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    1. @marianne: mais notre société est malade et nombreux sont ceux qui s en rendent compte heureusement. les "troupes" de la Manif pour tous font partie de ceux-là. Et entièrement d accord avec vous.
      Mais comme écrit plus haut à plusieurs reprises, je ne vois pas vraiment le but de cette nouvelle campagne pro-euthanasie, la loi Léonetti étant à mon sens suffisantes. Une idée ? Quel intérêt à banaliser la vie et la mort à ce point ?

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    2. @ Marianne
      Tous ces avortements sont la preuve flagrante de l'échec de la contraception.
      Ils en sont une dérive dangereuse (physiquement et psychologiquement), ainsi que traumatisante tant pour les femmes que pour la société.

      J'avoue avoir quelques difficultés à comprendre pourquoi ce qui nous sert de gouvernement incite à remplacer la contraception par l'avortement. Qu'il n'ose même pas nommer autrement que sous un sigle paraissant beaucoup plus neutre.
      Plus franchement exprimé, je crains, une fois de plus, de trop bien comprendre.
      Avec leurs gros sabots, on les entend venir de loin !

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  11. 60 000 000 de français représentés par 18 individus meme sélectionnés scrupuleusement par l'IFOP , si je ne me trompe , ça fait quand même une représentativité de 3 333 333 personnes pour un seul individu : c'est une sacrée responsabilité pour une seule personne quand bien même dotée de toutes les qualités de discernement . N'oublions pas le huis-clos pour éloigner encore plus le représentant des citoyens qu'il est censé représenter . Ainsi nous nous acheminons vers les joyeusetés du suicide assisté ! Il y aura donc en France sous peu, en toute logique , le semaine de prévention du suicide suivie de la semaine de promotion du suicide assisté . L'individu se débrouillera comme il le peut avec ces deux injonctions contradictoires . Ce qui parait-il rend fou ! Mais notre société marche déjà sur la tete , n'est il pas ? Nos bons socialistes et associés EELV ne cessent de nous émerveiller avec leurs mascarades de débats . Marguerite

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    1. @marguerite: c'est assez bien vu tout ça ! on va bientot nager en plein délire, si ce n'est déjà fait.
      Mais a propos de ce fameux panel, n'est-il pas fondamentalement populiste? Car Si demain des personnes qualifiées disent le contraire, les opposera-t-on aux "citoyens" ? ( dixit koz)

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    2. Dans tout article citant un sondage sur "un échantillon représentatif établi selon la méthode des quotas" il à CHAQUE FOIS question d'au moins 1000 personnes. Avec 18, on a un facteur de 50 entre les deux grandeurs. Et des salopards désinformateurs ont parlé de "représentativité"?!?
      Mais que le cul leur pèle!

      Popeye

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  12. Bonsoir !*
    vaste sujet , en effet !
    vous précisez (au 2eme commentaire) : "On est obligé de légiférer, ne serait-ce que pour éviter d'éventuelles dérives"
    Hé bien justement, est-on obligé de légiférer ?
    vous donnez un élément de réponse plus loin : "eugénisme"
    A quel titre la loi surpasserait-elle la morale, l'humain , la religion ?
    L'état a déjà mis "la main" à toute notre vie (humaine) naissance, contraception , adoption ,reproduction, éducation,assistanat, allocation, retraite et maintenant : la mort ... la boucle de la dictature molle se boucle on dirait ...
    Hélas l'être humain est beaucoup trop nombreux : il est donc déprécié du simple fait de la quantité
    En plus il est interchangeable (immigration délocalisation) inculte (bonjour le foot et la télé réalité)
    et sans aucune spiritualité (laïcité) , bref de la quasi viande qu'on jette à la poubelle ...
    Vous avez dit .. progressiste hein ?

    cordialement

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    1. @jmespe: c'est un peu le danger que je vois venir avec cette éventuelle loi sur l euthanasie: la banalisation, bien engagée au demeurant, de la vie et de la mort. Et où s'arrêterons-nous, vois les belges qui en sont a statuer sur l euthanasie des jeunes mineurs , à partir de 15 ans. Demain, 10, puis 5 puis ...

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    2. @ jmespe
      Complètement d'accord avec vos remarques.
      Nous ne sommes plus maîtres ni de nos vies, ni de nos morts.

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  13. Nous avons tous dans notre entourage, un ou plusieurs cas de personnes en détresse physique où la souffrance de l'être devient insupportable à nos yeux, doit on pour cela laisser les politiques nous dire quand nous devons mourir. Cela me gêne aux entournures mais surtout posons nous la question : " Qu'est ce que vivre"; courir comme une gazelle à travers la savane ou être assis sur un fauteuil à regarder l’horizon et sans contenter.

    Il y a aussi la solutions "Soleil vert", film de science -fiction mais à la vitesse où nous allons dans le mur au nom du progrès, nous y viendrons un jour.

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    1. @Grandpas: et bien voila justement un sujet où les politiques ont a intervenir par la législation. Ceci dit, encore une fois, la loi Léonetti se suffisant, je ne vois pas trop ce qu ils veulent en allant plus loin.

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    2. @ Corto
      1.Ils veulent décider à la place des médecins.
      2. Je crains fort que leur objectif soient de transformer la population en "variable d'ajustement" (je sais, c'est affreux, mais je crois que c'est leur mode de réflexion). Pour inverser la courbe du chômage, par exemple ?

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  14. Une idée du pourquoi? Ma belle mère m'avait dit le coût d'une seule piqûre que recevait mon beau père en fin de vie, je ne me souviens plus exactement, mais tous les jours, les médicaments coûtaient l'équivalent d'une petite voiture.Quelques temps plus tard, Il a fini par mourir une nuit, une sédation un peu plus forte, mais il n'a jamais souffert (c'était avant la loi Léonetti, mais beaucoup de médecins le faisaient déjà), c'était de toute façon la fin de sa vie.

    Les médicaments sont peut être beaucoup moins cher à présent, je l'espère en tout cas, car la recherche absolue d'économies risquerait de faire recycler bien des malades un peu trop vite.

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    1. @Lady Watterloo: l aspect économique rentre bien évidemment en ligne de compte mais qui osera en parler ouvertement ? Et si l aspect eco doit intervenir sur la fin de vie, ou ira-t-il se fourer la prochaine fois, le cancer ? Trop cher le traitement ? On abrège ?
      Il y a bien un domaine où l aspect économique ne doit pas intervenir c'est bien celui de la santé et du traitement des maladies.

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    2. @ Lady Watterloo
      LA piqûre : > 1 200€. Pour ma mère (tumeur à l'hypophyse) comme pour mon père (DMLA).
      Et encore, une goutte d'eau parmi tout le reste...

      @ Corto
      Je suis d'accord pour dire que l'aspect économique ne doit pas intervenir dans ce domaine.
      Mais je pense aussi, qu'il ne faut pas s'acharner sur des cas désespérés, surtout quand ils veulent (véritablement) en finir. Et pour ça, les médecins savent faire la différence. Les médecins. Pas les polytocards ; et encore moins les socialopards.

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  15. Corto je suis à fond avec toi et sans nuances contre l' euthanazie, parce que c' est un projet qui va contre l' espoir , la rédemption et toutes les valeurs chevaleresques qui seules donnent le regard franc , courageux et loyal comme le tien.Avec mon estime.Isabelle.

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    1. @Orfeenix: merci. Nous sommes d accord donc. Je reconnais cependant volontiers que c'est une question qui est d'une complexité inouie, bien plus que l on veut nous le faire croire. Alors oui, après mûres reflexions, je suis contre l euthanasie même si je reconnais aussi que cela relève de l intimité, de cas très difficile et que tout en étant contre, je me garderais bien de mal juger ceux qui y recourent.

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    2. @ Orfeenix
      Ne soyez pas trop péremptoire : personne n'est à l'abri.
      Même si, de tout cœur, je vous souhaite de ne pas y être confrontée.

      De mémoire, les" valeurs chevaleresques" incluent la charité ET la compassion...
      Croyez-moi, il faut être sacrément franc, courageux et loyal, pour être capable de porter l'assistance nécessaire aux personnes plongées dans d’abominables souffrances et condamnées à brève échéance.

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  16. Et l'avis des soignants ? Parce que voyez-vous il faudra bien que quelqu'un exécute la sentence ! Leur demande t-on l'effet que cela fait de voir tuer un patient, quelque soit la situation ? Un médecin avec qui j'avais travaillé, me disait être contre l'euthanasie après avoir vu les dégâts moraux causés sur ses confrères qui l'avaient pratiquée. Et ce médecin était athée, rien à voir avec la religion. Pour ma part l'hypocrisie, du corps médical et de la famille, et le malaise qui entoure une euthanasie sont tels que je rejette toute idée de sa pratique. Il n'y a pas de situation de douleur qui ne puisse être soulagée médicalement, même si l'augmentation des doses des traitements entraîne plus rapidement la mort ; le but n'est pas de la donner mais de soulager la personne, ce qui est bien différent 

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    1. @Avel: entièrement d accord avec toi. Qd je parle des médecins, j englobe, à tort je sais, les "soignants"

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    2. "Il n'y a pas de situation de douleur"... Vous avez quel âge pour être aussi sûr de vous ?

      Amike

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    3. On ne prend pas assez (pas du tout?) en compte le ressenti des médecins et des soignants. C'est comme pour l'avortement, si la loi est votée, quel que soit leur conscience, ils seront obligés de l'exécuter.
      Je connais de très près un médecin qui travaille dans un service de soins palliatifs et il me dit que très peu de malades demandent à mourir, seulement à être soulagés. Et si on parvient à les soulager, ils ne demandent plus à ce qu'on abrège leur vie.
      Les plus demandeurs, d'après lui, sont les familles car c'est très dur de voir souffrir les siens. Certains aussi pour des raisons pratiques : éloignement, travail etc..
      C'est très difficile de juger, mais je pense qu'une loi ne peut pas régler tous les cas de figure.
      Et 20 personnes ne peuvent en aucun cas, représenter l'ensemble des français.

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    4. Pardon " quelle que soit"...

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    5. L'âge de la pratique... Je ne dis pas que l'on meure sans douleur aucune, non, mais la médecine a aujourd'hui la possibilité de soulager qu'on avait pas avant. Les gens du XXIème siècle souffrent-ils plus qu'autrefois ? Une prise en charge bien conduite (tout le problème est là) doit permettre une mort apaisée.

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    6. @ Avel
      Le gros problème étant que la prise en charge de la douleur ne relève, beaucoup trop souvent, que de la théorie...

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    7. @Franzi: et bien, que de commentaires plus interessants les uns que les autres. Le sujet te tient à coeur et l'on comprend pourquoi a te lire. Merci pour ton point de vue et même si pas répondu a tous, je les ai lu. Bisous

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    8. @ Corto
      Merci beaucoup :-)
      Oui, c'est un sujet qui me tient à cœur. Depuis bien avant d'y être personnellement confrontée...
      Ça et les enfants sont les deux grands combats de toute ma vie.

      J'ai laissé ici beaucoup de temps, d'énergie, et d'émotion.
      Il va donc falloir que je rattrape mon retard de lecture ! Il doit y avoir plein de nouveaux billets passionnants à découvrir !... ;-)

      Merci encore Corto. Et bisous aussi. :-)

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