mercredi 10 octobre 2012

Refondation de l'école: démagogie et nivellement par le bas !


C'est bien connu, c'est à l'école que la république forme les petits hommes à devenir des hommes bien comme il faut. C'est bien pour cela que tout président arrivant aux affaires veut sa réforme de l'Education Nationale. Que les mômes  poussent et apprennent dans le bon sens.

Hollande ne déroge pas à la règle; on rase tout et on recommence. L'heure de la " refondation " ( terme sous entendant que tout a été détruit précédemment ) a sonné. Hollande donne le cap, Peillon à la manœuvre.

Les principales mesures qui devraient être appliquées: la fin du redoublement, la semaine des 4 jours et demi, l'enseignement de la morale laïque, le retour des moins de 3 ans à la maternelle dans les zep, l'abandon de la notation et la suppression des devoirs à la maison.

" La notation ne doit pas sanctionner mais indiquer un niveau " qu'il a dit l'hollande. Quelle ineptie tant dans la formulation que dans l'esprit ! Les pauvres biquets ! Toute leur vie d'adulte, ils seront jugés, notés, appréciés et sanctionnés mais cela ne devrait pas être le cas à l'école ?; que de déconvenues par la suite. A l'école, faut qu'on les bichonne les petits. On ne les notera plus ? On leur indiquera un niveau: Tiens, toi, p'tit frisé, ton niveau est bon et toi p'tit rouquin, ton niveau est moyen et toi, là-bas, ton niveau est nul proche du bitume ! Bref, sans le dire vraiment, l'objectif est de supprimer les notes ce qui revient en clair à supprimer les classements. Mais comment la chose est-elle possible ? Il y aura bien des bons, des moyens et des mauvais élèves. Et comment inciter un moyen à devenir bon sans lui montrer qui est bon et qui est mauvais ? Et comment valoriser le (bon) travail des uns et le jem'enfoutisme des autres sans notation ? Une seule solution, les amener tous au même niveau. Impossible car nous le savons tous, pour des tas de raisons, il y aura toujours des bons, des moyens et des nuls; comme dans la vraie vie: des qui réussissent, d'autres qui végètent et d'autres encore qui couleront. Sauf et seulement sauf à faire en sorte que le niveau atteint soit le plus bas possible. Raser le bitume, tout le monde devrait pouvoir faire ! Égalitarisme...

La suppression des devoirs à la maison ? Tous les cancres, les fainéants où les victimes inconscientes de parents démissionnaires s'en féliciteront. Tous les enfants dont les parents sont présents seront lésés, eux n'y couperont pas: surveillance du carnet d'appréciation, vérification des connaissances, suivi des évolutions, financement de cours à domicile...  La suppression des devoirs, un mesure presque en opposition à la suppression des notes. Inégalitarisme ! Un comble !

La fin du redoublement... On n'y est pas encore, l'hollande parle seulement de réduire le nombre de redoublement. A réflexion stupide, question stupide: on en fait quoi des élèves qui n'ont pas le niveau ?

La morale laïque ? Quelle morale ? Quelle laïcité ? Quel contenu ? On nous assure qu'il ne s'agira pas de formater les élèves... J'ai déjà écrit sur le sujet: attention danger !

Le retour des moins de 3 ans à la maternelle dans les ZEP... Et si on parlait de créations massives de places en crèches ?

La semaine des 4 jours et demi pour que les élèves soient plus épanouis, plus ouverts, moins fatigués, plus réceptifs ? Fut un temps, de mémoire, où l'on allait à l'école 5 jours sur 7. A ma connaissance, aucun élève n'est mort d'épuisement. Une mesure poudre aux yeux pour satisfaire les psy et les profs ?

Telle qu'est nous est présentée, cette énième réforme de l'enseignement pour une "refondation de l'école " m'apparait comme on ne peut plus démagogique. Faire plaisir au plus grand nombre et niveler par le bas en oubliant un détail d'importance: l'école n'a pas pour but de mettre tout le monde sur le même pied d'égalité mais uniquement de donner les moyens aux élèves d'aujourd'hui de devenir les adultes responsables de demain. Apprendre et viser l'excellence et non de se satisfaire d'un niveau moyen !

Folie passagère 1381.
D'accord, pas d'accord: atoilhonneur@voila.fr

59 commentaires:

  1. La réforme de grande ampleur que nécessitait l'école, la refondation n'est pas au rendez-vous!
    Tu as oublié la réduction de la journée scolaire!
    Pas de devoir à la maison mais devoirs à l'école...
    Les redoublements comme toujours pas bien vus mais existent toujours!
    La réduction des vacances d'été tombe à l'eau, pourquoi pas la semaine de 4,5j.
    Moi j'étais pour un vrai bouleversement, une révolution, mais encore une fois c'est une réformette!

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    1. @Narcissius: bienvenu ici. Nous sommes d accord, une réformette démagogique.

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  2. Oh, vous avez oublié le pire.
    Il ne sera plus demandé aux enfants de quitter le primaire sans savoir lire et écrire.

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    1. @Suzanne: n'est-ce pas déjà plus ou moins le cas ?

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    2. officiellement, ça ne l'était pas.
      Maintenant, ça l'est.

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    3. @suzanne: ben mazette... c'est ça le changement , :)

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    4. Ben quoi ? Le but n'est-il pas d'abaisser le niveau des élèves français à celui des petits divers qui à la 3ème génération sont quasiment restés au niveau des blédards quand le regroupement familial a été autorisé ?

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    5. @koltchack: on aurait pu imaginer que le but soit d'élever le niveau des petits divers à celui des français mais ce n'est pas "trendy ", pas dans le moove socialistant :)

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    6. Oui, mais en politique il faut tenir compte d'un certain réalisme et non pas se fixer des objectifs inatteignables. Essayer de faire entrevoir les beautés d'une poésie de Prévert à des gamins décérébrés au rap et qui feront, quelques années plus tard, les choufs pour le dealer du coin, c'est comme tenter l'ascension de l'Everest sans sherpa, sans bouteille d'oxygène. Et puis, dans le fond, pour nos bons dirigeants, ce qui compte c'est l'égalité réelle.

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  3. On fera payer un impôt supplémentaire aux parents des 1ers de la classe. Ca va aller dans ce sens.

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    1. @Pierre: mais avec un tel programme il n y aura plus de premier de la classe!

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  4. @Corto
    "A réflexion stupide, question stupide: on en fait quoi des élèves qui n'ont pas le niveau ? "

    Juste une remarque : chez moi le redoublement n'existe pas (armée obligatoire à 18 ans), les élèves qui n'ont pas le niveau sont automatiquement dirigés vers des classes dites "spéciales", soit un équivalent de l’apprentissage dirons-nous, en tous cas vers des filières plus manuelles.

    Pour le reste, d'accord avec vous, mais l'enseignement publique est déjà mort depuis longtemps, ce ne sont que de méchants coups de pieds donnés à un cadavre.

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    1. @waa: Israel ?

      J'ai souvenir en France de ces " classes " d adaptation ", une horreur. Mais reconnaissons que c'est un domaine de l'education qui a été amélioré avec le système du bac pro. Enfin, il me semble.

      Mort je ne sais pas mais en tout cas ce n est pas brillant. Le privé, curieusement, a l air de donner de meilleurs résultats. Cette réforme c'est comme on dit chez les marins de la pisse au vent : ça n ameliorera certainement pas le niveau

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    2. Oui.

      D'ailleurs, il y a d'autres pays, comme par exemple le Japon ou la Scandinavie, où le redoublement n'existe pas non plus.
      Ça n'a pas l'air d'empêcher les bons résultats scolaires.

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    3. Waa, il faut comparer ce qui est comparable. Les pays scandinaves fonctionnent en effectifs réduits et les moyens donnés aux enseignants sont sans commune mesure avec les nôtres. Les élèves en difficulté bénéficient donc d'un traitement aux petits oignons certes efficaces, mais qui coûte cher. Au Japon, on inscrit dès le plus jeune âge les enfants à des cours privés hors de prix pour qu'ils restent dans la course, quitte à les mener au suicide quand ils n'arrivent pas à satisfaire les attentes de leur famille.
      En France, on bourre les classes de mômes de milieux et de niveaux complètement disparates, il n'y a plus de réseau d'aide depuis Sarkozy, on y accepte les psychotiques ou les pré-délinquants, le tout sans que quiconque n'ait la moindre formation, ni d'aide réelle. Alors on fait quoi?

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    4. Je ne compare pas, je dis simplement que le redoublement n'est pas universellement répandu.

      Pour ce qui est des classes surchargées d'élèves de niveaux et milieux différents, laissez-moi vous en raconter une que peu de gens connaissent ...

      Dans les années 90, Israël a accueilli plus d'un million de juifs russes, sur une population de 5 millions d'habitants à l'époque.
      Je vous laisse imaginer l'énormité de la charge de travail qui est tombée presque du jour au lendemain sur le système éducatif.

      Et pourtant, il ne s'est pas écroulé.

      La solution : les nouveaux élèves ont été dispatchés dans toutes les classes, pour éviter l'effet "ghetto", et chaque enfant russe s'est vu attribué 2 petits camarades israéliens de leur classe, qui le prenait en charge PENDANT et APRÈS les cours.

      Et au bout de 2 ans, il était pratiquement impossible de distinguer l'ancien du nouveau.

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    5. Belle idée. Mais Israël n'a pas la même histoire que nous. C'est un pays créé tout récemment et colonisé par des réfugiés. Ici, ça ne prendrait pas. Au nom de l'égalité on fait semblant de ne pas voir les différences qui du coup, enflent comme autant de grenouilles.

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    6. @waa: j avais entendu il y a peu cette histoire d un million de juifs russes arrivant après la chute du mur mais n avais pas imaginé ce genre de conséquences. Chapeau même si effectivement la chose serait impossible en France comme le dit froufrou

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    7. Belle performance surtout lorsqu'on considère que peu de temps auparavant ils avaient accueillis les falashas.

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    8. Je pense que c'est une erreur de nous comparer avec le Japon ou la Suède pour ce qui est du scolaire, car les enfants de France sont de véritables sales gosses pour certains, soutenus par les parents dans leur connerie. N'ayant aucune auto-discipline dans le foyer familial, il est impossible d'envisager que la suppression du redoublement soit une bonne mesure.

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    9. C'est surtout une erreur parce que ces pays sont très fortement homogènes ethniquement parlant. Vertus du climat hostile ou de l'extrême méfiance à l'endroit de tout ce qui est étranger. Tant que nous n'avions que des immigrés européens il n'y avait pas vraiment de problèmes. Les barrières des langues et des moeurs tombaient en une génération. Depuis que nous devons supporter des gens qui nous sont étrangers ethniquement, culturellement, religieusement, linguistiquement parlant (aucune racine indo-européenne) le niveau scolaire ne cesse de chuter. Si on ajoute à cela le fait que nos "visiteurs" refusent de se plier à nos lois, ne reconnaissent pas nos coutumes et exigent en revanche que nous reconnaissions les leurs comme légitimes sur notre sol, il ne faut pas s'étonner que tout foute le camp.

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  5. Voilà une "réforme" typique qui ne répond à aucun des problèmes de l'école...à savoir, la baisse dramatique du niveau des élèves et l'indiscipline. Au lieu de se poser les bonnes questions, on casse le thermomètre, ce qui ne peut aboutir, comme vous dites, qu'à un nivellement par le bas. Tous ces pédagogistes qui ont assassiné l'école depuis 40 ans ont une fois de plus sévi et trouvé une oreille attentive. On ne règlera pas les problèmes de l'école en amplifiant les méthodes qui l'ont mise dans cet état. Tiens, ça vous rappelle rien ? ( pour régler les problèmes engendrés par trop d'état, on augmente le poids de l'état...).Ce sont vraiment des quiches qui ne remettront jamais en question leurs dogmes mortifères...

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    1. @nana: ce qui est en plus délirant c'est que cette reforme est soutenue a fond par les organisations de parents d élèves bien a gauche.Ils ne voient même pas le suicide qui est organisé au benefice d un égalitarisme débile. L'égalité des chances ne se décrete pas.

      Rien ds ce projet sur la discipline, le respect, l'obligation d apprendre et de résultats tant pour les profs, les inspecteurs académiques que pour les élèves. Affligeant

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    2. On pourrait également parler du niveau dramatique des instituteurs. Pour mon malheur, je suis obligé d'en côtoyer quelques-uns, relations familiales obligeant. Je pense, entre autres, à une cousine qui, au mieux de sa forme, n'arrive pas à descendre en dessous des 20 fautes sur une page manuscrite. Lire ses lettres est un véritable calvaire. "été" à la place de "était", oubli du "s" pour marquer le pluriel, orthographe innovante permettant par exemple l'usage du "ent" en lieu et place du "ant", etc. ad nauseam. Alors avec ce genre d'hurluberlus envoyés pour faire la classe à nos enfants, auxquels viennent s'ajouter les programmes de plus en plus légers et imbéciles, les méthodes d'enseignement débiles, sans oublier qu'on a tout fait pour retirer la moindre once d'autorité aux enseignants, avec la bénédictions de ces derniers dans les années 70/80, il me semble qu'on s'est vraiment donnés les moyens de saccager des générations.

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    3. l'année dernière, mon petit fils avait une instit qui lui corrigeait ses devoirs sans fautes, en en faisant....

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  6. ces réformes là, on en parlait déjà il y a 40 ans ! rien de bien nouveau, les mômes ne sauront toujours pas lire et écrire à la sortie du primaire , sauf les gamins qui ont des parents responsables qui font le boulot avec eux à la maison....ah mais ceux là, c'est des ennemis, ils éduquent et élèvent leurs gosses, honteux !

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    1. @boutfil: moi, y a en gros 40 ans, j'étais en primaire. On respectait l instit, on lui faisait confiance et on fermait notre gueule, on était là pour apprendre point barre, apprendre a lire et a écrire. On avait un carnet de note que tous nous redoutions, des tableaux d honneur, des bons points et surtout on filait droit. Les parents soutenaient les instits et ne contestaient pas. Le soir a la maison, y avait des devoirs, normal, ça faisait partie du jeu et les 3/4 des femmes etaient mères au foyer: présentes !

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  7. démagogie et nivellement par le bas

    Voilà. Rien d'autre à ajouter, si ce n'est, hélas, que tous les gouvernements, de droite comme de gauche suivent peu ou prou cette même "politique" depuis quarante ans.
    C'est d'une tristesse aussi insondable que la démagogie de nos gouvernants.

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    1. @aristide: aussi triste que le niveau atteint par les élèves sortant du primaires. Quant à l'après...

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    2. Aristide, d'accord pour la démagogie, mais ne sous-estimez pas le pouvoir des syndicats, tous de gauche et de gauche dure, de la FCPE (assoce qui je crois doit statutairement compter 20% d'enseignants dans son bureau - j'ai d'ailleurs cru un temps qu'il s'agissait de la fédération communiste des parents d'élèves) et des gens de droite qui sont prêts à tout pour se faire pardonner de ne pas être de gauche.

      Et puis il y a longtemps que le but est d'éduquer, c'est à dire de formater, et non plus d'instruire. On a pratiquement anéanti le latin et le grec ancien, la littérature est un champ de ruines, l'histoire n'en parlons pas, quant à la philo... Or, ce sont ces matières qui permettent d'acquérir une solide culture, outil qui permet de penser par soi-même au lieu d'adhérer à des mots d'ordre.

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  8. Voilà! Ce pauvre nigaud de Hollande a l'air de penser qu'il vient de faire la découverte du siècle. Tout a déjà été dit.
    Je parie un seau de figues aqueuses que rien ne changera et qu'on va continuer à s'enfoncer doucement vers une médiocrité confortable.
    Qu'on arrête avec le pédagogisme tous azimuts, qu'on vire des classes les mômes qui relèvent de la médecine ou de la maison de redressement et ça sera déjà bien.
    Ensuite, au boulot, avec des notes et que chacun soit à son affaire: les parents à l'éducation et les enseignants à l'enseignement.
    Et qu'on n'aille pas me dire que je suis nazie. On peut très bien faire travailler les mômes et les noter avec bienveillance. De même qu'on peut passer sa journée à sculpter du papier en les terrorisant.

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    1. @Lo: en un mot comme en cent: Bravo ! :) Rien a ajouter et c'est une maîtresse d'école qu le dit.

      NB: j ai toujours trouvé ridicule l 'appellation professeur des écoles

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  9. @Io Froufrou
    +1 à ma nazie préférée :)

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    1. Roooh..Heil, euuh...Merci Vlad :)

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    2. @vlad: ben me'de alo's , je suis jaloux !

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    3. Oui, c'est vrai, t'es vénère, là, lo, mais ce coup de gueule me semble salutaire et justifié.

      Cathartique, expiatoire et thérapeutique, moi j'dis.

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    4. @Bah alo' co'to? L'accent des îles te vient quand Vlad me fait des tend'esses? :)
      @Un peu Al West, oui! Mais comme le blog de corto est dévoré par des tas de grosses légumes, je garde espoir qu'une pas trop pourrite y trouve matière à réflexion.
      De là à ébranler le mammouth....

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  10. Bonsoir Corto,
    Bonsoir à tous,

    Tout à fait d'accord avec Io que je trouve plus réaliste que nazie.

    J'ai lu hier dans le Figaro, que près de 70 % des français étaient contre la suppression des devoirs à la maison, et je partage cette opinion.

    Si je reconnais que l'accompagnement pendant les devoirs est parfois contraignant, c'est aussi des moments d'échanges essentiels et quotidiens avec nos enfants, qui vont bien au-delà du temps consacré aux devoirs.

    On a de plus en plus le sentiment dans cette société que les enfants "normaux" (vous savez, la grande majorité dont on entend jamais parler) doivent à tout prix être rabaissés pour se retrouver au niveau des quelques-uns qui, pour diverses raisons, ont plus de difficulté à suivre.

    C'est vrai pour les devoirs et c'est encore plus vrai pour la nouvelle notation dont l'ambition est de ne pas déplaire aux mauvais élèves... On croit rêver. L'éducation nationale va préparer une génération de loosers.

    Pauvre France !


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    1. @cyrielle: Ben c'est cela , on abaisse le niveau pour que tout le monde puisse suivre !

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  11. marianne ARNAUD11 oct. 2012, 08:00:00

    D'un autre côté, mon cher Corto, s'il ne reste plus de bons élèves, il n'y aura plus de délinquance à l'école, puisque ce sont les bons élèves qui se font massacrer.

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  12. @marianne: c'est une façon de voir les choses curieuses mais ça peut fonctionner. Sauf que les racailles sont tellements connes qu une fois qu elles auront évncés tous les bons, seront obligé de se massacrer entre eux. Et on verra forcement apparaitre de nouvelles catégories, les bons, les moyens et les mauvais massacreurs

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  13. Soyons rassurer, nos socialistes placent leurs enfants dans de prestigieuses écoles privées comme l' école alsacienne sise au 109 Rue Notre-Dame des Champs 75006 Paris.

    Les immigrés , c'est bien mais pour le petit peuple, chié non!

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    1. @grandpas: charité bien ordonnée commence par soi même... lol !

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  14. L'objectif est de se débarrasser des enfants des pauvres. La droite aisée met ses enfants dans le privé, bref, paie et les fonctionnaires sufisamment diplômés sont capables d'aider leurs enfants. Ils ont du temps et le niveau d'instruction. Mission pleinement réussie. Cela est immonde mais pas plus que d'habitude, par contre, cela finira par se payer cher économiquement.
    Jard.

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    1. Mes Respects,

      Je confirme vos propos: 70% des élèves qui j'ai coaché sont partis à l'étranger !.. Hollande, Australie, Angleterre, USA, Suisse, Inde, Russie et Chine sont des destination de rêve pour élèves ambitieux !..

      Cette année, j'en ai au moins les 3/4 qui veulent s'exiler, et je les encourage grandement à le faire !..

      Acceptez mes respects quantiques...

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  15. @jard: l objectif de cette réforme serait " de se débarrasser des enfants des pauvres " ???

    La droite aisée, comme la gauche aisée, comme les parents qui préfèrent se sacrifier pour donner une bonne éducation a leurs enfants...mettent leurs enfants ds des écoles privées

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  16. Corto, je ne dis pas qu'ils vont réussir leurs réformes (même si je leur souhaite), mais l'éducation nationale a un énorme besoin de réformes, même de révolution. Mes enfants vont dans une école d'élite (hasard de l'expatriation) où les bacheliers intègrent les meilleurs universités mondiales. Mon dernier est en grande section, mon ainé en première; J'ai du tout revoir sur ce que je croyais être les principes de l'enseignement. Il n'y a plus de cours didactique. La notation est "summative" (je ne connais pas le terme français) c'est à dire que tu apprends en étant évalué. Alors, quand tu t'es planté à un devoir, tu vas voir le prof et tu lui demandes, comment je peux remonter ma note. Il te dira par exemple: envoie moi un e-mail en m'expliquant où tu t'es planté, pourquoi tu t'es planté, ce que tu aurais du faire pour réussir. Il y a de moins en moins de note; A la place, un truc terrible, l'ATL, approaches to learning, tes enfants sont évalués sur 3 critères: curiosité intellectuelle et persévérance, capacité à collaborer avec les autres et à contribuer positivement à l'atmosphère de la classe, organisation et gestion du temps (en gros, est ce que tu rends tes devoirs à temps) et c'est noté en "rarement, parfois, habituellement, constamment'.
    Pas de notes en primaire. Les élèves font des cours à la classe à tour de rôle (c'est pas vraiment comme un exposé, le but n'est pas d'endormir tes copains, mais de leur faire maitriser un concept)
    Les enfants ont le droit de se lever quand ils veulent, de parler à leur voisin ... et bien tu sais quoi ? J'ai participé à une activité d'observation la dernière fois: les gamins sont tous impliqués, motivés, y en a pas un qui fait le larron, qui tire au flanc, ils font mieux que des français en réunion.
    L'école de mes enfants est en pointe dans les méthodes d'éducation, les profs participent à des séminaires de recherche (pendant les vacances scolaires), le prof de physique a rentré son cours cet année dans un jeu vidéo géant, les gamins ont des personnages qu'ils ont inventé, dessiné, dotés de super pouvoirs, et se bagarent dans des univers où les loisde la physique s'appliquent. Ils apprennent comme ça.
    Et bien, le niveau est bien meilleur que dans une école standard. Je sais c'est un peu biaisé car ce sont des enfants de milieu privilégiés, mais j'ai enseigné en milieu similaire - lycée français à l'étranger et je maintiens. Ces gamins qui ne sont pas notés en primaire, qui peuvent toujours revoir à la hausse leur moyenne au collège, qui ne sont jamais rabaissés, au lycée bossent comme des dingues pour "réaliser leurs rêves" (le moto de l'école) et pour beaucoup, ils rentreront à Harvard, Columbia, MIT, McGil, Cambridge, Oxford ...
    Alors oui, je pense qu'on est des dinosaures en France, et que c'est pas revenir au principe d'éducation des années 50 qui va améliorer les choses.
    (en revanche, ils vont à l'école 5 jours sur 7, les profs aussi qui sont là de 7h30 à 17h30 tous les jours et répondent à 21h à l'appel au secours sur les devoirs de maths envoyé par mon fils par email. Et puis ils ont des devoirs. Trop de devoirs, disent mes fils :-)

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  17. @bombay: merci pour ton témoignage. Comme quoi il y a des solutions mais comme tu dis ça demande un investissement de tous : eleves, profs, système educatif et parents...et un minimum de moyens. De plus comme tu les dis cela se passe ds un milieu privilégié ce qui facilite les choses, un milieu où l on respecte l'autorité du prof, où les parents n ont pas démissionné etc... où les enfants sont " bien " élevés.
    Comme tu dis a ce tarif là, c'est une révolution qu il faut en France , pas une énième reforme

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    1. oui là dessus tu as raison, le succès du système est fondé sur l'implication de tous (le proviseur nous sort 3 fois par an que les études montrent que les élèves réussissent d'autant mieux leurs études que les parents s'impliquent dans l'école - résultat on a tous l'occasion de se "porter volontaire", c'est le sydrome "soccer mom" et y a des trucs le samedi aussi pour que tu ne puisses pas dire que tu bosses en semaine!). c'est aussi fondée sur la motivation qui doit être interne à l'enfant, c'est sûr que ça marche mieux dans les milieux sans problèmes

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  18. La France coule alors y' a pas de raisons que l'éducation ne suive pas...
    En ce qui me concerne, je ne pense pas qu'une grande révolution du système éducatif soit vraiment la clé, mais plutôt une grande révolution de la manière d'envisager l'éducation et l'école. En lisant les commentaires ci dessus, cela me parait encore plus évident. Le problème vient du fait que les enfants n'appréhendent plus l'école comme une chance pour eux d'accéder à un savoir mais comme un passe temps ou la loi du plus fort fait foi... Un peu comme dans la rue...

    Dommage, car il est évident que si les parents expliquaient à leurs enfants que l'école était une chance et une porte d'accès vers une vie meilleure, au lieu de considérer l'éducation comme ringarde, déjà je pense qu'on ferait un grand pas en avant.
    Pourquoi dans certaines familles défavorisées les enfants réussissent? Parce qu'ils apprennent très vite que c'est par ce biais qu'ils ont une chance un jour d'aller plus loin que leurs parents... Leurs parents ne les aident pas forcément, mais leur apprennent des valeurs de respect et d'effort qui sont devenues désuètes...

    Alors on aura beau réformer, refondre, réinitialiser, réinventer l'école, si derrière les parents ne sont pas présents un minimum, ça servira à rien!!! ça me parait évident... Et c'est certainement pas les profs qui vont y changer quelque chose... même avec la meilleure volonté du monde... Si un gamin ne veut pas écouter son prof, lui met une claque (ou un coup de couteau) et en plus est défendu par son père ou sa mère, on aura beau ne pas lui mettre de note, ça n'en fera pas un génie et ça ne le motivera pas plus à retourner à l'école...

    Mais je ne peux pas m'empêcher non plus de penser que ce gouvernement fait avec l'école ce qu'il fait avec le pays... Il fait fuir ceux qui réussissent, les riches, les entrepreneurs et ne veut garder que les médiocres, les cancres, les assistés.... Tous les autres, fuyez ou payez!!!!

    Titi

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    1. @Titi: c'est étonnant d'ailleurs de voir dans le projet de réforme Peillon le peu de place laissée aux parents.Et je ne parle pas des parents qui agissent ausein des assoc de parents d élèves type FCPE bien a gauche. Alors que je crois qu effectivement il n y aura pas de bonne école ni de bons élèves sans implication, en particulier à la maison, des parents

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    2. Il me semble qu'en Corée du Nord on sépare les enfants de leurs parents dès la naissance pour mieux les embrigader.... Inspiration, peut-être???

      Titi

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  19. Mes Respects,

    Prof particulier en sciences, je peux vous affirmer que seuls les élèves qui bossent régulièrement réussissent et deviennent excellents !..

    J'en ai plusieurs qui, donnés perdus par les profs des lycées, ont eu leur bac avec mention Bien, voire Très bien à la très grande surprise de leurs parents...

    Seulement, il a fallu en premier lieu les mettre au travail, puis leur montrer qu'un 16/20 n'est pas si difficile à obtenir... Si on enlève les notes, on enlève les bons repères de ces élèves...

    Surtout qu'en prépas ou en grandes écoles, les notes permettent de donner le classement de l'élève, très important pour accéder dans une autre école prestigieuse ou pour avoir un bon poste dans une grande entreprise...

    Et puis un 3/20, c'est rarement un bon ou un moyen élève qui les collectionne, c'est plutôt le branleur régulier qui plombe l'ambiance de travail de la classe en foutant le boxon pour montrer qu'il existe...

    Moi, je vous le dit comme je le sens, l'école républicaine est entrain de crever la bouche ouverte...

    Les classes d'élites disparaissent, on mélange la racaille avec les très bons, les très bons fuient dans les écoles privées (ou font appel à mes services) et ceux qui n'ont pas les moyens de s'offrir les connaissances de pédagogues compétents souffrent le martyre dans une école dont le QI moyen chute vertigineusement...

    Ce qui est certains, c'est que mes gamins n'iront pas dans ce genre d'école...

    Acceptez mes respects quantiques...

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    1. @Richard: ça rejoint mon com a Titi, tes élèves ont des parents présents prêts a eventuellement sacrifier une partie de leur revenu pour encadrer les enfants.

      Ceci dit, l ecole republicaine crève la bouche ouverte c'est normal puisqu on la détourne de plus en plus de sa mission prmière: l enseignement basique.

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  20. "Les classes d'élites disparaissent, on mélange la racaille avec les très bons"

    Il y a deux ou trois ans j'ai pu rencontrer, durant les mois d'été, des profs qui encadraient une session de préparation pour "jeunes" issus de la diversité choisis pour intégrer de grandes écoles. La session se passait "entre les murs" de l'école Polytechnique à Palaiseau. Une vingtaine de gaziers ayant à leur disposition un prof par tranche de cinq élèves ainsi qu'une ribambelle d'encadrants : éducateurs, surveillants, etc. Les professeurs étaient littéralement attérés par le niveau abyssal de ces soi-disant futurs espoirs censés porter haut les couleurs, sans jeu de mot hein, de la France black-blanc-beur. Ils étaient stupéfaits par leur manque chronique de concentration et leur absence totale de méthode. L'opération était pilotée par une association financée par des grands groupes français liés à l'énergie.

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    1. @koltchack: rien d étonnant , ils n ont jamais appris à se concentrer si ce n est sur des jeux vidéos

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    2. Mes Respects,

      Il faut savoir qu'on bon élève issu de la diversité dans un établissement ZEP est bon parce que plus intelligent que la moyenne de ses congénères...

      Seulement, cette intelligence est très faible comparée à celle d'un bon élève d'un établissement "normal"... Il faut dire aussi que dans les établissement ZEP, on ne nivelle pas par le bas, mais par le sous-sol !..

      Sciences-Po a ouvert ses portes à cette "racaille", elle va s'en mordre les doigts très vite quand elle se rendra compte que ces jeunes ne peuvent pas réussir... Dans les bonnes écoles d'ingénieurs, comme on nivelle par le haut, il n'y a que très peu de jeunes issus de ces quartiers... Seuls les travailleurs acharnés sont présents dans les effectifs, et ces jeunes ne sont pas de ceux qui trainent dans les halls d'immeuble...

      Acceptez mes respects quantiques...

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    3. Oseriez-vous valider les travaux de Richard Lynn ? Là, pour le coup, ce serait vraiment nauséabond. La doxa actuelle affirme qu'on peut faire un cheval de course à partir d'un bourricot. Il convient donc de répéter cela, comme un mantra, jusqu'à ce que nous finissions par être persuadés que c'est vrai.

      Quant à Sciences-Po, je n'arrive pas à ressentir la moindre once de tristesse. Si cette école perd de sa superbe, ça ne sera que justice. Après tout, n'est-ce pas elle qui a formé les salopards qui ruinent notre pays depuis 30 ou 40 ans ?

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    4. @koltchack: ah la doxa actuelle bien pensante !Faire d'un bourricot un cheval de course, il n y a qu au cinéma que cela fonctionne.

      Quant a science Po: il y a 4 ou 5 mois on m insultait parce que j osai aller à contre courant des hommages rendus au Grand Homme ! D'une école qui se voulait d'excellence ( la preuve, z'ont pas voulu de moi ) il en a fait une boite a succès en diminuant ce meme niveau d exigence. Un peu comme on a fait avec le bac

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